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anti-national - Page 994

  • Des magistrats dénoncent l'illégalité de l'arrestation de Nicolas

    Le Figaro relève l'initiative d'une vingtaine de magistrats qui dénoncent la police politique :

     

    "L'étudiant de 23 ans et sympathisant de la Manif pour tous a été condamné à deux mois de prison ferme pour «rebellion» envers les forces de l'ordre. Une vingtaine de magistrats contestent le fondement juridique de son interpellation.

    Alors que le procès en appel du jeune Nicolas Bernard-Buss, membre de la Manif pour tous incarcéré depuis le 19 juin à Fleury-Mérogis, se tient mardi prochain devant la cour d'appel de Paris, un collectif de magistrats s'est constitué pour dire son indignation et contester le fondement juridique de l'interpellation du jeune homme. «Le traitement policier et judiciaire qui a suivi a amorcé un mouvement de fond qui secoue non seulement l'opinion mais également la magistrature elle même», explique Jean-Paul Garraud, magistrat et ancien député UMP. Une vingtaine de magistrats en colère se sont tournés vers l'homme public -secrétaire national de l'UMP à la Justice- pour diffuser leur tribune sous la signature syndicale de la nouvelle Association Professionnelle des Magistrats, présidée par Jean-Paul Garraud. «C'est très intéressant car c'est un mouvement spontané de leur part, et non syndical, commente Jean-Paul Garraud. Je suis leur porte-voix car ils sont tenus à une obligation de réserve».

     

    «Indignés, nous voulons souligner que cette décision (interpellation et condamnation de Nicolas, NDLR) et le contexte dans lequel elle a été rendue soulèvent au moins trois questions essentielles, sur le strict plan juridique d'abord», disent les magistrats dans la tribune. Ils rappellent que le droit de manifester n'est pas soumis en France à un régime d'autorisation préalable, mais seulement de déclaration préalable. La simple participation à une manifestation non déclarée ou interdite n'est pas répréhensible, seul l'organisateur encourt les foudres de la loi dans cette hypothèse (article 431-9 du Code pénal). «À défaut d'identifier l'organisateur d'une manifestation qui lui déplaît», le pouvoir politique a donc, selon eux, cherché à donner une nouvelle qualification juridique au mouvement qui se déroulait. C'est ainsi qu'est sortie la notion «d'attroupement» qui, susceptible de causer un trouble à l'ordre public, constitue une infraction dès lors que la sommation de se disperser reste sans effet». Selon les magistrats, la préfecture de police s'est dispensée de ces sommations, ce qui n'est possible que lorsque les policiers sont attaqués ou menacés, ce qui n'était pas le cas. Aussi, en l'absence d'infraction, l'interpellation de Nicolas Bernard-Buss et de ses amis est irrégulière, selon eux. «Pour reprendre une jurisprudence constante de la Cour de cassation, si l'interpellation est infondée, tous les actes qui suivent (ceux qui n'auraient pas existé sans celle-ci) ne sont pas plus fondés. Ils sont irréguliers. Il n'y alors plus ni rébellion puisque les policiers n'ont pas agi dans un cadre légal, ni refus de prélèvement ADN puisque ce prélèvement ne peut être effectué qu'auprès de suspects interpellés légitimement», rappelle les magistrats du collectif" (suite).

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La révolte des flics n’aura pas lieu

    Nous avons déjà abordé le sujet à plusieurs reprises sur CI et cela nous a valu quelques courriels peu courtois. Voici qu’un blog de « catholiques excédés  », la table ronde, sort un article sur un mythe droitard qui a la vie dure, la révolte des policiers.

    « Repassons-nous la bande. Situons arbitrairement (et imparfaitement) le coup d’envoi des violences policières à la date du 24 mars dernier. Depuis lors, ce n’est un secret pour personne, la confrontation politique s’est doublée d’une confrontation ouverte ET larvée entre les manifestants de toutes sortes et les forces de l’ordre.
    Le fait est tellement inhabituel, pour une population majoritairement de droite et traditionnellement respectueuse des agents publics, que les réactions furent pour le moins hétéroclites et partagées. Parmi ces réactions, une constante revient incessamment : « les flics sont secrètement avec nous, en leur for intérieur » « la Police finira par ne plus obéir aux ordres injustes et politiques » voire même « ils se retourneront contre le pouvoir ». Le tout copieusement nourri d’émouvants témoignages d’agents écœurés de leur boulot, confessant le malaise général à leur victime entre deux fouilles au corps.

    Non.
    Non.
    Et re-non.

    PRIMO, parler de « LA » Police est une première erreur, sous ce rapport. Il est impossible de tirer une conclusion générale de quelques témoignages isolés et anonymes. Il se trouve par ailleurs que les états-majors et la hiérarchie des corps policiers (tant la P. nationale que la P. municipale) sont gangrenés par la franc-maçonnerie, et ce depuis de nombreuses années. Mention spéciale à l’immense commissariat de Nice, sans doute un des pires de France à cet égard. Ainsi donc, les policiers éventuellement « avec nous » se situent statistiquement au sein de la valetaille et non pas des décideurs : comme soutien, on a vu mieux.
    D’autre part, il s’agit d’une résurgence d’un vieux mythe qui colle à la droite, selon lequel « l’armée est avec nous, tradi-catho-péchu-honneur et elle remettra de l’ordre quand il le faudra, sabre au clair si nécessaire, comme Napoléon et de Gaulle » (dans notre cas, ce mythe est quelque peu adapté aux forces de l’ordre). Là encore, erreur. Depuis le putsch de 1961, s’il y a bien une constante inaltérable dans les politiques de défense françaises, c’est d’éviter toute velléité de rébellion et d’amenuiser la « menace » de l’armée. Notamment en minimisant l’esprit de corps des régiments, en accélérant le turn-over des officiers, et en professionnalisant au maximum l’armée de métier (c’est bien connu, seules les armées de conscrits se révoltent). Et bien chez les forces de l’ordre, c’est pareil : elles ne constituent pas un allié potentiel pour nous, ni une menace pour le pouvoir.

    SECUNDO, il y a un aspect psychologique fort compréhensible : après quarante ans que les policiers se font cracher dessus par le pouvoir et les médias et qu’ils se prennent des cailloux dans les cités, voilà qu’on les déploie dans les beaux quartiers ! Alors c’est peut-être inutile et fatigant, mais on est toujours mieux là qu’ailleurs. C’est bêtement humain. Quant à ceux qui refoulent leur agressivité depuis quinze ans de service par crainte de la bavure, voilà qu’on les autorise à cogner avec le blanc-seing de sos-racisme ! On a beau avoir une conscience, une fois le premier homophobe passé à tabac… la suite passe tout seul.

    TERTIO, en admettant même qu’une bonne partie des agents de police approuve nos idées (c’est très possible), croyez-vous qu’ils seront suffisamment « avec nous » pour retourner leur veste ? Moi pas. Celui qui les paye, c’est le gouvernement – et c’est ça qui compte, en dernier recours. On ne démissionne pas sur un coup de tête dans un pays où le chômage est aussi dramatique. Et sans aller jusqu’à démissionner, on ne se rebelle pas si aisément contre sa hiérarchie quand on a une femme et quelques gosses à nourrir, et qu’on habite dans un logement social / de fonction qui peut malencontreusement être attribué à quelque demandeur d’asile, ou que la mutation dans le 93 pourrait remplacer inopinément la mutation dans le Gers.
    Et quand bien même un agent de police se retournerait, est-ce que tous ses collègues le suivraient ? Certainement pas. Et sa hiérarchie se ferait un plaisir d’en faire un exemple très dissuasif.

    L’attrapera, l’attrapera pas ?

    Voilà. Qu’il y ait un malaise dans la Police, et des policiers favorables à LMPT à titre individuel, c’est certain. Mais cela n’engage à rien, et il ne faut certainement pas en conclure que « les flics sont avec nous ». Les agents, qui sont de braves gens (je n’en doute pas une seconde) ne sont ni pires ni meilleurs que vous et moi ; c’est bien pour ça qu’ils ne faut pas compter sur leur retournement.

    Les témoignages touchant et les confessions larmoyantes, c’est fort beau. Mais enfin, face aux rebelles inexpérimentés que nous sommes, les larmes de crocodiles sont pour certains flics une manière rapide et économe de parvenir à leurs fins tout en se mettant les victimes dans leur poche – situation ô combien confortable ! Il faut redonner à ces belles déclarations leur véritable valeur, c’est-à-dire… aucune ! (particulièrement valable en cas de discours rapporté, et encore plus si c’est lu sur les réseaux sociaux) Si elles sont sincères, elle n’avancent à rien, et si elles ne le sont pas, on avait raison de se méfier. Après tout, ces agents « si nombreux », pourquoi ne se constituent-ils pas en syndicat ? (bon, sauf les gendarmes) Ils savent le faire quand la paye est mauvaise, ça n’est pas plus compliqué quand le boulot est immoral. Posez-leur la question. Je le fais souvent.

    Ami veilleur, camarade manifestant, compagnon interpellé : de grâce, imprime-toi ça dans la tête :

    • Ton avocat est ton seul ami
    • Le policier n’est pas ton ami
    • Le policier n’est toujours pas ton ami
    • Tant que la paye tombera à la fin du mois, le sursaut éthique que tu espères n’aura pas lieu.

    REMARQUE : La Table Ronde vous recommande vivement la lecture du communiqué des Avocats des Veilleurs (disponible ici). Bien qu’un peu long, il est particulièrement édifiant. Les plus pressés liront avec profit la seconde moitié du communiqué : c’est suite à ces témoignages inédits que nous avons décidé d’écrire cet article.
    Ce communiqué vous donne également, à toute fin utile, de nombreuses recommandations à suivre à la lettre en cas de contact avec les forces de l’ordre, à quelque degré de que soit (discussion, contrôle, interpellation, GàV…) »

    http://www.contre-info.com

  • Face au gender

    L'heure est grave, c'est le moment de redoubler de courage et de force : 

     

    "La diffusion de la théorie du genre par les responsables de l'État français doit nous appeler à la gravité, à la lucidité et à l'espérance.

    La situation est grave.

    L'atteinte du Gender est portée aux fondements mêmes de la cité. Elle est tout sauf anodine. Elle touche à ce qui est premier, fondateur, au coeur de l'homme, au plus intime, à ce qui le relie aux autres, à ceux qu'il côtoie, à ceux qui l'ont précédé et à ceux qui vont le suivre.

    Cette théorie remet en cause le premier verset de la Bible.

    Nous sommes au cœur de la civilisation. Il est vrai que le pouvoir politique actuel, qui aime souffler le chaud et froid, lui qui déniait le droit de parler de civilisation comme étant une résurgence d'une époque de barbarie, prétend aujourd'hui nous faire changer de civilisation…

    Le ministre de l'éducation nationale veut arracher nos enfants à tous les déterminismes, pour les rendre libre pour « produire des individus libres ». La déconstruction des stéréotypes du genre est présentée comme un moyen d'émancipation. En synthèse voici le discours qui pourrait être tenu à nos enfants :

    « Tu es né avec la morphologie d'un garçon ou d'une fille mais je vais te donner les moyens de t'affranchir de cette réalité qui te frustre pour que tu choisisses ton sexe social ! »

    Ulysse, Antigone, Jeanne d’Arc et bien d’autres se sont-ils interrogés sur leur sexe social ?

    Voilà « tout simplement » (…) ce dont il est question. Cette prétention est celle d'un totalitarisme déguisé, à visage humain, européen, transnational comme Gregor Puppinck le démontre avec beaucoup de clairvoyance. Il faut le combattre tel qu'il est, en fonction de sa nature.

    L'objectif est de dessiner le nouveau visage de l'humanité. Il s'agit donc d'un projet TOTALITAIRE.

    Or, nous avons trop tendance à relativiser les choses, à les dédramatiser. Ce n'est pas si grave que cela finalement… Tout cela ne concerne qu'une petite minorité.… Non, on va maintenant toucher à nos enfants !!!

    Ce pouvoir a l'ambition et la prétention de les structurer autrement, violant ainsi les prérogatives de leurs parents qui sont considérés comme faisant partie des déterminismes dont il faut les affranchir.

    D'où l'exigence de lucidité.

    Ce totalitarisme procède d'une triple erreur anthropologique, philosophique et spirituelle.

    Une erreur anthropologique tout d'abord.

    Erreur fondamentale ; il s'agit d'une fiction qui veut nier la réalité et essaie de faire croire, de faire admettre que cette réalité serait le fruit de déterminismes divers et variés.

    Il faut en revenir à des notions de base, simples, élémentaires. Ce qui est blanc est blanc. Ce qui est noir et noir. Ce qui est masculin est masculin. Ce qui est féminin est féminin. Un point c'est tout !

    Sylviane Agacinsky a parfaitement expliqué que l'on a créé le concept hétérosexuel de toutes pièces. On a donc provoqué l'opposition dialectique entre hétéro et homo de manière purement artificielle. La sexualité n'est pas l'un ou l'autre. Elle n'est ni l'un ni l'autre : Elle est une et indivisible. Cette théorie procède d'une erreur sur la nature humaine. Et c'est un comble qu'elle soit enseignée dans le cadre des cours sur les sciences et vies de la terre !

    Une erreur philosophique ensuite.

    Les choix philosophiques ne sont pas des options personnelles anodines et sans conséquence ! Ils sont déterminants par rapport au choix de société et aux options politiques. Et nous devons faire très attention car cette erreur est communément partagée par la plus grande majorité d'entre nous.

    C’est la philosophie des modernes qui est en cause à commencer par Descartes ! Le « cogito ergo sum… »…L'erreur de la théorie du genre est à la fois nominaliste et idéaliste, ces courants philosophiques qui ont méprisé la réalité afin de la dominer et de la transformer.

    Pour bien comprendre le contre-sens du genre, je vous propose d'utiliser un vieux concept imaginé par saint Thomas d'Aquin : la distinction entre l'essence première (la naissance) et l'essence seconde (éducation). Nous n'avons pas attendu les théoriciens du Gender pour distinguer ce qui est inhérent à la nature et ce qui résulte de l'éducation ! La seconde transforme, améliore, pervertit, bonifie, dénature la première. Cela est vieux comme le monde. Mais comment nier l'une au préjudice de l'autre ?" (suite).

    Lahire   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • « La répression pour tous ? » de François Billot de Lochner, avec une préface de Ludovine de La Rochère

    « La répression pour tous ? » de François Billot de Lochner, avec une préface de Ludovine de La Rochère

    Sous ce titre, François Billot de Lochner vient de publier, aux éditions  Lethielleux une analyse précise, doublée de nombreux témoignages, de la répression qui s’est abattue sur les adversaires de la loi Taubira, avec son cortège de violences et de gazages, d’arrestations arbitraires, de gardes à vue sans justification et, pour finir, la détention à Fleury-Mérogis d’un simple manifestant de 23 ans, Nicolas, coupable d’avoir refusé une arrestation arbitraire.

    Une bataille judiciaire est désormais engagée grâce notamment au Cercle des avocats contre la répression policière et idéologique (CARP). Les victimes sont soutenues financièrement par l’association Solidarité pour tous :
    http://solidaritepourtous.blogspot.fr/

    L’affaire a pris désormais un tour international avec la saisine du Comité de l’ONU sur les droits de l’homme et la condamnation de la France par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a jugé l’usage de la force par la police de Manuel Valls excessive. Nos lecteurs trouveront ci-après, en PDF, une étude très précise réalisée par un collectif d’avocats pour le Centre européen pour le droit et la justice.
    Il importe de résister à la dictature politiquement correcte qui se met en place sous un gouvernement de secte.

    François  Billot de Lochner, « La répression pour tous ? », préface de Ludovine de La Rochère, Edition Lethielleux, 18 juin 2013
    Centre européen pour le droit et la justice : Pdf , Témoignages de victimes de répressions policières

    http://www.polemia.com

    Image : Manif Pour Tous: répression policière et acharnement judiciaire …

  • Dérapages à l’Elysée, lettre ouverte de Madeleine

    Extrait :

     

    "[...] Nous restons debout, en silence, mais les policiers commencent à charger. Certains Veilleurs se laissent faire, docilement ; d’autres choisissent de s’asseoir, mais tous se mettent à chanter L’Espérance. Soudain, une jeune fille crie de douleur : un policier la pousse tout en lui pinçant très violemment la colonne vertébrale. Les forces de l’ordre précipitent sur nous les veilleurs qui n’ont pas eu le temps de s’asseoir. Je suis piétinée et me recroqueville en me couvrant tant bien que mal le visage. Je finis par lever la tête et demande avec détresse au premier CRS que j’aperçois de venir me porter secours, car je suis écrasée dans la bousculade : il m’extrait de la cohue, tout en me faisant une clé de bras, alors que je ne demandais qu’à être retirée de cette poussée aveugle. Je comprime ma douleur et subis cette violence gratuite en silence. Seulement, une fois debout, je suis poussée par un autre policier qui m’administre au passage une grande claque dans le dos, me faisant voler sur plus d’un mètre. Un collègue, en l’apercevant, intervient et lui demande alors de se calmer : il faut dire que la vue d’un mastodonte cuirassé en train de frapper une jeune fille d’1m67 pour 48 kilos doit être difficilement supportable.

    Je contemple interdite les scènes semblables qui se multiplient autour de moi : des CRS administrent clés de bras et claques dans le dos, pincent les oreilles de certains, bien que nous n’opposions pas d’autre résistance que de nous tenir les uns aux autres. Certains CRS sont manifestement hors de contrôle. L’un d’eux jette brutalement une mère de famille à terre, au milieu d’autres Veilleurs debout : deux autres CRS l’attrapent alors par son gilet, et le retirent du lieu sans dire un mot. Les personnes encore assises sont traînées sur plusieurs mètres avant d’être lâchés brutalement, à quelques dizaines de centimètres du sol. Un CRS ne relâche l’un de ces jeunes qu’après s’être assuré d’avoir arraché tous les boutons de sa chemise. Un autre jeune, rouge et suffocant, est quant à lui tiré par le cou. Les personnes qui obtempèrent et ne demandent qu’à avancer sont projetées la face la première, qui contre les vitrines, qui contre les voitures. [...]"

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La France se tiers-mondise

    L’ex responsable  de SOS Racisme et désormais ancienne ministre Delphine Batho expliquait hier que le gouvernement Ayrault est totalement inféodé au monde de la finance. Le même jour,  Jean-François Copé réagissait au rejet par le Conseil constitutionnel du compte de campagne de Nicolas Sarkozy, entraînant une ardoise de 10 millions d’euros pour l’UMP. En réalité un incident de parcours bénin  ou presque au regard du pactole engrangé chaque année et de la fortune immobilière de ce parti.  Son  patron contesté  a aussitôt commis une vidéo sur son site internet. Il y appelle les Français, même ceux qui ne partagent pas les idées de sa formation,  à  mettre la main à la poche dans le cadre d’une grande souscription nationale. Il s’agit dit-il de ne pas laisser le champ libre au PS et  de faire barrage au FN, qualifié ici par lui de  « parti extrémiste. »

     Tout cela bien sûr  au nom de la démocratie et du pluralisme, sur lesquels l’Etat-major  l’UMP s’assoit régulièrement quand il est en situation  de le faire pour  museler l’opposition nationale.

     Nos compatriotes s’étonneront aussi  peut être  que les Fillon, Copé, NKM et consorts maintiennent leur confiance républicaine  et l’étiquette de leur parti au « sénateur milliardaire », directeur du Figaro   et ex maire omnipotent  de Corbeil-Essonnes, Serge Dassault.

     Le jour même de la levée de l’immunité de Marine Le Pen au parlement  européen, le bureau du Sénat rejetait le 3 juillet la demande de levée de celle de Serge Dassault …qui du haut de son carnet d’adresses et sa  très grande fortune  se fera certainement  un devoir de participer au renflouage de l’UMP (?).

     Cette demande de levée de l’immunité formulée à son encontre  indiquait Le Monde, « devait permettre l’audition de M. Dassault sous le régime de la garde à vue, dans le cadre d’une enquête sur une tentative d’assassinat dans le fief de l’ancien maire de Corbeil-Essonnes. »

    Deux procédures parallèles sont actuellement  menées par les parquets de Paris et d’Evry  « dans un contexte de manipulation électorale et de corruption à Corbeil-Essonnes. Une ville dirigée par M. Dassault de 1995 à 2009. »

    « A Evry, une instruction est menée sur deux tentatives d’homicides perpétrées à Corbeil début 2013 contre deux hommes, Rachid T. et Fatha O.. Le premier avait expliqué au Parisien que la tentative de meurtre était liée au système clientéliste existant dans la commune. A Paris, une information judiciaire a été ouverte en mars pour corruption, abus de biens sociaux, blanchiment et achat de votes présumé pour les élections municipales de 2008 à 2010. »

    Certes, les médias ont semblé plus ému par les propos de Jean-Marie Le Pen qui était à Nice  hier pour  présenter  la candidature de la vice-présidente du Front National, Marie-Christine Arnautu, aux municipales de 2014.

    « Je vais vous faire un pronostic a notamment déclaré le président d’honneur du FN: vous avez quelques soucis, paraît-il, avec quelques centaines de Roms qui ont dans la ville une présence urticante et disons… odorante. (…) Ceci n’est que le petit morceau de l’iceberg!», a-t-il prédit.

    «Je vous annonce que dans le courant de l’année 2014, il viendra à Nice 50 000 Roms au moins puisqu’à partir du 1er janvier, les 12 millions de Roms qui sont situés en Roumanie, en Bulgarie et en Hongrie auront la possibilité de s’établir dans tous les pays d’Europe», a-t-il poursuivi, estimant que la politique gouvernementale vis-à-vis de cette minorité avait «un effet de recrutement fantastique».

     Il faudra bien  que les gaulois fassent de la place et payent pour les accueillir constate Bruno Gollnisch, alors que le quotidien  L’Union l’ardennais le  29 juin  citait déjà le cas de ses  douze  jeunes français du Foyer jeunes travailleurs (FJT) de Clacy-et-ThierretLaon dans l’Aisne)  qui ont été sommés de faire leur carton  pour permettre à ce  foyer d’héberger la trentaine de demandeurs d’asile qui vont débarquer le 1er août.

    Si chaque société possède toujours un seuil incompressible de marginaux  vivant en dehors des règles communes,  nul n’ignore pourtant le nombre sans cesse croissant de Français précarisés basculant dans la misère, et dits Sans domicile fixe.

    selon une étude de l’Insee rendue publique mardi 2 juillet,  environ 141 500 personnes, dont 30 000 enfants, étaient sans domicile début 2012 en France, soit une progression de près de 50% depuis 2001!

     Sur les 81 000 adultes sans domicile recensés dans les agglomérations de plus de 20.000 habitants, 53% étaient d’origine étrangère, alors qu’ils n’étaient que 38% en 2001. Ce chiffre est en augmentation nous explique-t-on en raison de la hausse du nombre des demandeurs d’asile sans places en Cada.

    Un terrible indicateur, un parmi d’autres,  des effets des politiques euromondialiste, laxiste et immigrationniste des partis dit de gouvernement, qui tiers-mondisent la France et les Français.

    http://www.gollnisch.com

  • Journal de Syrie ~ Liquidation de terroristes du front Nosra (les amis de Fabius)

  • 6 juillet : manifestation à vélo à Rennes

    Départ du parcours vélo au Liberté à 10h. Trois points successifs de rassemblement :

    • Place du Bas des Lices à 10h30
    • Place de la République à 11h00
    • Place de la gare à 11h30
    • Fin du parcours vélo à 12h00, au Liberté.

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    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Il est plus facile d’arrêter les jeunes qui prient que ceux qui sèment la terreur

    De Denis Tillinac dans Valeurs Actuelles :

    "Il est plus facile d’arrêter les jeunes qui prient que ceux qui sèment la terreur en banlieue. On ne parle guère des Veilleurs dans la presse. On en parle davantage sur Internet, mais n’étant pas high-tech, j’ignore le fonctionnement de ces trucs modernes.

    Je faisais escale à Paris et j’avais su qu’une veillée était fomentée après la tombée de la nuit sur la place de la République. M’y voici. Ils sont quelques centaines, assis sagement sur deux terre-pleins de part et d’autre de la statue. Deux groupes, donc, serrés de près par une pléthore sidérante de gendarmes mobiles harnachés comme si planait une grave me nace de subversion, voire de révolution.

    Je retrouve un ami impliqué dans le mouvement et je m’assois à ses côtés. Une sono diffuse une voix qui exhorte à la courtoisie vis-à-vis des policiers, puis lit un texte de Camus, un passage du Mystère de Jeanne d’Arc, de Péguy, une prédication de Martin Luther King relative aux lois respectables parce que justes et à celles qui ne le sont pas.

    La voix s’interrompt, des mains s’agitent en guise d’applaudissements et une mélopée s’élève : l’Espérance, me dit mon ami, un chant scout. La plupart des Veilleurs sont jeunes ; certains brandissent un portrait de Gandhi pour attester de leur pacifisme. Ambiance recueillie, sous l’oeil perplexe des gendarmes habitués sans doute à des manifestants plus vindicatifs. L’un d’entre eux, barré de tricolore et muni d’un porte-voix, annonce une première sommation.

    Impression qu’il improvise un rôle burlesque dans une comédie de Goldoni, car il manque un ennemi plausible dans son jeu de rôle. Les Veilleurs n’abîment rien et ne dérangent personne ; ils écoutent des textes dont les auteurs n’étaient ni des factieux ni des imprécateurs, encore moins des ultras. Péguy, Luther King… Ce qu’ils chantent n’a rien de martial. Soudain, se pointent une bonne vingtaine de cars de police. Les gendarmes serrent les rangs, nous sommes au sens propre sous leurs bottes. Contraste inouï entre cette débauche de moyens policiers et l’absence de la moindre présomption de désordre. Les chants reprennent, on se tient par les coudes, toujours aussi sagement. Seconde sommation.

    De l’autre côté de l’avenue, un homme de cabinet dépêché par le préfet de police est venu parlementer. Des avocats ont rejoint ce groupe et prennent des photos. Du côté où je me trouve, les gendarmes commencent l’embarquement des Veilleurs. Dont mon ami. J’hésite. Je finis par rentrer chez moi avec la mauvaise conscience du déserteur.

    À 9 heures, le lendemain matin, cet ami m’appelle. Le panier à salade l’a largué avec ses frères d’infortune dans un commissariat où les attendait un régiment d’officiers de police judiciaire. Contrôle d’identité, fouille : on les a fait glander jusqu’à 4 heures du matin pour les humilier et les intimider, puis on les a relâchés. Le prétexte de cette flicomanie inepte, c’est l’interdiction d’un attroupement non autorisé. Aussi, devant le Palais de justice ou l’Assemblée nationale, des Veilleurs debout se plantent à 10 mètres les uns des autres, afin d’éviter le motif d’une interpellation. Mais les policiers reçoivent l’ordre de les pousser de sorte qu’ils forment un groupe. Alors on décrète l’attroupement et on embarque. Il y aurait de quoi rigoler si, au même moment, dans telle banlieue, des bandes innombrables de voyous ne semaient impunément la terreur. Ceux-là, les flics, les magistrats et les politiques en ont peur.

    Outre la fébrilité infantile du pouvoir, cette mascarade trahit son arrogance et son mépris. Les Veilleurs sont plutôt croyants, en tout cas en quête de spiritualité ; ça suffit à les expédier dans l’enfer des “réacs”, alors qu’ils ne sont aucunement politisés. En revanche, ils sont déterminés et essaiment dans de nombreuses villes.

    Le pouvoir a tort de miser sur leur lassitude : ce qu’ils ont réveillé dans l’inconscient de notre pays n’est ni médiocre ni anodin et promet de n’être pas éphémère. Si j’étais de la bande à Hollande, j’essaierais au moins de comprendre. C’est peut-être beaucoup leur demander. Pour l’heure, la lutte continue et l’honneur exige qu’on la soutienne, autant que la raison."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Soumis et imprévoyants

    Nous l’avons souvent dit ici,  les Etats-Unis  défendent farouchement  leurs intérêts et on ne saurait le leur reprocher.  Mais ce n’est certainement pas une raison pour que nos gouvernements successifs acceptent sans broncher  que notre pays soit traité comme une République bananière, trahissant ainsi   de nouveau le mandat que leur a confié le peuple souverain. Nouvelle illustration de l’attitude  de dhimmitude qui est celle de la gauche atlantiste devant l’hyperpuissante américaine,  l’ahurissante affaire du refus de la France, comme d’autres pays de l’UE, de survol de l’avion du président bolivien Evo Morales. Au motif que son  appareil était soupçonné d’abriter l’ex agent de la NSA Edward Snowden,  à la recherche d’un asile politique,  celui-ci a été contraint d’atterrir à Vienne (Autriche).

    L’Equateur  le Venezuela, l’Argentine, le Chili,  le Brésil ont exprimé  par la voie diplomatique leur mécontentement et leur solidarité avec leur homologue bolivien. L‘Union des nations sud-américaines (Unasur, qui regroupe 12 pays), a fait part de sa « solidarité » et de son « indignation » , indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères du Pérou qui exerce la présidence tournante de l’organisation. Depuis Caracas, l’Alba (Alliance bolivarienne pour les peuples, qui compte huit membres autour du Venezuela) a critiqué « une situation grave due à l’impérialisme nord-américain et ses alliés européens ».

    Les partisans du président Evo Morales, nationaliste indigéniste campant sur des positions plutôt altermondialistes, partisan  de la décroissance et lié aux  régimes vénézuélien et cubain par une même opposition aux Etats-Unis,  ont organisé hier  une manifestation devant ambassade de  France à La Paz. Des drapeaux   français ont été brûlés, des pierres ont été jetées sur fond de slogans hostiles  à notre pays.

    Le quotidien Le Monde l’a relevé, « l’autorisation d’accès au territoire national fait partie des droits régaliens des Etats. Mais une interdiction après décollage d’un avion transportant un président et qui a fait approuver son plan de vol au préalable semble sans précédent. »

    Avec une hypocrisie toute socialiste, Laurent Fabius  « a téléphoné à son homologue bolivien pour lui faire part des regrets de la France suite au contretemps occasionné pour le président Morales par les retards dans la confirmation de l’autorisation de survol du territoire par l’avion du président », a indiqué le porte-parole du ministère, Philippe Lalliot.

    Car depuis BerlinFrançois Hollande  a vendu la mèche.  Il a confirmé qu’il était  suspendu au feu vert de Washington interdisant tout départ de Edward Snowden. Il a ainsi  avoué avoir « immédiatement donné l’autorisation de survol de la France à l’avion transportant le président bolivien, Evo Morales », uniquement quand il a appris que ce dernier était à bord de l’appareil sans l’ancien agent américain, car « Il y avait des infos contradictoires sur les passagers qui étaient à bord ».

     Bref,  M. Hollande  joue aussi bien le rôle de féal  de Washington que ne le fit en son temps M. Sarkozy,  accusé en septembre 2006   par un Laurent Fabius alors dans l’opposition d’être « le futur caniche du président des Etats-Unis »…Le changement c’est pas maintenant.

    La dernière réaction un peu digne et virile  face aux activités d’espionnages récurrentes des Américains  à notre endroit fut celle de Charles Pasqua en 1995, alors ministre de l’Intérieur . Considérant que les Etats-Unis avaient eu un «comportement inamical, venant de services alliés», cinq Américains (notamment  quatre diplomates, dont le chef de poste de la CIA à Paris) qui «se livraient à des activités incompatibles avec le statut sous lequel ils résidaient en France» avaient été expulsés. Ils étaient accusés d’espionnage militaro-économique, notamment dans le domaine des télécommunications.

    A contrario,  en mai 2012, quelques jours avant le second tour de l’élection présidentielle, le piratage des réseaux informatique de l’Elysée par les Etats-Unis n’avait entrainé aucune réactions,  alors même que des notes secrètes des plans stratégiques avaient été récupérés sur des disques durs, que  des ordinateurs  de proches conseillers de Nicolas Sarkozy avaient été fouillés rapportait l’Express…

    Sur cette  question   plus générale de l’espionnage électronique dont la France fait l’objet,  il s’agit  de rappeler quelques vérités. Car si l’espionnage  militaro-économique entre « bons alliés » a toujours été de mise,  il existe toute de même des méthodes pour  s’en prémunir, malgré les moyens colossaux dont disposent les services de renseignements américains comparés aux nôtres.

     D’abord cette évidence : Il ne faut pas s’étonner  que les agences yankees   piochent, analysent et fouillent  dans  les données sensibles électroniques   émanant de nos pays…quand elles sont  hébergées  stockées par les grands groupes américains qui sont en position ultra dominante et quasi hégémonique. Elles n’ont qu’à demander pour se  servir.

     Il s’agirait aussi  d’avoir une production de composants logiciels/électroniques franco-françaises… afin de ne pas devoir les acheter à l’étranger ! 

     Autre constat, la  nécessité de la mise sur pied d’un chantier national consistant à  sécuriser  les WAN/MAN Français. Il est impératif  de de dresser une digue  solide capable de résister aux attaques informatiques internationalisées  auxquelles ce livrent régulièrement la Chine, les États-Unis mais aussi d’autres Etats.

     Bref, là encore constate Bruno Gollnisch,  tout est question d’autorité, de souveraineté, de volonté politique ; toutes choses dont sont singulièrement dépourvues les politiciens de l’UMPS. Les enseignements de l’Histoire sont impitoyables : malheur aux peuples dont les  chefs  ont la main molle et qui comptent sur les autres pour assurer la sécurité des nations dont ils ont la charge.

    http://www.gollnisch.com