« Je suis toujours un peu surpris du double standard de nos élus laïcs. Voila des gens qui s'interdisent de souhaiter un 'Bon N oël' (remplacé par un très générique 'Bonnes Fêtes de Fin d'Année'), qui ignorent Pâques, et qui organisent ensuite une Nuit du Ramadan. À dire vrai je n'ai guère besoin d'eux pour fêter Noel, Pâques, et la Trinité (qui n'est pas qu'une station de métro), et je ne sais pas quel sens auraient leurs vœux.
Et si j'étais musulman ? Si j'étais musulman je me méfierais de cette danse du ventre à laquelle on assiste depuis une demi-génération. On voit des politiques, des hauts fonctionnaires et des éditorialistes qui édictent que l'Islam est une religion de ceci ou de cela, qui fixent de leur propre autorité que « le véritable islam » ne demanderait pas telle ou telle chose. Ce discours constitue tout à la fois la carotte et le bâton : en échange du soutien parapublic à cet islam «véritable» (ou «républicain», ou « de France », ou «citoyen», ou comme on voudra), les musulmans sont priés de correspondre dans leurs pratiques à l'image attendue d'eux.
Mais puisque je suis catholique, c'est autre chose qui me surprend : c'est la géométrie très variable de la notion même de laïcité chez ces élus. Voyez comme ils se fâchent quand les évêques et leurs prêtres, s'intéressent aux affaires de la Cité ; entendez leurs voix indignées (exemple récent) de ce que l'Eglise se prononce sur l'ouverture du mariage civil aux couples homos. Bien. En bonne logique ils devraient d'emblée rejeter par principe toute position papale sur l'immigration – par exemple quand il dit à Lampedusa : « nous regardons le frère à demi mort sur le bord de la route, peut-être pensons-nous 'le pauvre', et continuons notre route ». Mais... que nenni, que nenni! Ces élus laïcs applaudissent alors des deux mains.
(...maintenant, évidemment, on peut réécrire mon texte « en miroir », aux dépens de certains catholiques conservateurs...)
anti-national - Page 991
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Laïcité sélective
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La Hongrie dit adieu au FMI
Le gouvernement conservateur hongrois dirigé par Viktor Orbán (photo ci-contre) a annoncé qu’il rembourserait avant la fin de l’année, avec un trimestre d’avance, la dernière tranche de 2,2 milliards d’euros du prêt de 20 milliards accordé par le FMI au gouvernement de la coalition socialiste-libérale en 2008.
La Hongrie avait alors été le premier pays de l’Union européenne à obtenir un prêt du FMI. En 2011, après des négociations infructueuses entre le gouvernement du Fidesz et le FMI, la Hongrie avait décidé de ne pas renouveler ce prêt et de se débrouiller seule pour remonter la pente après la gestion désastreuse de ses prédécesseurs. Viktor Orbán avait ouvertement critiqué les conditions que le FMI voulait imposer à la Hongrie et il s’en était pris à l’institution internationale pour sa politique en Grèce, à Chypre et en Espagne. Aujourd’hui, la Hongrie a renoué avec une croissance modeste, le chômage y est en légère baisse, à 10,5%, et la Commission européenne a abandonné en juin sa procédure pour déficits excessifs puisque le déficit des finances publiques a été ramené par le gouvernement du Fidesz en dessous de la barre des 3% du PIB. Le FMI a d’ailleurs reconnu lui-même récemment que ses politiques menées de concert avec l’Union européenne avaient contribué à aggraver la situation dans les pays d’Europe qui ont eu recours à son « aide », notamment en Grèce. [...]
La suite sur NdF http://www.actionfrancaise.net
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« L'Inquisition médiatique » de Francis Puyalte
De minimis non curat praetor, dit l’adage latin, mais il n’est pas de sujet, si subalterne soit-il en apparence, qui échappe aux champions de la désinformation. On ne s’étonnera donc pas de voir ceux-ci à l’œuvre dans le traitement des faits divers, ce qui est logique dans la mesure où ces derniers passionnent un public trop souvent, hélas, indifférent à la politique.
Au lendemain du premier tour de la présidentielle, Valeurs actuelles révélait le résultat des votes internes organisés au Centre de formation des journalistes et à l’Ecole supérieure des journalistes de Lille : soit 100% des voix pour la gauche dans le premier, et 87% dans la seconde, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen n’obtenant pas un seul suffrage de la part des étudiants qui, demain, seront nos « dealers d’opinion » !
On sait depuis longtemps à quoi s’en tenir sur la désinformation journalistique en matière politique. Dans L’Inquisition médiatique, Francis Puyalte, ancien de Paris-jour, de L’Aurore puis du Figaro, démontre que l’esprit partisan est également de règle, et donc le public est tout aussi fourvoyé en matière de faits divers. Et de citer en exemple le scandale d’Outreau, le « naufrage » des Kurdes (pseudo-irakiens et soi-disant persécutés) du cargo East Sea échoué près de Fréjus en 2001 et surtout l’affaire Kamal, dont l’opportune relecture par Puyalte occupe la moitié du livre. Rappelons pour ceux, sans doute nombreux, qui l’auraient oublié que, pour justifier l’enlèvement de sa petite fille Lauriane et sa fuite aux Etats-Unis, le Franco-Marocain Karim Kamal avait accusé son ex-femme Marie-Pierre Guyot, fille d’un haut magistrat, d’avoir violé et fait violer la gamine lors d’orgies titanesques auxquelles aurait participé le gratin de la justice et de la police niçoises, en particulier le doyen des juges d’instruction Jean Pierre Renard et le procureur général Paul-Louis Auméras (*).
Pendant des lustres, ces accusations gravissimes, mais qui n’ont jamais reçu l’ombre d’un début de preuve malgré de nombreuses enquêtes, ont fait régner dans les tribunaux des Alpes-Maritimes un climat délétère, encore attisé par l’attitude équivoque du procureur Eric de Montgolfier, successeur d’Auméras et, semble-t-il, plus enclin à hurler avec les loups de presse qu’à établir la vérité et à protéger les institutions.
A la remorque du Monde
Or, qui avait lancé la rumeur ? Le journaliste Hervé Gattegno, alors protégé, au Monde, du fanatique Edwy Plenel – qui, aujourd’hui patron du site Mediapart, peut à bon droit se vanter d’avoir eu la peau de Nicolas Sarkozy en faisant état, peu avant le scrutin présidentiel, des allégations d’un ministre libyen affirmant que la campagne du vainqueur de 2007 avait été financée à hauteur de 50 millions d’euros par le colonel Kadhafi. En reprenant l’argumentation de Karim Kamal, il s’agissait pour le tandem Plenel-Gattegno de jeter l’opprobre sur Nice, ville restée trop « médeciniste » aux yeux de ces moralistes.
Francis Puyalte montre d’ailleurs bien le rôle moteur joué par Le Monde dans le traitement des faits divers. Il faut se souvenir, d’ailleurs, de la place extravagante réservée en 1986 par ce quotidien dit « de référence » à la mort accidentelle de l’étudiant manifestant Malik Oussekine dont le décès, attribué à la « violence policière », obligea Jacques Chirac et Alain Devaquet à remiser leur réforme des Universités… et d’une manière générale à oublier toutes les promesses faites à l’électorat droitier. Or, loin de se livrer à des investigations personnelles pour tenter de démêler le vrai du faux, presse écrite et télévisions se mettent à la remorque du Monde et en adoptent toutes les thèses. Comme si ce quotidien était leur directeur de conscience.
Et malheur aux dissidents – fussent-ils collaborateurs du Figaro – qui tentent de faire entendre leur vérité ! Ils sont à leur tour victimes de l’Inquisition médiatique, traités de racistes ou d’ « anticommunistes primaires », tel l’auteur qui, aujourd’hui retraité, se souvient : « J’ai couvert presque toutes les grandes manifs des années 1970-1980. Elles m’ont éclairé sur le rôle de la presse, son singulier suivisme, sa propension à aller dans le sens du vent, qui soufflait souvent de l’Est […] Certes, je fus témoin, bien sûr, de quelques excès et même de bavures [policières]. Mais, en général, je constatais et j’admirais la placidité et le sang-froid des CRS et gendarmes mobiles qui supportaient pendant des heures les injures les plus abjectes […], les cailloux et les pierres, les jets d’œufs pourris et les cocktails Molotov dans l’attente d’un ordre, qui ne venait pas. » Surtout face aux « bandes ethniques », « un phénomène que je m’honore de ne pas avoir occulté », écrit Francis Puyalte en insistant sur la discipline de ces bandes allogènes « dont le seul but était le pillage ». Un but ignoré par les lecteurs du Monde…
Ecrit sans prétention par un journaliste « à l’ancienne » formé non dans quelque « prestigieuse » école mais aux chiens écrasés – et à la lecture de son « cher Céline » ! – et enrichi d’une intéressante préface de Christian Millau, ce témoignage éclaire sur la nocivité et l’omnipotence des forces de désinformation, auxquelles aucun domaine n’est étranger dès lors qu’il s’agit de culpabiliser le lecteur lambda.
Florent Dunois http://www.polemia.com/
8/05/2012Francis Puyalte, L’Inquisition médiatique, préface de Christian Millau, Dualpha éditions, Collection Vérité pour l’Histoire, octobre 2011, 338 pages.
(*) Aux mêmes éditions et dans la même collection, Paul-Louis Auméras livre son propre témoignage dans Parcours de proc, préfacé par François Missen. 380 pages.
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L’Irlande toujours surveillée de près par la Troïka
DUBLIN (NOVOpress Breizh) – « Les progrès sont fragiles et doivent être préservés par une volonté sans faille d’exécuter le programme ». Selon l’agence Reuters les inspecteurs de la Troïka – Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne – chargés de veiller à l’application des mesures de tutelle prises à l’égard de l’Irlande suite à la crise des subprimes, ont rappelé au gouvernement de Dublin qu’il n’était pas question que ce dernier relâche ses « efforts ».
Des efforts jugés encore insuffisants. Pour la Troïka, l’Irlande doit entamer de nouvelles réformes économiques et s’en tenir scrupuleusement aux critères de son programme de renflouement international « afin de capitaliser sur des progrès ‘fragiles’ et de pouvoir revenir sur les marchés financiers ».
Selon The Irish Times, le FMI a ainsi demandé au gouvernement irlandais de maintenir son plan d’austérité, lequel prévoit de réduire encore de 3,1 milliards d’euros le projet de budget qui sera présenté en octobre prochain. Compte tenu de l’amélioration de la conjoncture économique, le gouvernement irlandais peut en effet envisager atteindre ses objectifs de déficit budgétaire (5,1% du PIB) tout en réduisant les mesures d’austérité.
Pas question estime l’organisme présidé par madame Lagarde (photo), qui entend que l’Irlande ne change rien à son programme, même si les accords de remboursement de la dette, renégociés au début de cette année ont permis de relâcher la pression sur l’économie du pays. Ces économies, estime le FMI, pourraient permettre de faire passer l’objectif de déficit de l’Irlande à 4,5%.
Pour mémoire, le rôle du Fonds monétaire international est de « promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ».
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« Pour en finir avec l'idéologie antiraciste » de Paul François Paoli
Le 10 septembre 2012 à Aix-en-Provence, lors de l'inauguration du Mémorial du camp des Milles, seul grand camp d'internement et de déportation sous commandement français encore intact (et ayant abrité ensuite des collaborateurs ou supposés tels à la Libération), le premier ministre annonçait que « la lutte contre le racisme et l'antisémitisme étant une priorité de [s]on gouvernement » et qu’il convoquerait en urgence un « comité interministériel sur ce sujet », sujet d’une actualité brûlante, on en conviendra, en ces temps de crise. Le 12 septembre, Harlem Désir, cofondateur et ancien président de SOS-Racisme, était désigné à la tête du Parti socialiste et, le lendemain, on apprenait le départ – en fait, la démission forcée – de Richard Millet, pourfendeur d’un multiculturalisme fossoyeur, selon lui, de notre civilisation comme de notre nation, du comité de lecture des éditions Gallimard, dont plusieurs vedettes exigeaient depuis un mois l'éviction (1). Comment illustrer plus clairement la dictature de l’antiracisme ?
CLC’est dire si tombe à pic le dernier livre de Paul-François Paoli, Pour en finir avec l’idéologie antiraciste, « idéologie totalitaire […], manichéenne et dualiste, je dirai même simpliste » puisqu’elle « divise le monde en bons et méchants, en amis et ennemis » et « ignore la complexité du réel, ses ambivalences, car cette complexité la détruirait ».
Du communisme à l’antiracisme via le tiers-mondisme
Au milieu des années 1980, alors que les partis communistes français et italien, naguère si puissants, connaissaient leur crépuscule, l’auteur de ces lignes avait démontré comment, après le rapport Khrouchtchev sur les crimes de Staline et la sauvage intervention de l’Armée rouge en Hongrie, les militants marxistes-léninistes et trotskistes s’étaient recyclés dans le tiers-mondisme. Puis, la décolonisation s’étant soldée par de sanglants échecs, des guerres tribales, la ruine économique et l’exode vers l’Europe des populations enfin libérées, les anciens hérauts des Mao, Nkrumah, Sékou Touré, Ché Guevara et autres Boumedienne se trouvèrent un nouveau cheval de bataille, une nouvelle raison d’être : l’antiracisme, qui, issu du marxisme le plus extrémiste et le plus dogmatique, ne pouvait être que totalitaire, même si, comme le souligne P.-F. Paoli, cet antiracisme se drape dans les oripeaux de l’humanisme, excipe des « principes de la République » et s’appuie sur le messianisme des « valeurs universelles » dont la France serait le dépositaire de droit divin, valeurs d’autant plus commodes qu’elles sont floues – et, d’ailleurs, fort peu universelles, plusieurs grandes nations continuant à les ignorer.
Refus du réel et nouvelle religion d’Etat
Mais peu importe à l’idéologue, espèce qui se caractérise par sa « capacité de déréalisation de l’expérience vécue » et sa « volonté de cécité fondée sur une certaine ignorance » de tout ce qui n’entre pas dans le schéma fixé. D’où la détermination de l’idéologue (et de ses valets de presse) à se refuser ne serait-ce qu’à accepter de regarder en face certains aspects gênants de l’immigration telles la montée de l’islamisme et la dilution concomitante du sentiment national, la délinquance, la baisse continue du niveau de l’instruction publique, la crise du logement, etc., tous inconvénients que seuls peuvent mettre en exergue des racistes invétérés. Et inutile d’opposer à l’irénisme de cette religion d’Etat qu’est devenu l’antiracisme les constatations désenchantées de l’anthropologue Claude Lévi-Strauss, les protestations de la démographe Michèle Tribalat contre les toujours optimistes statistiques officielles, l’avertissement de l’Américain Christopher Caldwell, auteur du terrifiant Une révolution sous nos yeux/ Comment l’islam va transformer la France et l’Europe (2), ou les cris d’alarme de certains édiles comme Xavier Lemoine, maire de Montfermeil dans la Seine-Saint-Denis. Ce département comptant « un million d’habitants dont le premier tiers est constitué d’étrangers (ayant une carte de séjour), le second de Français sans aucune ascendance française (naturalisations et droit du sol), le dernier tiers ayant des ascendances françaises mais qui vieillissent et qui déménagent » quand « les deux premiers tiers ont une natalité deux fois supérieure au dernier », M. Lemoine se dit avec angoisse « aux avant-postes de l’Histoire de France, témoin d’une bascule géographique sans précédent dans l’histoire du pays ».
Lynchage et persécution judiciaire
C’est cette même bascule qui est enclenchée dans certains départements du nord et du sud de la France mais le nouvel ordre moral antiraciste nie et surtout interdit de la faire connaître sous peine de lynchage médiatique, de persécutions policières et judiciaires dignes de la haute époque soviétique (chassez le naturel, il revient au galop…). « Ce ne sont plus les mauvaises mœurs qui sont traquées, écrit P.-F. Paoli, c’est tout un chacun, à tout moment, qui peut être incriminé pour ses mauvais propos, ses vilaines pensées, ses attitudes suspectes. Chaque mois qui passe apporte une nouvelle illustration de ce phénomène étrange : le brandissement glorieux du raciste que l’on a traqué, figure du mal absolu qui a pourtant presque disparu de notre monde. » Ce qui n’empêche pas les dirigeants des innombrables « organisations représentatives » dûment homologuées de mener la grande vie grâce aux extravagantes (et combien scandaleuses en ces temps de rigueur) subventions versées par l’Etat à ces lobbies pour mener leur chasse à un ennemi phantasmatique.
P.-F. Paoli est d’ailleurs conscient des représailles auxquelles il s’expose avec la publication de son essai, d’où de fâcheuses concessions à la police de la pensée (« l’insupportable police juive de la pensée », avait même écrit la très regrettée Annie Kriegel dans Le Figaro du 3 avril 1990 à propos de la future loi Gayssot). Ainsi soutient-il en préambule que « l’antiracisme tel qu’il s’est conçu après la Seconde Guerre mondiale et notamment après les procès de Nuremberg doit être porté au titre des acquis de l’humanité » ! De même rend-il des hommages répétés aux musulmans et réfute-t-il « toute volonté de minimiser la richesse de l’islam et de diminuer son attrait ». Le journaliste espère-t-il s’éviter ainsi la marginalisation imposée à Eric Zemmour, à Robert Ménard et maintenant à Richard Millet ?
Reste que la récente multiplication de livres critiques sur l’immigration et surtout sur ceux qui défendent et encouragent le déferlement perinde ac cadaver – voir aussi le pamphlet de Luc Gaffié contre les fanatiques du « sanspapiérisme » (3) – prouve que ce tsunami préoccupe de plus en plus nos compatriotes, surtout en ces temps de naufrage économique et de paupérisation galopante de tant d’entre eux. Le réel aura-t-il finalement raison du délire idéologique ?
Claude Lorne http://www.polemia.com
15/09/2012Notes :
(1) Richard Millet sera le mercredi 19 septembre entre 18 et 21 heures l’invité d’Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie. Sur l’auteur lui-même et ses déboires éditoriaux, nous renvoyons nos adhérents aux tout récents articles de :
– Françoise Monestier, « Richard Millet nouvelle victime des bien-pensants»
– et de Bruno Chaouat : « L'Amérique, véritable ennemi de Richard Millet ».
(2) Christopher Caldwell, Une révolution sous nos yeux, préface de Michèle Tribalat, édition du Toucan, collection Adultes, 600 pages. Voir l’article de René Schleiter mis en ligne en décembre dernier.
(3) Luc Gaffié, Le Sanspapiérisme : où sont les papiers des sans-papiers ? Anatomie d’une manipulation, Editions Xenia, collection Franchises, mars 2012.Paul François Paoli, Pour en finir avec l’idéologie antiraciste, Bourin Editeur, Collection Politique, janvier 2012, 175 pages.
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Catastrophe de Brétigny : vers un second mensonge d’État ?
La confiance que l’on peut avoir vis-à-vis d’un conjoint ou d’un État, c’est un peu comme une allumette ou une cigarette : ça ne sert qu’une fois. Ainsi, à défaut d’accuser l’État français de nous avoir menti, au moins pouvons-nous, a minima, lui reprocher de ne pas nous avoir dit toute la vérité à propos des détrousseurs de blessés et de cadavres de la catastrophe de Brétigny-sur-Orge.
Du coup, tout ce que cet État continue de nous dire sur l’affaire se trouve fort logiquement sujet à caution. Les causes réelles de l’accident, par exemple. Avant même que l’enquête n’ait commencé, la piste criminelle ou de la malveillance fut écartée d’office… Étrange : les conclusions, on les a normalement à la fin et non point au début de l’enquête en question ! [...]
Nicolas Gauthier - La suite sur Boulevard Voltaire
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Manifestation de soutien à Esteban à Paris
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Valls a de l’affection pour l’islam, malgré les émeutes de Trappes
Le 18 juillet dernier, Valls rompt le jeûne à la mosquée de Lyon
La période du ramadan pour la plupart des hommes politiques français est un grand moment d’islamophilie. C’est à qui manifestera le plus, par les mots et par les actes, son amour pour cette religion, en ne perdant, naturellement, jamais de vue que les musulmans français sont aussi des électeurs et que les municipales se dérouleront dans quelques mois.Manuel Carlos Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone (Espagne), naturalisé Français en 1982. Donc, Français depuis seulement 31 ans, ce « petit monsieur » a la prétention de transformer la France, son Histoire, sa culture, ses Traditions. Au temps d’une juridiction plus saine, cela lui aurait valu la déchéance de nationalité et le bannissement. Et il ne serait pas le seul : aujourd’hui, accompagné de ses acolytes, cela ferait un peu de monde sur les routes. Une vraie transhumance !...La gauche pourrait être un peu moins dévote de l’islam puisque 90% des musulmans ont voté Hollande ; elle ne devrait donc point être trop inquiète.
Le PS se borne à redouter, dans les banlieues, des listes communautaristes musulmanes qui, au premier tour, le priveraient de quelques voix.Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes est le plus islamophile. Il va, vis-à-vis de cette communauté, bien au-delà de ce que réclament les devoirs de sa charge.Mercredi dernier, à la Mosquée de Lyon, il a voulu « adresser des regards d’affection aux musulmans de notre pays ». Il n’a évidemment pas à témoigner de l’affection pour une communauté religieuse ! Ou alors qu’il la manifeste pour tous. Mais jamais nous n’avons entendu ce « frère » dire son affection pour les Catholiques ; il a eu aussi des paroles louangeuses pour les Protestants, mais rien, non jamais rien pour les Catholiques. Il est vrai que c’est contre nature pour un franc-maçon d’aimer l’Église catholique.Un peu plus tôt, le recteur de la Mosquée de Paris avait été reçu par le président de la République, toujours pour célébrer l’ouverture du ramadan. Jamais, le chef de l’État n’a invité en son palais le président de la Conférence épiscopale au début du Carême. Le chef de l’État en a profité pour stigmatiser, une nouvelle fois, une islamophobie qui serait galopante.
La vérité est qu’il y a plus d’églises et de cimetières chrétiens profanés que de mosquées ou de carrés musulmans, mais des premiers on ne parle jamais ! De même, la religion la plus persécutée dans le monde, aujourd’hui, comme elle l’était hier, c’est le catholicisme et plus particulièrement dans les pays musulmans.Mercredi soir, Manuel Valls a néanmoins renchéri en assurant « Le ramadan, comme les autres grandes fêtes religieuses, fait partie de notre calendrier commun. » Cela annonce-t-il que, comme nos fêtes catholiques (établies depuis des siècles, elles !) celles de l’islam seront fériées et chômées ? Car si elles font partie de « notre calendrier », ce serait logique, n’est-ce pas ? Ce que ne vont pas manquer de réclamer une nouvelle fois les dévots de Mahomet. Et d’ajouter : « C'est ma responsabilité de veiller à ce que les musulmans de France puissent vivre dans la sérénité ce grand moment de l'année. Islam et République peuvent et doivent avancer ensemble » ; d’ailleurs «s’attaquer à un musulman, c’est s’attaquer à la République.»Et les musulmans qui attaquent la République en la personne de ceux qui sont là pour faire respecter ses lois ? Qu’en dit Manuel Valls ?La nuit de vendredi à samedi dernier a été marquée par des manifestations violentes à Trappes dans les Yvelines. Entre 200 et 400 musulmans se sont rassemblées devant le commissariat. Ils « exigeaient » la libération d’un de leurs « frères » qui s’était opposé au contrôle d’identité de sa femme entièrement voilée ; l’homme avait tenté d’étrangler un des policiers. Pendant la nuit, les manifestants ont mis le feu à des poubelles et ont détruit des abribus.Sofiane, interviewé sur Itélé : « On ne peut pas accepter qu’un frère soit en garde-à-vue pour rien, surtout le mois du ramadan. C’est un petit avertissement. » En attendant un plus grand ?Ce qu’ils veulent, c’est que la loi islamique remplace celle de la République. Réaction de Manuel Valls qui s’est rendu sur place : « Il faut trouver des emplois pour ces jeunes désoeuvrés.»À l’évidence l’émeute n’a pas ôté chez lui un seul gramme d’affection pour l’islam…Le Bulletin d'André Noël http://www.francepresseinfos.com/ -
Bordeaux : Plusieurs responsables du DAL placés en garde à vue
BORDEAUX (Infos-Bordeaux) – Ce sont nos confrères de Sud-Ouest qui ont donné l’information. Suite à l’occupation organisée par le DAL du domicile d’une personne âgée par des immigrés Rom en situation irrégulière, quatre militants de l’association Droit au Logement, âgés de 39 à 55 ans, membres du bureau du DAL33 et donc responsables légaux, ont été interpellés jeudi matin. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de l’unité de police administrative de la sûreté départementale.
Les enquêteurs cherchent à faire la lumière sur les circonstances de cette occupation illégale. En clair, ils veulent savoir qui a dégradé et changé la serrure. Les policiers ont également perquisitionné les domiciles des gardés à vue et le local du DAL33 de la rue de la Course à Bordeaux.
Ordinateurs, téléphones et documents ont été saisis et seront analysés. Les enquêteurs y trouveront peut-être des renseignements précieux sur les méthodes de travail du DAL et la façon dont les militants cherchent et repèrent des logements vacants pour les redistribuer aux familles dans le besoin.
Dans un communiqué de presse, le syndicat d’extrême gauche SUD, qui héberge dans ses locaux de la rue de la Course le DAL, dénonce “cette politique répressive systématique envers ceux qui luttent pour une justice sociale et dénonce le maintien et l’accroissement de la politique de criminalisation de l’action syndicale et d’inculpation des militants”.
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On a aboli l’esclavage, et bientôt, on abolira le mariage gay
Fabien, porte-parole officiel des Hommen, déclare :
"Le groupe s’est monté après le 24 mars, quand on a entendu Manuel Valls parler de casseurs et de débordements". "On a compris que malgré 1,4 million de personnes dans la rue, on n’aurait aucune réponse à part celle de la violence, que François Hollande n’en avait rien à faire de la démocratie".
Les Hommen revendiquent leur "totale indépendance". Une équipe de coordination s'occupe d'éplucher les profils internet des volontaires afin d'empêcher toute participation de personnes "marquées par un mouvement politique de gauche ou de droite, par La Manif pour tous, le Printemps français et autres veilleurs".
"Nous nous battrons jusqu’à ce que la loi Taubira ne soit plus qu’un mauvais souvenir pour la France".
"Ce n'est pas extrémiste mais réaliste". "Quand un gouvernement n’écoute pas son peuple, on glisse vers le totalitarisme, c’est comme ça qu’ont commencé l’URSS et l’Allemagne d’Hitler, dont je rappelle qu’elle était nationale socialiste". "On a aboli l’esclavage, on a aboli la peine de mort, et bientôt, on abolira le mariage gay, c’est ça la marche de l'histoire."