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avortement et euthanasie - Page 108

  • La mairie UMP de Bordeaux subventionne les avorteurs et les LGBT

    Lu ici :

    "Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, proposait de soutenir financièrement des associations dont l’engagement est plutôt marqué à gauche. Malgré l’opposition des deux élus Front national et celle de l’UMP Edouard du Parc, droite et gauche ont accordé 4000€ au Planning Familial, 4000€ au centre LGBT Girofard (Lesbiennes, Gays, Bi et Trans), 5000€ pour l’association du Lien Interculturel Familial et Social (ex Association des Tunisiens en France), ou encore 3000€ à l’association proche du Parti socialiste : Ni Putes Ni soumises. [...]"

    Michel Janva

  • États-Unis : Nouvelle victoire Pro-Vie

    Nos lecteurs, face à l’avalanche de nouvelles fournies par Médias Presse Info, ne peuvent à juste titre qu’avoir oublié l’affaire Hobby Lobby qui a secoué et passionné l’Amérique depuis deux ans.

    Rappelons les faits. Obama a institué une couverture de santé appelée Obama Care. Il n’y a pas de Sécurité Sociale en Amérique : chacun doit s’assurer à une compagnie privée. Or l’ObamaCare a obligé les citoyens à ce que soit inclus dans les contrats une clause de remboursement de la contraception (abortive ou non) et des avortements. Bien sûr ce sont les employeurs qui payent l’assurance de leurs salariés.

    Or la chaîne Hobby Lobby (500 magasins de loisirs), une autre chaîne de librairies catholiques (48 magasins) et une troisième de création en menuiserie ont refusé de se mettre à l’alignement. Ceci en raison de leurs convictions religieuses. Elles ont été très lourdement condamnées. Après de longues péripéties juridiques, l’affaire a été tranchée pas la Cour Suprême (à majorité de gauche). Au nom de la liberté religieuse (que nous n’avons plus en France) elle estime que tout commerce doit avoir le droit à l’objection de conscience (que nous n’avons plus en France). 59 % des Américains selon un sondage Rasmussen étaient d’accord avec cette décision qui respectait les convictions religieuses les plus profondes.

    Immédiatement deux sénateurs démocrates ont refait un projet de loi visant à casser la décision de la Cour Suprême. Celui-ci vient d’être rejeté par 56 voix contre 43. Inattendu ! Tous les Républicains ont voté contre sans exception. Plusieurs démocrates se sont joints à eux.

    Obama prend cette nouvelle défaite de plein fouet alors qu’il est par ailleurs en pleine implosion dans l’opinion publique.

    Jean-Pierre Dickès 

    http://medias-presse.info/etats-unis-nouvelle-victoire-pro-vie/12997

  • L’objection de conscience sous le feu des pro-avortement en Pologne

    Bogdan Chazan : toute une vie consacrée aux mères et à leurs enfants.

    BOGDAN_CHAZAN

    Un médecin polonais, professeur et obstétricien de renom, est sous le feu du lobby de l’avortement qui lui reproche d’avoir invoqué sa clause de conscience pour refuser de pratiquer un avortement sur une femme enceinte d’un enfant malformé. Le Pr Bogdan Chazan, directeur de l’hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie, avait été approché le mois dernier par cette femme qui avait conçu par le moyen d’une fécondation in vitroobtenue dans une clinique de fertilité.

    Connu pour son opposition à l’avortement, le Pr Bogdan a refusé, proposant de prendre le meilleur soin possible de la mère et de l’enfant jusqu’après l’accouchement, tout étant prévu pour donner des soins palliatifs au bébé dont la malformation laissait en effet prévoir qu’il ne survivrait guère. La santé de la mère n’était pas menacée par cette grossesse.

    La loi polonaise dépénalise l’avortement jusqu’au terme en cas de malformation grave du fœtus mais n’en fait pas un « droit » de la mère. Et elle prévoit le bénéfice de la clause de conscience pour le médecin qui ne peut en aucun cas se voir contraint de pratiquer un avortement ou d’y participer. En revanche, elle l’oblige à diriger la femme vers un praticien disposé à réaliser l’avortement (comme c’est d’ailleurs le cas en France depuis la loi Aubry).

    S’appuyant sur le non-respect par le Dr Chazan de cette dernière disposition, les autorités publiques ont infligé à l’hôpital qu’il dirige une amende de 70 000 zloty. L’hôpital a fait appel.

    Une bataille juridique fait rage désormais autour de cette disposition légale obligeant l’objecteur de conscience à participer indirectement à la réalisation d’un avortement en indiquant à la femme un sûr moyen de l’obtenir. Ou plus exactement, cette bataille a été engagée bien avant l’affaire Bogdan Chazan puisque cette obligation légale fait l’objet d’un recours devant le Tribunal constitutionnel de Pologne, déposé par le Bureau national des docteurs en médecine, en vue de faire juger qu’elle viole le droit constitutionnel à la liberté de conscience.

    Institut polonais Ordo Iuris souligne de son côté que l’obligation faite au médecin objecteur de renvoyer la femme vers un collègue qui pratique l’avortement ruine l’objet même de la clause de conscience en le faisant participer à l’avortement contre sa volonté.

    Il semble que la demande faite au Pr Bogdan Chazan puisse relever d’une opération de « testing » dans la mesure où sa position pro-vie est parfaitement connue et qu’aucune femme cherchant à obtenir un avortement n’irait spontanément chez lui – et ce d’autant qu’il n’est pas difficile de trouver un médecin plus accommodant. L’idée serait donc de mener cette affaire jusque devant la Cour européenne des droits de l’homme pour obtenir un désaveu de la Constitution polonaise.

    L’hôpital du Pr Chazan fait désormais l’objet d’inspections à répétition, malgré une limitation légale de cette procédure : quatre contrôles simultanés ont été lancés depuis que la « Sainte-Famille » a été mise à l’amende. Pourtant cet hôpital est le meilleur de Varsovie ; depuis l’arrivée du Pr Chazan, les accouchements y ont triplé ; la mortalité périnatale y est deux fois inférieure à la moyenne nationale.

    De quoi alimenter la haine du lobby pro-mort : des médias, des hommes politiques nostalgiques du communisme et anti-cléricaux se sont mobilisés pour discréditer le Pr Chazan qui n’en est pas à sa première bataille. L’une des parlementaires les plus virulentes dans la dénonciation des droits à l’objection de conscience, Wanda Nowicka, proche du groupe pro-avortement IPAS et du producteur de contraceptifs Gedeon Richter qui finançaient le groupe pro-avortement qu’elle dirigeait naguère, avait joué un rôle similaire il y a douze ans dans la destitution du médecin de son poste de consulteur du gouvernement et de la direction de l’Institut de la Mère et de l’Enfant à Varsovie.

    Une pétition en faveur du Pr Chazan a déjà recueilli 60 000 signatures et une manifestation de soutien a eu lieu aux abords de l’hôpital de la Sainte-Famille.

    Natalia Dueholm, qui rapporte ce cas sur LifeSite, observe que la Pologne a connu dans son histoire d’héroïques objecteurs de conscience au service du respect de la vie.

    Ainsi un psychiatre, Karol Mikulski, appelé à donner aux autorités une liste des patients incurables présents dans son hôpital pendant l’occupation allemande, a-t-il préféré se suicider, sachant que les Nazis entendaient les tuer. Stanislawa Leszczyńska, sage-femme qui aidait les femmes à accoucher à Auschwitz, défiait, elle, les ordres du Dr Mengele en refusant de tuer des enfants à naître. Le Dr Irena Konieczna, médecin elle aussi emprisonnée à Auschwitz, refusait pour sa part d’obéir aux ordres l’enjoignant de « terminer la grossesse » des femmes juives enceintes présentes dans le camp. Mais pour autant elle n’a pas été punie pour avoir agi selon sa conscience…

    Jeanne Smits dans son Blog

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/lobjection-de-conscience-sous-le-feu-des-pro-avortement-en-pologne_111658.html#more-111658

  • 10 000 avortements supplémentaires pratiqués l'an dernier

    Alors que le nombre d'avortements était stable en France depuis 2006, il est reparti à la hausse en 2013, selon un rapport de la Direction des Etudes et Statistiques du ministère de la Santé (Drees) publié en juin. Le nombre d'enfants tués dans le ventre de leur mère a augmenté de 4,7% par rapport à 2012, passant de 207 000 avortements à 217 000.

    Selon la Drees, cette augmentation morbide a été causée par l'affaire sur les moyens de contraception  et la totale gratuité des avortements depuis le 31 mars 2013. Ou encore l'augmentation en 2013 de la rémunération des établissements hospitaliers qui pratiquent l'avortement.

    Pour certains, c'est la méthode naturelle qui serait la cause de cette croissance, alors même qu'une étude précédente montrait que la plupart des femmes qui avortent sont sous contraception. Le fait est que l'avortement étant gratuit, il est devenu un moyen de contraception.

    Michel Janva

  • Projet de loi espagnol sur l’avortement : équilibrer les intérêts de la mère et de l’enfant

    Jeudi et vendredi 3 et 4 juillet se réunissaient dans l’enceinte du Parlement espagnol 150 représentants de 16 pays d’Europe et d’Amérique du Sud (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque) en compagnie de députés espagnols à l’occasion d’une conférence organisée par« L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille » et parrainée par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP). Ils y discutaient du nouveau  « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte » émis en décembre 2013 par le gouvernement espagnol et qui devrait être prochainement discuté par le Parlement. Celui-ci réforme la loi organique n°2/2010 sur « la santé sexuelle et reproductive et l’interruption volontaire de grossesse », largement critiquée, en particulier lors des manifestations de 2009 où un million de personnes avaient exprimé leur désaccord.

    Après le discours introductif du député espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires José Eugenio Azpiro, avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation, le débat a fait intervenir divers professionnels. Un scientifique (Dr. Nicolás Jouve), un médecin (Dr. Ana Martin), un philosophe (Pr. Christophe Tollefsen) et le juriste Grégor Puppinck se sont exprimés.

    Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ (European Center for Law and Justice) à Strasbourg, a tout d’abord souligné le fait que, bien que reflétant une position encore minoritaire en Europe, ce projet de loi s’incrit parfaitement dans le cadre de la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (Strasbourg) et respecte de même toutes les normes européennes et internationales. De fait, nulle convention internationale ne créerait un droit à l’avortement. Le projet de loi espagnol propose au contraire de garantir le respect du droit à la vie dans le cadre des conventions internationales. Il a ensuite exposé comment l’avortement ne doit plus être considéré dans une perspective juridique unilatérale, mais bilatérale, et plus encore multilatérale.

    La notion de ‘droit à l’avortement’ doit être mise en cause car elle implique de considérer l’avortement comme un droit positif et subjectif unilatéral ne prenant en compte qu’un seul intérêt, celui de la mère. Une telle approche conduit à nier l’existence ou la valeur de l’enfant à naître contre lequel un tel droit s’applique. Ce fut la perspective dans laquelle s’inscrivait la loi espagnole adoptée par le précédent gouvernement. Cette approche unilatérale du droit à l’avortement est idéologique car elle est fondée sur la négation d’une parcelle de la réalité (l’enfant) et tend à y faire primer la volonté pure d’un tiers (de la mère). Comme toute approche idéologique, son application intégrale serait destructrice : s’il existait réellement un droit à l’avortement, il faudrait alors supprimer toutes les limites, et l’autoriser sans condition de délai.

     

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    Michel Janva

  • Vote pro-famille au Conseil des droits de l'homme de l'ONU

    Jeudi dernier, le Conseil des droits de l’homme de l'ONU a adopté une résolution sur la « protection de la famille » qui confirme la définition traditionnelle, et ce malgré le fait que le mouvement LGBT s’apprêtait à fêter le week-end de la gay pride. Cette résolution ne fait pas seulement écho aux termes de la déclaration universelle des droits de l’homme eût égard à la famille, « naturelle et fondamentale» de la société, elle affirme également que la famille est « l’environnement naturel » de l’éducation et du développement des enfants.

    Cette résolution n’a pas été bien reçue par les Etats qui accordent aux couples en cohabitation les mêmes droits qu’aux couples de même sexe, ou permettent aux personnes de même sexe de se marier. Certains Etats comme les États-Unis, ont rejeté cette définition.

    La tentative d’inclure la phrase « différents types de famille » a échoué. La résolution a été votée et a bénéficié d’une marge confortable avec 26 voix favorables et 14 contre, et 6 abstentions. Le vote a été accueilli avec des applaudissements enthousiastes.

    Tous les pays membres du Groupe Africain ont voté en faveur de la résolution. Aucun Etat européen siégeant au Conseil n’a voté pour. Suite à cette résolution, une conférence sur la protection de la famille est prévue lors de la prochaine session du Conseil des droits de l’homme, en septembre.

    Michel Janva

  • Miracle de la vie

    Relatée par Jeanne Smits :

    "Megan est une petite fille dodue de 18 semaines qui se porte à merveille. Mais l’histoire de sa venue au monde a tout du miracle. Au point que les médecins qui ont eu suivi l’aventure de sa maman, Michelle Hui ont décrété qu’elle devait être particulièrement « bénie ». Car l’enfant a survécu à une fausse couche et à la pilule abortive.

    Michelle, 31 ans, était enceinte de 6 semaines et se rendait vers la gare pour aller au travail. Soudain, elle a commencé à saigner abondamment. Paniquée, elle appelle son mari : « Je suis en train de perdre mon bébé ! » Ross Hui s’occupe des deux autres enfants du couple­, Mya, 4 ans, et Noah, 2 ans, il ne peut les laisser pour venir la chercher. Elle rentre seule, puis elle rejoint l’hôpital Rotunda de Dublin.

    Cinq échographies vont permettre aux médecins d’établir qu’elle a effectivement perdu son enfant. Pour s’assurer que son utérus est bien vide – dans le cas contraire, elle risque une grave infection – on lui prescrit deux pilules abortives et elle reste sous surveillance jusqu’au lendemain.

    Il ne s’agit pas pour autant d’un avortement volontaire. Mais bien d’un soin après une fausse couche, une mesure de précaution dans une situation où l’enfant à naître a cessé de vivre et a été expulsé.

    Michelle Hui raconte qu’elle était « dévastée ». Le lendemain soir, elle sort avec des amis. Boit une bouteille et demie de vin. « Je n’avais jamais bu autant. Je ne suis pas une buveuse. » Pour elle et pour son mari, pas de doute, même en tout début de grossesse, ce n’est pas un embryon ou un fœtus que l’on perd, mais un fils ou une fille…

    Toujours pour s’assurer que tout allait bien, les médecins ont alors demandé à Michelle de subir un test de grossesse – non parce qu’elle pouvait être toujours enceinte, mais pour vérifier s’il restait des caillots dans l’utérus. Test positif. On décide de pratiquer un curetage.

    C’est alors que se produit le miracle. Un dernier scan de contrôle permet au médecin de déceler ce qu’il ne se serait jamais attendu à voir. Incrédule, il part chercher un collègue plus expérimenté. « Vous n’allez pas le croire : il y a un battement de cœur », dit-il enfin à la maman, ivre de bonheur cette fois.  Michelle, enceinte de jumeaux, avait bien perdu l’un des enfants. Mais l’autre, inexplicablement, a survécu à tout. Et a probablement été caché, lors des échographies au moment de la fausse couche, par le sang et les caillots qui ont créé une « ombre », ont expliqué les médecins. Ils ne s’expliquent pas que le deuxième bébé n’ait pas été vu d’emblée, ni qu’il ait survécu au mifepristone… [...]"

    Michel Janva

  • Euthanasie : une loi injuste qu'aucune souveraineté ne justifie

    Interrogée dans l'Action française 2000, Jeanne Smits revient sur les affaires Lambert et Bonnemaison. Extraits :

    Peut-on regretter, comme Marine Le Pen, que les parents de Vincent Lambert aient fait appel à une instance supranationale ?

    Ce "regret", exprimé publiquement, est d'une violence inouïe à l'égard de parents qui réclament simplement que leur fils ne soit pas tué, d'autant qu'il n'est tempéré par aucune expression de sympathie, d'humanité. La Cour européenne des droits de l'homme – qui n'a rien à voir, institutionnellement, avec l'Union européenne – examine la conformité des décisions judiciaires rendues au sein des quarante-sept pays membres du Conseil de l'Europe avec la Convention européenne des droits de l'homme. Certes, il s'agit d'une instance supranationale statuant sur le respect d'une convention internationale à laquelle la France a adhéré en tant que nation souveraine. Le "nationaliste à la française" peut le déplorer. Mais, en l'occurrence, il s'agit de se battre contre une loi injuste qu'aucune souveraineté ne justifieLa souveraineté n'est-elle pas d'abord service et protection, transcendée par une loi qui n'est pas "supranationale", mais, précisément, transcendante parce que commune à toute l'humanité ? On sait que la CEDH n'est pas au service de cette loi transcendante, même si certaines de ses décisions ont pu surprendre en ne suivant pas aveuglément la tendance lourde vers toujours plus de "culture de mort". Mais il se trouve qu'elle existe et qu'elle offre une possibilité de résistance à la tyrannie de cette dernière.

    Les "pro-mort" se sont réjouis de l'acquittement du docteur Bonnemaison. Doit-on faire un parallèle entre ce procès et celui de Bobigny en 1972, dont les pro-avortement firent un acte militant ? D'autant que, contrairement à 1972, le pouvoir est acquis à la cause qu'ils défendent...

    Oui, on peut bien sûr faire ce parallèle : c'est souvent au moyen de causes célèbres, très médiatisées, aptes à faire pleurer Margot, que les modifications législatives mortifères sont rendues acceptables par "l'opinion". Mais ici, la manipulation fonctionne a contrario. Nicolas Bonnemaison a été acquitté de l'empoisonnement avéré de sept personnes qui sont mortes sans l'avoir demandé et sans que leur famille ait été consultée. L'euthanasie est toujours "vendue" comme une réponse à la demande du malade. Ici, il ne s'agit donc aucunement d'une euthanasie. L'acquittement de Nicolas Bonnemaison servira à montrer combien il est "nécessaire" et "urgent" de légaliser et d'encadrer l'euthanasie, afin d'assurer que la volonté du patient et de ses proches soit toujours respectée."

    Michel Janva

  • Le projet de loi espagnol sur l’avortement bientôt discuté

    Plusieurs dizaines de députés d’Europe et d’Amérique du Sud se retrouvent à Madrid jeudi 3 et vendredi 4 juillet au Parlement espagnol pour soutenir le projet de loi espagnol améliorant la protection de l’enfant à naître ainsi que les droits de la femme enceinte. Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ, a été invité à s’y exprimer. Une « déclaration de Madrid » devrait y être adoptée.

    « L’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille », est à l’origine de cet important séminaire parrainé par le Parti Populaire (Partido Popular en espagnol, PP) et qui se tiendra dans l’enceinte même du Parlement. Ce sera l’occasion d’introduire le « Projet de loi sur la protection de la vie de l’enfant à naître et des droits de la femme enceinte »dont l’objectif est de revenir sur la libéralisation de l’avortement effectuée par le Gouvernement de M. Zapatero.

    Le Parti Populaire espagnol possède à présent la majorité absolue au Parlement. Cette loi pourrait être adoptée avant mi juillet.

    Le séminaire permettra à différentes personnalités de compétences pluridisciplinaires de souligner toutes les problématiques auxquelles le projet de loi tente de répondre. Le Dr. Nicolás Jouve s’exprimera sur l’aspect scientifique du commencement de la vie, et analysera les dernières données scientifiques sur la grossesse. Ana Martin, Docteur en médecine complètera le propos de ce dernier sur la question des soins palliatifs pédiatriques, tandis que le Professeur Christophe Tollefsen rappellera l’enjeu public général de l’avortement.

    Enfin le Dr. Grégor Puppinck mettra en perspective ce projet de loi avec les conventions internationales.

    L’ECLJ a déjà publié une analyse détaillée de ce projet de loi au regard du droit international, en le confrontant au droit en vigueur dans d’autres pays européens ainsi qu’à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) (Document accessible en français ici). Il en ressort d’une part que ce texte ne viole aucune norme européenne ou internationale et d’autre part que tant les critiques des « pro-avortement » que l’optimisme des « pro-vie » sont excessifs.

    Le panel devant lequel ces intervenants s’exprimeront sera très riche : près d’une centaine de députés espagnols, mais aussi européens et d’Amérique du Sud seront présents (Argentine, Arménie, Chili, Equateur, El Salvador, Slovaquie, Espagne, France, République fédérale de Yougoslavie Macédoine, Hongrie, Italie, Mexique, Pologne, Portugal, Royaume-Uni et République tchèque).

    José Eugenio Azpiro, membre du Congrès espagnol et secrétaire général de l’Action Mondiale des Parlementaires et des Gouvernants pour la Vie et la Famille ouvrira ce séminaire avec Angel Pintado, sénateur et Président de cette organisation.

    Les organisateurs de l’événement prévoient l’adoption d’une déclaration qui pourrait faire date : « La Déclaration de Madrid », afin de la présenter aux députés espagnols.

    Au-delà du droit, ce projet de loi témoigne d’une nouvelle tendance politique en Occident tendant non plus à considérer l’avortement comme une « liberté et un progrès », mais comme une violence à limiter. Cela étant, l’application future de ce projet de loi demeure imprévisible et dépendra largement des discussions ainsi que des amendements des députés.

    Michel Janva

  • Ubuesque

    Parmi d'autres signataires, les sénatrice et député communistes Laurence Cohen et Marie-George Buffet s'alarment dans un communiqué de la "mort" du centre IVG de la maternité des Lilas. Elles en appellent à Marisol Touraine :

    "La volonté de l'ARS de transférer cet établissement au CHI de Montreuil est une solution totalement inadaptée. Cela signifie, en effet, la mort de la maternité des Lilas, et cela porterait un coup fatal au centre IVG."

    Quelle horreur, des bébés pourraient donc être sauvés ?

    Louise Tudy