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anti-national - Page 987

  • Cynisme : Taubira ne se gêne plus pour contester ouvertement les libertés politiques fondamentales.

    Pour Taubira, le fait de ne pas être d’accord avec la politique gouvernementale, c’est faire preuve d’incivisme. Les citoyens n’ont pas le droit de contester une loi existante...

    Bref, être dans l’opposition, quand ce sont les socialistes qui sont au pouvoir, c’est un crime.

    Nous préférons la recension de Libération, le quotidien de la préfecture de police et du parquet réunis... Autant aller aux sources !

    Flamby aux côtés du chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud, passent les troupes en revue, le 14 juillet

    Christiane Taubira dénonce « l’incivisme » des militants qui ont hué François Hollande lors de sa descente des Champs-Elysées à l’occasion du 14 Juillet.

    Des huées et des sifflets se sont élevés dimanche matin au passage de François Hollande qui, avant le défilé du 14 Juillet, descendait les Champs-Elysées où des opposants au mariage homosexuel étaient présents. Le mouvement de la Manif pour Tous avait diffusé dans la semaine un communiqué, précisant qu’il n’appelait à aucune action « par respect pour l’armée française ». Mais les plus résolus des opposants s’étaient donné rendez-vous sur Twitter.

    Avant le défilé, entre 9 et 10 h, au niveau du Grand Palais, une quinzaine d’entre eux arborant des drapeaux ou des bracelets roses de la Manif pour tous avaient été interpellés pour des contrôles d’identité. « Quoi, on n’a pas le droit de ne pas être d’accord ? On n’est pas obligé d’applaudir », a rétorqué à des personnes favorables au mariage homosexuel une opposante à la loi Taubira.

    Plusieurs personnes portant les sweat-shirts du mouvement avaient fait le déplacement. Un drapeau a également été vu flottant en haut des Champs-Elysées, près de la place de l’Etoile. D’autres manifestants avaient toutefois dit qu’ils étaient venus sans les signes distinctifs visibles du mouvement d’opposition au mariage homosexuel, pour passer inapercus.

    Six personnes placées derrière une barrière ont ainsi déployé une banderole sur laquelle étaient dessinés un homme, une femme et des enfants se tenant la main, imitant le logo de la Manif pour Tous, ont rapporté plusieurs témoins. Des membres du Printemps français, nébuleuse d’opposants particulièrement résolus, ont lâché en fin de défilé une banderole portée dans les airs par une myriade de ballons.

    Commentant ces incidents sur BFMTV, la ministre de la Justice Christiane Taubira a dénoncé un « incivisme qui se vautre dans sa propre contemplation ». « J’ai connu ce pays plus civique dans certaines parties de ses composantes ; j’ai connu ce pays très vif, frondeur, mais je sais qu’il y a un esprit civique extrêmement élevé en France et j’ai toujours vu les protestations s’éteindre à partir du moment où une loi est devenue une loi de la République. Manifestement tout le monde n’accepte pas les valeurs de la République, manifestement tout le monde n’accepte pas la discipline d’un Etat de droit » mais « l’Etat de droit est plus fort », a conclu la garde des Sceaux.

    Depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le mariage homosexuel, les plus résolus de ses opposants continuent de mener des actions qui se veulent spectaculaires. Sur Twitter, le Printemps français (@nelachonsrien), une nébuleuse d’opposants, a diffusé samedi une photographie montrant un lâcher de poules devant le domicile parisien de François Hollande.

    François Hollande a descendu la célèbre avenue debout dans un véhicule de commandement, escorté par les cavaliers de la garde républicaine. Il s’agit de sa deuxième fête nationale depuis son élection. Selon les sondages, sa cote de popularité est à un niveau très bas, plus d’un an après sa victoire à la présidentielle.

    Libération

    http://www.actionfrancaise.net

  • Retour sur la libération de Nicolas Bernard‑Buss

    PARIS (NOVOpress via Kiosque Courtois) – Après 20 jours de détention, le prisonnier politique a été libéré suite à son procès en appel mardi. Alors qu’il avait été condamné en première instance à quatre mois de prison dont deux ferme, la Cour d’appel de Paris l’a condamné à 3.000 euros d’amende dont 1.500 avec sursis.

    Nicolas, suite à ses deux premiers procès et à son emprisonnement, était devenu un symbole pour les opposants à la loi Taubira et pour les victimes de la répression policière et judiciaire.

     

    Avant son incarcération, il n’avait eu de cesse de dénoncer la dérive totalitaire du régime socialiste. Le moins que l’on puisse dire est que même après 20 jours de détention dans des conditions parfois inhumaines, il n’a rien lâché. Très déterminé et peu impressionné, il a répondu longuement à toutes les questions des juges, ne laissant passer aucune erreur ou inexactitude. Il a notamment évoqué son interpellation en parlant d’une « capture » et disant avoir été « attaché, ceinturé et jeté comme un animal » (photo lors de son arrestation). Il a rappelé aux magistrats qu’ils étaient rémunérés avec l’argent des contribuables. Une attitude courageuse que la presse du système, le Figaro en tête, a qualifiée d’ « insolente »

    Ses avocats ont annoncé qu’ils demanderaient réparation pour les vingt jours de détention de Nicolas et pour le traitement qui lui a été infligé. Selon Maître Boutron‑Marmion « Nicolas Bernard‑Buss, pour avoir usé de sa liberté d’expression, a été un numéro d’écrou : 404.247. Voilà la réalité du dossier, un traitement inadmissible, enfermé dans une cellule de cinq personnes, dont deux transsexuels ayant un rapport anal, des plateaux‑repas renversés et jetés comme à des chiens. » De quoi en effet dégueuler. Un collectif d’une vingtaine de magistrats s’était constitué pour dénoncer l’illégalité de l’arrestation du jeune résistant.

    Une manifestation de soutien à Nicolas Bernard-Buss regroupant plusieurs centaines de personnes a été organisée devant le théâtre de l’Odéon par le collectif « Prisonnier politique », le soir même de la libération du jeune résistant. Outre le collectif « Prisonnier politique », la plupart des mouvements engagés dans la lutte contre la loi Taubira et la répression policière étaient représentés : Printemps français, La Manif pour tous, Hommen, Camping pour tous, Veilleurs, Solidarité pour tous, Antigones, etc. La manifestation s’est conclue par un appel à continuer la lutte en prenant exemple sur le courage et la détermination de Nicolas.

    Alors que le tour de France cycliste est lancé depuis le 29 juin, les opposants à la loi de dénaturation du mariage tiennent parole : on aperçoit de nombreux drapeaux le long des routes. Le Tour de France pour tous suit avec ferveur les vélocipédistes venus des quatre coins du monde. Et si les médias se concentrent sur les coureurs, ils ne peuvent effacer les images des drapeaux LMPT (La Manif pour tous) flottant fièrement au vent. Et c’est donc la France tout entière qui assiste à la mobilisation sans faille de son peuple contre la loi Taubira, dans le calme et en famille. La résistance s’organise à mesure que le tour avance, de plus en plus de messages sont écrits sur les routes, à même le sol ! Non, vraiment, « on ne lâche rien ! »

    http://fr.novopress.info

  • 2014 : nouvelle augmentation d'impôts

    A défaut de savoir faire des économies, la gauche montre qu'elle sait augmenter les impôts, encore et encore.

    "François Hollande a dévoilé dimanche un secret de Polichinelle. Dès la fin avril, le programme de stabilité envoyé par le gouvernement à Bruxelles prévoyait 6 milliards de hausse de prélèvements en 2014. Un chiffre toujours assumé par Bercy. Pire, pour compenser le rendement décroissant de certaines taxes, la Cour des comptes estime que la France va devoir trouver 12 milliards."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 14 juillet à Dijon : le feu d’artifice a été tiré à 2h du matin pour cause de ramadan !

    La laïcité républicaine, si elle s’acharne contre le christianisme, s’accommode bien de l’islam…

    « Phénomène rare du calendrier, la fête nationale coïncide cette année avec le début du Ramadan. Au coucher du soleil, des milliers de Dijonnais auraient donc dû faire le choix de manger ou d’assister au feu d’artifice. Après une requête formulée dans l’urgence à la mairie par une association mystérieuse, les pratiquants ont finalement obtenu le décalage du début des festivités.

    [...] le feu d’artifice du Lac Kir est un événement dont raffolent les Dijonnais. Pour l’occasion, beaucoup d’entre eux n’hésitent pas à prendre place dans la procession des voitures qui roulent au pas jusqu’à la Fontaine d’Ouche dans un vacarme de klaxons et de pétards.
    Mais cette année il faudra être patient : Des membres d’une association appelée « Touche Pas à Mon Culte » ont fait pression sur la mairie afin d’obtenir un report des festivités. Celles-ci commenceront donc plus de trois heures après le début de la nuit afin de permettre aux pratiquants de manger chez eux en toute tranquillité. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Hollande hué sur les Champs-Elysées : une vidéo pour ceux qui ont des doutes

    Dommage pour le doigt... ;-)

  • Une première en France : le président largement hué et sifflé pendant le défilé du 14 juillet

    On peut l’entendre à partir de 1’10 :

    Des huées et des sifflets se sont élevés dimanche matin au passage de François Hollande qui, avant le défilé du 14 Juillet, descendait les Champs-Elysées où des opposants à la parodie de mariage contre-nature étaient présents relativement nombreux.

    Le mouvement officiel de « la Manif pour Tous » s’était quant à lui « défilé » et avait diffusé dans la semaine un communiqué précisant qu’il n’appelait à aucune action «par respect pour l’armée française». Hors sujet… Toujours cette bêtise et ce lâche conformisme bourgeoiso-droitiste qui empêchent toute révolution…

    La matinée a été encore marquée par de nombreuses arrestations injustifiées, le port du simple drapeau français excitant davantage les policiers que la détention de cannabis !

    http://www.contre-info.com/

  • La stat’ qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

     

    La stat’ qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

    Les citoyens d’origine nord-africaine se plaignent d’être trop souvent contrôlés par la police nationale. Seraient-ils victimes d’un « délit de sale gueule » ? Non pas, ils ont le malheur d’appartenir à une population à « risques ». « Minute » vous le prouve, chiffres à l’appui, tirés du fichier des personnes recherchées par la police nationale.

     

    Le 3 juillet, au tribunal de grande instance de Paris, se tenait une audience inédite. Treize citoyens, des Noirs et des Arabes, attaquaient l’Etat et le ministère de l’Intérieur pour discrimination lors des contrôles d’identité. Les plaignants estiment que, à cause de leur profil ethnique, ils sont trop souvent la cible privilégiée des contrôles policiers. Ils se disent victimes du délit de faciès, le « délit de sale gueule ». A l’appui, ils ont fourni une étude du CNRS (le Centre national de la recherche scientifique), selon laquelle les citoyens d’origine nord-africaine et subsaharienne risquaient respectivement 7,8 et 6 fois plus de se faire contrôler qu’un « individu de type européen ».

    En attendant le jugement, qui sera rendu le 2 octobre, il serait bon de se poser la vraie question : pourquoi ces citoyens sont-ils, plus souvent que les autres, invités à montrer leurs papiers d’identité ? Tout bêtement parce que la police, pour résoudre ses enquêtes, cherche en priorité là où elle a les meilleures chances de trouver. Tous les pêcheurs vous le diront : on n’envoie jamais l’hameçon dans une pièce d’eau où ça ne mord pas… Quand le prince du conte de fée cherchait à qui appartenait la pantoufle de Cendrillon, il n’a convoqué aucun cul-de-jatte à la séance d’essayage ! Si certains citoyens sont plus contrôlés que d’autres, c’est que, malheureusement pour eux, ils appartiennent à une population à « risques ». Il suffit de consulter les avis de recherche de la police nationale pour s’en convaincre.

    Sur 85 fiches, 45 concernent des Nord-Africains

    Ce fichier, public sur un site gouvernemental (1), recense les personnes recherchées pour crimes de sang, crimes sexuels, évasion et tous autres crimes ou délits aggravés. A ce jour, il compte 85 fiches [Note de Novopress : la copie d'écran que nous publions en Une a été prise par nous le 13 juillet à 23h, il n'y avait plus que 83 fiches. Minute est par contre paru le 10 juillet.] , toutes accompagnées d’une note importante, car à l’évidence ces individus ne sont pas des enfants de chœur : « Cette personne est dangereuse et susceptible d’être armée. Ne tentez en aucune façon de l’interpeller vous-même. Contacter le service de police ou de gendarmerie le plus proche. »

    Mais qui sont-ils ? Le premier s’appelle Karim Aderfi Ouali, un « homme de type maghrébin, né en 1976, 1m79, corpulence normale, yeux marron-noirs, cheveux bruns, grain de beauté sur la pommette gauche ». Il est recherché pour « des faits d’homicide volontaire commis à Saint-Louis (68) en avril 2011 ». Oh !, la mauvaise foi, diront certains, « Minute » a pioché la fiche d’un Maghrébin. Pourtant, Karim Aderfi Ouali n’est pas une exception. Loin s’en faut.

    Sur les 85 fiches de recherche publiées, 32 mentionnent une caractéristique physique qui permet de connaître l’origine des individus recherchés : dix-sept sont « de type nord-africain », deux « de type maghrébin » – c’est la même chose –, un « de type méditerranéen ». On compte également trois Africains, deux Levantins, un Caucasien, un Asiatique, un Antillais. Et quatre Européens, dont l’identité n’est pas connue.

    Sur les 53 autres avis de recherche ne figure aucune caractéristique ethnique. Cependant, les photos, les noms et les prénoms donnent une précieuse indication. Pour s’amuser – car on peut s’instruire en s’amusant –, « Minute » a classé les 53 prénoms figurant sur ces fiches. Huit fleurent bon les pays de l’Est et les Balkans : Dragan, Piotr, Edin, Besnik, Anatoli, Muhamed, Zamir et Muaner. On trouve quatre Latino-Américains : Ernesto, Manolo, Mauro et une dame, la seule du palmarès, une certaine Olga Patricia Cancino Perez, recherchée pour trafic de drogue.

    On note également trois Asiatiques (Yong, Yun, Zhong), un Africain (Wangash), deux Anglo-Saxons, John William et Cornelis.

    Mais le gros de la troupe est fourni par un bataillon de prénoms, courants en Afrique du Nord. Il y en a vingt-cinq au total : Djaffar, Haissam, Jalouli, Slimane, Souleyman, Hamid, Mohand, Kad da, Mounir, Reda, Fathi, Karim, Samy, Mondher, Nourredine, Seddik, Abdelhakim, ainsi que trois Mohamed, trois Farid et deux Ali.

     Au final, sur cette liste de 53 prénoms répertoriés, il n’en reste que neuf à figurer sur le calendrier des postes : Julien, Marc, Michel, Thierry, Raphael, Georges, Emmanuel, Dominique, Tristan. Plus un prénom tiré de l’Ancien Testament : Salomon.

    A partir de ces observations, il n’est pas difficile d’en tirer une statistique. Sur les 85 personnes qui font l’objet d’une fiche de police, on ne compte, au maximum, que quatorze individus (les dix dont le prénom fait référence, plus éventuellement les quatre Européens non identifiés) représentant les « Français de souche ». Soit seulement 16,47 % du panel. Cela revient à dire que 83,53 % de ces malfrats recherchés par la police n’ont pas pour ancêtres les Gaulois.

    Ces chiffres sont irréfutables. Les associations antiracistes peuvent aller vérifier sur le site où sont diffusés les avis de recherche de la police nationale.

    Pierre Tanger

    1. http://www.avisderecherches.interieur.gouv.fr/. Copie d’écran en Une faite par Novopress le 13 juillet à 23h. Ce qui explique pourquoi le nombre de fiches est un peu différent par rapport à celui du moment où Pierre Tanger a écrit son article (83 fiches au lieu de 85).

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 10  juillet 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    La stat' qui tue : 85 % des malfrats recherchés par la police ne s’appellent pas Martin !

    http://fr.novopress.info/

  • Liberté pour un militant Beaunois d'AF !!

     

    Côte d'Or : de la prison ferme requise contre un opposant au mariage homo

    France 3 Bourgogne

    Le ministère public avait requis quatre mois d'emprisonnement, dont deux avec sursis, contre un Côte d'Orien de 20 ans. Il était jugé mercredi 10 juillet 2013 à Paris pour violences volontaires contre des policiers en marge d'une manifestation contre le mariage pour tous le 26 mai dernier.

    Une bouteille jetée en direction des policiers

    Jusqu'ici, un seul manifestant a été condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt. Condamné à une simple amende en appel, Nicolas Buss a été libéré mardi 9 juillet après presque trois semaines de détention.

    Selon les éléments de l'enquête cités mercredi 10 juillet devant le tribunal correctionnel de Paris, un jeune Bourguignon, masqué d'un foulard, aurait jeté une bouteille en direction des forces de police qui cherchaient à disperser les quelques centaines de manifestants refusant de quitter l'esplanade des Invalides.

    "Un mouvement de masse"

    Interrogé par la présidente, Isabelle Pulver, le jeune homme a nié en bloc. "Je n'ai jamais jeté d'objet", a déclaré le jeune élève d'une institution militaire, contestant les allégations de l'officier de police qui l'a interpellé.

    Pour justifier sa présence, ce soir-là, bien après l'ordre de dispersion, il a dit être resté "par curiosité". "Il y a eu un mouvement de masse, je m'y suis mêlé", a raconté le jeune homme au regard résolu, originaire de Beaune en Côte d'Or, qui comparaissait mercredi en même temps que sept autres manifestants interpellés le 26 mai.

    "Vous avez aujourd'hui à juger, non pas des manifestants qui venaient pour manifester", mais "ceux qui ont voulu en découdre avec les forces de l'ordre", a dit le procureur dans son réquisitoire qui a dénoncé des "faits d'une gravité certaine".

    "Pas un jour de prison en mai 68"

    "Je suis peiné par vos réquisitions", lui a répondu l'avocat du jeune homme, Me Jacques Trémolet-de Villers, qui a dressé un parallèle entre les manifestations contre le mariage pour tous et celles de mai 68. A cette époque, "j'ai vu de vraies manifestations. Il n'y avait plus un pavé à Saint-Michel. Je n'ai pas vu une poursuite, pas un jour de prison", a dit le conseil.

    "Quatre mois de prison ! Ce n'est pas sérieux", a-t-il ajouté, affirmant qu'il n'y avait aucune certitude concernant les faits reprochés à son client. "Depuis un mois, comparaissent devant vos tribunaux des jeunes gens qui n'ont rien à faire ici", a-t-il conclu.

    Le tribunal s'est montré clément

    Le tribunal correctionnel de Paris a fait preuve de clémence au terme d'une audience marathon de onze heures. Il a prononcé deux relaxes et six peines d'amende à l'encontre des jeunes gens.

    Les trois juges se sont situés, dans tous les cas, bien en-deçà des réquisitions du ministère public, qui avait ainsi requis des peines d'emprisonnement pour les huit prévenus, avec de la prison ferme pour sept d'entre eux (2 mois pour 6 et 4 mois pour un).

    "Il n'y a pas de volonté de voir ces personnes incarcérées. Il y a la volonté de délivrer un message", a expliqué, lors de ses réquisitions, le vice-procureur de la République, Abdel Mahi. Six des huit prévenus ont été condamnés chacun à une amende de 300 euros.
  • Répression politique : un délégué du Procureur d'Angoulême démissionne

    Communiqué de La Manif pour Tous :

    "Depuis plusieurs mois, les sympathisants de La Manif pour Tous font l'objet d'un nombre spectaculaire d'arrestation et de garde à vue alors qu'aucune atteinte aux biens ou aux personnes n'ont été recensé. Environ 1000 arrestations pour plus de 500 gardes à vue et 1 seule condamnation - qui vient d'être annulée -, c'est le décompte actuel et qui continue encore avec les Veilleurs.

    L'emprisonnement immédiat de Nicolas Bernard-Buss 23 jours à Fleury-Merogis avait suscité une vive émotion par l'utilisation du mandat de dépôt à caractère pourtant exceptionnel. Son procès, qui s'est déroulé hier, a confirmé l'absurdité de la peine car aucune des charges qui l'ont mené en prison n'ont été retenues.

    « La Cour d'Appel de Paris a examiné les faits reprochés à Nicolas avec une sérénité qui avait sans doute fait défaut à l'occasion de son passage en comparution immédiate. », a déclaré La Manif pour Tous dans un communiqué à l'issue du procès.

    Dans ce contexte, François Méhaud, expose dans une lettre au Procureur pourquoi, en conscience, il ne peut continuer à assumer les missions qui lui sont confiées par un système qui semble cautionner le « délit d'opinion ».

    « Allant jusqu’à interdire aux citoyens d’exercer librement leur devoir de conscience face à ce qu’ils considèrent comme étant une loi injuste et mensongère, la situation actuelle est particulièrement délétère et mène à considérer que l’on sanctionne un délit d’opinion. Cela n’est pas concevable dans une démocratie. », affirme-t-il. Concernant le jeune Nicolas Bernard-Buss, François Mehaud déclare : « Je suis intimement persuadé que dans cette affaire, le parquet n’a pas fait preuve d’indépendance d’esprit, mais a suivi des instructions à visées politiques et idéologiques, données par la chancellerie. »

    Une décision mûrement réfléchie qui prend en compte les imperfections d'un système, qui peut cependant faire vivre certaines valeurs comme l'objectivité, l'impartialité et la mesure.

    « Je reconnais la nécessité de consignes générales pour une application efficace de la politique pénale. Ces consignes ne doivent toutefois pas interférer, et encore moins de manière partisane, sur les facultés d’appréciation des magistrats fussent-ils du Parquet. » assure-t-il."
  • La possession d'un objet estampillé LMPT constitue une "incitation à l'émeute". Sic

    Témoignage de ce matin :

    "Ce matin sur les champs, au niveau du Grand Palais. Après avoir sifflé Hollande, je remets mon drapeau rose dans mon sac. Jusque là, tout va bien! Vers 11h00, le défilé a commencé. Une dame à coté de moi a un coup de chaud et tombe dans les pommes. Je me porte à son aide, la recule afin qu'elle ait un peu d'air, ce qui lui permet de retrouver rapidement ses esprits. Je propose alors de lui donner de l'eau que j'ai dans mon sac. C'est alors qu'une policière (en civil) aperçoit le fameux drapeau dans mon sac et commence à me l'arracher. Très surpris par cette reaction totalement inappropriée, je m'indigne de plus en plus vivement à mesure que la réaction policière se fait plus coercitive. Je suis emmené sans beaucoup de ménagement par trois ou quatre agents vers le commissariat du 8e tout proche pour un contrôle d'identité qui durera près d'une heure, le policier ayant manifestement des difficultés à écrire rapidement sa main courante. Si je suis inquiet pour mes deux enfants qui sont restés seuls à regarder le défilé et n'ont rien vu de la scène, ça me laisse du temps pour discuter avec les deux agents qui sont successivement chargés de me surveiller. J'apprends que les consignes sont strictes et que la psychose est prégnante. La possession d'un objet estampillé LMPT constitue une "incitation à l'émeute". Mon refus d'obtempérer immédiatement à la police qui me demande de lâcher mon drapeau justifie la vivacité de l'interpellation, mon opposition à ce qu'on m'arrache mes affaires des mains aurait pu me valoir une GAV pour rébellion, mes indignations, il est vrai ponctuées une fois des termes "répression policière" et "dictature socialiste" relèveraient d'outrage à agents, etc. A un moment, quelqu'un entre dans le commissariat et s'inquiète de la présence d'un OVNI au dessus de l'Elysée. 5 min plus tard, un collègue annonce tout sourire : "Ils ont réussi! Ce sont des ballons avec une banderole..." Bravo au Printemps Francais, honte à la dictature socialiste, et vive la France !

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/