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avortement et euthanasie - Page 141

  • L’Etat promeut davantage l’avortement et s’attaque aux consciences !

    Le « rapport du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes relatif à l’accès à l’avortement volontaire dans les territoires » a été remis le 7 novembre 2013 au ministre des Droits des femmes.

    Ses rédacteurs ont été largement invités dans les gros médias pour déverser leur propagande pro-mort. Un de leurs leitmotiv était qu’il fallait faire de l’IVG « un acte médical comme un autre ».
    C’est bien sûr absurde et surtout, il ne s’agit pas d’un acte médical tout court ! Dans une inversion toute satanique des mots, les modernes veulent oublier que la médecine est là pour guérir.
    Donner la mort, mettre un terme à la vie – qui n’est pas une maladie -, n’a rien de médical.

    Au sujet de ce rapport, voici ce que nous communique l’AGRIF :

    « Celui-ci commence par un état des lieux qui est d’emblée une manipulation puisqu’il affirme que l’avortement est un « événement assez courant de la vie sexuelle et reproductive d’une femme puisque 1 femme sur 3 y aura recours dans sa vie ». De fait 2 femmes sur 3 n’y aura donc pas recours ce qui ne fait pas de cet événement un acte si courant que cela puisque les 2 tiers des femmes ne le connaitront pas. Mais tout est permis pour faire accepter l’inacceptable, ce qui est évident lorsqu’on analyse les 3 recommandations du rapport qui doivent faire de l’avortement un droit à part entière et qui est en fait un véritable retour à la barbarie.

    La première recommandation propose de remplacer dans l’article L2212-1 du code de la santé publique l’expression «  la femme enceinte que son état place dans un état de détresse peut demander à un médecin l’interruption de sa grossesse » par l’expression « La femme qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin de l’interrompre ».

    La précédente formulation excluait déjà de la décision le père de l’enfant qui n’était déjà plus reconnu comme le cogéniteur. Désormais, toute condition à la mort de l’enfant est abolie. La situation de détresse de la femme n’est plus requise. C’est le fait du prince, en l’occurrence de la princesse, qui détient désormais un pouvoir absolu de vie et de mort sur l’enfant qu’elle porte. Ce droit de vie et de mort sur les enfants était sous l’Empire romain l’apanage exclusif du père. Il est désormais l’apanage exclusif de la mère. On ne voit pas en quoi cela constitue un progrès. Il s’agit plutôt d’un retour à la barbarie avec un changement de barbare. Et comme il n’est pas toujours facile d’assumer ce rôle, la formulation du texte permet de supprimer tout lien entre la victime et son bourreau en puissance, la mère, par un procédé stylistique qui transforme la grossesse dont il est question en un événement indéfini comme le souligne l’utilisation de l’article indéfini « une » qui vient remplacer l’article possessif « sa ».

    La deuxième recommandation propose de « supprimer l’obligation de délai de réflexion de 7 jours prévus aujourd’hui entre les deux premières consultations avec un médecin avant l’IVG ».

    Cette période de 7 jours qui est un peu comme le couloir de la mort des condamnés à la peine capitale des prisons américaines qui permet parfois des revirements heureux pour ceux qui ont été injustement jugés coupables, est là aussi supprimée. Pour l’enfant à naitre, il n’y a pas de sursis possible. Il est innocent. Il n’a déjà pas eu de procès pour faire entendre sa voix. Il n’aura pas non plus de délai avant son exécution. Autre retour à la barbarie.

    Enfin, la troisième recommandation propose de « supprimer de l’article L2212-8 du code de la santé publique la mention explicite de la clause de conscience formulée ainsi : « un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse » ainsi que pour les autres personnels de santé mentionnés dans le même article. « La possibilité du recours à la clause de conscience est déjà accordée de manière générale à tout le personnel soignant pour l’ensemble du personnel médical », précise hypocritement le texte. Car si le but était de maintenir cette clause on ne voit pas ce que cette recommandation viendrait faire dans un texte qui doit permettre de trouver une solution à un obstacle objectif à l’avortement qui est que peu de médecins acceptent de le pratiquer, malgré les revalorisations financières régulières et successives. Il faut donc obliger tous les médecins à le pratiquer et c’est bien l’objectif de cette 3ème recommandation. Contraindre les consciences : autre constante de la barbarie totalitaire.

    http://www.contre-info.com/letat-promeut-encore-lavortement-et-sattaque-aux-consciences#more-30136

  • Répression contre SOS Tout-Petits

    SOS Tout-Petits m'informe :

    "A Paris, le Préfet de Police a notifié, le vendredi 15 novembre à 20h40, l'interdiction du rassemblement de prière prévu par SOS Tout-Petits ce jour, samedi 16 novembre 2013, à 10h30. Le Dr Dor et une dizaine de personnes ont été embarqués par les forces de l’ordre."

  • Le génocide de notre temps

    Déclaration du Dr Dor, Président de SOS Tout-Petits, annonçant le 27éme anniversaire de la création du mouvement :

    "Le plus grand et le plus indigne massacre jamais commis par l’humanité contre la loi divine et contre elle-même, est celui de l’avortement volontaire, entré dans la loi. Ses victimes, toutes petites et innocentes se comptent non plus par millions mais, si on les additionne, par milliards (50 millions par an dans le monde, selon le FNUAP, année 2000, et sans doute bien davantage). En France, selon l’INSEE, leur nombre est environ de 225000 par an, soit plus de 600 par jour, dont une bonne partie par voie chimique, (le chiffre serait actuellement de 54% - par RU 486 ou Mifégyne), sans compter celles innombrables, par contraception hormonale –pilule, implant- et par stérilet, l’avortement passant le plus souvent inaperçu car très précoce. L’existence d’un tel génocide ne peut être nié, il est à notre porte. Le plus étonnant est qu’on ne le voit pas, ou plus, ou qu’on préfère ne pas le voir, il est trop effrayant, ou que l’on voit mal sa véritable origine, celle d’un complot orchestré à l’échelle planétaire, celui de la culture de mort, et plus précisément de la vie prise à sa source. Sa force vient de notre aveuglement et de notre faiblesse.

    L’agent le plus redoutable de cette entreprise est l’IPPF (Internationnal Planned Parenthood Federation), mais tout est coordonné essentiellement par la Franc-maçonnerie.

    L’IPPF. Première des ONG, répandu presque partout, notamment dans les pays pauvres, introduit dans les rouages de l’ONU et dans les États, financé par le grand capitalisme et les gouvernements, dont celui de la France, il a pour programme, la libération et l’éducation sexuelle, la contraception et l’avortement.

    La Franc-maçonnerie. Son culte est luciférien, sa doctrine est la Gnose qui s’identifie, non à un péché, mais au péché lui-même, celui de Lucifer et d’Ève : « Vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal ».( Gn 3.5.) Dressée contre Dieu, contre sa Création et son Incarnation, ivre de transgression, de ténèbres, de blasphèmes, de mensonges et de pouvoir, elle cherche à dissoudre les consciences pour effacer en elles, l’image de Dieu et la raison droite. Sa méthode est le glissement sémantique, modifiant le sens des mots. Nombreuses sont ses ramifications, Fondation Rockfeller, CFR, Population Council, Bildelberg, Trilatérale, Club de Rome... Elle est à la fois maître et agent du NOM- Nouvel Ordre Mondial - préfiguré par le revers du Grand sceau des États unis, sceau emprunté par les Pères fondateurs aux Illuminés de Bavière, peu après leur apparition en 1776 et imprimé depuis 1933 sur le billet de un dollar.

    Le péché est immense. Si nous fermons les yeux, c’est pour nous confier à Dieu, Le prier et répondre à son appel. Nous serons présents dans 24 villes de France, 3 villes des Philippines, à Abidjan, en Cote d’Ivoire et aux États-unis, à Milwaukee (Wisconsin) Prières publiques de réparation, d’intercession et de conversion.

    « Continuez votre bonne bataille », Jean Paul II, à Castel Gondolfo, le 27 Juillet 1998. Venez…"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La Marche pour la vie sur KTO

    Cécile Edel, présidente de Choisir la vie, a participé à l'émission Un cœur qui écoute sur KTO :

    "Mariée et mère de quatre enfants, Cécile Edel est le fer de lance du combat en faveur de la vie humaine à travers l'association qu'elle préside : Choisir la vie. Fille de Michel Raoult, conseiller municipal tué au cours de la tuerie de Nanterre en 2002, cette femme de conviction témoigne de son engagement en faveur de la vie naissante et des valeurs héritées de son père. Diplômée en psychologie et en bioéthique, Cécile Edel raconte dans cette émission ce qui l'a conduit à aider les femmes en détresse (confrontées à une grossesse non-désirée) et à coordonner diverses actions pour défendre l'embryon comme la Marche pour la Vie.

    L'émission sera diffusée du 11 au 18 novembre sur KTO :

    • 11.11 : 21h45
    • 12.11 : 12h00 et 19h40
    • 13.11 : 18h10
    • 14.11 : 17h10
    • 15.11 : 23h20
    • 18.11 : 09h45

    Michel Janva

  • La culture de mort bloquée à l'ONU

    Tandis que le gouvernement français fait tout pour étendre l'avortement, les militants pro-mort échouent à l'ONU :

    "Les militants de l’avortement, qui travaillent auprès de l’Onu, ne peuvent cacher leur déception devant la faiblesse des progrès accomplis depuis la conférence du Caire il y a 20 ans. Ils se préparent activement à l’approche de deux évènements importants prévus pour l’année prochaine.

    L’année prochaine marque non seulement le vingtième anniversaire des négociations de l’accord du Caire, mais aussi la définition d’une nouvelle série d’objectifs du millénaire pour le développement, les anciens objectifs arrivant à expiration en 2015. Pour les militants de l’IVG, ces deux négociations seront deux occasions de plus pour gagner du terrain. Cependant ils ont de plus en plus l’impression que ces chances vont leur échapper des mains.

    La directrice d’une organisation puissante a donc exprimé sa frustration à l’occasion d’une récente conférence de Berlin sur « la santé et les droits sexuels et reproductifs ». La Conférence « EuroNGOs » rassemblait les principaux partisans de l’IVG, dont le directeur du Fonds de l’Onu pour la Population (UNFPA), et une pléthore d’ONG, parmi lesquelles figure bien sûr la Fédération internationale du planning familial.

    Françoise Girard, présidente de la International Women’s Health Coalition, coalition internationale pour la santé de la femme, a passé une bonne partie de la conférence à communiquer sur Twitter qu’elle aimerait que l’Onu se mette à s’occuper pour de vrai de la santé sexuelle et reproductive pendant les prochaines négociations.

    Elle a déploré le fait que les alliés du Fonds de l’Onu pour la population allaient publier « un rapport d’examen global sur [la conférence du Caire] orienté autour du thème de la dignité et de la santé [humaine], et non les droits de l’homme [ou les droits sexuels et reproductifs, ou la santé sexuelle et reproductive]. » Elle écrivait sur Twitter « C’est à ça qu’on en est arrivé en 20 ans ? »

    C’est là tout le problème pour les militants de l’avortement. Alors qu’ils étaient parvenus à convaincre le comité de l’Onu qu’il existe un droit à l’avortement, ils ne sont jamais parvenus à en convaincre l’Assemblée générale. Ils ont non seulement échoué dans la progression de leur agenda en 20 ans, mais aussi passé un temps colossal, et dépensé des millions de dollars pour ce qui ne sera peut-être pas seulement une porte fermée, mais un retour en arrière. [...]"

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  • Face au traumatisme de l'avortement, accompagner les mères et éduquer les jeunes

     

    Président du groupe de travail mis en place par les évêques sur l’avortement, l’évêque de Grenoble déclare dans La Croix :

     

    K"Pour les évêques, l’avortement constitue un sujet douloureux, car ce phénomène révèle une blessure sociale, qui recouvre de nombreuses souffrances. Nous ne savions pas trop comment aborder le sujet sans délivrer uniquement un discours de condamnation. S’il est clair que l’Église catholique est opposée à l’avortement, il s’agit de porter un regard objectif sur la situation, tout en donnant une parole d’espérance et d’encouragement aux personnes en détresse. [...]

    Quel est l’objectif de votre groupe de travail ?

    Il s’agit de prendre, entre évêques, les moyens d’une vraie réflexion qui puisse éclairer nos actions pastorales [...] nous devons réfléchir à la manière dont nous accompagnons les femmes vivant le traumatisme de l’avortement, comment nous éduquons aussi les jeunes à la beauté de l’amour humain et à son respect.

    Dans le rapport qu’il a remis hier à la ministre des droits des femmes, le Haut Conseil à l’égalité insiste sur le fait que l’avortement est un droit, dont l’État doit assurer le respect. Comment réagissez-vous ?

    En quelques années, nous sommes passés de la dépénalisation à l’affirmation d’un droit. Or, je ne suis pas sûr que les femmes qui avortent et le vivent toujours dans la douleur le perçoivent d’abord comme un droit. Proclamer le droit à l’avortement, c’est défendre une vision erronée de l’amour humain, une conception schizophrénique du corps qui dissocie sexualité et fécondité.

    [...] La seule condamnation ne suffit pas, nous devons être présents aux personnes en souffrance et porter un message d’espérance. D’autant que l’Église ne juge pas les femmes qui avortent. Pour être fidèle à une démarche chrétienne, elle doit être attentive à la détresse de celles qui sont poussées à ce choix, réfléchir à l’aide et à l’écoute qu’elle leur propose."

     

    Le combat pour la vie est en effet un combat total : il faut condamner l'avortement, aider les mères, éduquer les jeunes... Cela passe nécessairement par le soutien aux structures pro-vie, souvent animées par des bénévoles, des mères aux foyer. A ce titre, la participation à la marche pour la vie, chaque année, est importante, car, au-delà de la dénonciation du crime de l'avortement, cette manifestation permet de remobiliser les associations pro-vie qui se sentent parfois trop seules.

     

    La prochaine manifestation aura lieu le 19 janvier 2014.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Dimanche 19 janvier 2014 : Grande marche pour la vie

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  • Alliance VITA refuse le fatalisme sur l’avortement

    "Un rapport public, commandité par la ministre du droit des Femmes et remis aujourd’hui, prône des évolutions législatives radicales en matière d’IVG. Alliance VITA, dont le service d’écoute SOS Bébé aide chaque année 1500 femmes ou couples confrontés à des problématiques liées à la grossesse, s’interroge sur la profonde méconnaissance de la réalité vécue par les femmes que manifestent ces préconisations – particulièrement la suppression du critère de détresse et du délai de réflexion d’une semaine, prévus par la loi.

    Pour Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute de VITA : « Les femmes que nous aidons ont besoin d’être respectées dans ce qu’elles vivent et ressentent. Or, ces propositions sont en profond décalage avec la réalité : l’IVG est une expérience qui demeure difficile  pour beaucoup de femmes. Les femmes confrontées à une grossesse imprévue nous disent souvent qu’elles ont eu besoin de temps, d’écoute et de soutien pour dépasser la panique et la précipitation ; et pour résister aux pressions, souvent masculines. Plutôt que de se soumettre à l’avis univoque de structures telles que le Planning familial qui ose prétendre que l’IVG ferait « partie du parcours des femmes » et qu’il ne faut « pas en faire un drame », le gouvernement devrait travailler à une véritable prévention de l’avortement, à l’aide aux femmes enceintes en difficulté et à l’écoute de celles qui vivent douloureusement les suites de l’IVG.  

    Alliance VITA conteste la légitimité du Mouvement français pour le planning familial (MFPF), organisme auquel le gouvernement semble avoir délégué sa politique sur l’IVG, alors que cette association militante ne cesse de prôner l’avortement comme solution à toute grossesse imprévue ou difficile, y compris par des filières clandestines d’avortement hors délai à l’étranger.

    Rappelant que le MFPF ne gère heureusement qu’une minorité des centres de planification et des services d’accueil des femmes enceintes, VITA demande qu’avant toute évolution de la législation sur ce sujet de société majeur :

    -soit organisé un réel débat qui ne soit pas confisqué par les « experts » liés au MFPF ;

    -soient publiquement auditionnées les responsables de son service d’aide aux femmes SOS Bébé.

    Pour mémoire, le sondage IFOP commandité par VITA auprès de 1000 femmes montre à quel point les préconisations du rapport sont en décalage avec leurs attentes."

  • 220 000 avortements par an et cela ne leur suffit encore pas !

    Communiqué de Choisir la vie :

    "L’association CHOISIR LA VIE s’indigne et se scandalise après la remise du rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes sur l’avortement.

    Après les attaques incessantes à l’enfant à naître telle que la promotion de l’avortement sur le nouveau site gouvernemental lancé par Najat Vallaud Belkacem il y a quelques semaines, destiné à contrer l’information véritablement juste et exhaustive des sites pro-vie sur la réalité et les conséquences de l’avortement, ce rapport est une déferlante d’atteintes massives à l’enfant à naître.

    Ainsi, ce rapport entend :

    - supprimer  purement et simplement du Code de la santé publique la mention explicite de la clause de conscience pour les médecins et les professionnels de santé.

    - imposer la pratique de l’IVG à tous les établissements disposant d’un service de gynécologie et/ou de chirurgie

    - imposer à  tous les établissements la pratique de l’IVG et ce jusqu’à 12 semaines de grossesse"

    - élargir la pratique de l’IVG par aspiration sous anesthésie locale aux centres de santé,  centres de planification ou d'éducation familiale (CPEF), et aux maisons médicales pluridisciplinaires.

    Face à la détermination gouvernementale à supprimer toujours davantage de vies naissantes au travers de l’avortement, il est plus que jamais impérieux de montrer notre détermination  à promouvoir le respect de la vie et à exiger l’abrogation des lois sur l’avortement.

    La Marche pour la Vie du 19 janvier 2014 à Paris sera l’occasion de dénoncer  ces atteintes incessantes à l’enfant  à naître et de  remettre le respect dû à l’embryon à l’ordre du jour des préoccupations de nos concitoyens.

    Soyons nombreux  à faire entendre nos voix : l’IVG , ça suffit !"

    Michel Janva

  • Alliance VITA refuse le fatalisme sur l’avortement

    Communiqué d'Alliance Vita :

    "Un rapport public, commandité par la ministre du droit des Femmes et remis aujourd’hui, prône des évolutions législatives radicales en matière d’IVG. Alliance VITA, dont le service d’écoute SOS Bébé aide chaque année 1500 femmes ou couples confrontés à des problématiques liées à la grossesse, s’interroge sur la profonde méconnaissance de la réalité vécue par les femmes que manifestent ces préconisations – particulièrement la suppression du critère de détresse et du délai de réflexion d’une semaine, prévus par la loi.

    Pour Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute de VITA : « Les femmes que nous aidons ont besoin d’être respectées dans ce qu’elles vivent et ressentent. Or, ces propositions sont en profond décalage avec la réalité : l’IVG est une expérience qui demeure difficile  pour beaucoup de femmes. Les femmes confrontées à une grossesse imprévue nous disent souvent qu’elles ont eu besoin de temps, d’écoute et de soutien pour dépasser la panique et la précipitation ; et pour résister aux pressions, souvent masculines. Plutôt que de se soumettre à l’avis univoque de structures telles que le Planning familial qui ose prétendre que l’IVG ferait « partie du parcours des femmes » et qu’il ne faut « pas en faire un drame », le gouvernement devrait travailler à une véritable prévention de l’avortement, à l’aide aux femmes enceintes en difficulté et à l’écoute de celles qui vivent douloureusement les suites de l’IVG.  

    Alliance VITA conteste la légitimité du Mouvement français pour le planning familial (MFPF), organisme auquel le gouvernement semble avoir délégué sa politique sur l’IVG, alors que cette association militante ne cesse de prôner l’avortement comme solution à toute grossesse imprévue ou difficile, y compris par des filières clandestines d’avortement hors délai à l’étranger.

    Rappelant que le MFPF ne gère heureusement qu’une minorité des centres de planification et des services d’accueil des femmes enceintes, VITA demande qu’avant toute évolution de la législation sur ce sujet de société majeur :

    -soit organisé un réel débat qui ne soit pas confisqué par les « experts » liés au MFPF ;

    -soient publiquement auditionnées les responsables de son service d’aide aux femmes SOS Bébé.

    Pour mémoire, le sondage IFOP commandité par VITA auprès de 1000 femmes montre à quel point les préconisations du rapport sont en décalage avec leurs attentes."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/