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avortement et euthanasie - Page 108

  • GPA : les acheteurs gardent le jumeau sain et refusent l’handicapé


    Une jeune Thaïlandaise de 21 ans avait accepté de devenir mère porteuse
    pour résoudre les problèmes financiers de sa famille, et avait conclu le marché avec un couple d’Australiens l’an passé.

    Pendant la grossesse, les médecins ont découvert qu’elle attendait des jumeaux, une petite fille en bonne santé et un petit enfant souffrant du syndrôme de Down. Le couple d’Australiens, apprenant la nouvelle a demandé à la mère porteuse d’avorter, ce qu’elle a refusé, invoquant ses convictions religieuses.

    Au moment de l’accouchement, les Australiens ont donc adopté le bébé en bonne santé refusant le petit handicapé et le laissant aux bons soins de sa mère et considérant sans doute la « marchandise » imparfaite, ils n’ont pas réglé entièrement leur dû. La mère attend toujours les 2341 dollars promis après l’accouchement.

    Cette dernière a alors témoigné, appelant à la vigilance : « Ne pensez pas qu’il ne s’agit que d’argent, a-t-elle confié au Sydney Morning Herald. Si quelque chose tourne mal, personne ne vous aide et si le bébé est abandonné de la société, nous devons en prendre la responsabilité ».

    Le « bébé-marchandise » n’est pas parfait, ils ont refusé de régler leur dû

    Pour tenter d’élever et de venir en aide au petit garçon, cette jeune mère a fait appel à la générosité sur internet, et les Australiens, choqués, ont été très généreux.

    Grâce à l’argent récolté, le petit garçon, âgé de six mois, a pu être hospitalisé pour une grave infection pulmonaire, en Thaïlande. Son état de santé est jugé inquiétant. Les autorités australiennes, répondant à une vague d’indignation populaire ont ouvert une enquête sur ce drame.

    Une fois encore, lorsque l’idéologie s’incarne, elle devient dramatique et il en est encore pour s’offusquer des conséquences d’une cause qu’ils continuent à soutenir… Si l’enfant devient une marchandise que l’on peut vendre et acheter, les clients le traiteront comme tel : c’était évidemment un drame prévisible, comme il y en aura d’autres si l’on ne stoppe pas cette idéologie destructrice.

    http://www.contre-info.com/

  • Le coup de poing dans le ventre du CSA

    Véronique, maman d’un bébé atteint de trisomie 21, a vécu sa grossesse en même temps que la diffusion de la campagne « Chère Future Maman ». Face à l’avis du CSA qui dénonce l’ « ambigüité » de cette vidéo, cette mère de famille témoigne :

    "Nous avons appris que notre bébé était atteint de trisomie 21, suite à la première échographie des 12 semaines qui vérifie la clarté nucale, juste avant les fêtes de fin d'année 2013. Nous nous préparions à accueillir cette petite fille du mieux possible, en pleurant mais aussi en continuant à vivre.

    Je commençais à chercher des renseignements sur cette maladie sur Internet lorsque je suis tombée sur cette vidéo #DearFutureMom. Cette vidéo m'a évidemment bouleversée : voir tous ces enfants, adolescents, adultes me dire ce que ma petite fille serait capable de faire, c'était incroyable et très émouvant, tout comme voir toutes ces mamans si complices avec leur enfant trisomique. J'avais l'impression que la vidéo avait été faite pour moi.

    Quels sont les éléments qui vous ont particulièrement touchée dans cette vidéo?

    Ce qui m'a aussi beaucoup touchée, c'est de voir les différentes associations à l'origine de cette vidéo, de savoir que c'était une grande agence de pub qui l'avait réalisée, de la voir diffusée sur Internet et applaudie par des millions de personnes, puis de la voir sur des grandes chaînes de télévision.

    J'étais rassurée pour ma petite fille et pour le regard de la société sur elle. D'ailleurs, depuis sa naissance (elle a 2 mois), non seulement nos familles et amis, mais aussi nos collègues, les médecins, les infirmières qui s'occupent d'elle à Necker (elle a subi plusieurs interventions), l'entourent et l'accompagnent remarquablement.

    Le CSA dans sa décision du 25 juillet considère que cette vidéo n’est pas d’intérêt général. Comment avez-vous reçu cette dé? Qu’aimeriez-vous transmettre comme message au CSA et aux autres ?

    J’ai pris la décision du CSA comme un énorme coup de poing dans le ventre. Des gens s'étaient plaints de cette vidéo ? Pourquoi? Le CSA avait réprimandé les chaînes de télévision qui l'avaient diffusée? Mais pourquoi?

    C'était la première fois que j'avais le sentiment que le handicap de ma fille posait un problème à certains et j'ai trouvé cela d'une violence inouïe.

    Puis, je me suis consolée...parce que j'ai trouvé la décision du CSA tellement à côté de la plaque ! Des millions de personnes avaient aimé cette vidéo, l'avaient diffusée, les récompenses se multipliaient, elle était même diffusée à l'ONU,....et le CSA ne souhaitait pas la voir sur les écrans télé....mais qu'ont-ils compris du monde, tous ces esprits raffinés ?

    Ma fille ne fera sans doute pas de grandes études, elle n'aura sans doute pas une belle carrière professionnelle, elle n'épousera sans doute pas un beau parti, riche et distingué. Et alors? Est-ce vraiment très grave? Elle aura sa vie, peut-être un peu différente mais peut-être pas si différente. Et puis, c'est ma fille et je l'aime et je vous demande de la respecter. Comme disait le Général de Gaulle à propos de sa fille Anne, elle aussi trisomique : "c'est une de Gaulle, elle aussi!"

    Alors, merci à l'association des amis d'Eléonore, à la Fondation Lejeune, merci à Satchi & Satchi, merci à TF1, M6, D8, Canal+, merci aux acteurs du film! Merci à vous tous !

    Et Mesdames et Messieurs les membres du CSA, préparez-vous, pour la prochaine Journée mondiale de la Trisomie 21, nous allons tous recommencer!"

    Michel Janva

  • Euthanasie-GPA un marchandage "gagnant-gagnant" ?

    Communiqué de Laissez-les-Vivre SOS-Futures mères :

    "Les gesticulations sur la GPA masqueraient-elles la volonté d'imposer l'euthanasie ? Jean LEONETTI, le député sociétal de l'UMP, qui ne se préoccupait jusqu'à présent que de savoir comment il aurait "la peau" de Vincent LAMBERT, s'intéresse brusquement à la GPA. Le voilà qui s'indigne le 23 juin 2014 à l'Assemblée : pas question d'autoriser la GPA et puisque des hommes politiques tant de droite que de gauche dont le sénateur Alain CLAEYS travaille avec le député UMP sur l'euthanasie sont contre pourquoi ne pas déposer dès la rentrée une proposition de loi interdisant strictement cette dernière en France et renforçant les sanctions à l'encontre de ceux qui y ont recours.

    Le gouvernement ne pourrait pas le lui refuser en échange d'une nouvelle loi faisant avancer l'euthanasie, par exemple sous forme de possibilités d'aide à mourir dans certains cas "extrêmes" bien entendu forcément "très limités"! L'urgence économique de l'euthanasie est tellement forte, ainsi que l'ont récemment rappelé les déclarations de la toute nouvelle ministre de la Santé de Lituanie Rimanté SALASEVICIUTE. "L'euthanasie sera le mode de gouvernement des sociétés futures" prédisait dès 1982 Jacques Attali, alors sherpa du Président Mitterrand dans l'ouvrage de Michel SALOMON. Face au défi démographique, les pays européens plongés dans le marasme économique sont de plus en plus confrontés à la tentation de l'euthanasie. En France, plus particulièrement y aurait-il un accord tacite entre une grande partie de la classe politique de droite comme de gauche pour y accéder maintenant assez rapidement quitte à laisser tomber au moins en apparence la GPA. Certaines signatures de l'appel à François HOLLANDE du 14 juillet 2014 lui demandant dans le quotidien "Libération" de résister à la GPA sont à cet égard quelque peu étonnantes. Lionel JOSPIN, qui s'il est l'ex mari de Sylviane AGACINSKI, certes sincérement hostile à la GPA est aussi le fils de Mireille JOSPIN, grande égérie de l'ADMD qui avait mis en scène le 6 décembre 2002 son propre suicide. La plupart des ministres sont très favorables à la GPA mais seraient sans doute prêts à laisser de côté leurs revendications si les circonstances économiques l’exigeaient et ce n’est pas le premier d’entre eux, dont le revirement vis-à-vis de la cause palestinienne en faveur d’Israël a été si spectaculaire, qui en est à un reniement près.

    La reconnaissance de la loi LEONETTI, comprise d’ailleurs sous sa forme maximaliste, assimilant alimentation et hydratation à des traitements ainsi que le Conseil d’Etat l’a interprêté le 14 février 2014 semble constituer, ainsi que l’allégeance à la loi Veil, "le minimum démocratique" auquel tous les chefs des grands partis veulent désormais être soumis sous peine, s’imaginent-ils, de ne plus être fréquentables. Il en sera vraisemblablement de même d’une législation sur l’euthanasie surtout si elle était soutenue, voire présentée par une personnalité politique aussi consensuelle que Jean LEONETTI.

    17 milliards d’euros sont dépensés chaque année pour les personnes âgées et les handicapés. Comme le déplore Jean-Claude MARTINEZ dans "Euthanasie, Stade Suprême du Capitalisme", il est temps pour les gestionnaires qui nous gouvernent d’ouvrir le filon en or des euthanasies possibles. Et cela est beaucoup plus urgent pour l’équilibre budgétaire imposé par l’Union Européenne que la GPA que de toute façon la CEDH arrivera à imposer progressivement et subrepticement. Que la CEDH ait eu à traiter la même semaine (fin juin 2014) à la fois du recours contre le refus d’inscription sur les registres français d’état-civil des enfants conçus par GPA à l’étranger et du référé concernant la décision de mise à mort de Vincent LAMBERT paraît certes être une coïncidence, mais cela a pu suggérer un marchandage facilité par des sondages favorables à l'euthanasie et hostiles à la GPA."

    Michel Janva

  • Offensive chrétienne aux Etats-Unis

    Médias Presse Info vous avait déjà signalé comment la Cour suprême des États-Unis avait donné raison au P.D.G. deHobby Lobby, David Green, dans sa volonté de refuser de couvrir les soins de santé reliés à la contraception, plus particulièrement en ce qui concerne la pilule du lendemain équivalant à un avortement. Dans une décision de 5 contre 4, les juges ont reconnu aux actionnaires de cette chaine de magasins de fourniture d’art et d’artisanat qu’ils pouvaient se soustraire à la loi Affordable Care Act (Obamacare) pour motif de convictions religieuses.

    D’autres décisions vont dans le bon sens. À la mi-juillet, le Département américain de l’éducation accordait à l’Université George Fox une exemption à la Loi fédérale antidiscrimination pour motif religieux. L’établissement universitaire chrétien s’est ainsi vu confirmer son droit de refuser à un étudiant transsexuel l’hébergement dans les dortoirs de l’Université au motif que que l’Université est centrée sur la doctrine chrétienne.
     
    D’autre part, comme l’avait signalé ici le Dr Dickès, différents États américains modifient leur législation afin de permettre de prendre des décisions sur la base des convictions religieuses.
     
    Au cours des dernières années, malgré le soutien de Barack Obama au  lobby LGBT et à la culture mortifère, les Etats-Unis assistent à une véritable contre-offensive chrétienne et pro-vie.
  • L'avortement devient un "droit" sans opposition

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    "Le Sénat et l'Assemblée nationale ont adopté le même jour, en seconde lecture, la loi sur l'égalité entre hommes et femmes. Le Sénat, c'était ce matin ; l'Assemblée nationale tard dans la soirée.Personne n'a voté contre. Dans l'opposition, la plus grande partie de l'UMP s'est contentée de s'abstenir, même si d'aucuns ont osé dénoncer l'introduction dans la loi d'une disposition qui fait disparaître du droit toute référence à une condition de « détresse » pour la femme qui veut obtenir une « IVG ». Ainsi l'avortement devient un droit en France sans contestation possible. Ce qui était vrai déjà dans les faits et assez largement dans la loi est entériné. Et le projet de loi est définitivement adopté.

    Texte idéologique par excellence, la loi sur l'égalité « femmes-hommes » prévoit notamment un partage obligatoire du congé parental de trois ans, droit ouvert à compter du deuxième enfant, entre les parents, le père devant en prendre au moins 6 mois. Dès le premier enfant, chaque parent pourra prendre 6 mois. Manière de souligner que papa et maman, c'est tout comme.

    Pour les couples éclatés, l'Etat-nounou prendra le relais d'une nouvelle manière, puisqu'un fonds de garantie pour pensions alimentaires impayées verra le jour.

    De nouvelles mesures pour la parité viennent compléter le dispositif déjà existant, avec des sanctions alourdies.

    Car on veut changer non seulement les mœurs, mais aussi les « mentalités ».

    La mesure symbolique qui fait disparaître la notion de détresse de la loi sur l'avortement n'est pas le seul aspect contestable de la loi, mais elle est le plus tragique. L'UMP, par la voix d'André Reichardt, a annoncé la saisine du Conseil constitutionnel sur ce point."

    Michel Janva

  • L’ONU oblige l’Irlande à un référendum sur l’avortement

    Le ministre de la Justice Irlandaise, Frances Fitzgerald, tête de la délégation du pays auConseil des Droits de l’Homme de l’ONU, a été entendu dans le cadre de l’examen de la conformité de l’Irlande avec certaines normes internationales.

    Il a notamment été interroger « avec fermeté » sur le Protection of Life During Pregnancy Act (Acte de protection de la vie pendant la grossesse) de 2013, avant que l’Irlande ne soit accusée d’être en « violation de Droits de l’Homme » puisqu’il est interdit d’avorter en Irlande en cas de viol, d’anomalie foetale, ou de risques en termes de santé.

    Le Conseil des Droits de l’Homme a également reproché au gouvernement de ne pas prendre intégralement en charge les dépenses de transport des femmes allant avorter à l’étranger.

    Les Droits de l’Homme sont donc pour la puissante institution qu’est l’ONU, une négation des Droits de l’Enfant à naître, ce qui n’est pas une grande nouvelle. Mais non contente de le penser, elle l’encourage vivement par l’intimidation…

    L’Irlande n’est en effet pas tenue de se plier à ces demandes, mais le gouvernement ne semble pas avoir l’intention de les ignorer, puisque la délégation a promis au Conseil un référendum constitutionnel sur la question.

    http://www.contre-info.com/

  • La mairie UMP de Bordeaux subventionne les avorteurs et les LGBT

    Lu ici :

    "Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, proposait de soutenir financièrement des associations dont l’engagement est plutôt marqué à gauche. Malgré l’opposition des deux élus Front national et celle de l’UMP Edouard du Parc, droite et gauche ont accordé 4000€ au Planning Familial, 4000€ au centre LGBT Girofard (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans), 5000€ pour l’association du Lien Interculturel Familial et Social (ex Association des Tunisiens en France), ou encore 3000€ à l’association proche du Parti socialiste : Ni Putes Ni soumises. [...]"

    Michel Janva

  • États-Unis : Nouvelle victoire Pro-Vie

    Nos lecteurs, face à l’avalanche de nouvelles fournies par Médias Presse Info, ne peuvent à juste titre qu’avoir oublié l’affaire Hobby Lobby qui a secoué et passionné l’Amérique depuis deux ans.

    Rappelons les faits. Obama a institué une couverture de santé appelée Obama Care. Il n’y a pas de Sécurité Sociale en Amérique : chacun doit s’assurer à une compagnie privée. Or l’ObamaCare a obligé les citoyens à ce que soit inclus dans les contrats une clause de remboursement de la contraception (abortive ou non) et des avortements. Bien sûr ce sont les employeurs qui payent l’assurance de leurs salariés.

    Or la chaîne Hobby Lobby (500 magasins de loisirs), une autre chaîne de librairies catholiques (48 magasins) et une troisième de création en menuiserie ont refusé de se mettre à l’alignement. Ceci en raison de leurs convictions religieuses. Elles ont été très lourdement condamnées. Après de longues péripéties juridiques, l’affaire a été tranchée pas la Cour Suprême (à majorité de gauche). Au nom de la liberté religieuse (que nous n’avons plus en France) elle estime que tout commerce doit avoir le droit à l’objection de conscience (que nous n’avons plus en France). 59 % des Américains selon un sondage Rasmussen étaient d’accord avec cette décision qui respectait les convictions religieuses les plus profondes.

    Immédiatement deux sénateurs démocrates ont refait un projet de loi visant à casser la décision de la Cour Suprême. Celui-ci vient d’être rejeté par 56 voix contre 43. Inattendu ! Tous les Républicains ont voté contre sans exception. Plusieurs démocrates se sont joints à eux.

    Obama prend cette nouvelle défaite de plein fouet alors qu’il est par ailleurs en pleine implosion dans l’opinion publique.

    Jean-Pierre Dickès 

    http://medias-presse.info/etats-unis-nouvelle-victoire-pro-vie/12997

  • L’objection de conscience sous le feu des pro-avortement en Pologne

    Bogdan Chazan : toute une vie consacrée aux mères et à leurs enfants.

    BOGDAN_CHAZAN

    Un médecin polonais, professeur et obstétricien de renom, est sous le feu du lobby de l’avortement qui lui reproche d’avoir invoqué sa clause de conscience pour refuser de pratiquer un avortement sur une femme enceinte d’un enfant malformé. Le Pr Bogdan Chazan, directeur de l’hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie, avait été approché le mois dernier par cette femme qui avait conçu par le moyen d’une fécondation in vitroobtenue dans une clinique de fertilité.

    Connu pour son opposition à l’avortement, le Pr Bogdan a refusé, proposant de prendre le meilleur soin possible de la mère et de l’enfant jusqu’après l’accouchement, tout étant prévu pour donner des soins palliatifs au bébé dont la malformation laissait en effet prévoir qu’il ne survivrait guère. La santé de la mère n’était pas menacée par cette grossesse.

    La loi polonaise dépénalise l’avortement jusqu’au terme en cas de malformation grave du fœtus mais n’en fait pas un « droit » de la mère. Et elle prévoit le bénéfice de la clause de conscience pour le médecin qui ne peut en aucun cas se voir contraint de pratiquer un avortement ou d’y participer. En revanche, elle l’oblige à diriger la femme vers un praticien disposé à réaliser l’avortement (comme c’est d’ailleurs le cas en France depuis la loi Aubry).

    S’appuyant sur le non-respect par le Dr Chazan de cette dernière disposition, les autorités publiques ont infligé à l’hôpital qu’il dirige une amende de 70 000 zloty. L’hôpital a fait appel.

    Une bataille juridique fait rage désormais autour de cette disposition légale obligeant l’objecteur de conscience à participer indirectement à la réalisation d’un avortement en indiquant à la femme un sûr moyen de l’obtenir. Ou plus exactement, cette bataille a été engagée bien avant l’affaire Bogdan Chazan puisque cette obligation légale fait l’objet d’un recours devant le Tribunal constitutionnel de Pologne, déposé par le Bureau national des docteurs en médecine, en vue de faire juger qu’elle viole le droit constitutionnel à la liberté de conscience.

    Institut polonais Ordo Iuris souligne de son côté que l’obligation faite au médecin objecteur de renvoyer la femme vers un collègue qui pratique l’avortement ruine l’objet même de la clause de conscience en le faisant participer à l’avortement contre sa volonté.

    Il semble que la demande faite au Pr Bogdan Chazan puisse relever d’une opération de « testing » dans la mesure où sa position pro-vie est parfaitement connue et qu’aucune femme cherchant à obtenir un avortement n’irait spontanément chez lui – et ce d’autant qu’il n’est pas difficile de trouver un médecin plus accommodant. L’idée serait donc de mener cette affaire jusque devant la Cour européenne des droits de l’homme pour obtenir un désaveu de la Constitution polonaise.

    L’hôpital du Pr Chazan fait désormais l’objet d’inspections à répétition, malgré une limitation légale de cette procédure : quatre contrôles simultanés ont été lancés depuis que la « Sainte-Famille » a été mise à l’amende. Pourtant cet hôpital est le meilleur de Varsovie ; depuis l’arrivée du Pr Chazan, les accouchements y ont triplé ; la mortalité périnatale y est deux fois inférieure à la moyenne nationale.

    De quoi alimenter la haine du lobby pro-mort : des médias, des hommes politiques nostalgiques du communisme et anti-cléricaux se sont mobilisés pour discréditer le Pr Chazan qui n’en est pas à sa première bataille. L’une des parlementaires les plus virulentes dans la dénonciation des droits à l’objection de conscience, Wanda Nowicka, proche du groupe pro-avortement IPAS et du producteur de contraceptifs Gedeon Richter qui finançaient le groupe pro-avortement qu’elle dirigeait naguère, avait joué un rôle similaire il y a douze ans dans la destitution du médecin de son poste de consulteur du gouvernement et de la direction de l’Institut de la Mère et de l’Enfant à Varsovie.

    Une pétition en faveur du Pr Chazan a déjà recueilli 60 000 signatures et une manifestation de soutien a eu lieu aux abords de l’hôpital de la Sainte-Famille.

    Natalia Dueholm, qui rapporte ce cas sur LifeSite, observe que la Pologne a connu dans son histoire d’héroïques objecteurs de conscience au service du respect de la vie.

    Ainsi un psychiatre, Karol Mikulski, appelé à donner aux autorités une liste des patients incurables présents dans son hôpital pendant l’occupation allemande, a-t-il préféré se suicider, sachant que les Nazis entendaient les tuer. Stanislawa Leszczyńska, sage-femme qui aidait les femmes à accoucher à Auschwitz, défiait, elle, les ordres du Dr Mengele en refusant de tuer des enfants à naître. Le Dr Irena Konieczna, médecin elle aussi emprisonnée à Auschwitz, refusait pour sa part d’obéir aux ordres l’enjoignant de « terminer la grossesse » des femmes juives enceintes présentes dans le camp. Mais pour autant elle n’a pas été punie pour avoir agi selon sa conscience…

    Jeanne Smits dans son Blog

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/lobjection-de-conscience-sous-le-feu-des-pro-avortement-en-pologne_111658.html#more-111658

  • 10 000 avortements supplémentaires pratiqués l'an dernier

    Alors que le nombre d'avortements était stable en France depuis 2006, il est reparti à la hausse en 2013, selon un rapport de la Direction des Etudes et Statistiques du ministère de la Santé (Drees) publié en juin. Le nombre d'enfants tués dans le ventre de leur mère a augmenté de 4,7% par rapport à 2012, passant de 207 000 avortements à 217 000.

    Selon la Drees, cette augmentation morbide a été causée par l'affaire sur les moyens de contraception  et la totale gratuité des avortements depuis le 31 mars 2013. Ou encore l'augmentation en 2013 de la rémunération des établissements hospitaliers qui pratiquent l'avortement.

    Pour certains, c'est la méthode naturelle qui serait la cause de cette croissance, alors même qu'une étude précédente montrait que la plupart des femmes qui avortent sont sous contraception. Le fait est que l'avortement étant gratuit, il est devenu un moyen de contraception.

    Michel Janva