Max Tresoldi est resté dix ans dans un « état végétatif » diagnostiqué par le corps médical… avant de de réveiller un beau jour de 2001 et de pouvoir de nouveau communiquer avec son entourage. Invité récemment à la RAI pour parler de son itinéraire, son cas a été commenté alors qu'il était en direct avec la chaîne publique italienne : la journaliste Alda D'Eusanio s'est exclamé : « Ça, ce n'est pas une vie. » Et de réclamer qu'on ne la laisse jamais, elle, dans cet état.
Son incroyable sortie, vécue comme une manifestation de mépris par le jeune homme, a été commentée par le journal des évêques italiens, Avvenire, et traduite par Infocatolica dont je tire cette histoire tristement exemplaire d'un monde qui raisonne déjà en termes de « qualité de vie » – sans se préoccuper d'ailleurs de ce que les patients eux-mêmes peuvent ressentir.
Max Tresoldi a raconté que pendant tout le temps où il avait été diagnostiqué « en état végétatif » il était en réalité conscient. « J'ai toujours été là. J'écoutais et je voyais tout, mais je ne savais pas comment le dire. » Ces dernières années, il voyage partout en Italie pour donner son témoignage et raconter aussi comment l'amour de sa famille a été la seule thérapie efficace : ce que la science neurologique appelle « l'effet maman ».
Invité, donc, à l'émission « La vie en direct » de la RAI 1, il pensait y raconter son itinéraire d'espérance. On lui avait demandé de remplir sa maison d'amis en vue d'une intervention en duplex qui devait durer 20 minutes en démarrant à 16 h 30. Mais les autres sujets s'éternisent. L'émission touche quasiment à sa fin lorsque, vers 18 h, la régie l'appelle enfin. Max est fatigué, mais il sourit. Il lève le pouce pour dire que tout va bien ; sa mère, tant bien que mal, tente de résumer son histoire en moins de deux minutes à l'intention des téléspectateurs. La régie coupe, on repasse au studio.
C'est là qu'Alda D'Eusanio, journaliste invitée en tant qu'« expert », décoche son tir venimeux contre Max : « Ça, ce n'est pas une vie. » Max qui n'avait pas eu le temps de montrer à l'antenne le poster qu'il avait préparé, où il avait écrit de sa propre main : « Je suis très heureux. » « Revenir à la vie sans jamais pouvoir être libre, et souffrir, et avoir ce regard vide… je suis désolée, non ! », continue Alda D'Eusanio, insensible. Sans même penser une seconde que ce garçon à qui elle déniait le droit de vivre la regardait, l'écoutait – et que l'indignation était bien visible dans ce « regard vide » de Max qui s'agitait chez lui dans son fauteuil roulant, de nouveau privé de la possibilité de crier très fort ce qu'il ressentait.
« Je lance un appel public à ma mère : s'il m'arrive ce qui est arrivé à Max, ne me fais pas ce que sa mère lui a fait ! », poursuivait la journaliste « expert » pendant ce temps.
La mère… Cette maman s'appelle Lucrezia. Elle a sorti son fils de son état en l'embrassant, en le lavant, en l'aidant à se retourner dans son lit, en lui donnant patiemment à manger, aidée de son mari Ernesto mais aussi par une « montagne de copains » de Max qu'il avait connus à l'oratoire ou sur les terrains de foot.
Il paraît que les présentateurs de l'émission ont eu l'air atterrés devant les commentaires de leur invitée. Qui continuait, imperturbablement : « Quand Dieu appelle, l'homme doit partir. »
Lucrezia, elle, a réussi à s'emparer d'un micro et glisser, pendant les dernières secondes d'antenne : « Je veux dire à cette dame que je n'ai pas ramené mon fils à la vie : mon fils a toujours été vivant. Et sa vie était belle comme elle l'est maintenant. »
Les excuses de la RAI viendront bien vite : aussitôt l'émission terminée, un responsable appelle chez la famille Tresoldi et demande pardon. Mais Lucrezia ne s'en satisfait pas : « J'exige que le directeur de la RAI Uno demande lui-même pardon, non pas pour moi mais pour mon fils. Qu'est devenue la RAI ? Quel genre de personnes y invite-t-on comme experts ? De quel droit cette femme dit-elle à mon fils qu'il a une vie indigne ? »
Par le truchement d'Avvenire, la RAI a solennellement reconnu ses torts, rappelant que le témoignage de Max et de sa mère avait ému des millions de personnes, et disant sa compréhension et sa solidarité avec cette famille, saluant aussi tous les sacrifices qui ont permis à Max de continuer à vivre « avec la conviction que la vie est toujours belle et qu'elle mérité d'être pleinement vécue ».
Ainsi d'un mal est sorti un bien : la RAI a demandé à tous ses directeurs de chaînes et de programmes de prêter « la plus grande attention aux thèmes qui engagent les consciences ». Et la présidente de la télévision publique italienne a appelé la mère de Max pour témoigner de sa solidarité et de celle de tout le personnel de l'entreprise en expliquant qu'elle-même est mère, et qu'elle aurait réagi comme Lucrezia si son fils avait fait l'objet de telles paroles.
Il y a même eu un programme de « réparation » où la mère de Max a pu s'exprimer – ambiance festive mais émue. Elle a pu en dire un peu plus sur cette histoire d'amour et de respect de toute vie :
« Un médecin de l'hôpital nous l'a décrit comme un tronc mort. Alors j'ai décidé de l'emmener à la maison. Et je me suis transformée en infirmière, j'ai pratiquement remplacé les médecins. »
Le moment le plus difficile ?
« C'est quand mon père est mort : j'étais sur le point de tout lâcher. C'était le 28 décembre 2000. J'ai dit à Max : “Ce soir tu fais tout seul ton signe de croix, je suis fatiguée. Il a levé son bras, et il s'est signé. Puis il m'a embrassée avec force. » C'était son premier geste depuis neuf ans…
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avortement et euthanasie - Page 141
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Max Tresoldi, l'homme qui ne mérite pas de vivre ?
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Va-t-on laisser euthanasier les enfants ?
Communiqué de Civitas :
"En Belgique comme en France, les parlementaires préparent de nouveaux textes de loi à propos de l’euthanasie. Comparer la situation de ces deux pays n’est pas sans intérêt car la Belgique a le triste privilège d’avoir toujours sur la France une « longueur d’avance » en matière d’effondrement moral et éthique.
La Belgique a déjà légalisé l’euthanasie des adultes. Elle envisage maintenant d’autoriser l’euthanasie des mineurs. Il est probable qu’un vote en commission du Sénat se déroule la semaine prochaine, validant ainsi la présentation d’un texte de loi aux deux assemblées parlementaires belges.
Depuis quelques mois, les principaux médias ont participé au conditionnement des esprits. Télévisions, radios et presse écrite ont abondamment diffusé les témoignages de quelques mamans, toujours les mêmes, affirmant que le regard de leur enfant gravement malade traduisait leur souhait d’en finir avec la vie. Il n’est bien sûr pas question de stigmatiser le désarroi de mamans devant la souffrance prolongée de leur enfant. Mais entendre une maman prétendre qu’un enfant de cinq ans a la maturité suffisante pour comprendre ce que signifie l’euthanasie et décider seul de son sort laisse pantois. Il n’est pas besoin d’être un grand spécialiste de l’enfance pour savoir qu’un enfant de cet âge n’a pas conscience des conséquences de la plupart de ses actes, notamment en ce qui concerne le danger. Mettre en garde un enfant en lui disant « Attention, c’est chaud, ça brûle ! » ne sera souvent suivi d’effet qu’après que l’enfant ce sera confronté à cette source de chaleur dont il ne comprend pas encore la conséquence douloureuse. Autant dire que la mort est pour l’enfant une notion encore bien plus mystérieuse. Et ce d’autant plus que l’enfant est de plus en plus confronté à des jeux où la mort d’un personnage signifie simplement la fin de la partie et le fait de pouvoir en recommencer aussitôt une autre.
Le débat qui agite les parlementaires belges ne se situe déjà plus, sauf très rare exception, entre partisans et opposants de l’euthanasie des mineurs. Les différends essentiels parmi les députés et sénateurs se limitent à deux. Le premier porte sur le fait que le texte de loi ne prendrait en compte que la souffrance physique pour permettre l’euthanasie des mineurs alors que certains voudraient étendre les motifs à la souffrance psychologique. Le second concerne l’accord ou non des parents alors que le projet initial prévoit l’accord nécessaire des parents pour euthanasier les enfants et non pour les adolescents sans que la limite entre l’enfance et l’adolescence ne soit clairement établie. [...]"
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Marche pour la vie : tous à Lyon le 30 novembre à 14h00!
Et pour ceux qui hésitent ou ne savent pas : 10 bonnes raisons de venir et de nous rejoindre!
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SOS Tout-Petits embarqué
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Instinct de mort : La fin de vie en catimini
Au regard du processus des états généraux de la bioéthique qui avaient duré plusieurs mois et mobilisé des milliers de personnes, ceux de la fin de vie, qui viennent de s’ouvrir, paraissent microscopiques.
C’est le Comité Consultatif National d’Éthique (CCNE) qui a été chargé de l’organisation des états généraux de la fin de vie.
Depuis qu’elle a produit des conclusions hostiles à l’euthanasie, l’instance a été largement renouvelée, mais elle a peu de moyens. Les travaux ne mobiliseront qu’une trentaine de citoyens tirés au sort par l’Ifop. Ils se dérouleront à huis-clos durant quatre week-ends, « à l’abri des controverses publiques », a précisé le président du CCNE, Jean-Claude Ameisen, sous la forme d’un dialogue avec une douzaine de personnalités.
Seul Jean-Luc Romero, président de l’ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité — entendre pour l’euthanasie) a annoncé qu’il avait été sollicité pour rencontrer le panel. Le troisième week-end serait dédié à la « concertation » avec des personnalités choisies par les citoyens. Il resterait un tout dernier week-end pour rédiger l’avis qu’une conférence de presse programmée pour le 16 décembre ferait alors connaître.
« Au terme de ce débat il y aura, sans doute à la fin de l’année, un projet de loi » qui « complétera, améliorera la loi Leonetti », avait indiqué en juillet dernier François Hollande. Mais tout porte à croire qu’aucune loi ne sera débattue avant les municipales… Le député Jean Leonetti s’est étonné de la légèreté de la consultation citoyenne : « Huit mois ont été nécessaires pour mettre en place les états généraux de la bioéthique […]. Ce n’est pas à la hauteur de l’enjeu. » [...]
La suite sur France Catholique
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Succès de la Marche pour la vie en Espagne
Lu ici :
"La IV Marche pour la Vie a rassemblé plusieurs dizaines de milliers personnes dans les principale rues de Madrid (Espagne), demandant au gouvernement du Parti populaire en Espagne pour accomplir la promesse de campagne et d'abroger la loi sur l'avortement toujours en cours dans le pays. Malgré le froid et la pluie à Madrid, des milliers de personnes se sont jointes à l'appel de Derecho a Vivir et Hazte Oir, ils ont commencé Place de la Puerta del Sol pour finir dans la Place de Neptuno formant une grande marée rouge en faveur de la vie.
En même temps des rassemblements pro vies ont été organisées dans près de 50 villes de toute l’Espagne en demandant au gouvernement de Mariano Rajoy d’abroger la loi de l’avortement. En Tête du cortège une grande bannière avec le slogan de la Marche « Espagne est pour zéro avortement » Pour une Vie entière sans interruption avec la protection de la vie de la conception. [...]"
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Médias Presse Info: « Rafle de la manifestation pro-vie de SOS Tout-Petits, j’y étais ! »
Médias Presse Info a assisté ce samedi matin Boulevard Port-Royal à la véritable rafle par la police de la manifestation pro-vie de SOS Tout-Petits.
Un étudiant également présent témoigne :
« Avec plusieurs amis, tous étudiants, nous avions projeté depuis une semaine environ de nous rendre à la manifestation SOS Tout Petits ce samedi à 10h30 afin d’apporter notre soutien au Docteur Dor et de manifester l’admiration et l’intérêt que notre génération prenait à son engagement. La lutte pour la Vie et contre le génocide de l’avortement n’est pas un combat réservé au 3e âge ! il nous concerne aussi !
Lorsque nous sommes arrivés, nous avons été frappés par l’importance du déploiement des forces de police. J’ai entendu des gens se dire entre eux que c’était sans doute à cause des manifestations contre l’écotaxe… On a cherché les bonnets rouges et les gros bras mais on n’a vu que des chapeaux en fourrure et une dizaine de petites dames adorables ressemblant à miss Marple, qui nous ont accueillis avec de grands sourires heureux: « enfin des jeunes, c’est tellement gentil d’être venu ! » . Le docteur Dor était là bien sûr, face à une caméra, bon pied, bon oeil, ainsi que quelques autres personnes .
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[Pétition] Avortement : refusons le négationnisme !
Pétition À DIFFUSER SANS MODÉRATION : plus de négationnisme sur l’IVG, respect du délai de réflexion !!!
Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) remettait un rapport jeudi 7 novembre, au gouvernement, pour améliorer la prise en charge des interruptions volontaires de grossesse (IVG).
Après un premier volet, remis mi-septembre, le Haut conseil propose cette fois des pistes pour préciser la loi et réorganiser les soins.
L’auteur du document, Françoise Laurant, présidente de la commission Santé, droits sexuels et reproductifs du HCEfh, en détaille les grandes lignes. "L’IVG a toujours été perçue comme une concession et non comme un droit à part entière. Le code de la santé publique dit qu’une femme "placée dans une situation de détresse peut demander à son médecin le droit d’interrompre sa grossesse". Nous suggérons de revoir l’obligation de délai de réflexion pour les femmes souhaitant avorter. La loi prévoit en effet un délai de huit jours (qui peut être réduit à deux jours en cas d’urgence) entre la première consultation médicale en vue d’une interruption de grossesse et le deuxième rendez-vous, qui permettra soit de délivrer les comprimés pour une IVG médicamenteuse, soit de fixer la date d’une intervention en cas d’IVG chirurgicale. Pour certaines femmes, ce délai est indispensable et elles doivent impérativement être accompagnées dans leur réflexion. Mais pour d’autres, la décision est prise depuis longtemps et ce délai, qui rallonge le parcours de soins, peut être vécu comme une humiliation."
"Nous proposons aussi que la première consultation, qui donne lieu à la délivrance d’une attestation et au déclenchement de ce fameux délai de huit jours, soit transformée en consultation d’information (et non plus en consultation médicale) réalisée par une structure habilitée et un personnel formé, dans un centre de planification ou un centre de santé. On constate en effet que beaucoup de femmes ne savent pas à qui s’adresser pour ce premier rendez-vous : médecin généraliste, hôpital… Or cette consultation a d’abord pour but d’informer les patientes sur les possibilités qui s’offrent à elles et de les orienter vers les bonnes structures, ce que peuvent très bien faire des centres qui fonctionnent en réseau. Cela permettrait de raccourcir les délais".
La logique des auteurs de ce rapport est claire : rendre l’IVG comme l’acte le plus banal qui soit, et empêcher les femmes enceintes de réfléchir de manière posée et éclairée au geste qu’elles vont poser. Nous vous sollicitons pour diffuser plus encore cette pétition qui demande qu’un VRAI DROIT A L’INFORMATION soit offert aux femmes, et qu’un RESPECT DU DELAI DE REFLEXION SOIT MAINTENU !
N’hésitez pas à vous rendre sur http://www.ivg.net pour nous soutenir !
EN EFFET, il est important qu’IVG.net, site de réinformation sur l’avortement puisse, face aux attaques d’un gouvernement dirigé par l’instinct de mort, continuer d’aider les femmes en détresse. Pour cela, il doit rester le premier site d’information et d’écoute en matière d’avortement accessible sur la Toile, face à la politique agressive du gouvernement. Plus vous vous rendrez régulièrement sur ce site, plus vous lui conserverez sa lisibilité sur internet et plus vous participerez à sauver des enfants !
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Petition-Avortement-refusons-le
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Marche pour la vie en Espagne
Malgré la pluie, les défenseurs de la vie et de l'enfant à naître sont venus en nombre dans les rues de Madrid pour réclamer l'abrogation de la loi légalisant l'avortement.
Madrid :
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L’avortement bientôt obligatoire ?
Le docteur Lazimi est membre du Haut Conseil à l’égalité. Un de ces comités Théodule qui coûtent cher à la France, au mieux pour rien, au pire pour pondre des rapports mortifères. Ce Haut Conseil vient d’en remettre un à Mme Vallaud-Belkacem sur l’IVG (interruption volontaire de grossesse).
Dans un entretien au Quotidien du Médecin du 12 novembre, ce médecin estime que « l’IVG n’est pas un problème, c’est une solution », qu’« il n’y a aucune raison que ce geste bénéficie d’une clause de conscience spécifique. C’est un geste médical comme un autre. » Que ne pas pouvoir avorter est une « perte de chance » (on en déduit qu’avorter est une chance). Que dire cela « n’est pas une banalisation, c’est une réalité de la vie ».
La lecture de tels propos de la part d’un quidam quelconque me fait toujours froid dans le dos. Constater les progrès constants de la culture de mort est effrayant. Que ce soit un médecin qui les profère est encore plus terrible. Rappelons que la médecine est censée préserver, sauver, transmettre la vie. Pas tuer. Prétendre que demander à un médecin de supprimer une vie ne pose pas de problème de conscience, c’est montrer qu’on n’a pas de conscience. Qu’un médecin, nommé par le gouvernement dans un organisme officiel, nie de telles évidence montre le degré de décadence de nos pseudo-élites. [...]
Pierre Van Ommeslaeghe - La suite sur Boulevard Voltaire