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avortement et euthanasie - Page 144

  • L'ONU affirme qu'il n'existe pas de "droit" à l'avortement

    Bonne nouvelle rapportée par C-Fam, l'ONG pro-famille présente à l'ONU :

    "Dans une importante résolution sur les femmes, la paix et la sécurité, le Conseil de sécurité de l’ONU a opposé une fin de non-recevoir aux suggestions selon lesquelles les victimes de viol en temps de guerre seraient titulaires d’un droit à l’IVG. [...]

    Le Conseil de sécurité a également refusé d’inclure les droits des personnes homosexuelles dans sa résolution. Les institutions onusiennes ont invariablement refusé de reconnaître l’existence de droits spéciaux pour les personnes homosexuelles."

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  • Chine : stérilisations forcées, toujours…

    A Huizhou, ville de 3 millions d'habitants dans la province chinoise de Guangdong, il ne fait pas bon être femme et encore moins mère. Une nouvelle directive gouvernementale oblige celles qui sont en âge d'avoir des enfants de porter un dispositif intra-utérin (rappelons que le stérilet a une action principalement abortive) ou bien de se faire stériliser carrément par ligature des trompes si elles ont contrevenu aux aux dispositions de la politique de l'enfant unique.
    Des affiches apposées dans la ville – photo sur LifeSite – promettent des récompenses aux femmes qui se présenteraient volontairement pour cette stérilisation temporaire ou permanente dans de brefs délais : dans la municipalité de Lilin on offre l'équivalent de 50 $ aux femmes ayant un seul enfant qui viendraient se faire poser un stérilet ; quant aux couples qui ont légalement deux enfants – celles dont le premier enfant était une fille par exemple – ils pourront y obtenir 2000 yuans (environ 326 $) en apportant la preuve qu'ils ont déjà été stérilisés. Les couples ayant eu, légalement, deux filles, se voient promettre 10.000 yuans (environ 1.630 $) pour se faire stériliser.
    En fait les montants promis varient d'une municipalité à l'autre, faisant penser, selon l'article de LifeSite, que dans certaines d'entre elles l'argent réservé à ces « récompenses » puisse être détourné à d'autres fins.
    Mais il y a aussi la menace.
    Car les mamans de Huizhou qui, au terme du délai de mise en œuvre de ces normes, ne pourraient pas produire le certificat d'exécution délivré par un hôpital, ne pourront inscrire leurs enfants dans les écoles, ni recevoir des versements de sécurité sociale, ni avoir accès aux services administratifs. L'enregistrement d'un nouveau-né ne pourra se faire que contre la preuve de la mise en place d'un stérilet chez la jeune mère.
    Il semblerait que le contrôle accru mis en place à Huizhou soit lié au fait que les taux de stérilisation et d'avortement y sont à la baisse…
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  • Et qu'en est-il des femmes qu'on empêche d'avorter ?

    Eh bien, dans leur immense majorité, elles vont très bien. Une étude menée par le New York Times auprès de 200 femmes à qui l'avortement fut refusé aux Etats-Unis, généralement parce qu'elles étaient hors délais, affirme que 5 % d'entre elles seulement, une fois l'enfant né, « auraient souhaité ne pas l'avoir ». Les autres « s'adaptent », « s'ajustent » pour traduire plus littéralement le mot anglais. 
     
    En mettant ainsi l'accent sur les 5 % – une toute petite minorité – les commentateurs de l'étude mettent bien en évidence leur propre avis. De fait, l'enquête a été menée par des chercheurs pro-avortement en vue de répertorier les effets négatifs d'une naissance non désirée au point que la mère a eu un projet d'avortement déjà bien engagé.
     
    Ne voir qu'une forme d'« ajustement » à une situation à laquelle on ne peut rien chez l'immense majorité de ces femmes qui ne regrettent pas l'avortement qu'elles n'ont pas eu, c'est vraiment choisir la litote. Car elles parlent plutôt du bonheur qui est aujourd'hui le leur.
     
    Ainsi l'étude se voit obligée de rapporter le propos d'une jeune femme, S, qui ne faisait pas partie de l'étude originale mais dont l'expérience donne lieu à d'amples commentaires de la part des chercheurs. 
     
    Pour S., les choses sont simples : empêchée d'avorter parce qu'elle en était à 23 semaines de grossesse, elle commente, à propos de son bébé : « Elle est bien plus que ma meilleure amie, elle est plus que l'amour de ma vie. Elle est toute ma vie. »
     
    LifeSite rapporte comment les chercheurs ont tordu ce témoignage frappant : ils ont aligné les « conséquences négatives » auxquelles S. a dû faire face – les « sacrifices » inhérents à la maternité, tout simplement. S. a dû renoncer à son travail et à son appartement, souligne le chercheur Joshua Lang, et ses finances sont devenues plus précaires. Conclusion tirée par Lang : « L'étude (…) pose une question gênante : l'avortement est-il un bien social ? »
     
    Et tant pis si S. est bouleversée de bonheur…
     
    Ce bonheur ne compte pas, aux yeux des chercheurs. Plutôt que de faire confiance aux « narrations » des femmes qui se sont adaptées à la présence de leur bébé – parce qu'il est « psychologiquement dans notre intérêt de raconter une histoire positive pour pouvoir avancer » comme le dit une bioéthicienne – il faudrait comparer le statut socio-économique des femmes qui ont eu accès à l'avortement à celui des femmes qui n'ont pas pu y avoir accès : « Voir si une femme qui a démarré à peu près au même niveau est aujourd'hui à l'école ou à l'université, si elle bâtit une relation stable ou une carrière ou si elle a eu plus tard un bébé pour lequel elle était prête… »
     
    Quant à celles qui se disent heureuses de n'avoir pas avorté, et bien elles se mentent à elles-mêmes, et à la société, selon Joshua Lang.
     
    Pour preuve, il avance le cas de J., 38 ans. Victime d'une grossesse-surprise, elle obtient un avortement, qui rate. Désormais hors délais, elle va aller de clinique en clinique pour essayer de trouver un médecin prêt à faire le travail comme il faut, quitte à subir un avortement tardif : à la quatrième, au terme d'un voyage à travers plusieurs Etats de l'ouest, la voilà débarrassée de son fardeau à 23 semaines de grossesse.
     
    « J. a obtenu un emploi d'opératrice sur machinerie lourde dans une usine de fabrication à 15 $ de l'heure. Cela faisait 6 mois qu'elle essayait d'obtenir ce travail. Si elle avait eu le bébé, elle n'aurait pas pu accepter le poste. »
     
    Et ça, bien sur, c'est toujours mieux que d'avoir un bébé à aimer pour la vie !

  • 31 ANS d’avortement, 7 millions de morts (archive 2006)

    Votée en dernière lecture par les députés à la veille de Noël 1974, la loi dite loi Veil, tolérant le génocide des bébés à naître non désirés, fut promulguée le 17 janvier 1975. Voilà exactement trente et un ans que notre vieux pays chrétien a commencé sa descente dans la barbarie. En ce sinistre anniversaire, le cri d’autant plus étourdissant qu’il est silencieux de 7 millions d’enfants exclus monte vers les Français installés dans la vie. Nos politiciens de droite et de gauche, nos « intellectuels » médiatiques, nos ligues de vertu républicaine s’évertuent à étouffer cette plainte lancinante, mais au fond du pays réel, plus nombreux qu’on ne le pense sont ceux qui l’entendent et qui ne se résignent pas à une catastrophe nationale.
    Leur volonté de ne pas se laisser intimider par le « politiquement correct » se montrera à Paris ce dimanche 22 janvier par une grande manifestation regroupant les onze associations qui constituent le Collectif Trente ans ça suffit.
    Au même moment ce même collectif lance son Livre blanc de l’avortement en France ñ un livre à lire et surtout à faire lire de toute urgence, car il anéantit en moins de 150 pages tous les mensonges dont la culture de mort (pour reprendre la douloureuse expression de Jean- Paul II) ne cesse de se nourrir. C’est pourquoi ce livre de combat est aussi un livre au service de ce qu’il y a de plus réel, de plus pacifique, de plus chargé d’espérance en ce monde et dans l’autre : la vie !
    Mensonges meurtriers
    Le mensonge a commencé dès 1974-75 quand des statistiques volontairement faussées ont gonflé le chiffre des avortements alors clandestins pour mettre l’opinion en condition. Le mensonge continue aujourd’hui dans le sens inverse : pour ne pas affoler l’opinion, on avance 206 000 avortements par an, alors que beaucoup de ces actes « médicaux » (sic) échappent au recensement. D’où l’estimation plus plausible entre 220 000 et 250 000.
    Or, par la brèche grand’ouverte de 1975, se sont engouffrées d’année en année d’autres lois toujours plus mortifères qui rendent le meurtre plus « propre » et plus confortable (RU 486, avortement à domicile....) et qui érigent le forfait en « droit » et la défense des bébés en danger en « délit ». Le Livre blanc déroule ce macabre historique.
    Mensonger est aussi le silence qui recouvre les conséquences physiologiques et psychologiques de ce que l’on nomme pudiquement « l’IVG » : dépressions nerveuses, suicides, cancer du sein, séparations ou divorces, troubles chez les enfants « survivants »…
    Mensonge encore : celui qui prétend par l’éducation sexuelle et par la contraception diminuer les risques d’avortement. En vérité ces trois moyens d’action sont complémentaires et s’enchaînent dans un même objectif : réduire le sexe à une mécanique du plaisir, dissocier toujours plus amour, sexualité et procréation. Et ce, dans le refus éhonté des enseignements, non seulement de la religion catholique, mais aussi du judaïsme, de l’islam, et même du bouddhisme.
    Mensonge toujours, celui des partisans de l’adaptation de la loi aux mœurs. En fait il s’agit pour eux de « changement de société » (comme s’en flatte le Planning familial). « L’avortement est un acte révolutionnaire », déclare le Livre blanc, ajoutant : « Aucun acte ne peut blesser davantage celle qui le fait ni, avec elle, bouleverser plus profondément la société. La femme, c’est l’enfant, la tendresse, le foyer, la permanence. »
    Ainsi se dégage la véritable « idéologie » de ces faux apôtres : une « religion » qui refuse l’Incarnation et rejette l’Église, - une « philosophie subjectiviste » (ma vérité à moi...) - une « morale individualiste », dont les mots d’ordre sont « tolérance, hédonisme et utilitarisme » (ce qui engendre une « injustice » flagrante contre les défenseurs de la vie), - une « culture » fondée sur le mensonge, la confusion babélique et la « distorsion des mots » (ainsi le refus de donner un statut à l’embryon, que l’on peut dès lors utiliser et manipuler comme un « matériau »…) Ce « terrorisme intellectuel » va de pair avec une « politique laïciste » et engendre « vide démographique » et « vide économique » .
    Le rejet du réel
    Ce Livre blanc, auquel ont collaboré, entre autres, le docteur Xavier Dor, Michel Berger, Michel Raoult, le docteur François Volff, le professeur Marie-Pauline Desware, n’est en rien la réaction haineuse de quelques empêcheurs de forniquer en rond. Il respire la vie, la vraie, comme le prouve l’exposé d’une politique fondant l’organisation de la société sur la primauté du respect de la vie innocente, qui est une condition du bien commun : « Les atteintes actuelles à la vie humaine innocente naissent d’un système normatif abstrait qui, pour assurer l’émancipation individuelle, ne cesse de rejeter le réel. Elles nuisent gravement à la légitimité de nos gouvernants condamnés à créer une morale de plus en plus déconnectée de ce réel. »
    Un tel ouvrage est une œuvre de salut public à brandir à la face de nos politiciens. Il est temps d’arrêter la plus démentielle des entreprises humaines qui est le complot contre la vie.
    Michel FROMENTOUX L’’Action Française 2000 du 19 janvier au 1er février 2006
    * Livre blanc de l’avortement en France. Éd. Pierre Téqui, 144 pages, 8 euros.

  • Le champion Matt Birk ne rencontre pas Barack Obama à cause de son soutien à Planned Parenthood

     

    Matt Birk, le célèbre joueur de football américain, vainqueur cette année du Super Bowl avec les Ravens de Baltimore, a annoncé jeudi sur la chaîne de radio KFAN-FM qu’il ne se rendrait pas à une rencontre qui avait lieu le jour même avec Barack Obama : « Il y a environ 5 ou 6 semaines, notre Président a fait un commentaire dans un discours où il a dit ‘Dieu bénisse Planned Parenthood’. Planned Parenthood réalise environ 330 000 avortements par an. Je suis catholique. Je suis actif au sein du mouvement pro-vie et je ne peux pas accepter de telles déclarations. » 

     

     

    Bien qu’ayant « un grand respect pour la fonction de président », Birk a affirmé qu’il « ne (pouvait) approuver » la prise de position d’Obama « en aucune façon ». Quelle idée en effet de demander à Dieu de bénir « un lieu où se terminent 330 000 vies par an » ! 

     

     

    Matt Birk est un fidèle participant de la March for Life annuelle de janvier à Washington, D.C., et milite ouvertement, depuis octobre 2012 où il a fait les manchettes de plusieurs magazines, pour la défense du mariage traditionnel. « La société devrait toujours être à la recherche de moyens pour renforcer le mariage, plutôt que de penser à le redéfinir », déclarait-il alors, plein de bon sens. Marié, Matt Birk a six enfants.

    Nouvelles de France via http://www.oragesdacier.info/

  • Lettre ouverte de médecins au Conseil de l'ordre contre l'euthanasie

    55 médecins du nord du département de Saône et Loire signent une lettre ouverte et rejettent en bloc l’avis publié par le Conseil national de l’ordre des médecins en février :

    "Vous envisagez la possibilité d’une sédation, adaptée, profonde et terminale dans certaines situations exceptionnelles […]. Vous précisez que cette sédation pourrait être envisagée par un collège, mais aussi que l’interdit fondamental de donner délibérément la mort à autrui ne saurait être transgressé par un médecin agissant seul. C’est donc bien l’euthanasie ou le suicide assisté par décision collégiale que vous évoquez ».

    « Nous ne comprenons pas pourquoi l’interdit de donner délibérément la mort à autrui par un médecin seul deviendrait licite quand la décision serait prise par un collège ».

    « Ça fait juste 2 400 ans que notre exercice a été fondé depuis Hippocrate. Chaque médecin prête serment et promet de ne jamais provoquer la mort délibérément. »

    « La majorité des demandes d’euthanasie proviennent des familles et pas des patients eux-mêmes. Ce que veulent les gens, c’est ne pas souffrir, pas qu’on les tue. »

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Le Plannning familial sent le vent tourner

    Le Planning familial s'inquiète pour son juteux business. La culture de mort est intenable dans la durée :

    "Avortement: un vent mauvais souffle sur l'Europe

    Plusieurs pays envisagent de revoir leur législation afin de resteindre considérablement le droit à l'avortement.

    Espagne: le gouvernement conservateur va présenter un projet de loi visant à interdire l'avortement sauf cas exceptionnels (danger grave pour la vie de la femme, viol, inceste). Le ministre de la santé a même déclaré vouloir interdire l'avortement en cas de malformation grave du foetus et ce au nom de la convention internationale sur les droits des personnes en situation de handicap !

    Lithuanie: le Parlement a introduit une proposition de loi qui va dans le même sens que l'Espagne, alors que l'avortement est pour l'instant autorisé sans condition jusqu'à 12 semaines de grossesse.

    Macédoine: ce pays a une législation très libérale en la matière depuis 1977. Or, le gouvernement a présenté le 29 mai un projet de loi visant à compliquer considérablement les conditions d'accès des femmes à l'avortement: obligation de faire une demande écrite, de subir un entretien pré-avortement et de le notifier au conjoint etc. Comme cela a été mis en place en Russie et en Roumanie  !

    Sans parler de l'Irlande, qui refuse de modifier sa législation très restrictive en dépit de condamnations de la Cour européenne des Droits de l'Homme et du décès récent d'une femme qui remplissait pourtant les conditions légales.

    Dans un monde où l'avortement est interdit sauf cas exceptionnels dans la grande majorité des pays, l'Europe faisait figure d'exception, en protégeant ce droit fondamental des femmes à disposer de leur corps. La mobilisation de l'ensemble des forces progressistes s'impose pour endiguer cette vague rétrograde et réactionnaire."

    Comme quoi, le combat pro-vie n'est pas un combat perdu. Le mensonge et le meurtre ont beau être légaux, ils ne peuvent rien face à la puissance de la vérité, laquelle finit toujours par réapparaître. La position du planning est en soi intenable. Question de temps et de persévérance.

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La bataille de l’embryon reprend.

    La séquence "Mariage pour tous" est à peine terminée pour le gouvernement que déjà il cible de nouveaux enjeux de société. En première ligne, l’embryon !

    Dans ce numéro : focus sur la mobilisation européenne Un de nous pour protéger l’embryon sur la menace parlementaire en France pour autoriser la recherche sur l’embryon humain.

    EUROPE : mobilisation urgente pour protéger l’embryon humain

    Nous lancions, dans le journal du 8 avril, un premier appel à signer l’initiative citoyenne européenne Un de nous. Aujourd’hui en plein déploiement en France grâce à la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance VITA, les Associations Familiales Catholiques et le Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine, la moitié du contrat est rempli : nous passons la barre des 30 000 signatures !

    Objectif : 60 000 d’ici l’été.

    L’enjeu est majeur : contraindre la Commission européenne à étudier cette initiative qui entend protéger l‘embryon humain en stoppant les financements d’activités qui portent atteinte à sa vie.

    Pour protéger l’embryon humain au plan européen : JE SIGNE !

    Ayez une pièce d’identité à proximité de votre souris, ca ira plus vite !

    Le gouvernement fait de la recherche sur l’embryon une priorité !

    La mise en échec à l’Assemblée nationale, en mars, de la proposition de loi visant la levée de l’interdiction sur la recherche sur l’embryon n’est visiblement pas venue à bout de l’obstination délètère du gouvernement. Au début du mois, le conseil des ministres a marqué sa volonté de reprendre le texte des radicaux de gauche à son compte pour le faire passer dans l’hémicycle avant l’été.

    « Après deux semaines d’interruption, le Parlement reprendra ses travaux à compter du 13 mai avec un programme chargé jusqu’à la suspension estivale. Il devra d’abord achever l’examen des projets de loi entamés, afin de permettre leur mise en application dès la rentrée de septembre, ainsi que l’examen de la proposition de loi autorisant sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires . » Extrait du compte-rendu du conseil des ministres du 7 mai 2013. Cliquez ici pour lire l’intégralité compte-rendu.

    Pour mémo, lire le journal de campagne du 29 mars, lendemain de victoire, et celui du 8 avril qui annonçait notamment un retour possible du texte avant l’été.

    Les partisans de la recherche sur l’embryon s’organisent…

    Pendant ce temps, certaines prises de position de partisans de ces recherches sont également de bons indicateurs de la menace. On pouvait ainsi lire dans Le Monde daté du 19 mai, l’avis de Philippe Brunet, Maître de conférences en sociologie à l’université d’Evry, chercheur au Centre Pierre-Naville, qui titrait « l’Embryon, querelle de valeurs ». Le chercheur regrette que la PPL ne soit « bloquée, victime de l’obstruction de l’UMP » et explique cette situation par ce qu’il perçoit comme un combat de la « science contre [l’]obscurantisme ».

    Ainsi, l’auteur déplore l’insécurité juridique à laquelle les chercheurs seraient contraints, entretenue par les actions en justice de la Fondation Jérôme Lejeune : « l’argument de la fondation s’appuie sur l’une des quatre conditions qui permet de déroger au principe d’interdiction, et d’autoriser une recherche. Cette condition affirme qu’"il est expressément établi qu’il est impossible de parvenir au résultat escompté par le biais d’une recherche ne recourant pas à des embryons humains, des cellules souches embryonnaires ou des lignées de cellules souches". La preuve doit donc être apportée, de manière irréfutable, qu’il n’existe pas d’autres existences biologiques qui pourraient être substituées aux CSEh [ndlr : cellules souches embryonnaires humaines] contre des programmes de recherche sur l’embryon qui ne respectent pas les conditions de dérogations ».

    Or, rappelons que si la Fondation Jérôme Lejeune a gagné un recours en Cour d’Appel, les autres étant en attente de jugement, c’est précisement parce que le recours à une alternative telle que les cellules iPS était possible.

    On comprend dès lors mieux, dans ce contexte, pourquoi Philippe Brunet s’emploie dans la foulée à minimiser l’importance des cellules iPS…

    Lire ici la version « web » de l’article publié dans Le Monde.

    http://www.actionfrancaise.net

  • 700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    700 personnes ont assisté à l’hommage à Dominique Venner vendredi après-midi

    PARIS (NOVOpress via le Kiosque courtois) - Hier après‑midi se tenait à Paris, une belle cérémonie en l’honneur du grand historien Dominique Venner, qui s’est donné la mort, mardi 21 mai. 700 personnes ont assisté aux émouvants, mais stimulants témoignages de ses amis.

    Cette phrase, citée hier – et tirée de son ouvrage autobiographique “Le Coeur rebelle” -, décrit bien ce qu’il fut et voulut défendre : « La tradition est un murmure des temps anciens et du futur. Elle me dit qui je suis. Elle me dit que je suis de quelque part. Je suis du pays de l’arbre et de la forêt, du chêne et du sanglier, de la vigne et des toits pentus, des chansons de geste et des contes de fées, du solstice d’hiver et de la Saint‑Jean d’été, des enfants blonds et des regards clairs, de l’action opiniâtre et des rêves fous, des conquêtes et de la sagesse. Je suis du pays où l’on fait ce que l’on doit parce qu’on se doit d’abord à soi-même. »

    Son exemple et son œuvre vivront toujours.

    Crédit photo : DR http://fr.novopress.info