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avortement et euthanasie - Page 119

  • La Commission européenne valide officiellement l'initiative Un de nous

    Traduction du communiqué :

    « La Commission a officiellement accepté la seconde initiative citoyenne européenne réussie, ayant obtenue le soutien correctement validé d’au-moins un million de citoyens européens dans au-moins sept états membres. Le soutien à l’ICE « Un de nous », dont les organisateurs demandent à l’Union européenne l’interdiction et la fin du financement des activités qui supposent la destruction d’embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche, de l’aide au développement et de la santé publique, a été contrôlé et validé par les autorités nationales des états membres. Le soutien à cette initiative dépasse le soutien accordé à la première ICE réussi, Right2Water (droit à l’eau), à la fois par le nombre d’Etats membres où le seuil minimum de soutien a été atteint, et par le nombre total de de déclarations de soutien obtenues. Le soutien a franchi le seuil minimal dans 18 états membres (Allemagne, Autriche, Chypre, Croatie, Espagne, France, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, et Slovaquie). En tout, l’ICE a reçu 1.721.626 déclarations de soutien validées. La balle est maintenant dans le camp de la Commission. Dans les trois prochains mois, celle-ci doit inviter les organisateurs à Bruxelles, afin qu’ils exposent plus précisément leurs idées. Une audition publique se tiendra également au Parlement européen. Ensuite, la Commission devra décider si elle agit en adoptant une loi, si elle agit par d’autres moyens pour atteindre les buts de l’ICE ou si elle n’agit pas du tout. Quelle que soit l’option retenue, la Commission doit expliquer sa réflexion à travers une communication adoptée par l’ensemble du collège des Commissaires. »

    Michel Janva

  • Affaire Lambert : des nouveaux-nés condamnés à mort

    Lu sur le blog de Jean-Yves Nau :

    "Appelé à trancher dans l’affaire Vincent Lambert le Conseil d’Etat a sculpté le tragique dans le droit. Il a décidé que le fait de nourrir (alimenter) et de faire boire (hydrater) étaient des traitements. Ou pouvaient en être. De ce fait ces gestes humains pouvaient être « interrompus » dès lors qu’ils pouvaient raisonnablement tomber sous le coup de « l’obstination déraisonnable » de la loi Leonetti sur la fin de vie. L’affaire est d’une violence extrême comme est violente la question soulevée : peut-on tuer une personne en fin de vie en la privant d’eau et de nourriture ? Mette un terme à l’AHA (l’alimentation et l’hydratation artificielle). [...]

    Jean-Yves Nau fait référence à un article paru dans Libération, qui « présente » un « document exceptionnel du centre d’éthique de Cochin ». Il y voit un témoignage « des angoisses et des questionnements des parents, médecins et personnels soignants qui ont entouré jusqu’à leurs dernières heures des enfants sans espérance de vie ». En Une : « Le dilemme tragique de laisser mourir un enfant ». 

    « Dans l’état actuel de la législation (la loi Leonetti), ces nourrissons avec ou sans sédation sont privés de nourriture et d’eau jusqu’à ce que mort s’ensuive. [...] »

    Selon Jean Leonetti : 

    « Ce qui me paraît clairement comme une évidence, c’est que l’alimentation et l’hydratation artificielle (AHA) relèvent d’une logique de soins. Ce sont des traitements : mettre un tube dans le ventre, ou poser une perfusion, c’est un traitement. Et, pour moi, c’est de même nature qu’un respirateur artificiel, qui envoie de l’air dans les poumons, puis qui l’expulse. Mais voilà, personne ne va estimer barbare – quand les conditions sont réunies – de retirer un respirateur et d’accompagner la personne vers le décès pour qu’elle ne souffre pas, alors que cette question demeure pendante pour l’alimentation. Où est la différence ? Le risque d’étouffement vaut bien celui du sentiment de la faim ou de la soif. Il faut y réfléchir. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? Pourquoi tant de projections ?"

    Dans un document de 2007, la Congrégation pour la doctrine de la foi avait au contraire écrit que 

    "En particulier, je voudrais souligner que l'administration d'eau et de nourriture, même à travers des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de maintien de la vie, et non pas un acte médical. Sa mise en œuvre devra donc être considérée, en règle générale, comme ordinaire et proportionnée, et, en tant que telle, moralement obligatoire, dans la mesure et jusqu’au moment où elle montre qu’elle atteint sa finalité propre, qui, en l’espèce, consiste à procurer une nourriture au patient et à alléger ses souffrances. [...]

    En affirmant que l’administration de nourriture et d’eau est moralement obligatoire en règle générale, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi n’exclut pas que, dans certaines régions très isolées et extrêmement pauvres, l’alimentation et l’hydratation artificielles ne puissent être matériellement possibles, et alors ad impossibilia nemo tenetur. Toutefois demeure l’obligation d’offrir les soins minimaux disponibles et de procurer, si possible, les moyens nécessaires pour un soutien vital convenable. Par ailleurs, on n’exclut pas que, en cas de complications, le patient ne réussisse pas à assimiler la nourriture et la boisson ; leur administration devient alors totalement inutile. Enfin, on n’écarte pas de manière absolue la possibilité que, dans quelques rares cas, l’alimentation et l’hydratation artificielles puissent comporter pour le patient une excessive pénibilité ou une privation grave au plan physique lié, par exemple, à des complications dans l’emploi d’instruments.

    Ces cas exceptionnels n’enlèvent cependant rien au critère éthique général, selon lequel l’administration d’eau et de nourriture, même par des voies artificielles, représente toujours un moyen naturel de conservation de la vie et non un traitement thérapeutique. Son emploi devra donc être considéré comme ordinaire et proportionné, même lorsque l’"état végétatif" se prolonge."

    Michel Janva

  • Avortement : les professionnels de santé désapprouvent la suppression de la notion de détresse

    Lu sur Gènéthique :

    "60 % des professionnels de santé interrogés désapprouvent la suppression de la notion de détresse pour avorter. Cette notion de détresse serait considérée par les praticiens comme un"rempart" contre la conception "utilitariste" de l’avortement."

    Michel Janva

  • Comment sont nés les 40 Days for Life

     

    Le numéro du 1er mars de L'Homme Nouveau propose un entretien avec David Bereit, fondateur du mouvement américain : 40 Days for Life. Extraits :

    B"[...] Margaret [son épouse] me raconta beaucoup d’histoires sur des jeunes adultes de Corpus Christi (Texas). Tous les samedis, leurs familles se rendaient devant des cliniques d’avortement pour y prier en compagnie de centaines d’autres chrétiens. Au bout de quelques années, ils virent ces cliniques fermer les unes après les autres pour ne plus jamais rouvrir. J’ai alors commencé à prendre conscience que l’on pouvait faire quelque chose pour contribuer à résoudre le problème de l’avortement et là était mon devoir. Mais ce qui a vraiment poussé ma décision, c’est quand j’ai appris que Planned Parenthood, la plus grande chaîne d’avortoirs aux États-Unis, allait ouvrir sa première clinique d’avortement dans la ville où j’habitais : College Station. C’est cette information qui m’a poussé à m’impliquer activement dans le sauvetage de vies, à aider à changer les cœurs et les esprits, et à travailler pour mettre un terme à l’injustice que constitue l’avortement dans notre société.

    Pourquoi et quand avez-vous décidé de lancer les 40 Days for Life ?

    Après plusieurs années d’efforts pro-vie à College Station, nous avons constaté que rien ne marchait aussi efficacement que nous l’avions espéré et que le nombre d’avortements continuait à grimper. Quatre membres de notre petit groupe se réunirent un jour de l’été 2004 autour d’une table dans notre local pro-vie, et nous décidâmes de prier pendant une heure, car nous reconnaissions que si mettre un terme à l’avortement était humainement impossible, à Dieu tout est possible. Pendant notre prière, la première chose que Dieu mit dans nos cœurs fut cette période de quarante jours, une période que Dieu utilise, tout au long de l’histoire biblique, pour mettre en évidence la transformation dans le monde. Les trois choses que nous décidâmes furent : 1. Prière et jeûne pour obtenir la fin de l’avortement, en reconnaissant qu’avec Dieu, tout est possible. 2. Organisation de vigiles pacifiques de prière ininterrompue, 24 h sur 24, devant des cliniques d’avortement pour témoigner de l’injustice qui s’y déroulaient, et offrir de l’espérance et de l’aide aux mères risquant de prendre la pire décision de leur vie. 3. Une approche communautaire, en diffusant le message pro-vie aux membres de nos communautés, en faisant du porte à porte, en prenant la parole dans les églises et les écoles et en nous impliquant dans les médias. Ces trois actions – prière et jeûne, vigiles pacifiques et approche communautaire – constituèrent la structure des 40 Days for Life. Deux semaines après cette heure de prière, nous lancions la première campagne des 40 Days for Life. Plus d’un millier de personnes s’y engagèrent localement. Cette année-là, le taux des avortements diminua de 28 % dans notre communauté.

    [...] En démarrant les 40 Days for Life, nous pensions qu’une douzaine voire une quinzaine de villes participeraient de manière coordonnée à cet effort national. Or, lors de cette première campagne, ce furent 89 villes de 33 États différents qui se mobilisèrent ! Désormais, ce sont des centaines de villes et de nombreux pays qui participent aux campagnes des 40 Days for Life. [...] Plus de 600 000 volontaires ont participé à nos campagnes et nos informations confirment que 8 245 enfants à naître ont été in extremis sauvés de l’avortement à cause de tous ces gens priant devant des cliniques d’avortement, dont 44 ont définitivement fermé leurs portes, tandis que 88 employés d’avortoir touchés au cœur ont quitté l’industrie de l’avortement. [...]

    Le mouvement pro-vie doit être mondial dans son étendue et sa convergence. L’avortement est la cause numéro un de mortalité dans le monde, il tue plus de vies que les maladies cardiovasculaires, le cancer, le sida, la faim ou toute autre cause. Pour combattre cette crise, nous devons mener cette lutte ensemble, nous devons nous mobiliser indépendamment des divisions entre nations, langues ou cultures, nous devons tous travailler ensemble pour faire admettre que la vie d’un enfant est sacrée aux yeux de Dieu et mérite d’être protégée. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La Bolivie refuse de légaliser le crime de l'enfant à naître

    BLa Cour constitutionnelle de Bolivie vient de confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître, cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu. L’affaire a été très commentée en Bolivie. Le suspense a duré deux ans, pendant lesquels le pays a attendu le jugement. Le président Evo Morales a pesé dans le débat l’année dernière en déclarant que « tout avortement est un crime ».

    Les arguments de la Cour sont originaux : elle déclare en effet que selon les anciennes croyances cosmiques indigènes, la vie est perpétuelle, elle n’a ni commencement ni fin. Dès lors, tout ce qui est vie ou « peut potentiellement donner la vie » est protégé par la Constitution bolivienne. L’avortement à la demande ne pourrait jamais être permis ; c’est même un crime en fin de la grossesse.

    La Cour n’a pas tenu compte des recommandations de deux comités de l’Onu de l’année dernière, qui demandaient à la Bolivie de dépénaliser l’avortement.

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  • L’Amérique et l’avortement : du « rêve » au cauchemar

    L’évolution de l’Amérique en matière d’avortement est concrétisée par un sondage diligenté par les Chevaliers de Colomb fin janvier. 62 % des Américains considèrent que l’avortement est moralement condamnable, 84 % estiment qu’il devrait être limité par rapport à la situation actuelle et seulement 9 % pensent qu’il devrait être libre. Un changement profond est en train de se faire et il est bien illustré par la situation de New-York.

    En effet à New-York l’avortement a chuté de 40 % (39,55) et le niveau atteint revient en dessous de celui de 1970, date de la légalisation de l’avortement. Or le ratio de cette ville, le plus important des Etats-Unis, était le double du reste de l’Amérique : elle était la capitale de l’avortement. Ces chiffres ont été donnés par le Ministère de la Santé de cet Etat. Il concerne l’année 2012, date des dernières statistiques. Cette chute est de 73.850. Il s’en est toutefois  pratiqué encore 80.485, ce qui reste considérable. Il s’agit d’une tendance qui va en s’accélérant d’année en année.

    Les raisons de cette évolution sont multiples. La première qui est mise en avant est que le gouvernement a donné son accord pour que des non-médecins soient autorisés à pratiquer les avortements notamment tardifs et en dehors du système hospitalier dans le cadre de petites cliniques véreuses. D’où un mouvement de répulsion vis-à-vis de l’acte lui-même.

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  • Procès du Pr Lejeune : une cause qui n’est pas attaquée est une cause suspecte

    Le professeur Jérôme Lejeune est l’objet depuis quelques semaines d’une polémique. Certains médias l'accusent de s'être approprié en 1958 la découverte de la cause de la trisomie 21 à la place de Marthe Gautier, qui travaillait avec lui. À Rome, son procès en béatification se poursuit - le décret de validité juridique vient d'être signé. Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification, déclare à Famille chrétienne :

    "Pendant qu’on lance des accusations dans la presse française, je reçois à Rome chaque semaine des courriers du monde entier de personnes qui me demandent des reliques du Pr Lejeune et qui témoignent de grâces reçues par son intercession…

    Le Pr Lejeune est donc bien l’auteur de la découverte de l’origine de la trisomie 21 ?

    Jérôme Lejeune a joué un rôle prépondérant dans cette découverte. En 1958, il travaille dans le laboratoire du Pr Turpin, aux côtés de Marthe Gautier. Celle-ci est revenue des États-Unis avec une méthode de culture cellulaire permettant d’étudier les chromosomes. Avec l’aide de cette technique il réalise les recherches qui permettent la découverte du chromosome surnuméraire à l’origine de la trisomie 21. Cette découverte est le fruit d’un travail d’équipe, ce que Jérôme Lejeune a toujours dit, raison pour laquelle l’article est signé par Lejeune, Gautier, Turpin. L’ordre de ces signatures, selon les conventions scientifiques internationales, indique le rôle de chacun : signe en premier le principal auteur de la découverte, Lejeune, puis le ou les contributeurs, Gautier, et en dernière position le directeur du laboratoire, Turpin. La difficulté vient du fait que, cinquante ans après, alors que les professeurs Turpin et Lejeune sont morts, Marthe Gautier, qui a maintenant 88 ans, déclare qu’elle a fait seule la découverte…

    Pour vous, ces attaques fragilisent-elles la possible béatification du Pr Lejeune ?

    Le pape Benoît XIV, grand réformateur des causes de canonisation, disait qu’une cause qui n’est pas attaquée est une cause suspecte. L’Église ne cherche pas la polémique, mais la vérité. Elle travaille sur des preuves et avec la plus grande précision. Or, tout prouve que le Professeur Lejeune a eu une part déterminante dans la découverte qu’on lui connaît et que la communauté scientifique française et internationale lui a toujours reconnue."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Je suis bien content qu’on ne m’ait pas débranché » dit Philippe Pozzo di Borgo

    Extrait RTL - Il est l’homme qui a inspiré le film Intouchables. (…) Philippe Pozzo di Borgo a été rendu tétraplégique à la suite d’un accident de parapente en 1993. “On me pose la question ‘est-ce que tu aurais souhaité que l’on te débranche quand ça allait si mal après ton accident ?’ Bien sûr que j’ai pensé à me suicider après mon accident mais je suis bien content que, 20 ans plus tard, on ne m’ait pas débranché”, confie-t-il au micro de RTL (…).

    http://fr.novopress.info/

  • « Les familles ont besoin de courage, pas d’une loi sur l’euthanasie »

     

    Un signe du Printemps Belge devant le Parlement…

    Une cinquantaine de citoyens ont déposé des fleurs samedi après-midi devant le Parlement fédéral, à Bruxelles, pour protester contre l’élargissement de la loi sur l’euthanasie aux mineurs. Ils se sont ensuite rendus en fin d’après-midi à Evere pour fleurir la villa Indigo, une institution qui accueille des enfants malades nécessitant une prise en charge.
    parlement

    La Chambre a approuvé jeudi le projet de loi qui étend aux mineurs la loi de 2002 sur l’euthanasie. « Nous sommes extrêmement tristes que cette solution ait été retenue, alors qu’il n’y a pas de demande », exprime Bernard, l’un des participants à l’action. « Les jeunes enfants n’ont pas la capacité de décider. »
    ni fleurs ni couronnes

    Après avoir fleuri le Parlement en signe de deuil, les manifestants se sont rendus à Evere pour féliciter le travail d’accompagnement qui est réalisé à la villa Indigo. « Nous voulons mettre en avant les solutions alternatives », poursuit Bernard. « Les familles n’ont pas besoin d’une loi pour pouvoir euthanasier leurs enfants. Elles ont besoin de courage. Il faut leur montrer notre solidarité, développer les solutions d’accompagnement, et éliminer la douleur en soignant le malade, et non euthanasier le malade pour se débarrasser de la douleur. »

    garde à vue pour les couronnes

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/les-familles-ont-besoin-de-courage-pas-dune-loi-sur-leuthanasie_100142.html#more-100142

  • Garde à vue - Veillée des sentinelles au jour du vote contre l'euthanasie des mineurs !