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avortement et euthanasie - Page 142

  • Démontage de l’association pour le droit de mourir manipulé

    Dans Euthanasie, stade suprême du capitalisme, le professeur et ancien député Jean-Claude Martinez démonte l’hypocrisie des partisans du suicide assisté et les désinformations autour de cette fuite en avant de la société dans la culture de mort :

    E« Dès que la presse et les médias tiennent le « bon cas », les spin doctors mettent immédiatement la France sous perfusion « médiato-euthanasique ». La composition du cocktail injecté à haute dose d’audience est toujours la même, avec quatre ingrédients :

    • Un récit poignant à fendre les pierres ;
    • Une plainte gémissant une adresse à Chirac, Sarkozy ou à celui qui est à l’Elysée, d’en finir par pitié ;
    • L’intervention de l’ineffable président Roméro et son association pour le droit de mourir manipulé ;
    • Et les inévitables grands témoins, experts et grandes âmes, consultés pour faire un pâté d’alouette scientifique et philosophique, c’est-à-dire le mélange d’un troupeau d’éléphants enragés lâché sur la bougie qui vacille et d’une alouette apeurée étendant sa petite aile pour tenter de la protéger. »

    A propos de l’acharnement thérapeutique, après avoir rappelé que la France manque de médecins et de structures pour l’accueil du nombre croissant de personnes âgées et de malades, Jean-Claude Martinez écrit :

    « Maintenant, avec le discours officiel sur l’euthanasie, l’excessif se poursuit. A le lire, on ne pourrait plus passer près d’un hôpital sans entendre les cris et les appels au secours des malades maltraités sous les coups de bandes en blouses blanches s’acharnant sur eux pour qu’ils vivent. C’est tout juste si Jean-Pierre Chevènement n’a pas subi le calvaire de trois équipes de réanimation qui se sont succédées et acharnées sur lui, en une tournante thérapeutique, l’entubant, le pressant, le ventilant, le piquant, avec probablement des cris de «  salaud de Che tu vas vivre, on va pas te lâcher tant que t’es pas ranimé ». »

    Vincent Humbert l’écrivait dans sa lettre : son problème ce n’était pas sa souffrance, son handicap, mais que l’hôpital, manquant de moyens, ne pouvait plus le garder. Il avait clairement compris qu’il était de trop. Invoquer l’euthanasie contre l’acharnement thérapeutique relève clairement du mensonge :

    « Il y a donc bien une désertification sanitaire structurellement installée pour des décennies, ce qui réduit à néant tout risque d’acharnement thérapeutique, puisqu’il n’y a plus assez de thérapeutes pour s’acharner. […]

    Autant dire alors que l’euthanasie au nom du principe de précaution, pour éviter le supplément de souffrance d’un supplément de soins, c’est comme se priver de boire dans le Sahara par peur de se lever trop souvent la nuit pour faire pipi.

    Mais comme toute personne qui a fait l’expérience de l’hôpital sait bien qu’en médecine, on meurt d’abandon thérapeutique ou par incompétence du thérapeute, mais rarement par excès de thérapie, chacun a compris que le souci politique de nous épargner un acharnement médical par une injection finale est une hypocrisie.

    Il n’y a aucune charité, aucun amour, aucune compassion. Il n’y a que le mépris masqué du bien portant à l’égard du mourant dévalorisé. Comme les forts méprisent les faibles et comme le pouvoir méprise ceux qui en sont privés. D’ailleurs si on en doute, que dit-on du tétraplégique ? Comment appelle-t-on un assisté respiratoire ? On dit que ces malades sont des légumes. »

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • " Dans l'embryon tout est bon" !

    Commuiqué de Laissez les vivre :

    "C'est le titre de l'éditorial de l'hebdomadaire "Minute" du 24 juillet dernier, sous la plume de Jean Rivière. On ne saurait mieux résumer le vote de l'Assemblée Nationale le mardi 16 juillet autorisant sans aucune restriction l'expérimentation embryonnaire, qui exprime le mépris des politiques de la vie humaine. Pour les députés qui ont voté le texte, l'embryon c'est du cochon, on peut en faire n'importe quoi, comme l'affirment les publicités grandeur nature qui, pour attirer le chaland vers les boutiques de charcutiers, proclament : "de la tête à la queue, tout est délicieux..."

    Refus idéologique de la réalité, refus de la Création, et soumission peu reluisante aux exigences des puissances financières internationales des laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques. Voilà le bilan des politiques

    Il n'y a rien à espérer sur le plan thérapeutique des cellules souches embryonnaires car elles sont cancérigènes, et ne sauront rivaliser dans l'avenir avec les cellules souches adultes reprogrammées, fruit des travaux du prix Nobel de médecine 2012, le japonais Yamanaka.

     Pourquoi ce vote bloqué et cette précipitation ? alors que la loi bioéthique 2011, votée pour 5 ans, refusait très hypocritement à coup de dérogations, mais refusait quand même l'expérimentation embryonnaire. Après le remboursement à 100% de la contraception et de l'avortement même pour les mineures à la mamelle, après la loi Taubira et la pulvérisation de mariage, demain l'euthanasie pour éliminer les vieux et les malades incurables au nom de la "dignité", la social-démocratie apporte la preuve de sa nocivité et d'une volonté acharnée à détruire la vie et la famille. Il faudra bien un jour demander des comptes à ces gens là !"

    http://aucoeurdunationalisme.blogspot.fr/

  • Le 19 janvier 2014, c'est la Marche pour la vie !

    Bloquez la date dès maitenant : 

    "Le Collectif "En marche pour la Vie" a la plaisir de vous annoncer officiellement que la prochaine grande marche nationale annuelle pour la Vie aura lieu le dimanche 19 janvier 2014 à Paris.

    Nous reviendrons plus longuement vers vous à ce sujet à partir de "la rentrée" mais vous demandons de bloquer  la date dans vos agendas dès maintenant !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/


  • Jim Walsh, sénateur irlandais, décrit la réalité de l'avortement (on ne le lui pardonne pas)

    Jim Walsh, sénateur irlandais du Fianna Fail, fait partie de ceux qui ont combattu l'adoption de la loi d'avortement irlandaise, et il y a une semaine il a été vivement attaqué pour avoir décrit en détail un avortement de 2e trimestre – envisagé par la loi si la santé de la mère est menacée même par une idée de suicide – en rappelant comment cela peut se faire par démembrement de l'enfant,  le médecin vérifiant le passage des bras, des jambes, du cerveau de l'enfant… Il vient de s'en expliquer dans l'Irish Times, en refusant de se rétracter de quelque manière que ce soit. Voici la traduction de sa lettre ouverte. – J.S.

    Vu la manière dont le débat sur l'avortement s'est développé ces derniers mois,  je n'ai pas été surpris par la réaction à certains aspects de mon discours devant le Seanad la semaine dernière. 

    La très grande majorité des commentaires médiatiques ont tout simplement relayé la mise en scène gouvernementale qui présente la loi sur l'avortement comme « très restrictive » et qui a balayé toute argumentation contraire comme relevant d'une tactique d'intimidation.
    Peu, au sein des médias, semblent vouloir envisager un seul instant la possibilité très concrète de voir la nouvelle loi aboutir, avec le temps, à l'avortement largement accessible. 

    Certains commentateurs et parlementaires peuvent sincèrement croire que la loi est strictement limitée aux interventions destinées à sauver la vie de femmes enceintes. Cependant, au fond d'eux-mêmes, beaucoup doivent savoir que la réalité sera très différente. 

    Je savais que mon discours provoquerait des critiques mais j'ai choisi de le faire parce que le débat a été dominé par des demi-vérités aseptisées et des fictions réconfortantes. L'une de ces fictions est que la loi est « restrictive ». Ceux qui ne sont pas nés n'ont ni voix ni vote, par conséquent, si ceux qui ont une éthique pro-vie n'expriment pas en paroles la protection de leur statut innocent et vulnérable, leur cause est écartée, à la grande honte de l'humanité. 

    Avortement à la demande 

    Un coup d'œil sur les juridictions depuis la Californie jusqu'à la Nouvelle-Zélande montre que des lois quasi identiques à celle présentée par le gouvernement ont conduit à l'avortement à la demande. 

    Voilà pourquoi le parti travailliste a fait aussi intensément campagne, pendant 21 ans, pour qu'une loi soit votée sur la base de l'affaire X. Ses porte-parole, depuis le ministre de l'Education Ruairi Quinn jusqu'à Aodhan O Riordain, ont très clairement fait comprendre qu'ils voient cette loi comme un marche-pied vers l'avortement à la demande. 

    Je ne présente aucune excuse pour avoir eu recours à des descriptions choquantes d'avortement pendant que la loi était en commission devant le Sénat. Le contexte de cette démarche est dans le fait que je cherchais à savoir quelles méthodes d'avortement seront utilisées dans le cadre de la nouvelle loi. 

    Les réponses apportées par le ministre de la Santé étaient loin d'être rassurantes. De manière inexcusable, il était incapable de confirmer les types de procédures d'avortement qui seront utilisées. Nous ne savons que ceci : la loi qu'il présente autorise des interruptions de grossesses qui ne sauvent pas la vie : elles mettent un terme à la vie. En fait la procédure d'avortement n'est d'aucune manière circonscrite. 

    Si mes descriptions étaient horrifiques et « écœurantes », qu'est-ce que cela dit par rapport à la procédure elle-même, que nous sommes en passe de légaliser ? 

    J'ai eu à cœur de ne pas ajouter à l'expérience déchirante de femmes qui ont vécu cette procédure.  J'ai rencontré des femmes de groupes comme Women Hurt (« Les femmes ont mal ») qui ont supplié les membres de l'Oreichtas (Assemblée) de parler haut et fort des conséquences dévastatrices de l'avortement et d'aider à mettre un terme à la spirale du silence qui dissimule sa brutalité et cache ce qu'il inflige à un enfant innocent qui n'est pas encore né. 

    Il est tout à fait légitime pour des commentateurs et pour d'autres d'attaquer mon discours. Dans une démocratie, on n'en attend pas moins. Mais la démocratie fonctionne mieux lorsque tous les points de vue sont examinés et critiqués, sur un plan d'égalité. Ce n'est pas ce qui se passe ici. 

    Lorsqu'un sénateur, la semaine dernière, a décrit les bébés présentant une anomalie fœtale fatale comme « un amas de cellules qui vont se développer pour devenir un gros morceau de tissu qui n'aura ni tête, ni cerveau, ni moelle épinière », où était la colère et l'indignation des médias outragés ? Où a-t-on vu une demande visant à corriger cette description trompeuse ou des excuses à l'égard des familles des bébés qui sont nés porteurs de cette condition et qui ont été aimés aussi longtemps qu'ils ont vécu ? 

    Alors que le gouvernement s'apprête à légaliser l'avortement déguisé sous forme d'intervention médicale, je crois que le temps est venu de décrire la réalité de ce qui est proposé.

    http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/

  • IVG : non, les cathos ne sont pas des bisounours moralisateurs !

    de Gabrielle Cluzel... Est-il besoin de rien ajouter ?

    Marie Delarue a réagi de façon très forte au post de l’un des jeunes contributeurs de ce site, relatif au premier pas vers la légalisation de l’avortement en Irlande.

    J’ai remarqué depuis longtemps qu’il était presque impossible, pour un public féminin, d’avoir un débat apaisé sur la question. Parce que ce sujet a la particularité d’être à la fois philosophique, anthropologique et de toucher à notre intimité de femme. Les emportements épidermiques que suscite chez certaines la moindre manifestation d’opposition à l’IVG disent en réalité le contraire de ce qu’ils veulent prouver : près de 40 ans après sa légalisation en France, on aurait pu imaginer, s’il s’était réellement agi de la grande avancée promise que, passées les frilosités rétrogrades de certains, une certaine sérénité se serait instaurée. Il n’en est rien, la question est toujours aussi explosive et reprend feu à la première allumette. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

  • Droit de la femme vs droit à la vie : n’y a-t-il rien d’autre à dire ? par Philippe Randa

    38 ans après la loi Veil dépénalisant l’avortement, les passions ne semblent toujours pas s’être apaisées comme en témoignent les réactions après la récente loi irlandaise autorisant l’avortement « en cas de risque de maladie, d’urgence médicale ou de risque de suicide  ».
    Sur le site Boulevard Voltaire, on a pu lire la réponse très vive de Marie Delarue, refusant, elle, le droit de laisser mourir les femmes et rappelant que « Non, l’avortement (…) quelle qu’en soit la raison, c’est toujours un drame, et nul n’est en droit de porter l’anathème sur celle qui y a recours. »
    Si les deux camps s’affrontent toujours avec la même passion, l’immense majorité des citoyens français et européens pour ne parler que d’eux, ne semblent plus guère interpellée par ce débat. Peut-être est-ce dû aux arguments des « pour » comme des « contre », toujours identiques en 38 ans, qui ne font plus guère avancer le débat. Jusqu’à présent, ils se situent tous exclusivement au niveau de la moralité : droit de la femme vs droit à la vie.
    N’y aurait-il pas d’autres arguments, pour les uns comme pour les autres, à mettre en avant au-delà d’une moralité souvent largement aussi hypocrite qu’irresponsable ?
    Par exemple, à ceux qui opposent la « souffrance » d’une femme « obligée » de garder un enfant non désiré au péril parfois de sa vie, la « souffrance » d’une femme, le reste de sa vie, avoir choisi d’avorter ? Surtout, et c’est plus fréquent qu’on ne le croit et qu’on ne le dit, quand ces femmes ne peuvent plus, ensuite, enfanter, (après un avortement ou non et qui n’auront ainsi jamais d’enfant, même si, tardivement, désiré)… Au droit des femmes à disposer librement de leurs corps, ne serait-il pas judicieux de rappeler (et non de vouloir imposer) leur droit à avoir des enfants qu’un avortement, quelles qu’en soient les motivations, pourrait, peut-être, compromettre définitivement ?
    Et s’il serait vain de nier que la femme tombée enceinte se retrouve bien souvent seule, moralement et matériellement, à devoir « régler le problème », tous les mâles se montreraient-ils en la circonstance lâches au point de se défiler ? Tous, vraiment ? On a peine à le croire et dans ce cas, pourquoi ne parle-t-on jamais de ses droits à lui, à l’homme, à faire vivre son enfant, au contraire de la génitrice – enfant qui est tout de même aussi à lui – et à l’élever, seul, s’il le désire ?
    Au droit de la mère à avorter, opposons le droit du père à ce que la femme aille au terme de la grossesse, lui laissant le choix ensuite, selon son bon vouloir et cette fameuse liberté qu’elle réclame tant, de le reconnaître, de l’élever et de l’aimer… ou non !
    À une époque où l’on martèle sans cesse l’obligatoire parité homme-femme, pourquoi oublier la très logique parité père-mère ?
    Il y a bien d’autres arguments encore de bon-sens, et pas seulement médicaux ou psychologiques, que partisans ou adversaires de la dépénalisation de l’avortement pourraient mettre en avant plutôt qu’une moralité trop souvent hypocrite, comme l’a justement souligné Marie Delarue ou porte ouverte « à tous les chantages possibles et, par là, à une généralisation de facto de l’avortement » comme s’en est inquiété, avec clairvoyance, Nicolas Vodé, sur le même site Boulevard Voltaire. (1)
    Note
    (1) La polémique est toujours vive comme le montrent la réaction de Gabrielle Cluzel hier (IVG : non, les cathos ne sont pas des bisounours moralisateurs !) et celle de Robert Ménard, fondateur du site, aujourd’hui encore (Sur Boulevard Voltaire, on n’est pas obligé d’être tous du même avis !) : www.bvoltaire.fr.
    © Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur ( www.francephi.com).

  • Avortement : la digue irlandaise a cédé…

    L’Irlande était restée, jusqu’ici, le dernier pays européen à résister à la légalisation de l’avortement. L’assise populaire de ce combat pour la préservation de la vie y est particulièrement forte, comme le montrait récemment encore la manifestation organisée à Dublin, qui a rassemblé environ 50.000 personnes.

    C’en est pourtant désormais fini, depuis que la coalition au pouvoir réunissant le centre et la gauche travailliste a voté, jeudi 11 juillet, une loi autorisant l’avortement en cas de risque de maladie, d’urgence médicale ou de risque de suicide. Bien que de telles dispositions soient considérées, naturellement, comme a minima par tous les autres pays européens, la possibilité d’avorter en cas de risque de suicide est considérée par certains Irlandais comme la porte ouverte à tous les chantages possibles et, par là, à une généralisation de facto de l’avortement.

    C’est d’ailleurs, semble-t-il, ce point en particulier qui a provoqué la réaction de Lucinda Creighton, ministre des Affaires européennes issue du parti en tête de la coalition, le Fine Gael, qui a voté contre le projet. [...]

    Nicolas Vodé - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Clause de l'Européenne la plus favorisée / S'il y a pire qu'en France, il va falloir s'aligner ! (archive 2010)

    L'examen jeudi à l'Assemblée nationale de la proposition de résolution socialiste lourde de conséquences prétendant « améliorer les droits des femmes » s'est déroulé dans le plus parfait consensus. Cette clause dite de « l'Européenne la plus favorisée » vise à faire l'inventaire des législations les plus progressistes à l'égard des femmes en Europe et à aligner la loi française sur celles-ci. C'est la mise en œuvre d'une idée de Gisèle Halimi et de son association « Choisir la cause des femmes » qui a beaucoup travaillé sur le projet ...
    Dans son Hebdo n°14, Yves Daoudal a étudié en détail les avancées de ce projet : « Ainsi a été constitué un bouquet législatif qui a pour vocation d'être appliqué dans toute l'Europe. »
    On sait bien quelles sont les lois qui favorisent les femmes, surtout aux yeux de Gisèle Halimi. Les lois allongeant le délai légal de l'IVG notamment. En matière d'avortement, la loi la plus progressiste est la loi de boucher des Pays-Bas qui autorise l'IVG jusqu'à la 24e semaine de grossesse ou encore celle de la Suède, 18 semaines et même au-delà sur l'avis d'une commission sociale. Il faut donc pour le bien des femmes l'appliquer dans toutes les autres législations à commencer par la nôtre.
    Pour les lesbiennes voulant se faire implanter un embryon, la loi belge est la meilleure. C'est là qu'elle est également la plus favorable pour le Contrat d'union civile des homosexuels. Il faudra aussi retenir la loi non obscurantiste autrichienne sur le mariage civil qui prime sur le mariage religieux, la loi espagnole sur le divorce, etc. Où l'on se rend compte qu'il y a encore plus pourri qu'en France et qu'il va donc falloir s'aligner. Plusieurs chapitres sont concernés : la famille, les violences, le travail, la politique.
    La « clause » qui invite le gouvernement à déposer un projet de loi en ce sens devrait être adoptée mardi lors d'un vote solennel. Son examen à l'Assemblée nationale s'est déroulé dans le plus favorable des climats consensuels, tous les amendements de droite comme de gauche ayant été adoptés.
    « Aujourd'hui, nous sommes très heureux », s'est félicité le rapporteur socialiste Pascale Crozon. « Nous ne pensions pas que cette résolution serait acceptée telle quelle, qu'elle ferait l'unanimité. »
    La veille, le patron des députés UMP Jean-François Copé avait pourtant indiqué que son groupe ne voterait pas cette proposition en raison de « réserves » sur certains points : « Le caractère général et absolu de ce projet peut-il s'appliquer dans tous les domaines ? » Le groupe UMP a déclaré qu'il voterait la clause sous réserve de l'adoption de leurs amendements. Nadine Morano a précisé que l'UMP refusait de voir appliquer automatiquement des législations sur des questions de société comme l'IVG. Alors pourquoi votent-ils pour ?
    Son objection a d'ailleurs été vite balayée par le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault : « Nous demandons un rapport de droit comparé et ensuite le gouvernement pourra proposer un projet de loi. » Mais la socialiste Danielle Bousquet, qui fait pression avec son groupe, a son avis bien arrêté sur la question : « Pourquoi l'exemple suédois est valable lorsqu'il s'agit d'allonger l'âge du départ à la retraite et ne le serait pas quand il s'agit d'allonger la durée de l'IVG ? »
    Départ à la retraite ou mise à mort des fœtus de quatre mois (ou de six mois aux Pays-Bas) en effet où est la différence ?
    CAROLINE PARMENTIER PRESENT du 13 avril 2010

  • Défendons la vie !

    La défense de la vie fait partie des thèmes privilégiés par Monde et Vie et si nous devions ne nous en tenir qu'à un combat, ce serait celui-là. Raison de plus pour y consacrer un dossier quand l'actualité est particulièrement riche.
    En quarante-huit heures se sont succédé deux bonnes nouvelles : le 23 janvier, l'éclatant succès de la septième marche pour la vie et, le 25, le rejet par les sénateurs d'une « proposition de loi relative à l'aide active à mourir » qui devait faire entrer l'euthanasie dans la législation française.
    Dans les deux cas, les défenseurs de la vie ont reçu des soutiens, espérés dans un cas, inespérés dans l'autre.
    Au premier rang des soutiens espérés à la marche pour la vie figure, bien sûr, celui du pape Benoît XVI, qui a envoyé sa bénédiction aux marcheurs. Vingt-cinq évêques, dont quinze titulaires et parmi eux le cardinal Barbarin, primat des Gaules, avaient également appuyé la manifestation, à laquelle participaient quatre évêques catholiques romains : NNSS Lebrun, Bagnard, Aillet, Laun, ainsi qu'un évêque de l'Eglise syro-orthodoxe.
    On remarquait aussi parmi les marcheurs un certain nombre d'hommes politiques français et d'élus, appartenant à divers partis - et c'est bon signe : Bruno Gollnisch, député européen, Patrick Louis, conseiller régional Rhône-Alpes, Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, Guy de Framond, maire du Plantay (Ain), Christophe Bentz, président des Jeunes pour la France, Hubert Veauvy, responsable national des idées pour les jeunes au sein du Parti national chrétien, Carl Lang, président du Parti de la France, Jean-Claude Martinez, ancien député européen... Et deux fois plus de manifestants que l'année précédente : les choses bougent ! Au premier rang des appuis inespérés qui ont permis de faire barrage à l'euthanasie, vient le premier ministre François Fillon. Le texte du projet de loi débattu au Sénat le 25 janvier, après avoir été adopté le 18 janvier par la commission des Affaires sociales du même Sénat, prévoyait que « Toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier d'une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur. » La veille du débat, François Fillon a publié une tribune dans Le Monde, dans laquelle il écrivait clairement : « La question est de savoir si la société est en mesure de légiférer pour s'accorder le droit de donner la mort. J'estime que cette limite ne doit pas être franchie. » Cette démarche du Premier ministre a sans aucun doute fait pencher la balance du côté des défenseurs de la vie, au sein d'un Sénat où l'empoignade était rude.
    40 % des femmes avorteront au moins une fois dans leur vie
    Certains élus avaient clairement fait connaître leur opposition à l'euthanasie, comme le sénateur de Paris Yves Pozzo di Borgo (Nouveau Centre), qui s'indignait dans un communiqué : « Ce texte est légitimement dénoncé par les plus hautes autorités morales de notre pays, qu'il s'agisse de l'Ordre des médecins ou de l'Église catholique. Je ne comprends pas que la présidente de la commission des Affaires sociales du Sénat ait pu cautionner une telle proposition de loi. Derrière le droit à mourir dans la dignité se camoufle en fait le droit au suicide assisté. La véritable réponse à apporter aux malades c'est le développement des soins palliatifs dans notre pays. En agitant devant l'opinion certains cas extrêmes et souvent dramatiques on risque d'ouvrir la boîte de Pandore exposant les personnes les plus vulnérables à des dérives incontrôlables. »
    Le député de la Drôme Hervé Mariton, dans un livre d'entretiens qu'il a récemment publié avec le journaliste Fabrice Madouas *, estime lui aussi qu'il est « heureux que le législateur résiste à l'idée que l'euthanasie soit un choix légitime » et que le refus de cette solution « est un mouvement du cœur ».
    Hervé Mariton, fait également état d'un chiffre dramatique : selon l'Institut national des études démographiques, en France, près de 40 % des femmes avorteront au moins une fois dans leur vie. Ce fléau frappe en particulier les jeunes, rançon sinistre de la sexualité précoce des adolescents. Le proviseur d'un lycée professionnel de Crest, ville dont Hervé Mariton est le maire lui a confié que la moitié des jeunes filles de son établissement avaient avorté avant d'atteindre la majorité. On mesure la tragédie que cela représente, non seulement pour les enfants qui sont tués dans le sein de leur mère, mais pour ces mères elles-mêmes : selon un sondage publié par La Croix en février dernier, 83 % des Françaises jugent que « l'avortement laisse traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » - beaucoup d'entre elles le savent malheureusement d'expérience - et 61 % estiment qu'il y a trop d'avortements. Le député de la Drôme, qui déclare ne pas contester la légalisation de l'avortement rappelle cependant l'article 1er de la loi Veil qui précise : « La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. » Notre société nage en pleine contradiction ! Le député estime qu'il faudrait davantage informer les Françaises des solutions alternatives à l'avortement et tire la sonnette d'alarme concernant l'autorisation de la recherche sur l'embryon, avant la révision de la loi bioéthique qui interviendra en février. D'autres éléments d'actualité viennent réveiller le débat autour de l'accueil de la vie, comme la demande de reconnaissance en pseudo « paternité d'une lesbienne sur les enfants que sa compagne a eu en recourant aux méthode de fécondation artificielle ; encore, comme la possibilité donnée aux enfants nés sous X de connaître ultérieurement leurs parents naturels - mesure faussement compulsionnelle, qui risque d'accroître encore le nombre des avortements au détriment des procédures d'abandon. Tout se ramène, au fond, à l'avertissement pape Jean-Paul II lors de sa rencontre avec les jeunes au Parc des princes, à Paris, en 1981 « La liberté sexuelle ne fait pas le bonheur l'homme. La société de consommation pas le bonheur de l'homme. » Trente ans plus tard, la liberté sexuelle a fini par réduire l'homme lui-même à un simple objet de consommation.
    Hervé Bizien monde & vie 28 janvier 2011
    * Hervé Mariton, Transmettre pour construire, Pygmalion, 19,90€

  • Avortement de confort : elle élimine son enfant car elle a des nausées

    Il y a peu, on critiquait ceux qui osaient dénoncer les avortements de confort. Selon les partisants de l'abominable loi abominable sur l'avortement, il n'y aurait pas d'avortement de confort, chaque cas serait celui d'une femme en grave détresse... Jeanne Smits traduit le témoignage d'une militante pro-vie espagnole, à propos d'une mère qui a avorté car son enfant présent dans son sein lui donnait des nausées ! Extrait :

    "[...] J’ai demandé à la Municipalité, le 19 juin, l’autorisation de mettre en place un stand informatif pendant le mois de juillet… Le silence pour toute réponse. S’ils veulent enfin me répondre… eh bien la moitié du mois de juillet est déjà passée. Est-ce parce que c’est un sujet qui gêne, Monsieur le maire ?

    Vous vous retrouvez avec entrain avec d’autres collectifs – homosexuels par exemple – mais vous n’avez pas le temps pour vous informer de première main sur les terribles circonstances qui entourent la mort de trente ou quarante enfants dans votre ville ?

    Auront-ils le courage, certains conseillers municipaux, de venir un lundi ou un mardi à la porte de l’avortoir Los Arcos Guadiana, pour voir de première main comment on abuse de la femme en l’obligeant à entrer, en lui mentant sur la réalité de ce qui s’y passe, en lui niant le droit de choisir librement ?

    J’ai besoin de votre aide ! Voilà l’affaire, messieurs les politiques, citoyens indifférents, assassins d’enfants, gens tout simplement méchants, ou quiconque aura eu la patience de lire ces lignes : je ne vais pas m’arrêter. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/