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avortement et euthanasie - Page 140

  • IVG.net dénonce la pensée unique de Najat Vallaud-Belkacem

    Communiqué de l'Association sos-detresse/ivg.net reprenant celui de la Fédération AFC du 78 :

    "Concernant l'IVG, Vallaud-Belkacem veut imposer un discours unique et veut combattre avec tous les moyens de l'Etat toute pensée dissidente. Parce que cette question relève de l’éthique et de la vie intime, nous dénonçons l'emploi des moyens de l'Etat pour imposer un site unique, une pensée unique ; et la légitimité de campagnes publicitaires institutionnelles visant à faire taire tous les discours non-conformes.

    IVG : Imposer un discours unique.

    La presse a largement relayé le rapport écrit à la demande de N. Vallaud-Belkacem par le Haut Conseil à l'Egalité femmes/hommes (HCEfh), lequel souhaite d’abord « empêcher ou limiter une information biaisée sur l’IVG » sur internet. L’information « biaisée » dont parle ce Haut Conseil (où le Planning Familial est sur-représenté) est celle que les internautes retrouvent sur le site ivg.net et les autres sites d’écoute du même esprit, car ils contiennent des mises en garde sur les conséquences physiques et psychologiques de l'IVG.

    Dans la foulée des recommandations de ce rapport, la ministre a décidé de mettre place un centre d'écoute anonyme et gratuit avec un numéro à 4 chiffres, dédié à l'avortement. Ce centre couplé à un site internet sera animé par une équipe nationale bénéficiant « d’un partenariat entre l’Etat et un collectif d’associations». Il y sera délivré « un message volontariste » sur l'IVG, ce qui permettra de « garantir l’exercice du droit à l’avortement par les femmes ». Pour soutenir ce site et ce centre d'écoute, des campagnes publicitaires nationales seront lancées, tout cela grâce à l'argent public. Ainsi, des dizaines d'agents de l'Etat et de membres d'associations dûment subventionnées seront employés pour répondre aux personnes appelantes qu'il suffit de rendre au centre d’orthogénie le plus proche et « qu'une sexualité épanouissante implique que la contraception et l’avortement soient considérés comme des composants de la liberté à disposer de son corps ».

    En fait, ivg.net (spécialement mis en cause, car premier site référencé sur Google) renvoie à un numéro vert géré par une association qui opère bénévolement avec un travail d’écoute et de soutien. Sans aucune publicité, une petite équipe d’écoutantes compétentes et formées font face à plus de 400 appels par mois de la part de jeunes femmes qui s’interrogent avant de prendre la décision d’avorter ; souvent il est rappelé que l'IVG n'est pas un acte médical anodin et qu'il peut avoir des conséquences très néfastes notamment au plan psychologique. II est à noter que ce type d’entretien correspond à ce que prévoyait initialement la loi Veil.

    Après plusieurs émissions de télévision (Public-Sénat, France 5, France 2,..) stigmatisant ce site qui bafouait le « droit à l'avortement » et voyant que le référencement du site ne baissait pas, le Planning Familial a demandé au début 2013 à notre ministre-militante de faire régner l'ordre. Dans son rapport, le HCEfh se charge de l‘attaque : les jeunes femmes qui appellent le numéro du site se retrouveraient « dans une situation émotionnelle délicate » quand elles évoquent leur motivation pour avorter ; cela les conduirait à « se culpabiliser » (bien sûr, jamais n’est évoqué le fait que la dite situation émotionnelle est aussi liée aux situations affectives, aux pressions, aux violences parfois venant de leur entourage).

    Le rapport du HCEfh écrit de façon symptomatique que « le financement d’un numéro vert, d’une équipe d’animation … sont autant d’éléments qui semblent attester de moyens dédiés significatifs ». Il ne leur vient pas à l’idée que puisse s’établir une relation de confiance entre des jeunes femmes désorientées et des mères de famille bénévoles. Pour le HCEfh et N. Vallaud-Belkacem, seuls des salariés d'associations dûment  encadrées par l'Etat peuvent délivrer un message conforme « aux droits sexuels et reproductifs ».

    Parce que ce sujet relève de l’éthique et de la vie intime, nous dénonçons l'emploi des moyens de l'Etat pour imposer un site unique, une pensée unique ; et la légitimité de campagnes publicitaires institutionnelles visant à faire taire tous les discours non-conformes."

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  • France soviétique : la gauche change les membres du CCNE pour lui faire dire ce qu'elle veut entendre

    Le comité consultatif national d'éthique est un organisme normalement indépendant qui se prononce sur des questions éthique comme la PMA ou encore l'euthanasie.

    Comme les membres actuels du CCNE ne reprenaient pas forcément l'idéologie du gouvernement - ("Le CCNE a rendu son avis le 1er juillet. Il s'est en fait montré opposé à une option ouverte par l'Elysée : le suicide assisté" source ) - , il fallait donc les remplacer pour que "l'éthique" couvre le politique. C'est ce qu'a fait la gauche - même s'il faut attendre le JO de demain - en nommant des hommes bien à elle et elle en a profité pour virer et ne pas remplacer les représentants religieux. La dictature est un réalité en France :

    "L'institution, renouvelée par moitié tous les deux ans, devrait accueillir des personnalités comme l'avocat et ami du président Hollande Jean-Pierre Mignard, Jean-Marie Delarue, proche de la gauche, qui, en tant que contrôleur général des lieux de privation de liberté, a notamment alerté sur le délabrement de la prison des Baumettes. Ou encore la sénatrice PS Michelle Meunier, qui a fait des propositions en faveur des droits des transsexuels. Autre évolution marquante, plus aucun religieux ne fera partie du comité".

    Le Soviet est en place, l'idéologie a de beaux jours devant elle. Mais qui va réagir à ce déni de démocratie ?

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  • Le pape François condamne vigoureusement l'avortement et l'euthanasie

    Et paf dans les dents pour les médias qui s'étaient réjouis en interprétant un peu trop vite les propos tenus par le Pape dans l'entretien à la revue jésuite :

    "Nous ne pouvons pas insister seulement sur les questions liées à l’avortement, au mariage homosexuel et à l’utilisation de méthodes contraceptives. Ce n’est pas possible. Je n’ai pas beaucoup parlé de ces choses, et on me l’a reproché. Mais lorsqu’on en parle, il faut le faire dans un contexte précis."

    Certains ont cru qu'il ne fallait plus en parler. Patatras. Le Pape François recevait aujourd'hui au Vatican une centaine de gynécologues catholiques.

    "Chaque enfant non né, mais injustement condamné à être avorté, possède le visage du Seigneur qui, avant même de naître puis à peine né, a fait l'expérience du refus du monde. Et chaque personne âgée, même si elle est malade ou en fin de vie, porte en elle le visage du Christ".

    "On ne peut les éliminer !"

    Il est alors revenu sur la "culture du rejet" ou du "déchet". Cette culture a

    "un coût très élevé : elle appelle à éliminer des êtres humains, surtout s'ils sont physiquement ou socialement plus faibles". "Notre réponse à cette mentalité est un oui résolu et sans hésitation à la vie", "il n'existe pas une vie humaine plus sacrée qu'une autre".

    "Le fait que vous soyez médecins catholiques vous confère une plus grande responsabilité. (...) Les pavillons hospitaliers de gynécologie sont des lieux privilégiés de témoignage et d'évangélisation. Chers amis médecins qui êtes chargés de vous occuper de la vie humaine dans sa phase initiale, rappelez à tous, dans les faits comme avec les paroles, qu'elle est toujours, dans toutes ses phases et à n'importe quel âge, sacrée et de qualité. Et ce n'est pas un langage de foi, c'est un discours de raison et de science". "Cet engagement pour la vie exige d'aller à contre-courant, en payant de sa personne".

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  • Vincent Lambert, 37 ans, doit mourir

    De Jeanne Smits :

    "Tétraplégique et en état de conscience minimale, il ne demande que ça, a décidé son médecin, Eric Kariger. Après une première tentative qui a échoué, celui-ci vient de convoquer, par une lettre sèche et sans objet, les parents du jeune homme et ses frère et sœur opposés au « protocole de fin de vie » déjà engagé une première fois au mois d’avril, à un « conseil de famille » le 27 septembre. Sans même prendre la peine de les consulter pour se mettre d’accord sur une date.

    Les parents de Vincent Lambert savent évidemment de quoi il retourne : le 27 septembre, on leur dira que leur fils doit mourir, qu’ils le veuillent ou non. Le Dr Kariger l’avait annoncé rageusement au mois de mai lorsqu’il avait été contraint par la justice de réalimenter Vincent Lambert : il entend relancer la « procédure collégiale » mise en place par la loi Leonetti sur la « fin de vie » pour prendre une décision de mise à mort par suppression de l’alimentation. Dans les clous, cette fois : sans omettre de « consulter » les proches de son patient comme il l’avait fait dans un premier temps, ce qui lui avait valu d’être désavoué par le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, le 11 mai, qui à la demande de M. et Mme Lambert et d’une sœur et d’un frère de Vincent avait constaté une « atteinte grave et manifestement illégale » à « une liberté fondamentale » : le droit de vivre de Vincent Lambert et le droit de ses proches qui ne souhaitent pas le voir tué.

    Mais même si le médecin n’avait pas caché son intention de recommencer, les parents Lambert l’auraient appris ces derniers jours par voie de presse. Partout on parle de cette réunion de famille, de la volonté de remettre en route l’« euthanasie passive ». « Compte tenu de l’état de Vincent, une réunion a été programmée pour la fin du mois avec toutes les parties concernées pour expliquer notre position avant d’engager un protocole de fin de vie », a déclaré Kariger, alors que de nombreux éléments du dossier médical de Vincent Lambert sont donnés au public.

    [...] Qu’on ne nous parle pas de « laisser mourir ». Vincent Lambert n’est pas en fin de vie. Il n’est pas malade. Il est handicapé, profondément handicapé – mais il n’est plus en état végétatif comme il le fut un temps après l’accident de la route dont il a été victime il y a cinq ans : il est dans un état « pauci-relationnel », de conscience minimale, ce qui veut dire qu’il a conscience (combien ?) de son entourage, qu’il réagit (comment ?) à la présence de ceux qu’il aime et qu’il éprouve des sentiments. On ne sait quel est son degré de conscience. Mais on sait qu’il existe. [...]

    Cesser d’alimenter une personne est d’une rare violence. Les journalistes de la presse « convenable » semblent ne même plus s’en apercevoir – c’est dire l’extrémisme insidieux de ces gros médias qui ne s’étonnent même pas de voir un homme s’arroger un droit de vie et de mort sur son semblable.

    Vincent Lambert est aujourd’hui dans un service où il n’a rien à faire – ni vieux, ni en fin de vie, il devrait être accueilli par un service spécialisé pour les grands handicapés, et d’ailleurs un professeur en neurologie, spécialiste d’éthique, lui offre une place dans un hôpital de l’Est de la France. Kariger ne veut pas. Vincent Lambert devrait recevoir des soins adaptés à son état : on lui a supprimé la kinésithérapie.

    Ses parents vont engager plusieurs procédures pour sauvegarder sa vie."

  • La culture de mort comme axe de gouvernement

    Alliance Vita décode l'actualité législative :

    "I) Bilan de la première année du gouvernement

    Les principales dispositions à connaître sont les suivantes :

    • La loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de même sexe, entrainant la possibilité d’adopter.
    • La loi du 6 août 2013 autorisant la recherche sur l’embryon humain.
    • La loi du 17 décembre 2012 pour le remboursement de l’IVGà 100% et la pilule contraceptive gratuite pour les filles mineures (loi de financement de la Sécurité sociale pour 2013, articles 50 et 52).
    • Concernant la fin de vie,  la proposition 21 de François Hollande a donné lieu au rapport Sicard le 18 décembre 2012 et à l’avis n° 121 du CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) le 2 juillet 2013 : les deux rapports refusent d’introduire l’euthanasie dans notre législation et ne recommandent pas le suicide assisté, mais restent ambigus sur la question extrêmement sensible de la sédation terminale.

    - A noter : plusieurs décisions ministérielles importantes, mais passées largement inaperçues du grand public, pour lancer des programmes d’action contre l’homophobie (31 octobre 2013) et sur  l’égalité hommes-femmes (30 novembre 2012), à l’école et dans toutes les sphères de la société. Une convention interministérielle pour la mise en œuvre de ces objectifs au sein du système éducatif, sur la période 2013-2018, a été signée entre six ministères (7 février 2013).

    II) Principaux projets en cours

    A) Mariage et adoption pour les couples de même sexe :

    • Plusieurs recours ont été déposés auprès du Conseil d’Etat cet été pour contester les textes d’application de la loi Taubira. Ont été publiés à ce titre : le décret et l’arrêté ministériel  du 24 mai 2013, la circulaire du ministre de la justice du 29 mai 2013 et la circulaire du ministre de l’intérieur du 13 juin 2013. La loi a été validée par le Conseil constitutionnel, dans son avis du 17 mai 2013, mais ce dernier n’a pris en compte que les exigences de la constitution française. Les textes d’application, qui sont établis par l’administration, peuvent par contre être contestés devant le Conseil d’Etat qui est la plus haute juridiction administrative en France. Ce dernier doit examiner la compatibilité de ces textes avec les accords internationaux, qui ont aussi une valeur supérieure à la réglementation française. [...]
    • La liberté de conscience des maires reste un enjeu majeur : une pression considérable, politique et médiatique, est exercée sur les maires qui ont osé exprimer publiquement leur refus de célébrer des mariages entre personnes du même sexe. Jusqu’à présent, un adjoint s’est finalement substitué au maire pour accéder à la demande de mariage. Des poursuites judiciaires ne sont pas à exclure pour sanctionner les maires récalcitrants, sur la base de peines qui paraissent disproportionnées par rapport à d’autres infractions (voir Décodeur n°30 du 6 juin 2013).
    • Le mariage pour certains couples binationaux fait l’objet d’une controverse attendue entre le lobby LGBT et le gouvernement. La loi Taubira a introduit, contrairement aux règles du droit international, une disposition dérogatoire pour permettre le mariage avec des étrangers. Mais on s’est rendu compte par la suite que les nationaux de 11 pays ne pouvaient pas s’en prévaloir, à cause d’accords bilatéraux qui ont une autorité supérieure à la loi française. Les associations LGBT demandent à l’Etat français de passer outre.

    B) Gender à l’école :

    • La théorie du Genre n’existe pas, d’après des ministres comme Vincent Peillon ou Najat Vallaud Belkacem… Mais les programmes d’action pour «déconstruire les stéréotypes de genre » se multiplient à tous les niveaux de l’école. Pour connaître le détail par niveau primaire, secondaire et universitaire, voir notre Décodeur n° 31 du 21 juin 2013.
    • A titre d’exemple, à partir de cette rentrée 2013 pour les enfants de grande section de maternelle au CM2, le programme « ABCD de l’égalité » va être testé dans les 10 académies suivantes (sur 30) : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse. Ce programme, qui n’est toujours pas rendu public, est en cours d’élaboration et s’inspire des rapports remis précédemment pour éduquer à l’égalité fille-garçon en milieu scolaire.
    • La réforme des rythmes scolaires, qui va permettre d’introduire dans l’école des associations militant « contre les discriminations et pour l’égalité », sera aussi suivie avec beaucoup d’attention par les enseignants et les parents.
    • Dans le même état d’esprit, la Charte de la laïcité à l’école, élaborée à la demande du ministre de l’Education nationale Vincent Peillon, est en cours d’affichage dans tous les établissements scolaires publics (10 millions d’élèves répartis dans 55 000 établissements) : son article 12 stipule notamment qu’ « aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme ». Même si l’enseignant a pour instruction de contribuer à « déconstruire les stéréotypes de genre » ?

    De multiples initiatives, régionales ou nationales, sont en train de se déployer pour attirer la vigilance des parents sur les risques de dérives : voir par exemple la nouvelle association Enseignants pour l’enfance, le plan d’action Vigi-Gender que lance la LMPT, le collectif VIGIE, etc.

    C) Recherche sur l’embryon humain :

    • La loi du 6 août 2013 introduit un changement très important sur le plan symbolique, mais qui devrait avoir un impact concret limité sur les programmes de recherche réalisés en France (cf lien vers tribune Pr Munich dans Le Monde).
    • Maintenant, le débat est porté au niveau européen, via le succès de l’initiative citoyenne Un de nous qui a déjà dépassé le million de signatures en Europe, dont 88 000 en France. La Commission européenne devra donc se positionner sur le sujet, vraisemblablement au 1er semestre 2014.

    D) Fin de vie :

    • Des états généraux sont prévus à l’automne à l’initiative du CCNE, comme il y en avait eu pour préparer la loi  Bioéthique en 2010-2011. Le président du CCNE a précisé récemment que ce débat national prendrait la forme d’une « conférence citoyenne » se déroulant sur quatre week-ends, et que des rencontres seraient également organisées par les espaces éthiques régionaux, d’ici décembre 2013.
    • Le gouvernement est loin d’avoir renoncé à ouvrir une brèche sur l’interdit fondamental de tuer. La ministre des affaires sociales Marisol Touraine a par exemple bien précisé (en réponse à la question orale de Jean Leonetti le 3 juillet dernier à l’Assemblée nationale) que l’avis du CCNE n’était qu’un « simple rapport d’étape », que les états généraux doivent tout aborder, y compris sur le suicide assisté, et qu’il y aura bien un projet de loi à l’issue des débats.

    E) Projet de loi Famille :

    La présentation de ce texte en Conseil des ministres est prévue d’ici la fin de l’année 2013, avec des débats parlementaires annoncés pour début 2014. Un avant-projet de loi avait été élaboré au printemps dernier, mais il va sans doute évoluer. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) va remettre un rapport en octobre 2013, dans le cadre d’une auto-saisine faisant suite à son refus de débattre de la loi sur le mariage homosexuel, pourtant demandé par plus de 700 000 pétitions. Selon Mme Bertinotti, ministre de la famille, le texte serait centré sur la protection de l’enfance, en particulier les sujets suivants :

    1. Statut du beau-parent : nombreuses questions autour de la délégation d’autorité parentale dans les familles recomposées, homoparentales, etc.
    2. Réforme de l’adoption : prise en compte des tensions autour de l’adoption internationale, accompagnement du parcours d’adoption souvent difficile.
    3. Accès aux origines : pour les enfants nés sous X ou après un don de gamète.
    4. Médiation : mesures pour répondre aux affaires récentes sur les conflits de garde d’enfants dans les couples divorcés (cf. affaire des pères perchés sur une grue à Nantes en février 2013, suivie de beaucoup d’autres actions spectaculaires).

    - La PMA pour les couples de personnes de même sexe n’est pas prévue dans ce projet de loi. Un amendement PS ou Verts reste possible au cours de la discussion parlementaire, comme cela a été le cas dans le débat sur la loi Taubira en décembre 2012.

    F) PMA :

    • Le CCNE s’était auto-saisi,  fin janvier 2013, sur les attentes sociétales concernant la PMA. Il avait entamé la procédure légale pour organiser des états généraux sur ce sujet, qui devaient préparer son avis officiel. Le président de la République en avait pris acte le 28 mars 2013, indiquant même qu’il respecterait l’avis donné par le CCNE. L’ensemble de la consultation devait se terminer avant la fin de l’année 2013. Mais les états généraux sur la PMA ont été repoussés après ceux sur la fin de vie,  et ne devraient donc pas avoir lieu avant début 2014.
    • Selon le président du CCNE, Jean-Claude Ameisen, quatre questions devraient être abordées au cours de ces Etats généraux :
    1. Ouverture de la PMA aux couples de femmes.
    2. Conservation des ovocytes pour les femmes désirant des enfants plus tard.
    3. Anonymat du don de gamètes, à lever ou non partiellement.
    4. Prise en charge financière de la PMA par la Sécurité sociale.

    III) Autres sujets à suivre

    « Faciliter l’accès à l’IVG »  reste une préoccupation constante du gouvernement. Dans le projet de loi relatif à la consommation, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, les notices des tests de grossesse (qui ne seront plus vendus exclusivement en pharmacie) devraient contenir des conseils supplémentaires, notamment sur les possibilités d’avortement. Et par amendement au projet de loi sur l’égalité entre les femmes et les hommes, dont le Sénat commence l’examen cette semaine, il est question de pénaliser les sites internet qui ne sont pas ouvertement pro-IVG, voire d’étendre le délit d’entrave à l’IVG.

    Pour les personnes transsexuelles, la demande de faciliter le changement de sexe à l’état civil par simple déclaration, sans obligation d’intervention chirurgicale. La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) a remis un rapport le 27 juin 2013 préconisant une loi dans ce sens.

    La GPA n’est en principe pas à l’ordre du jour, le président de la République s’étant engagé à ne pas l’introduire durant son quinquennat. Mais la circulaire Taubira  du 25 janvier 2013, concernant les certificats de nationalité, facilite la reconnaissance des GPA faites à l’étranger."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Le Dr Dor condamné pour avoir offert des chaussons à une femme qui allait avorter

    Fort du soutien inconditionnel et financier (avec les fruits de nos impôts) du gouvernement, le Planning Familial vient de faire lourdement condamner le docteur DOR.

    Celui-ci était poursuivi par deux plaignants :

    1) L’hôpital St Vincent de Paul à Paris pour un banal rosaire pour la vie dans la rue en 2011, comme SOS Tout Petits en organise régulièrement.

    2) Le Planning Familial parisien pour s’être introduit à deux reprises en 2012 dans les locaux public de cet organisme, y avoir déposé quelques tracts, et remis une médaille miraculeuse et des bottons de bébé en laine à une femme croisée dans l’escalier, alors qu’il quittait les lieux.

    http://img.over-blog-kiwi.com/0/52/98/80/201307/ob_cc94d0_aujourd-hui-tu-vas-avorter.jpgS’il a été relaxé pour la première plainte, le docteur Dor a été condamné pour la deuxième à 10.000€ d’amende et 2.000€ de dommages et intérêts à la personne croisée en repartant. Circonstance aggravante dit la Cour, celle-ci étant catholique, elle fut d’autant plus traumatisée du geste compassionnel du docteur Dor.

    Sachant que même tricoté à la main, un botton de bébé en laine n’a pas spécialement de connotation confessionnelle, cela fait cher la marche d’escalier !

    Cette peine pour entrave à l’avortement dépasse les réquisitions du parquet, qui avait demandé une peine de 8.000 euros d’amende. Le lobby pro-mort se défend bien. Le parquet avait souligné « la pression morale et psychologique » et « les actes d’intimidation » (sic) exercés par le vieillard de 84 ans auprès de cette femme.

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • Le Dr Dor condamné pour avoir offert des chaussons

    Communiqué de Laissez-les-Vivre :

    D"Fort du soutien inconditionnel et financier ( avec les fruits de nos impôts) du Gouvernement, le Planning Familial vient de faire lourdement condamner le docteur DOR.

    Celui-ci était poursuivi par deux plaignants :

    1) L'hôpital St Vincent de Paul à Paris pour un banal rosaire pour la vie dans la rue en 2011, comme SOS Tout Petits en organise régulièrement.

    2) Le Planning Familial parisien pour s'être introduit à deux reprises en 2012 dans les locaux public de cet organisme, y avoir déposé quelques tracts, et remis une médaille miraculeuse et des bottons de bébé en laine à une femme croisée dans l'escalier, alors qu'il quittait les lieux.

    S'il a été relaxé pour la première plainte, le docteur Dor a été condamné pour la deuxième à 10.000€ d'amende et 2.000€ de dommages et intérêts à la personne croisée en repartant. Circonstance aggravante dit la Cour, celle-ci étant catholique, elle fut d'autant plus traumatisée du geste compassionnel du docteur Dor.

    Sachant que même tricoté à la main, un botton de bébé en laine n'a pas spécialement de connotation confessionnelle, cela fait cher la marche d'escalier !"

    Cette peine pour entrave à l'avortement dépasse les réquisitions du parquet, qui avait demandé une peine de 8000 euros d'amende. Le lobby pro-mort se défend bien. Le parquet avait souligné "la pression morale et psychologique" et "les actes d'intimidation" (sic) exercés par le vieillard de 84 ans auprès de cette femme.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La nouvelle attaque du gouvernement contre ivg.net

    Cet éclaircissement d'un lecteur est le bienvenu : 

    "Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) a remis le 13/09/2013 à la Ministre des Droits des femmes, madame Najat Vallaud-Belkacem, son rapport d’information sur l’IVG sur internet.

    Ce rapport de 36 pages s’inquiète de la visibilité de sites qualifiés d’ « anti-IVG », comprendre les sites d’information associatifs comme ivg.net ou avortement.net.

    Mais que sont ces sites exactement ? Chacun est invité à les consulter et se faire son opinion. Ce sont des sites d’information et d’écoute clairs, bien documentés, proposant une information respectueuse de la loi, invitant à la réflexion sur la gravité d’ « un acte médical qui n’est pas anodin ».

    On est donc surpris par le décalage entre l’inquiétude exprimée dans le rapport du HCEfh et la réalité du contenu de sites comme ivg.net ou avortement.net.

    On comprend mieux les choses quand on considère la composition de l’équipe « Santé, droits sexuels et reproductifs » qui a rédigé ce rapport :

    - Françoise LAURANT, Présidente de la Commission, membre du bureau national de la Ligue de l’enseignement, ancienne Présidente nationale du Planning familial (2000 – 2009) ;

    - Carine FAVIER, Présidente nationale du Planning familial, représentée par Véronique SEHIER, Co-présidente du Planning familial ;

    - Alexandre JAUNAIT, Maitre de conférences en sciences politique à l’Université de Poitiers, spécialisé en sociologie et études du genre et de la sexualité.

    - Philippe FAUCHER, gynécologue-obstétricien, GCS Bluets-Trousseau et secrétaire général du réseau REVHO (Réseau entre la Ville et l'Hôpital pour l'Orthogénie) ;

    - Maud GELLY, médecin généraliste au Centre Municipal de Santé à Saint-Denis et au Centre d’IVG de l’hôpital de Colombes, doctorante en sociologie au CSU-Paris 8 ;

    - Philippe LEFEBVRE, praticien Hospitalier, Chef du Pôle Femme-Mère-Enfant et du Service d’Orthogénie du Centre Hospitalier de Roubaix ;

    - Jean-Claude MAGNIER, gynécologue et co-président de l’Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception (ANCIC) ;

    - Maya SURDUTS, porte-parole du Collectif National pour les Droits des Femmes (CNDF) et secrétaire générale de la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception) ;

    Petit rappel : L'orthogénie est une action dirigée pour faire naître des enfants sans handicap et éviter les naissances d'enfants porteurs de maladies héréditaires. (http://fr.wikipedia.org/wiki/Orthog%C3%A9nie )

    La France est peu habituée à l’exercice du pluralisme, et le HCEfh encore moins !

    Le Haut Conseil à l’Égalité, ou plutôt de l’Égalitarisme, aurait tout intérêt à considérer l’Equité de sa commission et de son rapport. Mais le peut-il vraiment ?"

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  • Le Haut Conseil à l'égalité prône l'avortement. Il y a une égalité entre enfant vivants et tués in utero ?

    En fait, les acteurs de la culture de mort pâlissent de jalousie devant les sites internet pro-vie et veulent mettre en place un site concurrent. Avec l'argent du contribuable :

    "Le Haut Conseil à l'égalité a recommandé la création d'un site institutionnel "clair et volontariste en faveur du droit à l'avortement" pour contrebalancer la forte influence des anti-IVG sur Internet, dans un rapport qui doit être remis vendredi à Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes. Les sites anti-avortement à l'apparence "neutre, voire institutionnelle" délivrant une information "fallacieuse" sont les premiers référencés et les plus visibles sur Internet, rapporte le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), qui souligne que l'accès à une information de qualité est "un droit non garanti".

    Dans sa lettre qui mandatait le Haut Conseil en avril pour dresser un état des lieux de l'information dans ce domaine, la ministre des Droits des femmes avait estimé que "l'information publique sur l'IVG (était) trop peu visible alors même que les sites internet délivrant une information biaisée, voire hostile à la pratique de l'IVG, apparaissent en tête des classements de consultations sur les moteurs de recherche". Le rapport, dont l'Agence France-Presse a eu connaissance, recommande de mettre en place un site internet institutionnel destiné aux femmes et professionnels, un numéro national "guichet unique" anonyme et gratuit, une équipe de veille et d'animation et, enfin, d'organiser la première campagne nationale d'information dévolue notamment à la question du droit à l'avortement". 

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