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anti-national - Page 987

  • Hommen à la gaypride...

    Pour protester contre la dictature d'une minorité, les Hommen ravissent la vedette aux gays obscènes, en déployant une énorme banderole sur le parcours de la gaypride parisienne au lendemain du coup de force par le gouvernement sur le Mariage Pour Tous contre la volonté de la grande majorité du peuple. Samedi 29 mai 2013.


    Hommen à la gaypride... par actuclip

    http://www.oragesdacier.info/

  • Expulsion ordinaire

    Mercredi 26 juin. 13h, pause déjeuner. Ne travaillant pas très loin, je file Place Vendôme me sustenter là-bas et apporter une galette et un petit pot de beurre aux veilleurs debout qui s’y trouvent déjà.

    Las… c’était sans compter sur la diligente bravoure des agents de la maréchaussée, toujours prêts à transcender leur noble travail par des actes forts et qui ont du sens. En arrivant sur place, je vois un cordon de policiers entourant une douzaine de civils près de la colonne. L’habitude aidant, plus besoin de se poser des questions quant à la nature du dialogue entre les deux groupes. Je m’approche tout de même, histoire de prendre quelques photos.

    « Veuillez vous rassembler, pour votre sécurité ». Tiens, encore cette éternelle sécurité… ça me rappelle un bouquin de Tocqueville qui traîne dans ma bibliothèque.

    De loin, j’entends un homme lisant à haute voix les articles du Code Pénal relatifs à la liberté de circulation et à l’obéissance aux ordres illégaux (art 432.4, art 122.4). Aux alentours, quelques témoins déjà au courant de l’affaire expliquent aux passants de quoi il retourne.

    Après quelques minutes, les policiers (plus nombreux que les veilleurs) expulsent tout ce beau monde de la place, direction rue de la Paix. Les interpellés n’opposent aucune résistance. À quelque distance, je filme la scène.

     

    Soudain, un policier s’approche de moi. Ce foudre de guerre a du remarquer quelque chose de pas bien citoyen dans mon activité. S’ensuit le dialogue suivant :

    «  Monsieur, vous filmez ?
    -          Je filmais. Ca se voit, non ?
    -          Tout à fait. Veuillez me suivre maintenant.
    -          Non. Pourquoi donc ?
    -          Veuillez me suivre sans discuter, on va rejoindre le groupe.
    -          Je n’ai rien fait. Vous pouvez m’indiquer la raison ?
    -          Monsieur rangez votre appareil et venez avec le groupe
    -          Ça c’est une destination, ce n’est pas une raison.

    [je finis par le suivre]

    -          Vous ne m’avez toujours pas donné de raison, c’est manifestement illégal vous savez.
    -          On vous la notifiera plus tard.
    -          Plus tard ??? Vous n’avez pas le sentiment que c’est un peu particulier comme procédure ?
    -          Vous aviez l’air très intéressé par ce groupe alors on va les rejoindre
    -          Je suis moins intéressé par « leur » groupe que par le vôtre.
    -          Je ne suis pas un groupe, je suis seul
    -          Ah oui, et moi j’étais combien alors ? Et vos collègues ?
    -          Bon ne faites pas d’histoire, allez hop rentrez dans le cercle.

    Bref, je rentre sans faire trop d’esbrouffe. La plupart de mes désormais camarades sont plutôt des adultes, hommes d’affaires, moins de jeunes qu’en soirée. On patiente un peu, quelques-uns continuent de mettre les policiers face à leurs responsabilités, sans grand espoir et sans succès, évidemment, puisqu’ils n’écoutent pas. On échange quelques coordonnées, pour porter plainte en bonne et due forme.

    Finalement, le verdict tombe : « Messieurs-dames, vous allez être autorisés à vous disperser (« aaaaaaaah ») mais uniquement par petits groupes de deux, et direction Opéra. Pas vers la place ». Voilà voilà, entrave à la liberté de circulation, patin couffin, on ne va pas jouer les naïfs indignés avec emphase dans les colonnes du blog, on est un peu habitué. La reprise du boulot approche, j’ai le sentiment que personne parmi nous n’est vraiment très en avance sur l’horaire. Deux par deux, on se quitte bons amis.

    On vit une époque formidable.

    Par Camille http://latableronde.wordpress.com

  • Les Politiques mentent : Oui, il est possible d’abroger la loi Taubira. Parole d'Experts

    Oui, il est possible d’abroger la loi Taubira. Le problème est seulement politique

    On entend souvent dire qu’il serait trop compliqué d’abroger la loi Taubira. J’ai voulu en avoir le cœur net.

    J’ai interrogé une vingtaine de professeurs de droit. Leurs réponses sont unanimes. Il n’y a pas d’obstacle juridico-technique à une abrogation de cette loi : oui, il est possible d’abroger la loi Taubira.  Le problème est seulement politique.

    Il n'y a aucun obstacle juridique à ce qu'une nouvelle majorité abroge la loi Taubira. Il suffit de ne pas demander la rétro-activité de la loi, par application du principe de non-rétroactivité qui est encore en vigueur dans notre pays (sauf semble-t-il pour les lois fiscales, mais ceci est un autre débat…).

    Si la loi est abrogée, les couples homosexuelles ne pourront plus se marier ni adopter des enfants. En revanche les mariages et adoptions homosexuels prononcés entre le promulgation et l’abrogation de la loi demeureront. Il y aura donc coexistence de différents régimes.

    Sur ce point, les mécanismes législatifs, jurisprudentiels et même maintenant constitutionnels, de modulation des effets dans le temps des décisions de justice pour préserver les situations particulières, permettraient parfaitement de sécuriser les situations matrimoniales créées entre 2013 et 2018. Ce ne serait pas le premier exemple de régimes juridiques dérogatoires et même un peu particuliers, l'outre-mer en ayant donné quantité par le passé.

    Par ailleurs, en cas d’abrogation de la loi Taubira, rien n’empêchera d’améliorer la loi sur le PACS, quitte à lui donner un autre titre ne comportant pas le terme « mariage ».

    Mais alors, où est le problème ?

    Il y en a deux.

    L’aspect institutionnel juridique
    Le premier problème reste d’ordre juridique. Deux institutions pourraient s’opposer (de façon non démocratique) à cette abrogation si elle était décidée par une nouvelle majorité.

    La première de ces institutions est le Conseil Constitutionnel. En effet, pour reprendre les termes d’un des professeurs de droit que j’ai interrogés « Sous des dehors d'impartialité, les décisions du Conseil Constitutionnel peuvent être en réalité très politiques... Le Conseil a considéré que le droit naturel n'existait pas pour ne pas sanctionner la loi Taubira, alors même que le droit naturel est au fondement des droits de l'homme qu'il est censé appliquer ! Bref, sa jurisprudence est à géométrie variable et ce faisant difficilement prévisible. »

    La seconde de ces institutions est la Cour Européenne des Droits de l’Homme (rappelons que cette Cour n’a rien à voir avec l’Union Européenne, voir ce lien).

    Bien qu’elle ne l’ait pas fait jusqu’à présent, cette Cour pourrait affirmer un beau jour le droit au mariage pour les homosexuels. Il sera impossible à la loi française de s'y opposer.

    (Ici, le béotien que je suis s’interroge. Comment est-il possible d’arriver à une situation où une institution étrangère, auto-nommée, lointaine, puisse s'arroger un droit sur notre droit, en l'espèce en appliquant un principe assez flou (la non-discrimination) à un terrain qui lui est totalement étranger (la structure familiale) ? Et que peut-on faire contre cette situation absurde ? La question reste ouverte.)

    L’aspect politique
    Le second problème est le plus inquiétant pour le fonctionnement de notre pays. C’est l’aspect dit "politique".

    Tous les juristes interrogés disent que la question sera d’ordre politique. Et ils sont tous sceptiques sur l’existence d’une volonté politique future dans les structures traditionnelles d’alternance de notre pays pour abroger cette loi : ce dernier point étant simplement une opinion personnelle et non une position technique. Je cite un des juristes interrogés « La ritournelle sur l'impossibilité de l'abrogation repose sur la spéculation politique que personne ne VOUDRA le faire, ce qui me semble le cas étant données les positions, comme toujours ambiguës, de l'UMP... ». Il faut donc entendre ici « politique» par « jugé par les candidats aux fonctions électives comme non conforme à leurs intérêts, électoraux ou autres. »

    Cette idée est malheureusement assez répandue, comme chacun peut s’en rendre compte autour de lui. 

    Dit en d’autres termes : les gens (entenez : les citoyens ou les électeurs)  sont convaincus que la plupart des politiques actuels n’auront ni le courage, ni la vision de se prononcer clairement sur cette question, qu’ils jugeront comme non susceptible de faciliter leur élection (cf. l’exemple très emblématique de Madame Nathalie K.-Morizet).

    En résumé
    Il n'y a aucune impossibilité technique ou juridique à ce qu'une nouvelle majorité vote l'abrogation de la loi Taubira. Affirmer le contraire est soit parler de ce que l'on ne connaît pas, soit mentir.

    Il y a cependant deux obstacles potentiels institutionnels et non démocratiques à la mise en place éventuelle de cette abrogation.

    L'existence de ces obstacles ne doit pas dispenser de se battre pour l'abrogation de cette loi. Mais cette abrogation nécessite une volonté politique, au sens ci-dessus.

    Le double constat de la nécessité d’une volonté politique et de la suspicion de son inexistence conduit à des propositions pratiques. Celles-ci sont développées dans l’article voisin.

    http://www.diatala.org

    Source: http://mariagehomo.eklablog.com/l-abrogation-de-la-loi-taubira-ne-pose-pas-de-difficulte-juridique-a93018733

  • Attentats du 11 Septembre: Quand Israël revient sur le devant de la scène…

    Point de vue très intéressant sur les attentats du 11 Septembre. Si "l’anecdote", car cela est toujours resté au stade de "l’anecdote", des "Israéliens dansant", est connue, jamais elle n’a été analysée de cette façon. 

    Analyse digne d’intérêt, d’autant plus qu’il est également vrai comme le souligne l’auteur, que même les mouvements pour la vérité sur le 11 Septembre n’abordent jamais une relation possible des évènements avec l’état sioniste.  – Résistance 71 –

    11 Septembre: Inside job ou Mossad job ?

    Laurent Guyénot, 28 Juin 2013, url de l’article original: http://www.voltairenet.org/article179106.html

    Le rôle d’Israël dans les événements du 11 Septembre 2001 — qui déterminent le 21ème siècle — fait l’objet d’âpres controverses, ou plutôt d’un véritable tabou au sein même du « Mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre » (9/11 Truth Movement) provoquant la mise à l’écart de l’homme par qui le scandale arriva, Thierry Meyssan. La plupart des associations militantes, mobilisées derrière le slogan « 9/11 was an Inside Job » (Le 11-Septembre était une opération intérieure), restent discrètes sur les pièces à conviction mettant en cause les services secrets de l’État hébreux. Laurent Guyénot fait le point sur quelques données aussi incontestables que méconnues, et analyse les mécanismes du déni.

    Tandis que le rôle d’Israël dans la déstabilisation du monde post-11-Septembre devient de plus en plus évident, l’idée qu’une factions de likoudniks, aidés par leurs alliés infiltrés dans l’appareil d’Etat US, sont responsables de l’opération sous fausse bannière du 11-Septembre devient plus difficile à refouler, et quelques personnalités ont le courage de l’énoncer publiquement. Francesco Cossiga, président d’Italie entre 1985 et 1992, déclara le 30 novembre 2007 au quotidien Corriere della Sera  : « On nous fait croire que Ben Laden aurait avoué l’attaque du 11 septembre 2001 sur les deux tours à New York — alors qu’en fait les services secrets américains et européens savent parfaitement que cette attaque désastreuse fut planifiée et exécutée par la CIA et le Mossad, dans le but d’accuser les pays arabes de terrorisme et de pouvoir ainsi attaquer l’Irak et l’Afghanistan [1]. » Alan Sabrosky, ancien professeur du U.S. Army War College et à la U.S. Military Academy, n’hésite pas à clamer sa conviction que le 11-Septembre est « une opération classiquement orchestrée par le Mossad » réalisée avec des complicités au sein du gouvernement états-unien, et sa voix est relayée avec force par quelques sites de vétérans de l’armée U.S., dégoutés par les guerres ignobles qu’on leur a fait faire au nom du mensonge du 11-Septembre ou de celui des armes de destruction massives de Saddam Hussein [2].

    Les arguments en faveur de l’hypothèse du Mossad ne tiennent pas seulement à la réputation du service secret le plus puissant du monde, qu’un rapport de la U.S. Army School for Advanced Military Studies (cité par le Washington Times la veille du 11-Septembre), décrit comme : « Sournois. impitoyabe et rusé. Capable de commettre une attaque sur les forces américaines et de les déguiser en un acte commis par les Palestiniens/Arabes [3]. » L’implication du Mossad, associé à d’autres unités d’élite israéliennes, est rendue évidente par un certain nombre de faits peu connus.

     Les Israéliens dansants

    Sait-on par exemple que les seules personnes arrêtées le jour même et en relation avec les attaques terroristes du 11-Septembre sont des Israéliens [4] ? L’information a été rapportée dès le lendemain par le journaliste Paulo Lima dans The Record, quotidien du comté de Bergen dans le New Jersey, d’après des sources policières. Immédiatement après le premier impact sur la tour Nord, trois individus furent aperçus par divers témoins sur le toit d’un van stationné à Liberty State Park dans Jersey City, « en train d’exulter » (celebrating), de « sauter de joie » (jumping up and down), et de se photographier avec les tours jumelles en arrière-plan. Ils déplacèrent ensuite leur van sur un autre parking de Jersey City, où d’autres témoins les virent se livrer aux mêmes réjouissances ostentatoires. La police émit aussitôt une alerte BOLO (be-on-the-look-out) : « Véhicule possiblement lié à l’attaque terroriste de New York. Van blanc Chevrolet 2000 avec une plaque du New Jersey et un signe ‘Urban Moving Systems’ à l’arrière, a été vu au Liberty State Park, Jersey City, NJ, au moment du premier impact d’avion de ligne dans le World Trade Center. Trois individus avec le van ont été vus se réjouissant après l’impact initial et l’explosion qui s’en suivit [5]. » Le van fut intercepté par la police quelques heures plus tard, avec à son bord cinq jeunes Israéliens : Sivan et Paul Kurzberg, Yaron Shmuel, Oded Ellner et Omer Marmari. Contraint physiquement de sortir du véhicule et plaqué à terre, le conducteur, Sivan Kurzberg, lança cette phrase étrange : « On est Israéliens. On n’est pas votre problème. Vos problèmes sont nos problèmes. Les Palestiniens sont le problème [6]. » Les sources policières qui informèrent Paulo Lima étaient convaincues de l’implication de ces Israéliens dans les attentats de la matinée : « Il y avait des cartes de la ville dans le van avec certains points surlignés. On aurait dit qu’ils étaient au courant, […] qu’ils savaient ce qui allait se passer lorsqu’ils étaient à Liberty State Park [7]. » On trouva également sur eux des passeports de nationalités diverses, près de 6 000 dollars en espèces et des billets d’avion open pour l’étranger. Les frères Kurzberg furent formellement identifiés comme agents du Mossad. Les cinq Israéliens travaillaient officiellement pour une compagnie de déménagement nommée Urban Moving Systems, dont les employés étaient majoritairement israéliens. « J’étais en pleurs. Ces types blaguaient et ça me perturbait [8], » révéla au Record un des rares employés non-israéliens. Le 14 septembre, après avoir reçu la visite de la police, le propriétaire de l’entreprise, Dominik Otto Suter, quittait le pays pour Tel-Aviv.

    L’information divulguée par le Record, confirmée par le rapport de police, a été reprise par des sites d’investigation comme le Wayne Madsen Report (14 septembre 2005) et Counterpunch (7 février 2007). Elle fut aussi rapportée dans quelques grands médias comme mais d’une façon qui minimisait sa portée : le New York Times (21 novembre 2001) omettait de préciser la nationalité des individus, tout comme Fox News et l’agence Associated Press. Le Washington Post (23 novembre 2001) disait bien qu’ils étaient Israéliens, mais passa sous silence leur apparente préconnaissance de l’événement. En revanche, The Forward (15 mars 2002), magazine de la communauté juive new-yorkaise, révéla, d’après une source anonyme du renseignement états-unien, qu’Urban Moving Systems était une antenne sous couverture du Mossad (ce qui ne l’empécha pas de bénéficier d’un prêt fédéral de 498 750 dollars, comme le révèlent les archives du fisc [9].

    Le FBI diligenta sur cette affaire une enquête consignée dans un rapport de 579 pages, partiellement déclassifié en 2005 (il le sera totalement en 2035). Le journaliste indépendant Hicham Hamza a analysé ce rapport en détail dans son livre : Israël et le le 11-Septembre : le Grand Tabou. Il en ressort plusieurs éléments accablants. Tout d’abord, les photos prises par ces jeunes Israéliens les montrent effectivement dans des attitudes de célébration devant la tour Nord en feu : « Ils souriaient, ils s’embrassaient et ils se tappaient mutuellement dans les mains. » Pour expliquer cette attitude, les intéressés dirent qu’ils s’étaient simplement réjoui « que les États-Unis auraient maintenant à prendre des mesures pour arrêter le terrorisme dans le monde » (alors que, à ce point, une majorité de gens pensait à un accident plutôt qu’à un acte terroriste). Plus grâve, un témoin au moins les a vus positionnés dès 8 heures, soit avant qu’un avion ne percute la première tour, tandis que d’autres certifient qu’ils prenaient déjà des photos cinq minutes après, ce que confirment leurs photos. Un ancien employé confirma au FBI l’ambiance fanatiquement pro-israélienne et anti-américaine qui régnait dans l’entreprise, prêtant même à son directeur Dominik Otto Suter ces paroles : « Donnez-nous vingt ans et nous nous emparerons de vos médias et détruirons votre pays. » Les cinq Israéliens arrêtés étaient en contact avec une autre entreprise de déménagement dénommée Classic International Movers, dont quatre employés avaient été interrogés indépendamment pour leur liens avec les dix-neufs pirates de l’air présumés. L’un d’eux avait téléphoné à « un individu en Amérique du Sud possédant des liens authentiques avec les militants islamiques au Moyen Orient. » Enfin, « un chien renifleur donna un résultat positif pour la présence de traces d’explosifs dans le véhicule [10]. »

    Comme le remarque Hamza, la conclusion du rapport laisse sonjeur : le FBI informe la police locale, qui détient les suspects, « que le FBI n’a plus aucun intérêt à enquêter sur les détenus et qu’il convient d’entamer les procédures d’immigration appropriées [11]. » Une lettre du Service fédéral de l’immigration et de la naturalisation prouve qu’en fait la direction du FBI avait recommandé la clôture de l’enquête dès le 24 septembre 2001. Les cinq Israéliens passèrent cependant 71 jours dans une prison de Brooklyn, au cours desquels ils refusèrent puis échouèrent plusieurs fois au détecteur de mensonge. Puis ils furent rapatriés sous la simple charge de visa violations.

    Omer Marmari, Oded Ellner et Yaron Shmuel, trois des cinq « Israéliens dansants », sont invités à témoigner dans une émission israélienne dès leur retour en novembre 2001. Niant être membres du Mossad, l’un d’eux déclara candidement : « Notre but était d’enregistrer l’événement. »

    On doit, pour finir, évoquer un détail essentiel de cette affaire, qui apporte peut-être une explication supplémentaire au comportement exhubérant de ces jeunes Isréaliens : certains témoins précisent, dans leurs appels à la police, que les individus se réjouissant sur le toit de leur van semblaient « arabes » ou « Palestiniens ». En particulier, peu après l’effondrement des tours, un appel anonyme à la police de Jersey City, rapporté le jour même par NBC News, signale « un van blanc, avec deux ou trois types à l’intérieur, ils ressemblent à des Palestiniens et ils tournent autour d’un bâtiment » ; l’un d’eux « mélange des choses et il a cet uniforme ‘sheikh’. […] Il est habillé comme un arabe [12]. » Tout porte à croire que ces individus étaient précisément les cinq Israéliens arrêtés plus tard. Deux hypothèses viennent à l’esprit : ou bien nos faux déménageurs se sont effectivement livrés à une mise en scène pour apparaître comme arabes/Palestiniens, ou bien le ou les témoins les ayant décrits comme tels étaient des complices. Dans un cas comme dans l’autre, il ressort que leur but était d’initier la rumeur médiatique qu’on avait repéré des musulmans qui non seulement se réjouissaient des attentats, mais en avaient préconnaissance. L’information fut effectivement diffusée sur certaines radios dès midi, et sur NBC News dans l’après-midi. Je penche personnellement pour la seconde hypothèse (les informateurs complices plutôt que de vrais déguisement arabes), car le rapport de police ne signale pas de vêtement exotique trouvé dans le van, mais surtout parce que l’informateur cité plus haut, qui insiste sur ce détail vestimentaire, semble avoir voulu induire en erreur la police sur la localisation exacte du van ; ce dernier ne fut intercepté que parce que la police, au lieu de se contenter de cette localisation, barra tous les ponts et souterrains entre New Jersey et New York. Mais l’important est ceci : Si les Israéliens n’avaient pas été interpelés en fin d’après-midi, l’histoire aurait probablement fait la une des journaux sous le titre : The Dancing Arabs. Au lieu de ça, elle fut totalement étouffée et ne circula que confidentiellement, sous le titre the dancing Israelis, ou the highfivers.

    [Ehud Barak, ancien chef du Renseignement militaire israélien (Sayeret Matkal), était premier ministre de juillet 1999 à mars 2001. Remplacé par Ariel Sharon, il s’installe aux États-Unis comme conseiller pour Electronic Data Systems et pour SCP Partners, une compagnie écran du Mossad spécialisée dans les questions de sécurité qui, avec ses partenaires Metallurg Holdings et Advanced Metallurgical, avait la capacité de produire de la nano-thermite. SCP Partners disposait d’un bureau à moins de dix kilomètres d’Urban Moving Systems. Une heure après la désintégration des tours, Ehud Barak est sur le plateau de BBC World pour désigner Ben Laden comme principal suspect(Bollyn, Solving 9-11, p. 278-280).]

    200 espions experts en explosifs

    Peu de gens, même parmi les 9/11 Truthers, connaissent cette histoire d’ « Israéliens dansants » (on attend toujours, par exemple, que l’association Reopen 9/11 en parle sur son site francophone, pourtant très pointus sur tous les autres aspects du dossier). Peu de gens également savent qu’à la date des attentats, les polices fédérales US étaient occupées à démanteler le plus vaste réseau d’espionnage israélien jamais identifié sur le sol états-unien. En mars 2001, le National CounterIntelligence Center (NCIC) avait posté ce message sur son site web : « Durant les dernières six semaines, des employés des bureaux fédéraux situés dans tout les États-Unis ont signalé des activitées suspectes liées à des individus se présentant comme des étudiants étrangers vendant ou livrant des œuvres d’art. » Le NCIC précise que ces individus, de nationalité israélienne, « se sont également rendus aux domiciles privés d’officiers fédéraux sous le prétexte de vendre des objets artistiques [13]. »

    Puis dans l’été, la Drug Enforcement Agency (DEA), après avoir été visée par un grand nombre d’incidents de ce type, compila un rapport qui sera révélé au public par le Washington Post le 23 novembre 2001, puis dans Le Monde le 14 mars 2002, avant d’être rendu entièrement accessible par le magazine français Intelligence Online. Ce rapport liste 140 Israéliens appréhendés depuis mars 2001. Âgés entre 20 et 30 ans et organisés en équipes de 4 à 8 membres, ils ont visité au moins « 36 sites sensibles du Département de la Défense ». Nombres d’entre eux furent identifiés comme membres du Mossad ou du Aman (renseignement militaire israélien), et six étaient en possession de téléphones payés par un ancien vice-consul israélien. Soixante arrestations eurent encore lieu après le 11-Septembre, ce qui porte à 200 le nombre d’espions Israéliens arrêtés. Tous furent finalement relâchés.

    [Michael Chertoff, citoyen israélien, fils d’un rabbin orthodoxe et d’une pionnière du Mossad, dirigeait la Criminal Division du Department of Justice en 2001, et fut à ce titre responsable de la rétention et destruction de toutes les preuves concernant le 11-Septembre — des caméras du Pentagone aux poutres du World Trade Center. C’est à lui également que les « Israéliens dansants » doivent leur discret rapatriement. En 2003, il fut nommé à la tête du nouveau Department of Homeland Security, chargé du contre-terrorisme sur le territoire états-unien, ce qui lui permet de contrôler la dissidence tout en continuant à restreindre l’accès au dossier du 11-Septembre à travers la loi Sensitive Security Information.]

    Le rapport de la DEA conclut que « la nature des comportements des individus […] nous conduit à penser que les incidents constituent peut-être une activité de collecte de renseignement [14]. » Mais la nature des renseignements collectés reste inconnue. Il se pourrait qu’en fait l’espionnage n’ait été qu’une couverture secondaire — un sous-vêtement — de ces Israeli art students, si l’on considère les formations militaires reçues par certains comme demolition/explosive ordnance expert, combat engineer, bomb disposal expert, electronic signal intercept operator, selon la DEA. L’un des agents arrêtés, Peer Segalovitz, « a reconnu qu’il était capable de faire exploser des bâtiments, des ponts, des voitures, et tout ce qu’il voulait [15]. » Pourquoi ces agents israéliens auraient-ils fait diversion sur leur véritable mission par une campagne d’espionnage aussi ostentatoire qu’improductive, curieusement concentrée sur la Drug Enforcement Agency ? La réponse à cette question est suggérée par un lien troublant, de nature géographique, entre ce réseau et les attentats du 11-Septembre.

    Selon le rapport de la DEA, « La localité d’Hollywood en Floride semble être le point focal de ces individus [16]. » En effet, plus d’une trentaine des faux étudiants-espions israéliens arrêtés peu avant le 11 septembre vivaient dans ou près de la ville d’Hollywood en Floride, où s’étaient précisément regroupés 15 des 19 prétendus pirates de l’air islamistes (9 à Hollywood même, 6 à proximité). L’un d’eux, Hanan Serfaty, par qui transita au moins 100 000 dollars en trois mois, avait loué deux appartements à Hollywood à proximité immédiate de l’appartement et de la boite postale loués par Mohamed Atta, qu’on nous présentera comme le chef de la bande des pirates de l’air. Quels étaient les rapports entre les « espions israéliens » et les « terroristes islamistes » ? Selon l’explication embarrassée des médias alignés, les premiers ne faisaient que surveiller les seconds. Écoutons par exemple David Pujadas introduisant l’article d’Intelligence Online au journal télévisé du 5 mars 2002 sur France 2 : « Toujours à propos d’Israël, mais concernant l’Afghanistan maintenant, cette affaire d’espionnage, qui sème le trouble : un réseau israélien a été démantelé aux États-Unis, notamment en Floride : l’une de ses missions aurait été de pister les hommes d’Al-Qaïda (c’était avant le 11 septembre). Certaines sources vont même plus loin : elles indiquent que le Mossad n’aurait pas livré toutes les informations en sa possession. » Cette explication euphémique est un bel exemple de damage control. Israël en ressort à peine entachée, puisqu’on ne peut raisonnablement blâmer un service d’espionnage de ne pas partager ses informations. Tout au plus Israël pourra-t-il être accusé d’avoir « laissé faire », ce qui lui garantit l’impunité. Ainsi s’explique, à mon avis, la sous-couverture d’espions des faux étudiants israéliens, en réalité experts en attentats sous fausse bannière. En fait, leur couverture volontairement grossière d’étudiants était faite pour attirer l’attention sur leur couverture secondaire, celle d’espions, qui servirait d’alibi à leur proximité avec les pirates supposés.

    Pourquoi Pujadas (propulsé au journal télévisé de France 2 tout juste une semaine avant le 11-Septembre) évoque-t-il l’Afghanistan, qui n’a aucun rapport avec l’information qu’il introduit ? Le lapsus ne peut être que volontaire et illustre « le grand tabou » dont parle Hicham Hamza : ne jamais mentionner le 11-Septembre et Israël dans la même phrase.

    La vérité est probablement qu’ils n’espionnaient pas ces pirates, mais qu’ils les manipulaient, les finançaient, et probablement les ont éliminés peu avant le 11-Septembre. Un article du New York Times du 18 février 2009 a établi qu’Ali al-Jarrah, cousin d’un pirate présumé du vol UA93, Ziad al-Jarrah, avait été pendant 25 ans espion pour le Mossad, infiltré dans la résistance palestinienne et dans le Hezbollah depuis 1983. Il est actuellement en prison au Liban. Rappelons également que le Mohamed Atta de Floride était un faux. Le vrai Mohamed Atta, qui téléphona à son père au lendemain des attentats (comme ce dernier le confirma au magazine allemand Bild am Sonntag fin 2002), est décrit par sa famille comme réservé, pieux, évitant les femmes et ayant la phobie des avions. Il s’était fait voler son passeport en 1999 alors qu’il étudiait l’architecture à Hambourg. Le faux Mohamed Atta de Floride vivait avec une strip-teaseuse, mangeait du porc, aimait les voitures rapides, les casinos et la cocaïne. Comme l’a rapporté le South Florida Sun-Sentinel dès le 16 septembre (sous le titre « Suspects’ Actions Don’t Add Up » (« Les comportements des suspects ne collent pas »), suivi par de nombreux quotidiens nationaux, ce Atta s’est saoulé, drogué et a payé les services de plusieurs prostituées dans les semaines et les jours précédant le 11-Septembre, et quatre autres des terroristes suicidaires ont eu des comportements similaires peu compatibles avec des islamistes se préparant à la mort [17].

    Le réseau new-yorkais

    Selon l’agent renégat Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad tire son efficacité de son réseau international de sayanim (« collaborateurs »), terme hébreu désignant des juifs vivant hors d’Israël et prêts à accomplir sur demande des actions illégales, sans nécessairement connaître leur finalité. Ils se comptent par milliers aux États-Unis, et particulièrement à New York, où se concentre la communauté juive US. Larry Silverstein, titulaire du bail des tours jumelles depuis avril 2001, apparaît comme l’archétype du sayan du 11-Septembre. Il est membre dirigeant de la United Jewish Appeal Federation of Jewish Philanthropies of New York, le plus grand leveur de fonds américains pour Israël (après l’État US, qui verse chaque année trois milliards d’aide à Israël). Silverstein était aussi, au moment des attentats, l’ami intime d’Ariel Sharon et de Benjamin Netanyahou, avec qui il est en conversation téléphonique chaque dimanche, selon le journal israélien Haaretz. Le partenaire de Silverstein dans le bail du WTC était, pour le centre commercial du sous-sol, Frank Lowy, un autre « philanthrope » sioniste proche d’Ehud Barak et Ehud Olmert, ancien membre de la Haganah. Le chef de la New York Port Authority, qui privatisa le WTC en concédant le bail à Silverstein et Lowy, était Lewis Eisenberg, également membre de la United Jewish Appeal Federation et ancien vice-président de l’AIPAC. Silverstein, Lowy et Eisenberg furent sans aucun doute trois hommes clés dans la planification des attentats contre les tours jumelles.

    Lucky Larry ! Chaque matin, sans exception, Larry Silverstein prenait son petit-déjeuner au Windows on the World au sommet de la tour Nord du WTC. Jusqu’au matin du 11 septembre, où il avait rendez-vous chez le dermatologue.

    D’autres membres du réseau new-yorkais peuvent être identifiés. Selon le rapport du NIST, le Boeing qui s’encastra dans la tour Nord « a fait une entaille de plus de la moitié de la largeur du bâtiment et qui s’étendait du 93ème au 99ème étage. Tous ces étages étaient occupés par Marsh & McLennan, une compagnie d’assurance internationale qui occupait également le 100ème étage [18]. » Le PDG de Marsh & McLennan est alors Jeffrey Greenberg, membre d’une richissime famille juive qui contribua massivement à la campagne de George W. Bush. Les Greenberg étaient aussi les assureurs des tours jumelles et, le 24 juillet 2001, ils avaient pris la précaution de réassurer leur contrat auprès de concurrents, qui durent indemniser Silverstein et Lowy. Et comme le monde des néoconservateurs est petit, en novembre 2000, le conseil d’administration de Marsh & McLennan accueille Paul Bremer, président de la National Commission on Terrorism au moment des attentats, et nommé en 2003 à la la tête de la Coalition Provisional Authority (CPA) en 2003.

    Paul Bremer intervient le 11 septembre 2001 sur le plateau de NBC, calme et détendu, tandis que 400 employés de sa compagnie sont portés disparus (au final, 295 employés et plus de 60 collaborateurs du groupe seront officiellement dénombrés parmi les victimes).

    Des complicités devront aussi être cherchées dans les aéroports et les compagnies aériennes impliquées dans les attentats. Les deux aéroports d’où sont partis les vols AA11, UA175 et UA93 (l’aéroport Logan à Boston et l’aéroport Newark Liberty près de New York) sous-traitaient leur sécurité à la compagnie International Consultants on Targeted Security (ICTS), une firme à capital israélien présidée par Menahem Atzmon, un des trésoriers du Likoud. Une enquête approfondie permettrait certainement de remonter à d’autres complicités. Elle devrait par exemple s’intéresser à Zim Israel Navigational, un géant du transport maritime détenu à 48 % par l’État hébreu (connu pour servir occasionnellement de couverture aux services secrets israéliens), dont l’antenne états-unienne quitta ses bureaux du WTC avec ses 200 employés le 4 septembre 2001, une semaine avant les attentats — « comme par un acte de Dieu [19] », commente le PDG Shaul Cohen-Mintz.

    It’s the oil, stupid !

    Tous ces faits donnent un sens nouveau aux propos du membre de la Commission sur le 11-Septembre Bob Graham, qui citait dans son interview à PBS en décembre 2002, « des preuves que des gouvernements étrangers ont contribué à faciliter les activités d’au moins certains des terroristes aux États-Unis [20]. » Graham, bien sûr, voulait parler de l’Arabie saoudite. Pourquoi la famille Saoud aurait-elle aidé Oussama Ben Laden, après l’avoir déchu de sa nationalité saoudienne et avoir mis sa tête à prix pour ses attentats sur leur sol ? La réponse de Graham, formulée en juillet 2011, est : « la menace de soulèvements sociaux contre la monarchie, conduits par Al-Qaïda [21]. » Les Saoud auraient aidé Ben Laden sous sa menace de fomenter une révolution. Cette théorie ridicule (que Graham, à court d’argument, développa dans un roman) [22] n’a qu’un seul but : détourner les soupçons loin du seul « gouvernement étranger » dont les liens avec les terroristes présumés sont démontrés, Israël, vers son ennemi l’Arabie Saoudite. On sourit pareillement en lisant, dans le résumé du livre La Guerre d’après (2003) de l’anti-saoudien Laurent Murawiec, que « Le pouvoir royal [saoudien] a réussi au fil des ans à infiltrer des agents d’influence au plus haut niveau de l’administration américaine et à organiser un efficace lobby intellectuel qui contrôle désormais plusieurs universités du pays parmi les plus prestigieuses [23]. »

    En affirmant en outre que la piste saoudienne a été étouffée en raison de l’amitié entre les Bush et les Saoud, Graham et ses amis néconservateurs se servent de George W. Bush comme fusible ou paratonnerre. La stratégie paye, puisque le 9/11 Truth movement, dans son ensemble, s’acharne contre lui et renacle à prononcer le nom d’Israël. On reconnaît l’art de Machiavel : faire accomplir le sale boulot par un autre, puis diriger la vindicte populaire contre lui.

    [Comme je l’ai montré ailleurs, une dénomination plus appropriée pour les « néo-conservateurs » serait « machiavelo-sionistes ». Michael Ledeen en donne la preuve dans un article de la {Jewish World Review} du 7 juin 1999, où il défend la thèse que Machiavel était « secrètement juif » comme l’étaient à l’époque des milliers de familles nominalement converties au catholicisme sous menace d’expulsion (principalement les Marranes issus de la péninsule ibérique). « Écoutez sa philosophie politique et vous entendrez la musique juive » Par définition, le machiavélisme avance masqué par un discours vertueux (c.a.d. droit-de-l’hommiste), mais un nombre croissant de sionistes s’en réclament ouvertement : un autre exemple avec le livre d’Obadiah Shoher, "Samson Blinded : A Machiavellian Perspective on the Middle East Conflict".]

    Le jour où, sous la pression de l’opinion publique, les grands médias seront forcés d’abandonner la thèse officielle, le mouvement constestataire aura déjà été soigneusement infiltré, et le slogan 9/11 is an inside job aura préparé les esprits à un déchaînement contre Bush, Cheney et quelques autres, tandis que les néonconservateurs resteront hors d’atteinte de toute Justice. Et si, par malheur, le jour du grand déballage, les médias sionisés ne parvenaient pas à maintenir Israël hors d’atteinte, l’État hébreu pourra toujours jouer la carte chomskienne : America made me do it. Noam Chomsky [24], qui campe à l’extrême gauche depuis que le trotskiste Irving Kristol virait à l’extrême droite pour former le mouvement néoconservateur, continue en effet d’asséner sans relâche la thèse éculée qu’Israël ne fait qu’exécuter la volonté des États-Unis, dont elle ne serait que le 51ème État et le gendarme au Proche-Orient.

    Selon Chomsky et les figures médiatisées de la gauche radicale états-unienne comme Michael Moore, la déstabilisation du Proche-Orient serait la volonté de Washington avant d’être celle de Tel-Aviv. La guerre d’Irak ? Pour le pétrole évidemment : « Bien sûr que c’était les ressources énergétiques de l’Irak. La question ne se pose même pas [25]. » Signe des temps, voilà Chomsky rejoint dans ce refrain par Alan Greenspan, directeur de la Réserve Fédérale, qui dans son livre Le Temps des turbulences (2007) fait mine de concéder « ce que tout le monde sait : l’un des grands enjeux de la guerre d’Irak était le pétrole de la région ».

    « Je crois personnellement qu’il y a une relation profonde entre les événements du 11-Septembre et le pic pétrolier, mais ce n’est pas quelque-chose que je peux prouver, » énonce déjà Richard Heinberg, spécialiste de la déplétion énergétique, dans le documentaire {Oil, Smoke and Mirrors}{.} Autant dire que la thèse relève de la foi irrationnelle.

    À cela il faut répondre, avec James Petras (Zionism, Militarism and the Decline of US Power), Stephen Sniegoski (The Transparent Cabal) ou Jonathan Cook (Israel and the Clash of Civilizations) : « Big Oil non seulement n’a pas encouragé l’invasion, mais n’a même pas réussi à contrôler un seul puits de pétrole, malgré la présence de 160 000 soldats états-uniens, 127 000 mercenaires payés par le Pentagone et le Département d’ État, et un gouvernement fantoche corrompu [26] ». Non, le pétrole n’explique pas la guerre en Irak, pas plus qu’il n’explique la guerre en Afghanistan, pas plus qu’il n’explique l’agression de la Syrie par mercenaires interposés, pas plus qu’il n’explique la guerre programmée contre l’Iran. Et ce n’est certainement pas le lobby du pétrole qui a le pouvoir d’imposer le « grand tabou » sur toute la sphère médiatique (de Marianne aux Échos, pour ce qui concerne la France).

    La culture israélienne de la terreur sous fausse bannière

    Un petit rappel s’impose ici, pour mieux situer le 11-Septembre dans l’histoire. Les Etats-uniens ont une longue pratique dans la fabrication des faux prétextes de guerre. On pourrait remonter à 1845 avec la guerre expansionniste contre le Mexique, déclenchée par des provocations américaines sur la zone contestée de la frontière avec le Texas (la rivière Nueces selon le Mexique, le Rio Grande selon les Texans) jusqu’à ce que des affrontements donnent au président James Polk (un Texan) l’occasion de déclarer que les Mexicains « ont versé le sang américain sur le sol américain. » Après la guerre, un député du nom d’Abraham Lincoln fit reconnaître par le Congrès le caractère mensonger de ce casus belli. Par la suite, toutes les guerres entreprises par les États-Unis l’ont été sous de faux prétextes : l’explosion du USS Maine pour la guerre contre l’Espagne à Cuba, le torpillage du Lusitania pour l’entrée dans la Première Guerre mondiale, Pearl Harbor pour la seconde, et le Golfe du Tonkin pour l’embrasement du Nord-Vietnam. Cependant, seule l’explosion du USS Maine, qui fit peu de morts, relève à proprement parler du stratagème de fausse bannière  ; encore n’est-ce pas certain.

    Le paquebot transatlantique {RMS Lusitania} fut torpillé le 7 mai 1915 par les Allemands, alors qu’il naviguait dans une zone de guerre. C’est par le slogan {Remember the Lusitania} que le président Woodrow Wilson mobilisa ensuite l’opinion US en faveur de l’entrée en guerre. Le fait qu’une seule torpille ait suffi à couler le navire en quinze minutes suscite des questions. Dans son journal, le colonel Mendel Edward House, conseiller de Wilson, rapporte une conversation qu’il eut peu avant avec le ministre des Affaires étrangères britannique Edward Grey (qui deviendra en 1919 ambassadeur aux États-Unis). « Que feraient les Américains si les Allemands coulait un transatlantique avec des passagers américains à bord ? » demanda Grey. House lui répondit : « Je pense qu’un feu d’indignation balaierait les États-Unis et que cela suffirait à nous entraîner dans la guerre »

    En revanche, c’est un fait qu’Israël a un passé chargé et une grande expertise des attaques et attentats sous faux drapeaux. Une histoire mondiale de ce stratagème devrait sans doute consacrer la moitié de ses pages à Israël, pourtant la plus jeune des nations modernes. Le pli a été pris avant même la création d’Israël, avec l’attentat du King David Hotel, quartier-général des autorités britanniques à Jérusalem. Le 22 juillet 1946 au matin, six terroristes de l’Irgun (la milice terroriste commandée par Menahem Begin, futur premier ministre) habillés en Arabes pénètrent dans le bâtiment et déposent autour du pillier central du bâtiment 225 kg d’explosif TNT cachés dans des bidons de lait, tandis que d’autres miliciens de l’Irgun répandent des explosifs le long des routes d’accès à l’hôtel pour empêcher l’arrivée des secours. Quand un officier britannique se montre suspicieux, une fusillade éclate dans l’hôtel et les membres du commando s’enfuient en allumant les explosifs. L’explosion tua 91 personnes, majoritairement des Britanniques, mais aussi 15 juifs.

    Le stratagème fut répété en Égypte durant l’été 1954, avec l’Opération Susannah, dont le but était de compromettre le retrait des Britanniques du Canal de Suez exigé par le colonel Abdul Gamal Nasser avec le soutien du président Eisenhower. Cette opération fut également éventée et reste connu comme « l’Affaire Lavon », du nom du ministre israélien qui fut porté responsable. La plus célèbre et la plus calamiteuse des attaques israéliennes sous fausse bannière est celle du navire américain de la NSA USS Liberty, le 8 juin 1967 au large de l’Égypte, deux jours avant la fin de guerre des Six Jours ; on y voit déjà à l’œuvre une collaboration profonde entre Israël et les USA, l’administration Johnson ayant couvert et peut-être même incité ce crime contre ses propres ingénieurs et soldats. J’ai évoqué ces deux affaires dans un précédent article et n’y reviens pas [27].

    En 1986, le Mossad a tenté de faire croire qu’une série d’ordres terroristes était transmise depuis la Libye à diverses ambassades libyennes dans le monde. Selon l’ancien agent Victor Ostrovsky (By Way of Deception, 1990), le Mossad utilisa un système spécial de communication nommé « Cheval de Troie » implanté par des commandos à l’intérieur du territoire ennemi. Le système agit comme station relais pour de fausses transmissions émises depuis un navire israélien et réémises instantanément sur une fréquence utilisée par l’État libyen. Ainsi que le Mossad l’avait espéré, la NSA capta et déchiffra les transmissions, qui furent interprétées comme une preuve que les Libyens soutenaient le terrorisme, ce que des rapports du Mossad venaient opportunément confirmer. Israël comptait sur la promesse de Reagan de représailles contre tout pays surpris en flagrant délit de soutien au terrorisme. Les États-uniens tombèrent dans le piège et entraînèrent avec eux les Britanniques et les Allemands : le 14 avril 1986, cent soixante avions US lâchèrent plus de soixante tonnes de bombes sur la Libye, ciblant principalement les aéroports et les bases militaires. Parmi les victimes civiles du coté libyen se trouvait la fille adoptive de Kadhafi, âgée de quatre ans. La frappe fit capoter un accord pour la libération des otages états-uniens détenus au Liban, ce qui permettait de conserver le Hezbollah comme ennemi numéro un aux yeux de l’Occident.

    Isser Harel, fondateur des services secrets israéliens, aurait prédit au chrétien sioniste Michael Evans en 1980 que le terrorisme islamique finirait par frapper les USA. « Dans la théologie islamique, le symbole phallique est très important. Votre plus gros symbole phallique est New York City et le plus haut bâtiment sera le symbole phallique qu’ils frapperont » En rapportant cet entretien dans une interview en 2004, Evans, auteur de "The American Prophecies, Terrorism and Mid-East Conflict Reveal a Nation’s Destiny", espère faire passer Harel pour un prophète. Les esprits rationnels y verront plutôt l’indice que le 11-Septembre mûrissait depuis 30 ans au sein de l’État profond israélien.

    La capacité de manipulation du Mossad à cette époque peut encore être illustrée par deux histoires analysées par Thomas Gordon. Le 17 avril 1986, une jeune irlandaise du nom d’Ann-Marie Murphy embarque, à son insue, 1,5 kilos de Semtex dans un vol Londres-Tel-Aviv. Son fiancé, un Pakistanais du nom de Nezar Hindaoui, est arrêté alors qu’il tente de se réfugier à l’ambassade de Syrie. Tous deux ont en fait été manipulés par le Mossad, qui obtient ainsi le résultat souhaité : le gouvernement Thatcher rompt ses relations diplomatiques avec la Syrie. Mais la manipulation est éventée en haut lieu (comme Jacques Chirac le confiera au Washington Times) [28].

    En janvier 1987, le Palestinien Ismaïl Sowan, une taupe du Mossad ayant infiltré l’OLP à Londres, se voit confier, par un inconnu soit-disant envoyé par son chef à l’OLP, deux valises bourrées d’armes et d’explosifs. Ismaïl en fait part à ses contacts au Mossad, qui lui font faire un aller-retour à Tel-Aviv, puis le dénonce à Scotland Yard comme suspect dans un projet d’attentat islamiste à Londres. Ismaïl est cueilli à son retour à l’aéroport d’Heathrow et inculpé sur la base des armes trouvées chez lui. Résultat : le Mossad rentre dans les faveurs du gouvernement Thatcher [29]. Après l’attentat du 26 février 1993 contre le WTC, le FBI arrêta le Palestinien Ahmed Ajaj et l’identifia comme un terroriste lié au Hamas, mais le journal israélien Kol Ha’ir démontra qu’Ajaj n’avait jamais été mêlé au Hamas ou à l’OLP. Selon le journaliste Robert Friedman, auteur d’un article dans The Village Voice le 3 août 1993, Ajaj n’était en réalité qu’un petit escroc arrêté en 1988 pour fabrication de faux dollars, condamné à deux ans et demi de prison et libéré au bout d’un an après un marché avec le Mossad, pour le compte duquel il devait infiltrer les groupes palestiniens. À sa libération, Ajaj subit un sheep-dipping classique en étant à nouveau brièvement emprisonné, cette fois pour avoir tenté de passer des armes en Cisjordanie pour le Fatah. On a donc, avec l’attentat de 1993 contre le WTC, un précédent et prototype du 11-Septembre, dans lequel sont démontrées la responsabilité d’Israël dans le terrorisme et sa volonté de faire accuser les Palestiniens.

     L’attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires en 1992, qui fit 29 morts et 242 blessés, fut instantanément mis sur le compte de kamikazes du Hezbollah ayant utilisé un camion piégé. Mais le juge chargé de l’instruction révéla des pressions exercées par des délégués états-uniens et israéliens, ainsi que des manipulations de preuves et un faux témoignage destinés à orienter l’enquête vers l’hypothèse d’un camion piégé, alors que les faits indiquaient que l’explosion provenait de l’intérieur du bâtiment. Lorsque la Cour Suprême argentine confirma cette thèse, le porte-parole de l’ambassade d’Israël accusa les juges d’antisémitisme.

    Il est intéressant de rappeler ce qu’écrivit Philip Zelikow avec John Deutch en décembre 1998 dans un article de Foreign Affairs intitulé « Catastrophic Terrorism », imaginant à propos de cet attentat de 1993 que la bombe fût nucléaire, et évoquant déjà un nouveau Pearl Harbor : « Un tel acte de ‘terrorisme catastrophique’ qui tuerait des milliers ou des dizaines de milliers et affecteraient les nécessités vitales de centaines de milliers, peut-être de millions, serait un point de non-retour dans l’histoire des États-Unis. Il pourrait provoquer des pertes humaines et matérielles sans précédent en temps de paix et réduirait à néant le sentiment de sécurité de l’Amérique à l’intérieur de ses frontières, d’une manière similaire au test atomique des Soviétique en 1949, ou peut-être pire. […]. Comme Pearl Harbor, cet événement diviserait notre histoire entre un avant et un après. Les États-Unis pourraient répondre par des mesures draconniennes, en réduisant les libertés individuelles, en autorisant une surveillance plus étroite des citoyens, l’arrestation des suspects et l’emploi de la force létale [30]. »

    Le 12 janvier 2000, selon l’hebdomadaire indien The Week, des officiers des Renseignements indiens ont arrêté à l’aéroport de Calcutta onze prêcheurs islamistes qui s’apprêtaient à embarquer sur un vol à destination du Bengladesh. Ils étaient soupçonnés d’appartenir à Al-Qaïda et de vouloir détourner l’avion. Ils se présentèrent comme des Afghans ayant séjourné en Iran avant de passer deux mois en Inde pour prêcher l’islam. Mais on découvrit qu’ils possédaient tous des passeports israéliens. L’officier des services de Renseignement indien déclara à The Week que Tel Aviv « exerted considerable pressure » sur New Delhi pour les faire libérer.

    Le 12 octobre 2000, dans les dernières semaines du mandat de Clinton, le destroyer USS Cole, en route vers le Golfe persique, reçoit l’ordre depuis son port d’attache de Norfolk de faire le plein dans le port d’Aden au Yémen, une procédure inhabituelle puisque ces destroyers sont généralement approvisionnés en mer par un pétrolier de la Navy. Le commandant du navire exprima sa surprise et son inquiétude : le USS Cole avait fait récemment le plein à l’entrée du Canal de Suez, et le Yémen est une zone hostile. Le USS Cole était en manœuvre d’amarrage lorsqu’il fut abordé par un dinghy destiné apparemment à l’évacuation des poubelles, qui explosa contre sa coque, tuant 17 marins et en blessant 50. Les deux « kamikazes » pilotant l’embarcation périrent aussi dans cet « attentat-suicide ». L’attaque fut aussitôt attribuée à Al-Qaïda, bien que Ben Laden ne l’ait pas revendiquée et que les Talibans nièrent que leur « hôte » ait pu être impliqué. L’accusation donna aux États-Unis un prétexte pour forcer le président yéménite Ali Abdullah Saleh à coopérer à la lutte contre l’islamisme anti-impérialiste, en fermant pour commencer treize camps paramilitaires sur son territoire. En plus de cela, quelques semaines avant les élections, l’attentat fut l’October Surprise qui porta Bush au pouvoir.

    John O’Neill fut chargé de l’enquête. Au FBI depuis vingt ans, spécialiste expérimenté du contre-terrorisme, il avait déjà enquêté en 1993 sur l’attentat à la bombe au WTC. Son équipe en vint à soupçonner Israël d’avoir tiré un missile depuis un sous-marin : le trou était en effet indicatif d’une charge perforante et inexplicable par la seule explosion du dinghy. Les soupçons étaient partagés par le président Saleh, qui évoqua dans une interview à Newsweek la possibilité que l’attaque soit due à Israël, « essayant de nuire aux relations USA-Yémen [31]. » O’Neill et son équipe subirent l’hostilité de l’ambassadrice US, Barbara Bodine. Ils se virent interdire de plonger pour inspecter les dégâts. Finalement, profitant de leur retour à New York pour Thanksgiving, Bodine leur refusa l’entrée au Yémen. Les membres de l’équipage du Cole se virent ordonner de ne parler de l’attentat qu’au Naval Criminal Investigative Service (NCIS). En juillet 2001, O’Neill démissionna du FBI. Il se vit peu après offrir un poste de responsable de la sécurité au WTC, qu’il devait assurer à partir du 11 septembre 2001. Son corps fut retrouvé dans les décombres du WTC, après qu’il ait disparu depuis deux jours. Quant à Barbara Bodine, elle intégrera en 2003 l’équipe corrompue de la Coalition Provisional Authority (CPA) de Baghdad.

    Où s’arrête la liste du faux terrorisme islamique de conception sioniste ? Le « New York Times » et d’autres journaux rapportèrent que le 19 septembre 2005, deux agents des forces spéciales britanniques (SAS) furent arrêtés après avoir forcé un barrage à bord d’une voiture remplie d’armes, munitions, explosifs et détonateurs, qu’ils conduisaient déguisés en Arabes. On soupçonne qu’ils planifiaient de commettre des attentats meurtriers dans le centre de Bassora durant un événement religieux, pour attiser les conflits entre shiites et sunnites. Le soir même, une unité du SAS libéra les deux agents en détruisant la prison à l’aide d’une dizaine de tanks assistés par des hélicoptères. Le capitaine Masters, chargé de l’enquête sur cette affaire embarrassante, mourut à Bassora le 15 octobre.

     http://resistance71.wordpress.com/

    [1] Article original en italien : « Demystifying 9/11 : Israel and the Tactics of Mistake »,

    [2] “Wildcard. Ruthless and cunning. Has capability to target U.S. forces and make it look like a Palestinian/Arab act” (Rowan Scarborough, « U.S. troops would enforce peace Under Army study », The Washington Times, 10 septembre 2001, ).

    [3] Outre le livre de Hicham Hamza et celui de Christopher Bollyn, on consultera sur ce dossier : Justin Raimondo, The Terror Enigma : 9/11 and the Israeli Connection, iUniversal, 2003 ainsi qu’à un article de Christopher Ketcham, « What Did Israel Know in Advance of the 9/11 Attacks ? » CounterPunch, 2007, vol. 14, p. 1-10, ).

    [4] « Vehicle possibly related to New York terrorist attack. White, 2000 Chevrolet van with New Jersey registration with ’Urban Moving Systems’ sign on back seen at Liberty State Park, Jersey City, NJ, at the time of first impact of jetliner into World Trade Center. Three individuals with van were seen celebrating after initial impact and subsequent explosion » (Raimondo, The Terror Enigma, p. xi).

    [5] « We are Israelis. We are not your problem. Your problems are our problems. The Palestinians are your problem » (Hicham Hamza, Le Grand Tabou, ch. 2)

    [6] « There are maps of the city in the car with certain places highlighted. It looked like they’re hooked in with this. It looked like they knew what was going to happen when they were at Liberty State Park » (Raimondo, The Terror Enigma, p. xi).

    [7] « I was in tears. These guys were joking and that bothered me » (Raimondo, The Terror Enigma, p. 19 ). Hamza, Le Grand Tabou, ch. 2.

    [8] « They smiled, they hugged each other and they appeared to ‘high five’ one another » ; « the United States will take steps to stop terrorism in the world » ; « Give us twenty years and we’ll take over your media and destroy your country » ; « an individual in South America with authentic ties to Islamic militants in the middle east » ; « The vehicule was also searched by a trained bomb-sniffing dog which yielded a positive result for the presence of explosive traces » (Hamza, Le Grand Tabou, ch. 2).

    [9] « that the FBI no longer has any investigative interests in the detainees and they should proceed with the appropriate immigration proceedings » (Hamza, Le Grand Tabou, ch. 2).

    [10] “Our purpose was to document the event” (voir sur Youtube, « Dancing Israelis Our purpose was to document the event »).

    [11] « Yes, we have a white van, 2 or 3 guys in there, they look like Palestinians and going around a building. […] I see the guy by Newark Airport mixing some junk and he has those sheikh uniforms. […] He’s dressed like an Arab » (Bollyn, Solving 9-11, p. 278-80).

    [12] « Yes, we have a white van, 2 or 3 guys in there, they look like Palestinians and going around a building. […] I see the guy by Newark Airport mixing some junk and he has those sheikh uniforms. […] He’s dressed like an Arab » (Bollyn, Solving 9-11, p. 278-80).

    [13] “In the past six weeks, employees in federal office buildings located throughout the United States have reported suspicious activities connected with individuals representing themselves as foreign students selling or delivering artwork.” “these individuals have also gone to the private residences of senior federal officials under the guise of selling art.” Le rapport comlet de la DEA est sur

    [14] “The nature of the individuals’ conducts […] leads us to believe the incidents may well be an organized intelligence gathering activity” (Raimondo, The Terror Enigma, p. x).

    [15] “acknowledged he could blow up buildings, bridges, cars, and anything else that he needed to” (Bollyn, Solving 9/11, p. 159).

    [16] The Hollywood, Florida, area seems to be a central point for these individuals” (Raimondo, The Terror Enigma, p. 3).

    [17] David Ray Griffin, 9/11 Contradictions, Arris Books, 2008, p. 142-156, citant le Daily Mail, le Boston Herald, le San Francisco Chronicle et le Wall Street Journal.

    [18] « The aircraft cut a gash that was over half the width of the building and extended from the 93rd floor to the 99th floor. All but the lowest of these floors were occupied by Marsh & McLennan, a worldwide insurance company, which also occupied the 100th floor » (p. 20). Ces éléments ont été analysés par Lalo Vespera dans La Parenthèse enchantée, chapitre 10.

    [19] « Like an act of God, we moved » (USA Today, 17 septembre 2001).

    [20] “evidence that there were foreign governments involved in facilitating the activities of at least some of the terrorists in the United States” (Raimondo, The Terror Enigma, p. 64).

    [21] « the threat of civil unrest against the monarchy, led by al Qaeda » » (« Saudi Arabia : Friend or Foe ? », The Daily Beast, 11 juillet 2011).

    [22] The Keys to the Kingdom, Vanguard Press, 2011.

    [23] Résumé d’Amazon.ca

    [24] « Le contrôle des dégâts : Noam Chomsky et le conflit israélo-israélien » et « Contrairement aux théories de Chomsky, les États-Unis n’ont aucun intérêt à soutenir Israël », par Jeffrey Blankfort, Traduction Marcel Charbonnier, Réseau Voltaire, 30 juillet et 21 août 2006,

    [25] “Of course it was Iraq’s energy resources. It’s not even a question” (cité dans Stephen Sniegoski, The Transparent Cabal : The Neoconservative Agenda, War in the Middle East, and the National Interest of Israel, Enigma Edition, 2008, p. 333).

    [26] « ‘Big Oil’ not only did not promote the invasion, but has failed to secure a single oil field, despite the presence of 160,000 US troops, 127,000 Pentagon/State Department paid mercenaries and a corrupt puppet régime » (James Petras, Zionism, Militarism and the Decline of US Power, Clarity Press, 2008, p. 18).

    [27] http://www.voltairenet.org/article1…

    [28] Gordon Thomas, Histoire secrète du Mossad : de 1951 à nos jours, Nouveau Monde éditions, 2006, p. 384-5.

    [29] Thomas, Histoire secrète du Mossad, p. 410-41.

    [30] “An act of catastrophic terrorism that killed thousands or tens of thousands of people and/or disrupted the necessities of life for hundreds of thousands, or even millions, would be a watershed event in America’s history. It could involve loss of life and property unprecedented for peacetime and undermine Americans’ fundamental sense of security within their own borders in a manner akin to the 1949 Soviet atomic bomb test, or perhaps even worse. […] Like Pearl Harbor, the event would divide our past and future into a before and after. The United States might respond with draconian measures scaling back civil liberties, allowing wider surveillance of citizens, detention of suspects and use of deadly force” (Griffin, 9/11 Contradictions, p. 295-6).

    [31] “trying to spoil the U.S.-Yemeni Relationship

  • « Gay Pride » à Paris : un bide…

    Après le 1er Salon du mariage tantouze qui fut un fiasco, la « Gay Pride » parisienne a rassemblé de quelques milliers de personnes à quelques dizaines de milliers, selon les estimations. Dont beaucoup qui n’étaient pas là pour militer.
    En tout cas, très très loin des 500 000 marcheurs prévus par les organisateurs et les médias, et très loin des différentes manifestations de défense du mariage !

    Comme d’habitude un certain nombre d’institutions publiques, de partis (du NPA et du PC à l’UMP) ou de syndicats avaient affrété de forts coûteux « chars », pour s’y dandiner tristement. On ne voit pas trop ce que l’argent du contribuable ou la défense des ouvriers viennent faire là-dedans…

    Quoiqu’il en soit cette très faible participation, en dépit des soutiens public et médiatique, montre à nouveau la disproportion entre le nombre des invertis militants et leur influence.

    Les badauds qui ont vu cette troupe faussement joyeuse marcher vers l’enfer, n’ont pu que constater l’impression de vide qui se dégageait des yeux des marcheurs…

    http://www.contre-info.com/

  • La démocratie française entre en agonie

     La voix de la Russie jette un regard sombre sur notre pays :

    "Depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, tant par le fait des événements internes, qu’internationaux, la vieille démocratie française se dégrade rapidement. Son entrée en agonie apparaît certaine mais personne n’est en mesure de dire le temps qu’elle mettra à rendre l’âme ou si les Français par un mouvement salutaire viendront à son secours avant qu’il ne soit trop tard.

    Tous les indices sont dans le rouge, des manifestants sont placés en garde-à-vue pour des prétextes inexistants, des opposants sont arrêtés et emprisonnés parfois dans des conditions inhumaines et dans une violence terrifiante. Dans les manifestations, des agents des RG et des agitateurs stipendiés répandent le chaos afin de discréditer les causes défendues par les protestataires. Dans les rues, les témoignages d’opposants passés à tabac, matraqués, piétinés se multiplient dangereusement. Parmi les témoins certains citent des propos inouïs de policiers en civils, insultes, menaces à peine déguisées, intimidations. Le pouvoir en place entretient également les divisions pour mieux régner, dissolutions de groupes étiquetés à l’extrême-droite et dans le même temps ménagement des forces se trouvant à l’extrême-gauche, le tout en jouant les uns contre les autres en fonction des situations.

    Le mauvais exemple règne évidemment surtout en haut-lieu, l’équipe gouvernementale est elle-même entachée d’opprobre, un Premier ministre et quatre autres ministres dont Mme Taubira ont été condamnés à des amendes et à des peines de prison. L’affaire DSK, puis celle de Cahuzac démontrent à quel point les milieux politiciens sont vermoulus et friables à toutes les tentations. Loin de punir, la Justice fonctionne à deux vitesses, de grands coupables reçoivent des peines insignifiantes tandis que de pauvres hères, voir dans le cas des opposants de simples citoyens innocents sont condamnés à des peines disproportionnées. Dans le même temps le pouvoir donne l’exemple de toutes les corruptions, des responsables de parti comme Harlem Désir, grossièrement pris la main dans le sac sont nommés à des postes clés et sapent la confiance populaire (...)

    Ces collusions nombreuses et les viols les plus élémentaires des droits des Français et de la France elle-même, se traduisent par d’inquiétants événements dans les relations extérieures de la France. Dans les médias sous contrôle et d’ailleurs financés par l’Etat partiellement, il ne se passe pas un jour sans que des pays comme la Russie soient montrés du doigt afin de créer un contraste entre le paradis terrestre en France et le reste du monde en proie à la guerre et à la dictature. Cette basse propagande, martèle en permanence des contre-vérités, quand il ne s’agit pas tout simplement de mensonges éhontés. Pendant ce temps, des meurtriers et des islamistes sanguinaires sont armés en Syrie, en Libye et dans nombre de pays d’Afrique et d’Asie. Des régimes fantoches sont fait et défait, des plans sont établis pour l’asservissement de populations ou le contrôle de ressources diverses parfois pour le meilleur profit d’alliés douteux… voir même dangereux comme le Qatar, l’Arabie saoudite ou les USA.

    Car la France est aujourd’hui l’ombre d’elle-même au niveau international. Malgré les avertissements de De Gaulle, la France est entrée à nouveau dans l’OTAN par la décision de Nicolas Sarkozy. Ailleurs des interventions militaires coûteuses se développent, au Congo, au Niger, au Mali, sans compter la Libye, la Côte d’Ivoire derrière nous et la Syrie, l’énorme farce syrienne ou un ministre complètement discrédité dans une sombre affaire de sang contaminé, vient vendre aux Français le mirage syrien pour faire couler un autre sang dans des contrées lointaines et souvent au détriment de chrétiens et de petites gens. La situation internationale est sans doute le reflet le plus éclatant de la décomposition de la démocratie française, encore que l’intérieur du pays soit déjà en ébullition et en grand danger.

    Ce danger c’est celui de l’explosion sociale, dans les banlieues les malaises attisent la violence, la haine et le racisme. En réponse à celui visant les populations greffées sur la Nation, progresse le racisme anti-blanc et anti-français, ce dernier d’ailleurs n’étant jamais cité. Des drapeaux français sont brûlés, l’insécurité progresse, des zones sont hors contrôle et à la merci de la moindre étincelle. Dans les rues, la moindre manifestation, même sportive, peut tourner au drame et à la confrontation. Dans les assemblées des politiciens de gauche discutent de l’opportunité de prendre le contrôle d’internet et de museler la parole des oppositions. Partout d’ailleurs, l’ennemi, l’opposant, est qualifié de « fasciste » sans le moindre discernement, ce qualificatif dévoyé est devenu une arme du pouvoir pour faire taire les plus audacieux et effrayer la masse des citoyens apeurés et goguenards.

    Dans les mêmes assemblées, le pouvoir confisqué est assuré par deux formations, aujourd’hui souvent réunis sous le qualificatif d’UMPS. La fin de la proportionnelle a écarté toutes les autres formations, certaines comme le FN, le FG ou EELV devraient disposer de dizaines de députés et former des groupes parlementaires puissants mais ne sont représentés souvent que par deux ou trois malheureux députés noyés dans le système. Devant un constat aussi calamiteux certains trouvent encore la force de déclarer que les changements font peur… ou que « la France est le plus beau pays du monde ». Oui mais pour combien de temps encore ?"

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les cathos, ces nouveaux ennemis de la démocratie que Valls traque sans relâche

    La narration de contrôle d'identité de catholiques à la sortie de la messe et de l'arrestation d'un prêtre en Hollandie :

    "Dormez tranquilles citoyens, Manuel Valls veille. Que tous ceux qui s’inquiètent de la montée de la délinquance se rendorment, la police traque jour et nuit ces nouveaux délinquants qui menacent la république socialiste: les cathos.
    Saint-Cyr au Mont d’Or est une petite commune de la banlieue lyonnaise. Elle accueille l’Ecole Nationale Supérieure de la Police qui forme les commissaires et les officiers de police. Lundi 21 juin 2013, Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault participent à la cérémonie officielle de remise des diplômes de la 63ième promotion en présence du préfet de région Jean-François Carenco.
    Comme il était de coutume sous le règne de Sarkozy, Valls fait boucler le périmètre. Les habitants ne sont pas autorisés à se rendre sur le lieu de la cérémonie et les forces de l’ordre quadrillent le secteur. Parmi les invités triés sur le volet figure l’Abbé Pirrodon, le curé du village.
    Alors que la cérémonie se déroule tranquillement, le curé reçoit plusieurs SMS sur son téléphone portable l’informant que des paroissiens sont retenus ou contrôlés par les forces de l’ordre.
    Prier dans une église représente une menace à l’ordre public
    Quelques paroissiens qui souhaitent manifester leur opposition à l’emprisonnement d’un militant contre le mariage homosexuel sont bloqués à l’intérieur de la poste du village. Jusque là, rien d’extraordinaire. La France manque de places en prison, on réquisitionne la poste pour empêcher de dangereux extrémistes catholiques armés de poussettes et d’enfants de s’exprimer, pourquoi pas.
    Mais là où le sang du curé ne va faire qu’un tour, c’est quand il reçoit un message lui indiquant que tous les paroissiens qui sortent de son église font l’objet d’un contrôle et d’un relevé d’identité.
    Normalement, en France démocratique, le contrôle d’identité est encadré par la loi. Un gendarme ou un fonctionnaire de police ne peut pas vous demander de décliner votre identité sans un motif précis. (1) Un contrôle d’identité peut avoir pour objet de prévenir les atteintes à l’ordre public ou s’il existe des indices permettant de penser qu’un individu se prépare à commettre une infraction, un délit ou un crime.
    Aujourd’hui, en France socialiste, le simple fait de sortir d’une église est devenu une raison suffisante pour penser qu’on s’apprête à troubler l’ordre public ou a commettre un délit. C’est ahurissant, mais c’est comme ça.
    On ne les avait pas habitués au contrôle au faciès les habitants de Saint-Cyr au Mont d’Or. Ici, les Roms, les arabes et les noirs sont  rares. Alors, le curé, choqué par ces méthodes peu démocratiques et peu respectueuses de la loi décide de s’en ouvrir à son maire" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • France : Analyse d’une mort programmée

     

    Je suis né en 1976, dans une banlieue maintenant totalement sinistrée, la dorénavant tristement célèbre Seine-Saint-Denis. Voilà maintenant quinze ans que j’assiste à la submersion de la Mère-Patrie par l’immigration islamique. Voilà plusieurs années que je me documente, que j’essaie de lire, que j’essaie de comprendre le monde qui m’entoure, que j’essaie de saisir les mécanismes de la société dans laquelle je gravite depuis ma naissance, cette société qui est en train de muter à une vitesse incroyable, et hélas dans un sens qui m’apparaît, et qui apparaît je pense catastrophique à beaucoup de Français.

     

    On utilise souvent l’appellation de « guerre civile », pour parler de l’Apocalypse ethnico-religieuse qui nous attend, mais elle est en fin de compte inexacte. La Guerre de Sécession, par exemple, était une guerre civile (et c’est d’ailleurs le nom que les Américains lui ont toujours donné), opposant de part et d’autre des gens qui se disaient américains et qui l’étaient : même langue, même religion, même origine ethnique. Mais personne n’a jamais considéré comme une guerre civile le conflit armé opposant les « Tuniques bleues » aux Peaux-Rouges. Les Indiens ne se considéraient pas plus comme des Américains que les Américains ne s’estimaient indiens, même s’ils vivaient sur les mêmes terres.

     

    Ce qui va se passer en France dans les vingt ou trente ans maximum, à moins d’un changement politique extraordinaire, sera une guerre de civilisations, la fin de l’Empire romain à la puissance dix. Au IVe siècle, les hordes germaniques et hunniques ont déferlé sur l’empire, et l’État romain, qui est l’ancêtre de nos États modernes, n’a pas pu les arrêter. Tout s’est effondré : les institutions, l’armée, la police, l’administration, les lois, en gros le cadre légal qui définit l’existence d’une nation, au sens contemporain du terme, et dont Rome a été l’inventeur en Europe.

     

    Comme nos ancêtres gallo-romains, nous avons, en acquérant un État, pris l’habitude de tout attendre de lui. Une autorité désincarnée, impersonnelle, abstraite même, qui règne sur des millions d’âmes, et qui doit résoudre tous les problèmes.

     

    Cet État a fonctionné vaille que vaille pendant des siècles, aussi bien en France qu’en Gaule romaine, mais les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les Germains qui ont déferlé dans l’Empire n’ont rencontré à peu près aucune résistance, l’État étant à l’agonie et la population civile ayant perdu, après des siècles d’occupation romaine, tout réflexe d’autodéfense, contrairement aux tribus venues d’outre-Rhin, pour qui l’État centralisé était une notion complètement étrangère. On retrouve la même situation aujourd’hui. Le Français de souche, ou d’origine étrangère mais assimilé, dort sur ses deux oreilles en pensant que l’État, que le cadre légal dans lequel il évolue est éternel. Et pourtant il va s’effondrer, sous les coups de peuplades dont les schémas mentaux sont avant tout ethno-tribaux.

     

    Ce qui nous arrive va être beaucoup plus grave que ce qui est arrivé à nos antiques ancêtres. D’abord, les Germains et les Huns n’ont jamais représenté plus de 5 % de la population autochtone de la Gaule. Nos envahisseurs à nous, c’est-à-dire les peuplades musulmanes, sont – je pense – 15 % de la population française, et en constante augmentation.

     

    Ensuite, les Huns sont repartis comme ils étaient venus et les Germains qui se sont installés et ont pris le pouvoir en Gaule, c’est-à-dire les Francs, l’ont fait en se référant constamment à la légitimité romaine, comme l’atteste la conversion de Clovis au catholicisme romain, acte politique majeur. Les Germains admiraient la culture, l’image, la grandeur de Rome. Les musulmans considèrent nos institutions, notre histoire, notre culture, comme méprisables.

     

    Il y a eu fusion, métissage si l’on veut, entre les Germains et les Gaulois latinisés. Mais la culture germanique a presque disparu, dissoute dans la culture majoritaire. Hors, l’islam ne se dissoudra pas, ça vous pouvez en être sûr. D’ores et déjà, on peut considérer que l’assimilation de certains musulmans dans la culture française est dépassée par l’islamisation des Européens, des Antillais ou des Africains chrétiens qui se trouvent dans les zones de peuplement islamique.

     

    Il peut arriver, à titre individuel, que des membres de la communauté islamique quittent leur civilisation et rejoignent la nôtre. Ce sont le plus souvent des femmes qui prennent pour mari un non-musulman, et qui dans les faits abandonnent l’islam, même si parfois elles continuent à se dire musulmanes, par respect pour des valeurs ancestrales. Mais leur enfant ne sera pas musulman. Et elles coupent tout contact avec leur communauté d’origine.

     

    Mais assimiler les musulmans de France, un peuple entier, non. Partons du principe que c’est impossible puisque personne n’est jamais arrivé à le faire, à commencer par nous en Algérie, malgré plus d’un siècle de colonisation.

     

    Nous n’allons pas assister à une guerre civile « classique », mais à un choc de civilisations sur la Terre de France.

     

    On ne peut exclure, toutefois, la possibilité qu’il n’y ait pas de guerre, faute de combattants. Les dirigeants et le peuple français semblent suffisamment châtrés pour subir sans moufter, sans l’ombre d’une révolte (ou alors quelques rares rebelles qui seront châtiés impitoyablement – voire l’épisode de la soupe au lard) l’islamisation complète de la France et la « coptisation », c’est-à-dire la marginalisation des autochtones, prélude à leur disparition.

     

    Quant aux solutions politiques, Il ne suffit pas qu’une mouvance déterminée à régler le problème arrive au pouvoir, encore faut-il ensuite qu’elle puisse mettre en application les idées pour lesquelles elle aura été élue par le peuple. Les élections de 2007 sont la dernière chance d’éviter la disparition de la France. Si rien ne se passe – hypothèse la plus probable – mes derniers doutes se dissiperont, et j’aurais acquis définitivement cette intime conviction : le fonctionnement de la société française étant basé, depuis 1789, sur des principes philosophiques rousseauistes érigés en dogme, le Système ne peut pas être réformé, il ne changera pas, il s’effondrera sur lui-même, il préférera se suicider plutôt que d’accepter la démonstration de la fausseté des principes sur lesquels il repose dans son entier.

     

    Je me propose d’exposer les trois éléments qui porteront la responsabilité de la disparition de la France.

     

    La cause : la culpabilisation collective des Européens de l’Ouest par rapport à la Shoah (et, par extension, à la colonisation, l’esclavage, le « racisme », la Guerre d’Algérie, etc.), culpabilisation opérée par le biais des médias, mais rendue possible par les schémas mentaux hérités du christianisme.

     

    Le vecteur : l’accaparement, par une gauche héritière de la caste bourgeoise méta-chrétienne qui prit le pouvoir en 1789, de la quasi-totalité des médias, à commencer par la télévision, source d’information presque exclusive de la population française, accaparement qui permet cette culpabilisation de masse.

     

    Le moyen par lequel les Européens de l’Ouest et notamment les Français se délestent de cet insupportable sentiment de culpabilité en recourant – toujours dans une optique correspondant à des schémas mentaux qui sont restés, malgré l’agnosticisme de surface, fondamentalement chrétiens – à un processus d’expiation prenant la forme d’un suicide collectif par le biais de l’invasion, voulue et organisée par les envahis eux-même, de millions et de millions de musulmans qui chasseront, convertiront, massacreront ou réduiront en dhimmitude les autochtones et les immigrés non-musulmans.

     

    Passée la dernière chance de 2007, la partie sera définitivement perdue. Maintenant, après l’apocalypse, quelque chose d’autre apparaîtra. Et c’est là que nous entrons dans l’incertitude la plus totale.

     

    André Waroch http://www.europemaxima.com

  • L’extrême-droite est contaminée

    Le courant nationaliste est “travaillé” depuis quelque temps par certaines associations qui se sont fait une spécialité de dénoncer l’islam, et uniquement l’islam. L’expansion de la religion musulmane en France représente certes un problème pour les Français de souche que nous sommes, mais il ne faut tout de même pas perdre de vue que c’est l’immigration en général qui nous indispose par son ampleur, beaucoup plus que le phénomène de l’islam radical, somme toute marginal. Les Blancs sont aujourd’hui minoritaires en Ile-de-France – il suffit d’avoir des yeux pour le voir– submergés qu’ils sont depuis une trentaine d’années par l’afflux incessant des populations du tiers-monde. Les musulmans “fanatiques”, eux, ne représentent qu’une toute petite minorité de cette masse migratoire.
    Il est vrai que la dénonciation de l’islam radical est aujourd’hui non seulement tolérée mais aussi encouragée par les démocrates de tous bords qui souhaitent consolider la société libérale, multiculturelle et mondialisée : c’est le « pacte républicain » .
    Les intellectuels cosmopolites sont évidemment à la pointe de ce combat. Il s’agit ainsi de faciliter l’intégration des immigrés musulmans dans les sociétés européennes. Voyez ce que nous disait Pascal Bruckner dans le Figaro du 5 novembre 2003 : « L’islam devra s’engager dans un type de réforme aussi radicale que celle opérée par les catholiques et les protestants au cours du siècle écoulé. »
    Daniel Cohn-Bendit ne dit pas autre chose : « Comme l’Europe du XIXe siècle et du début du XXe siècle, l’islam a devant lui une grande réforme séculière à mener à bien. Cela se fera dans la lutte et la douleur. » (Cohn-Bendit, Kouchner, Quand tu seras président, Robert Laffont, 2004, p. 183).
    Cohn-Bendit l’avait déjà affirmé quelques années auparavant : « Il est évident que la religion musulmane doit s’engager dans un processus de sécularisation, faire le chemin qu’a fait l’Église catholique. » Et Cohn-Bendit ne laissait personne l’accuser de penser ainsi du fait de sa judéité : « Étant athée, toutes les religions m’indiffèrent. Mais je veux la démocratie. Pour tout le monde. » (Une Envie de politique, La Découverte, 1998, pp. 86, 87).
    Il ne s’agit donc pas, dans l’esprit des intellectuels cosmopolites, d’expulser les musulmans que l’on a fait entrer en masse, mais de les neutraliser, comme on a déjà neutralisé la religion catholique et les peuples européens, à force de propagande et de publicité en faveur du métissage généralisé.
    De l’autre côté de l’échiquier politique, le très libéral Pierre Lellouche est bien d’accord avec le propos : « Il faut tout faire, dit-il, pour que la rivière de l’islam se noie dans l’océan de la démocratie et des droits de l’homme. » (Le Parisien du 15 septembre 2004). Notez que pour l’Ashkénaze comme pour le Séfarade, il est tout à fait hors de question de dissoudre la société israélienne dans un grand melting-pot : c’est un discours exclusivement réservé à l’exportation.

    Notre milieu est contaminé
    Un petit publiciste comme ce Jean Robin, par exemple (l’auteur de la Judéomanie), a ses entrées à radio Courtoisie, où la porte lui est grande ouverte. Il y a été invité de nombreuses fois dans les émissions animées par Yves-Marie Laulan, Gérard Marin et Paul-Marie Coûteaux. Car ce Jean Robin est aussi éditeur, ce qui lui permet de faire sa publicité sur la radio à intervalle régulier pour y présenter sa production, qui se situe dans la ligne de la droite néo-conservatrice “à la Sarkozy”. Dans un entretien vidéo, Jean Robin le déclare très explicitement : « Je ne suis pas contre l’immigration. Par contre, je vois plus dans l’islam un problème. »
    Voyez encore ce qu’il écrit dans sa brochure intitulée La nouvelle extrême-droite (septembre 2009) : « La diversité et le métissage ne sont pas un problème en soi, au contraire ils sont plutôt les gages d’une richesse et d’une intelligence supérieure. »
    Jean Robin, qui ne cache pas sa judéité, prétend délivrer les musulmans du mal qui les étreint. Écoutez cela : « Les musulmans sont les premières victimes de l’islam… Ils sont prisonniers à la fois d’une idéologie rétrograde, d’extrême-droite et totalitaire, et de ses gardiens. »
    On a déjà entendu ce propos chez l’économiste libéral Guy Sorman, qui entend lui aussi “libérer” les musulmans, comme d’autres ont “libéré” Bagdad et aimeraient bien “libérer” Téhéran : « Le monde musulman, écrit Sorman, est victime de la dictature des clercs : oulémas, ayatollahs et autres imams. C’est en se débarrassant de cette cléricature que les musulmans renoueraient avec leurs propres racines. » (Le Bonheur français, Fayard, 1995, pp. 123) Et Guy Sorman n’hésite pas à donner des cours de théologie à ces pauvres gardiens de chèvres : « Les intégristes, qui confondent le voile et l’islam, sont de piètres musulmans ; ils ont mal lu le Coran. » (page 132) On reconnaît ici toute la “houtzpah » (prononcez “routzpah”, en raclant le “r”), c’est-à-dire ce culot à toute épreuve propres aux intellectuels cosmopolites. Il est certain, en tout cas, que Daniel Cohn-Bendit, Jean Robin et Guy Sorman connaissent bien la Torah et le Talmud. Ce qui est formidable, c’est de retrouver Jean Robin à la journée du livre de Renaissance catholique et à la “fête de la Courtoisie”. C’est toujours un plaisir !

    Bernard-Henry Lévy : un autre caméléon
    Dans le même genre de caméléon “hyper-catholique”, on constate que Bernard-Henri Lévy s’est transformé lui aussi en ardent défenseur du christianisme, lui qui n’a eu de cesse, ces trois dernières décennies, de vilipender la civilisation helléno-chrétienne coupable de tous les maux. Dans sa tribune hebdomadaire du Point, en date du 18 novembre 2010, on le voit maintenant défendre les chrétiens opprimés : en Inde, en Iran, au Congo, en Algérie, au Soudan, en Egypte. Ce revirement est évidemment purement stratégique : il s’agit de pousser les Occidentaux à la guerre contre le monde musulman, qui représente effectivement aujourd’hui la principale menace pour Israël et les juifs du monde entier. Mais voyez ce qu’il ajoute à la fin de son article : « Ce n’est pas moi qui trouverai des circonstances atténuantes à la recrudescence de ces fièvres racistes qui, dans les démocraties européennes, voire aux Etats-Unis, ciblent, ici les minorités d’origine arabe, là les Turcs, là encore les Roms. » Vous l’avez compris : le principal, pour ces gens-là, est de bâtir la société multiculturelle et d’encourager le mélange de toutes les races et de toutes les cultures… sauf la leur.

    Les harkis de l’extrême-droite
    Pierre Vial, le président de l’association Terre et Peuple, avait donc raison de nous alerter dans un article intitulé “Grandes manœuvres juives de séduction à l’égard de l’extrême droite européenne” (cf. Terre et peuple Magazine de l’été 2010). Face aux menaces de l’islam organisé, en France, en Europe et au Proche-Orient, les juifs se doivent de trouver des “alliés”, « ou plutôt, écrit Vial, des troupes supplétives, de style “harkis” – au sein de l’extrême droite européenne. »
    Le fait est que ce sont ces “harkis” occidentaux que l’on a envoyé faire la guerre en Irak et en Afghanistan, pour défendre des intérêts qui ne sont pas les leurs. Et il faudrait maintenant liquider l’islam radical en Europe afin de faciliter l’intégration des immigrés afro-maghrébins.
    Pierre Vial terminait ainsi son article : « Soyons bien clairs : est évidente, indiscutable, impérative la nécessité de lutter par tous les moyens contre l’invasion-immigration et nous mettons toute notre énergie dans ce combat pour l’identité et la survie des peuples européens. Mais en étant lucides. Et donc en refusant de nous laisser piéger et manipuler pour servir de troupes d’appoint pour la défense des intérêts juifs, c’est-à-dire une cause qui, légitimement, est celle des juifs mais qui n’est donc pas la nôtre. » Ça, au moins, c’est clair !

    Le grand capital dit “oui” à l’immigration
    L’hebdomadaire Le Point du 30 septembre 2010 publiait tout un dossier sur l’immigration. On y trouve, entre autres, un entretien avec un certain Ezra Suleiman, professeur de sciences politiques à l’université de Princeton (USA). Ce Suleiman prônait l’instauration de statistiques ethniques : « Ne pas identifier telle ou telle minorité équivaut à se mettre la tête dans le sable », écrit-il. Mais attention, Suleiman avait des idées derrières la tête : « On peut se demander pourquoi on ne ferait pas pour les minorités ce qu’on fait pour les femmes, qui bénéficient d’un système de quotas en politique et dans l’entreprise. »
    Il s’agit donc bien, une fois encore, de favoriser l’immigration par tous les moyens. Et Ezra Suleiman reprenait la vielle rengaine : « Les immigrés ont beaucoup contribué à l’économie… [bla bla bla]… l’immigration est plutôt un enrichissement… [bla bla bla]. » Il faut savoir qu’Ezra Suleiman, qui est de nationalité américaine, est aussi membre du Comité de gouvernance d’AXA et actionnaire du groupe. Il personnifie assez bien la volonté des maîtres de la haute finance d’éradiquer les peuples blancs ethniquement homogènes.
    Dans le même dossier, le démographe bien connu Patrick Weil se fichait franchement de nous en nous faisant accroire que l’immigration était maîtrisée. C’est encore une illustration de cette fameuse “routzpah”, ce culot monstrueux qui permet d’assener les plus énormes contre-vérités. Ecoutez cela : « Le modèle français d’intégration ne marche pas si mal, écrit-il… Je remarque qu’actuellement les chiffres de l’immigration sont gonflés. La nouvelle réglementation européenne nous oblige à compter les nouveaux étudiants étrangers en France comme des “migrants” alors que nombreux sont ceux qui repartent dans leur pays au bout d’un an ! Et comme nous ne comptons pas les départs, cela donne le sentiment que des étrangers entrent sans jamais repartir. » Bref, si vous voyez de plus en plus d’Africains et de Chinois dans les rues de votre ville, c’est que vous êtes victimes d’hallucinations.

    DSK et la gouvernance mondiale
    Il faut le dire et le répéter : l’objectif de la haute finance est de dissoudre toutes les nations, tous les particularismes et d’unifier la terre par tous les moyens, afin d’instaurer un gouvernement mondial. Jacques Attali le déclare très explicitement depuis quelque temps. Dominique Strauss-Kahn, le Directeur général du FMI, estime lui aussi que les masses occidentales lobotomisées par la propagande médiatique sont maintenant prêtes à recevoir la parole des prophètes. Reçu le 15 novembre par Patrick Cohen dans le 7/9 de France Inter, DSK s’est ainsi déclaré favorable à une gouvernance mondiale : « Le grand pari du XXIe siècle, c’est l’invention d’une gouvernance mondiale. Elle prend aujourd’hui la forme du G20 et au cœur de cette gouvernance mondiale, il y a le nouveau FMI. » En octobre 1917, les bolcheviques, ancêtres de Strauss-Kahn et Attali, pariaient eux aussi sur l’établissement d’un futur paradis sur terre. Mais on sait déjà à l’avance comment tout cela va se terminer.

    Le projet mondialiste
    On voit en tout cas que l’immigration n’est pas un phénomène naturel, mais un élément du projet politique d’unification mondiale qui obsèdent les esprits cosmopolites, et plus particulièrement les intellectuels juifs, qui sont le fer de lance du projet mondialiste, persuadés qu’ils sont que leur messie arrivera enfin quand toutes les frontières auront été abolies, quand toutes les nations auront été détruites, quand toutes les religions, tous les particularismes locaux auront disparus. Une grande “paix” (shalom) régnera alors sur le monde, et les juifs, qui auront conservé leurs traditions, seront alors reconnus par tous comme le “peuple élu” de Dieu. Voilà quelles sont les origines religieuses du mondialisme, auquel adhère aussi une partie de l’élite goye du monde occidental. L’immigration est ainsi planifiée, organisée, orchestrée par des oligarchies financières, par des groupes de pression bien identifiés, qui l’utilisent pour diluer les peuples et affaiblir leur résistance. Prétendre qu’il n’y a pas de “conspiration” est donc aussi stupide que de prétendre que les grands financiers internationaux n’ont pas de projet, que les membres du groupe Bilderberg n’ont pas de “projet”, que les dirigeants du FMI n’ont pas de “projet”.

    Ils partiront !
    Dans la résistance contre l’invasion de nos terres par les masses afro-asiatiques, on ne peut pas dire que le gaulliste Nicolas Dupont-Aignan s’illustre particulièrement. Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essone et président du parti “Debout la République”, était l’invité d’Henry de Lesquen sur radio Courtoisie, le lundi 15 novembre. A cette occasion, il déclara, en substance, que s’il fallait mettre un terme à l’arrivée de nouveaux immigrants venus du tiers-monde, il fallait aussi tout faire pour intégrer ceux qui étaient déjà sur notre sol. Parce que « c’est comme ça ». C’est d’ailleurs aussi le discours d’Alain Soral. On sait pourtant qu’une politique de fermeté est toujours possible. Le 7 janvier 2003, par exemple, l’Inde annonçait l’expulsion de 20 millions (vingt millions) de Bangladais en situation irrégulière. Pas moins ! Dans un communiqué, le ministère justifiait cette décision par la lourde menace que constituait « la présence d’un grand nombre d’immigrés en situation irrégulière ». Il est vrai que l’on n’entend guère les médiats occidentaux se faire l’écho de ce type d’infor­mations. L’immigration n’est donc pas un phénomène inéluctable, comme certains esprits malins se plaisent à nous le faire croire.

    Hervé Ryssen http://racismeantiblanc.centerblog.net/2

  • Syrie : 3 religieux chrétiens décapités par les islamistes entraînés et soutenus par les Etats-Unis, la France, le Qatar…

    De sang-froid, aux cris d’Allah Akbar, suivant un rituel devenu classique en Syrie, les terroristes vont égorger trois religieux (non identifiés).

    La scène, horrible, est visible dans la video ci-dessous ; on y remarquera que les assassins parlent un arabe classique lourd, sans accent syrien. Certains d’entre eux ont des cheveux longs et des traits non arabes : probablement des Tchétchènes, nombreux dans cette région.

    Dans le « chef d’accusation », lu avec un mauvais arabe à la foule, composée d’adultes et de nombreux enfants, il est reproché à l’une des victimes d’avoir dans son agenda téléphonique le numéro de téléphone de l’armée syrienne. Les trois malheureux étaient aussi accusés de transporter des armes et des munitions, ce que réfuta l’une des victimes avant de mourir.

    Attention : images très dures.

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