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avortement et euthanasie - Page 108

  • Faut-il pousser du 6e étage celui qui en ferait la demande ?

    Jean Fontant, président-fondateur de Soigner Dans la Dignité, écrit dans Le Figaro :

    "Il n'est pas dans nos habitudes de nous arrêter sur des cas particuliers. Quelle qu'elle soit, la maladie est toujours une étape douloureuse dans la vie d'une personne et d'une famille, et elle ne doit pas être exposée aux yeux de tous. Nous ne pouvons que déplorer la publicité accordée sans retenue à certains cas difficiles, qui relève parfois de tentatives de manipulation de l'opinion publique. Madame Boucheton, vice-présidente de l'ADMD, a voulu toutefois, dans ce qui semble être un ultime acte de militantisme, donner à sa propre maladie un caractère public. Tout en regrettant cet état de fait, nous nous devons de réagir à ce billet, quelque pénible que soit le commentaire d'un tel cas.

    La liberté d'une personne malade doit être respectée. Le droit français encadre et protège cette liberté, renforcé par les lois de 1999 et 2002. Le médecin se doit d'écouter, de prendre en compte et de respecter la volonté d'une personne malade, même lorsque celle-ci va à l'encontre de sa santé. À la lecture du billet de Madame Boucheton, on comprend qu'elle a pu faire usage de cette liberté, puisqu'elle a refusé le traitement chirurgical qui lui a été proposé, et que les conséquences ont été douloureuses. On a du mal à saisir la teneur du reproche fait aux médecins, qui semblent avoir respecté la volonté de la patiente, en conformité avec la loi et selon l'étendue de leurs connaissances médicales, limitées quand il s'agit de déterminer un pronostic. Ceux-ci se retrouvent alors dans l'impossibilité de donner des réponses précises à ces questions douloureuses.

    Ayant fait le choix d'aller mourir en Suisse, profitant de la flexibilité des lois helvétiques sur le cas du «suicide assisté», Madame Boucheton s'emporte à l'encontre de cette inégalité qui ne permet qu'aux plus riches de profiter de ce dispositif, eu égard à son coût certain. Il est utile de rappeler que l'égalité entre les citoyens que garantit la constitution française est une égalité devant la loi, et non devant la transgression. Qu'il soit plus facile aux plus aisés de se mettre au-dessus des lois n'est pas nouveau, ce n'est pas pour autant qu'il faille autoriser en France tout ce qui est permis dans l'un ou l'autre pays étranger. Que l'on s'avise par exemple de transposer en droit français certaines dispositions législatives mauritaniennes ou saoudiennes relatives aux droits des femmes…

    Pour en rester sur des bases juridiques, la fraternité affirmée par notre constitution et portée au fronton de nos monuments ne peut s'appliquer lorsqu'il s'agit de justifier ou de faciliter une transgression de la loi. Si la France fait preuve de fraternité dans ces situations de fin de vie, c'est en facilitant l'accès aux soins palliatifs, qui soulagent les douleurs physiques et les souffrances morales. Cette même fraternité est au cœur du devoir d'assistance à personne en danger, qui régit notamment la prévention du suicide. Comment qualifier de fraternelle l'attitude d'un homme qui, en réponse à l'appel à l'aide d'un ami traversant une passe difficile, le pousserait de sa fenêtre du sixième étage? La fraternité s'exerce également au sein des services hospitaliers où, chaque jour, l'équipe soignante met ses compétences et qualités humaines au service du patient.

    C'est avec des regrets que nous observons cette affaire inutilement médiatisée, et s'il ne nous appartient pas d'en juger les protagonistes, nous devons faire savoir que le principe et les enseignements qui en sont tirés nous semblent fallacieux."

    Michel Janva

  • La chape du politiquement correct remplace la censure de l’époque communiste

    Le professeur Bogdan Chazan est ce gynécologue obstétricien polonais pro-viedémis de ses fonctions de l’hôpital de la Sainte-Famille en juillet, après avoir refusé de pratiquer un avortement dit "thérapeutique". Il répond à Présent du jeudi 21 août :

    "Vous avez invoqué votre clause de conscience pour refuser d’indiquer à la patiente de votre hôpital un médecin avorteur comme l’exige la loi polonaise. Comment concilier la conscience des médecins et la possibilité offerte par la loi polonaise d’avorter, lorsque l’enfant conçu souffre de déficiences incurables ?

    Il faudrait tout simplement que les autorités en charge des questions de santé publient une liste des établissements où il est possible de se faire avorter. Seulement, le ministère de la Santé et le NFZ [l’organisme qui finance les dépenses de santé des assurés sociaux en Pologne, ndlr] s’y opposent. Peut-être ont-ils peur que les hôpitaux de la liste ne soient alors stigmatisés. Mais d’un autre côté, dans la position où je me trouvais, moi, en tant que médecin et directeur d’hôpital, je ne pouvais pas donner le nom et les coordonnées d’un médecin qui accepterait de faire un avortement, car je ne connais pas les noms de ces médecins, je n’ai pas de liste de médecins avorteurs dans ma ville. Que fallait-il que je fasse ? Que je téléphone à mes collègues médecins et que je leur demande : « Vous ne feriez pas des avortements, par hasard ? » On pourrait alors m’accuser de harcèlement.

    Comment expliquez-vous le contraste en Pologne entre, d’une part, la population qui s’oppose très majoritairement à l’avortement et, d’autre part, une partie importante de la classe politique, et surtout les plus gros médias, qui semblent plutôt en faveur d’une libéralisation de l’accès à l’avortement ?

    Il y a plusieurs causes à cela. Il y a cette chape du politiquement correct qui remplace aujourd’hui efficacement la censure de l’époque communiste. Il y a la pression des organisations à sensibilité de gauche. Il y a l’action du lobby des sociétés qui produisent les contraceptifs, les pilules abortives et les produits utilisés dans les avortements. Et il y a aussi la pression exercée par l’Union européenne.

    Je me souviens encore très bien de l’époque où les yeux des Polonais étaient tournés vers Moscou et où l’on se demandait toujours ce que notre « grand frère » communiste allait penser ou dire. Les Polonais ont une mauvaise estime d’eux-mêmes et, de la même manière, nos yeux sont aujourd’hui tournés vers Bruxelles. Nous nous demandons ce que l’Europe va penser de nous, ce que nos « grands frères » européens, réputés plus mûrs que nous, vont penser… Je crois que cela vient de notre caractère national, qui veut que nous nous sous-estimions souvent. Nous souffrons d’un véritable complexe d’infériorité. On parlait autrefois sans arrêt de l’aide de l’URSS, de l’exemple de l’URSS, et ainsi de suite.Aujourd’hui la situation est identique, sauf que l’UE a remplacé l’URSS.

    Une autre chose, c’est que pendant les campagnes électorales beaucoup de candidats se disent chrétiens ou favorables aux valeurs chrétiennes mais, une fois élus, ils oublient leur discours et considèrent que leur conscience doit rester dans la sphère privée. Cela montre la volatilité de leur conscience, leur immaturité, mais aussi la fragilité de leurs valeurs et de leurs convictions. Ces personnes ne devraient pas être réélues.

    En France, le gouvernement a créé un site internet soi-disant pour informer sur l’avortement, où il n’est question que du « contenu » de l’utérus, et pas d’un enfant ni même d’un fœtus. Du reste, en France, on préfère parler d’IVG pour ne pas dire le mot « avortement ». Vous êtes médecin gynécologue obstétricien. Que pensez-vous des termes qu’on utilise pour ne pas parler d’enfants ?

    Il faudrait qu’on puisse nous dire quand ce « contenu » devient un enfant. Quel est le moment du changement radical qui transforme un simple contenu en être humain ? La réalité, c’est que ce moment n’existe pas. Le fil de la vie n’a que deux bouts : la conception et la mort. Il n’y a pas plusieurs commencements.

    Ces techniques de langage dont vous parlez, le fait de parler de « contenu de l’utérus », ce sont des méthodes sociotechniques qui visent à nous insensibiliser. Ce sont des techniques de propagande. Il y a eu autrefois un monsieur dont le nom commençait par « G » [Goebbels, ndlr] et qui faisait ça très bien. Ces méthodes ne font pas honneur à ceux qui les utilisent encore aujourd’hui."

    Michel Janva

  • Avortement : un sondage ravageur aux États-Unis

    Le groupe Naral (National Abortion Rights Action League) est l’organisation la plus engagée de toute l’Amérique du Nord en faveur de l’avortement. Son véritable nom est NARAL pro-choice America.

    Ce groupe de pression a organisé son propre sondage pour savoir comment l’avortement était perçu actuellement aux États-Unis. Il avait engagé ses propres sondeurs et établi un questionnaire fort orienté. On imagine…A sa grande stupéfaction la réponse était la suivante. Seulement « 23 pour cent des personnes interrogées ont dit qu’elles pensaient que l’avortement est moralement correct. » Le sondage de NARAL était plus que mauvais pour ce groupe pro-avortement dans la mesure où 45 % des Américains se sont personnellement déclarés opposés à l’avortement et un autre quart des sondés ont déclaré que l’avortement devrait être illégal. Globalement 70 % des personnes interrogées étaient opposés à l’avortement. (Lifenews, 18/08/2014)

    Ces chiffres ne tombent pas du ciel. Sondage après sondage le nombre de partisans de l’avortement en Amérique subit une érosion absolument constante.

    Parallèlement Planned Parenthood, l’équivalent de notre Planning « familial » est en train de perdre pied. Il apparaît que le terme de « pro-choice » (pro-choix) n’est absolument plus porteur. La présidente Cécile Richards a eu une comparaison qui parût tout à fait déplacée : elle a rapproché l’avortement mettant fin à la vie d‘un enfant à une simple coloscopie (examen du gros intestin) qui elle permet de sauver la vie d’un homme. Faire de la pub pour l’IVG avec un thème pareil aussi déplacé ? Pas évident. 

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  • ONU : nouveau succès pro-vie

    Human Life International est une organisation internationale pro-vie et pro-famille. Elle est la plus importante au monde de ce type car elle regroupe des centaines d’associations. Selon ses statuts elle défend le droit à la vie, de la conception à la mort naturelle. Elle est dirigée par le Père Shenan J. Boquet. Ce prêtre est d’origine française comme son nom l’indique. Il exerce en Louisiane. Le siège social de l’association est aux États-Unis à Front Royal en Virginie.

    Cette association avait demandé son accréditation à l’ONU en 1990. Celle-ci lui avait été refusée. Sans but lucratif, elle demandait un statut consultatif. Ayant renouvelé sa demande, celle-ci s’est trouvée satisfaite le 1eraoût dernier. Elle peut désormais assister aux réunions de l’ONU, soumettre des déclarations écrites et orales aux assemblées générales, avoir accès aux textes officiels, bénéficier d’un budget. Ses déclarations feront partie de la documentation officielle de l’ONU.

    Le père Boquet a bien expliqué l’intérêt d’une telle position stratégique. Un seul mot peut faire changer tout le sens d’un texte. Il s’est réjoui donc de pouvoir défendre la vie de cette manière. Il expliqua qu’il y avait eu trois tentatives ayant pour but de s’opposer à cette accréditation. Il s’était trouvé face à des oppositions farouches. « Nos adversaires anti-vie n’étaient guère heureux ». Il a expliqué qu’un pays peut tout à fait être opposé à l’avortement mais par naïveté va aider une ONG qui financera la culture de mort. Il voit dans cette décision inattendue l’intercession de la Sainte Vierge.

    Avec l’accréditation de  Catholic Family & Human Rights Institute d’Austin Ruse il y a trois mois, il est manifeste que le clan pro-vie marque des points à l’ONU.

                                                                                                                                     JP Dickès

    http://medias-presse.info/onu-nouveau-succes-pro-vie/14223

  • Les “acheteurs” de Gammy auraient préféré qu’il soit avorté

    Lire en intégralité sur le blog de Jeanne Smits :

    "Le couple d’Australiens accusés d’avoir abandonné Gammy, leur fils trisomique, porté à terme par une Thaïlandaise dans le cadre d’une « gestation pour autrui », a avoué ce week-end qu’il aurait mieux valu selon lui que l’enfant soit avorté.

    David Farnell a déclaré au cours de la première interview publique donnée par le couple au journal australien 60 Minutes : « S’il avait été possible de faire “terminer” l’embryon en toute sécurité, nous l’aurions probablement “terminé”. » Je choisis délibérément le terme anglais, violent mais juste, de « terminer » au lieu d’écrire avorter, même si ce dernier mot est plus exact. Car il s’agit bien d’une fin violente. Non d’une « interruption ».
    « Je ne crois pas qu’il y ait de parent qui désire un fils ayant un handicap », a-t-il poursuivi, flanqué de son épouse Wendy. « Les parents veulent que leurs enfants soient heureux et en bonne santé et qu’ils puissent faire tout ce que font les autres enfants. »
    Mieux : le couple a révélé qu’ils ont demandé à l’agence de gestation pour autrui opérant à Bangkok de leur faire une ristourne parce que l’un des deux enfants portés s’est révélé atteint de trisomie 21. « Je leur ai dit : “Rendez-nous notre argent. Tout cela est de votre faute. » Le couple accuse l’agence d’avoir mal fait son travail parce que le diagnostic de trisomie 21 n’a été fait qu’à un stade avancé de la grossesse, et ils ont donc été avertis très tard. « Nous étions très désemparés et nous leur avons dit : “C’est de votre faute. Vous devez maintenant assumer au moins une part de la responsabilité. »[...]
     
    [...]Le tollé international autour de l’affaire Gammy a quelque chose de surréaliste. Tout le monde sait que la GPA, c’est de la location de ventre : même Pierre Bergé. 96 % des enfants à naître diagnostiqués porteurs (ou plutôt probables porteurs) de trisomie 21 sont avortés en France ; la proportion est semblable dans d’autres pays dits civilisés. La « réduction embryonnaire » – l’élimination d’un bébé malformé ou juste de trop au cours d’une grossesse multiple – est elle aussi monnaie courante. L’existence de contrats relevant de l’esclavage dans le cadre de la GPA est elle aussi connue de tous, ou peut l’être avec un minimum de curiosité.
     
    On sait déjà quelle sera la retombée de cette tragédie pour la France : on réclamera l’encadrement légal de la pratique de la GPA afin que les femmes et les couples n’aillent pas l’organiser à l’étranger dans des conditions épouvantables…"

    Marie Bethanie

  • Quand le secrétaire général de l'ONU outrepasse ses prérogatives

    Le "Friday fax" de C-FAM constate qu'une fois de plus, en matière d'IVG, le secrétaire général de l'ONU teste ses pouvoirs et tente d'élargir son influence. En effet, prenant prétexte des viols au cours des conflits partout dans le monde et notamment en Afrique, il essaie d'obtenir des Etats membres une extension du "droit" à l'IVG, alors que ce problème est depuis toujours laissé à l'appréciation des nations, l'IVG étant un sujet que les créateurs de l'ONU n'ont jamais eu l'intention de confier aux institutions de l'ONU.

    "[...] La plupart des Etats africains, dont beaucoup ont récemment fait face à des conflits, interdisent l’IVG. Ils sont la cible de la nouvelle campagne de l’Onu. Dans ces pays vulnérables, l’Onu se doit de protéger chaque personne contre tout mal supplémentaire.Le Secrétaire général instrumentalise les situations de conflit pour promouvoir l’Ivg, et trahit par là de manière grave la confiance qui a été mise en lui. Mais cela ne durera pas longtemps."

    Il est en effet fort à parier que les Etats, africains en particulier, appréciant peu l'ingérence onusienne, et encore moins l'IVG pour beaucoup d'entre eux, mettent au pas ce secrétaire envahissant et ses prétentions totalitaires. Il n'est qu'à se rappeler le choix qu'ont fait les Etats d'Afrique d'un Ougandais pour les représenter à l'Assemblée générale de l'ONU, en riposte aux injonctions onusiennes d'assouplir en Afrique les droits des homosexuels (l'Afrique en général et l'Ouganda en particulier n'admettent pas la pratique homosexuelle et ont légiféré en conséquence). L'instrumentalisation des conflits et de leurs conséquences ne devrait pas, en toute logique, intimider les Etats concernés, et le secrétaire général devrait assez vite se voir renvoyé dans ses buts ...

    Marie Bethanie

  • ONU : parmi les “Objectifs du millénaire”, la légalisation universelle de l’avortement

    Par Christophe Foltzenlogel, juriste au sein de l’European Centre for Law and Justice. Lu ici.

    Parmi les nombreux traités et engagements internationaux adoptés au sein des Nations-unies, les Objectifs du millénaire pour le développement et l’après-2015 (OMD) méritent actuellement une attention particulière. Ce programme d’actions adopté au sein de l’ONU en septembre 2000 par le plus grand rassemblement de chefs d’États au « Sommet du Millénaire »,  ne jouit pourtant que d’une faible notoriété.

    CE PROGRAMME intitulé « Déclaration du Millénaire » détermine huit Objectifs du millénaire prioritaires en matière de développement que les États se sont engagés à atteindre d’ici 2015. Les huit objectifs sont :

    1/ éliminer l’extrême pauvreté et la faim dans le monde, 
     2/ assurer l’éducation primaire pour tous, 
     3/ promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, 
     4/ réduire la mortalité infantile, 
     5/ améliorer la santé maternelle, 
     6/ combattre le VIH/SIDA et le paludisme, 
     7/ préserver l’environnement 
     8/ mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

    Fonds publics

    Ces objectifs, négociés et adoptés par les 189 États membres des Nations-unies et les grandes institutions mondiales pour le développement, constituent une référence internationale majeure pour l’action politique des États et des institutions. Ils déterminent aussi largement l’affectation des fonds publics en matière d’aide au développement.

    Lire la suite "ONU : parmi les “Objectifs du millénaire”, la légalisation universelle de l’avortement"

    Paula Corbulon

  • En Argentine, l'antenne volante de la mort

    En Argentine, le gouvernement a créé une équipe mobile chargée de pratiquer des avortements partout où les femmes seraient confrontées à des médecins objecteurs de conscience. Le blog de Jeanne Smits :

    "Le ministre de la Santé de la province de Buenos Aires, en Argentine, a annoncé le 4 août lors d'une formation de l'équipe de santé de l'université de La Matanza la création d'une équipe mobile chargée de réaliser des avortements dépénalisés dans le cadre de la réglementation argentine en vigueur, fixée par la jurisprudence de la Cour suprême, partout où des femmes se heurteraient au refus des médecins objecteurs de conscience.
     
    Les équipes déployées dans la province capitale interviendront dans les cas « controversés » d'avortement non punissable – en cas de grossesse résultant d'un viol – a indiqué le ministre Alejandro Collia, qui a également annoncé la création d'une consultation ouverte aux femmes « victimes » jusqu'à 12 semaines de gestation.
     
    C'était la première d'une série de six formations dispensées dans des universités nationales, visant principalement les gynécologues et obstétriciens, en vue de deux objectifs affichés : « garantir » l'accès à ces avortements légaux et à réduire le nombre de morts maternelles liées à l'avortement.
     
    Il s'agit de mettre fin aux « controverses, aux atermoiements et aux doutes des professionnels sur le moment et la manière de pratiquer l'avortement » qui se sont fait jour malgré la confirmation par la Cour du fait qu'il n'est pas nécessaire de passer devant la justice pour obtenir un avortement dépénalisé. « En définitive, on a dressé des obstacles à l'accès aux services de santé ».
     
    Désormais, si tous les médecins d'un hôpital sont objecteurs, l'équipe mobile se déplacera afin d'éviter de « revictimiser » la femme, en « résolvant son problème » dans l'hôpital où elle se présente pour lui éviter d'être renvoyée vers un autre établissement dans des circonstances déjà si angoissantes, a expliqué une responsable locale du Programme de santé sexuelle et de procréation responsable. Le ministre Collia a précisé de son côté qu'il n'était pas question de donner la priorité au droit de la femme ou à celui du médecin objecteur – pour des raisons « morales ou religieuses » – mais de les respecter tous les deux.
     
    Au fait, « Universidad de La Matanza » pourrait se traduire par « université de la tuerie »…  (Larousse : "matanza", nom féminin, "tuerie", "abattage" [NDMB] ) "

    Marie Bethanie

  • Affaire du bébé trisomique : la Manif pour Tous communique

    Suite au scandale suscité par l'affaire de Gammy, le petit jumeau trisomique "commandé" puis abandonné par ses commanditaires, La Manif Pour Tous communique :

    Affaire Gammy : La Manif Pour Tous dénonce une polémique qui dissimule le véritable scandale des mères porteuses (GPA) en général.
    L’abandon de Gammy, petit garçon trisomique abandonné à sa mère (porteuse) par le couple l’ayant commandé, soulève à travers le monde une vague d’émotion et de solidarité pour aider sa véritable mère à l’élever dans les meilleures conditions. 
    Cette affaire sordide révèle à ceux qui l’ignoraient la triste réalité des mères porteuses et de son business : un couple souhaitant avoir un enfant le commande à une femme qui est alors priée de le livrer neuf mois plus tard ! 
    Mais la polémique actuelle qui va jusqu’à s’afficher en une des quotidiens prend une tournure dramatique car le cas de Gammy fait progressivement l’objet d’une manipulation de la part des promoteurs de la GPA (Gestation ou Grosssesse Pour Autrui, donc les mères porteuses). On commence à voir de plus en plus de « commentaires » liés à l’affaire Grammy dénonçant « les dérives » des mères porteuses et de ce business qui repose sur l’asservissement de la femme, la marchandisation de l’enfant et la destruction volontaire et programmée du lien Père-Mère-Enfant ! « La polémique qui entoure cette affaire est en train de faire fausse route » s’inquiète Ludovine de La Rochère, Présidente de La manif Pour Tous. « Alors que la sort de Gammy devrait inciter la France et la communauté internationale à lutter de toute urgence contre cette traite humaine qu’est la GPA (mères porteuses), les partisans de cette pratique inhumaine cherchent à pointer les « dérives » de la GPA pour encadrer la pratique et donc la légaliser : c’est écœurant mais nous ne sommes pas prêts de baisser les bras ! » prévient-elle. 
    La Manif Pour Tous demande le retrait de la circulaire Taubira qui permet à des couples français (homosexuels comme hétérosexuels) de "régulariser" les enfants issus de GPA réalisées à l’étranger dans des pays où les mères porteuses sont tolérées. Le Conseil d’Etat - dont on peut se demander s il a volontairement attendu les arrêts de la CEDH sur la GPA - se prononcera vraisemblablement à la rentrée sur cette circulaire qui facilite de fait le développement des mères porteuses. Depuis un an, on estime à une centaine le nombre de bébés fabriqués à l’étranger et arrachés à leur mère au profit de couples français. 
    La France, patrie des droits de l’Homme, opposée de longue date à la traite des humains et défendant la dignité de la femme, doit adresser à la communauté internationale un signal fort en retirant la circulaire Taubira, en agissant au niveau national pour dissuader et au niveau international pour faire adopter des protocoles additionnels aux conventions internationales qui interdisent la GPA. Ainsi, l’article de la Convention internationale des droits de l ’enfant (CIDE) interdisant la traite des enfants doit inclure au plus vite la mention complémentaire "y compris par la GPA". 

    La familiphobie visant à déconstruire le lien Père-Mère-Enfant et à fragiliser l’identité sexuelle Homme-Femme doit cesser ! C’est le message qui sera porté le dimanche 5 octobre à Paris et Bordeaux à l’occasion des prochaines Manifs Pour Tous. « La naissance de Gammy et de sa soeur touche chacun d’entre nous. Ne laissons pas les partisans de la GPA utiliser son sort et le manipuler : aucune polémique ne doit aujourd’hui dissimuler le véritable scandale des mères porteuses en général. Nous allons continuer notre action de sensibilisation dans les prochaines semaines et jusqu’au 5 octobre. Nous ne resterons pas passifs devant cette nouvelle menace qui pèse sur l’intérêt supérieur de l’enfant » conclut Ludovine de La Rochère.

    Pour en savoir plus : http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    Marie Bethanie

  • Une paroisse catholique du Michigan loue le local occupé par un centre d avortement et le convertit en centre pro-vie

    Etats-Unis – Une paroisse catholique de Lansing (Michigan) a trouvé une méthode innovante pour fermer le seul centre local d’avortement :  elle a loué le bâtiment qui abrite le centre d’avortements WomanCare. L’initiative a été autorisée par l’évêque du diocèse, Mgr Earl Boyea.  L’Eglise a donné deux mois au centre pratiquant l’avortement pour quitter la propriété, maintenant consacrée à la promotion de la Vie.
    L’Eglise accueillera dans ce bâtiment de 4.100 mètres carrés, situé au 1601 Grand River Avenue, des bureaux et les activités du groupe pro-vie ’40 Days for Life’.

    L’un des protagonistes de cette initiative, le prêtre Steve Mattson, a SIGNAL2 qu’il avait déjà notifié par écrit au propriétaire de l’avortoir de WomanCare, Theodore Roumell, l’avis d’expulsion, qui débutera le 1er Octobre.
    Les organisations pro-vie qui ont participé à la campagne de prière et de jeûne pour la fin de l’avortement vont profiter à partir de maintenant de 1.500 m² pour développer leurs programmes, et principalement pour aider les femmes enceintes en situation de besoin.

    Le centre d’avortement de WomanCare était à charge du chirurgien de 78 ans, Theodore Roumell, qui a été contraint de fermer un autre centre quand le scandale de l’avortement forcée d’une femme a été connu. Un autre centre d’avortement, également à Lansing avec le même nom, avait été fermé en 1989, après que les pro-vie aient trouvé les corps de bébés avortés dans une benne à ordures près du centre.

    http://medias-presse.info/une-paroisse-catholique-du-michigan-loue-le-local-occupe-par-un-centre-d-avortement-et-le-convertit-en-centre-pro-vie/13912