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avortement et euthanasie - Page 141

  • Avortement : nouvelle propagande gouvernementale

    Avec nos impôts, le gouvernement veut agir contre les sites internet pro-vie, mieux référencés que les sites comme ceux du Planning Familial, pourtant gavés de subventions. Najat Vallaud Belkacem va créer fin septembre le premier site officiel de désinformation sur l'avortement, pour inciter les mères à faire tuer leur enfant :  où, quand et comment.

    La détresse des femmes, elle s'en moque : il faut tuer, encore, toujours. 220 000 avortements par an, ce n'est pas suffisant.

    Pour que les sites d'associations officielles aient une meilleure visibilité sur internet, le ministère a incité Google à mieux référencer certaines associations comme le Planning familial. Un programme appelé "Google Grants" représentant 10 000 euros d'achat de publicité sera mis en place. A chaque fois qu'un internaute tapera IVG ou avortement dans Google, il verra apparaître le nom de ces sites officiels.

    Par ailleurs, la sénatrice socialiste de l'Oise, Laurence Rossignol, a déposé un amendement au projet de loi, prévoyant l'extension du délit d'entrave à l'IVG. Actuellement, ce délit concerne l'entrave à la pratique de l'IVG ou aux consultations en vue d'une IVG, principalement à l'intérieur des établissements. La sénatrice prévoit de l'étendre "à l'accès à l'information à l'IVG". Objectif: que les militants pro-vie ne puissent pas manifester aux abords des hôpitaux ou des centres d'avortement et d'information sur l'IVG. C'est une façon d'interdire les manifestations du Docteur Dor, les chapelets pro-vie. C'est une nouvelle tentative de museler la liberté d'expression, car l'avortement un dogme de la République, dont on ne doit pas discuter.

    Prochain rendez-vous de SOS Tout-Petits : samedi 14 septembre 2013 près de l'hôpital Tenon, à 10h30, en face du métro Pelleport, Paris 20e.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Immigration : les avortements en fonction du sexe progressent en Grande-Bretagne

    LONDRES (NOVOpress) – L’immigration de masse favorise un ensauvagement des mœurs dans le pays qui doit la subir. Un nouvel exemple d’outre-Manche. Le Daily Telegraph a mené une enquête durant 19 mois sur la pratique des avortements sélectifs dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Le quotidien anglais a muni d’une caméra cachée quatre femmes enceintes d’origine ethniques différentes et les a envoyées dans neuf cliniques du Royaume-Uni pour demander un avortement, en raison du sexe de l’enfant. Deux médecins ont accepté cette pratique barbare, dont un basé à Manchester, le Docteur Prabha Sivaraman, qui a répondu à sa patiente : « Si vous voulez un avortement, vous voulez un avortement, voilà tout ! ».

    Près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays-de-Galle. En 2007, une étude de l’Université d’Oxford révélait que les mères d’origine indienne qui accouchaient en Grande-Bretagne affichaient à partir de leur troisième enfant un ratio garçon fille déséquilibré (113 garçons nés pour 100 filles pour les naissances survenues entre 1990 et 2005, contre 105 garçons pour 100 filles en moyenne). « L’explication la plus plausible, comme en Inde ou en Chine, est que l’identification prénatale du sexe et les avortements sur les fœtus de sexe féminin qui en découlent, sont en augmentation », soulignait le rapport. Avortements en fonction du sexe de l’enfant, conflits, racisme, islamisation, délinquance… L’immigration de masse importe en Europe bien des maux.

    http://fr.novopress.info

  • Des avortements en fonction du sexe de l'enfant

    Le Daily Telegraph a équipé en février 2012 4femmes enceintes d'origines différentes - notamment indo-pakistanaise - d'une caméra cachée. Il les a envoyées dans 9 cliniques du Royaume-Uni pour demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas. Si la majorité des médecins ont refusé, 2 ont accepté.

    Le journal britannique a ensuite révélé que le parquet britannique a décidé, "dans l'intérêt du public", de ne pas poursuivre les deux médecins en dépit du fait qu'il y a "suffisamment de preuves" pour le faire.

    Le ministre de la Santé Jeremy Hunt a alors exigé "des clarifications urgentes" au conseiller juridique du gouvernement et rappelé que des avortements fondés sur le choix des sexes étaient "hors la loi et totalement inacceptables".

    Imaginez qu'un grand quotidien français effectue le même type d'enquête en France... Mais non, le seul à avoir fait le même type de reportage, c'est L'Homme Nouveau. Et il n'y a eu aucune suite judiciaire malgré les incitations du Planning familial à violer la loi.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Lever les freins à la natalité pour garantir le système par répartition

     

    Communiqué des AFC :

     

    "Le Gouvernement a achevé ses consultations à propos de la réforme des retraites. Différents leviers sont mobilisés pour partager l’effort et aboutir à une réforme la plus consensuelle possible.

    Le Premier Ministre a dessiné les grandes lignes du projet de loi qui doit être présenté en Conseil des ministres le 18 septembre prochain : maintien de l'âge légal de départ à la retraite jusqu'en 2020, prise en compte de la pénibilité, augmentation des cotisations mais aussi fiscalisation des majorations de retraite pour enfants, avec des annonces concernant le coût du travail en France.

    A ce stade, une question demeure pour les AFC. Cette nouvelle réforme des retraites, qui vise à pérenniser la retraite par répartition, prend-elle en compte les difficultés des familles, et en particulier des familles nombreuses, à croire qu'elles bénéficieront d'une retraite juste et décente ? Une telle incertitude, prégnante, souligne la nécessité de lever les freins à la natalité qui est requise pour garantir la survie du système par répartition. En effet, la France est entrée dans un cercle vicieux.

    La baisse du rendement des retraites par répartition accroît le besoin d'épargne ! Celui-ci a été évalué pour la France, dans une étude publiée récemment par Aviva, à 7500 euros par an pour un actif de 50 ans, 5200 euros par an pour un actif de 40 ans et 3400 euros par an à 20 ans.

    La comparaison avec le revenu net moyen en France de même que les études de l'INSEE sur l'épargne et le patrimoine des ménages et notamment l'examen de la variation du taux d'épargne en fonction de l'âge montrent l'ampleur de cet effort. Il semble même hors d’atteinte quand les familles se montrent ouvertes à l'accueil des enfants, du fait

    -  de la réduction de leur épargne marginale conséquence de la présence des enfants et de l'investissement financier réalisé pour leur éducation ;

    -  des choix liés à l'accueil des enfants (investissement du temps professionnel dans l'éducation, réduction de la mobilité professionnelle, etc.) qui se répercutent négativement sur le niveau de salaire et donc sur le niveau de retraite, mais aussi sur la capacité à épargner.

    En définitive, la menace sur leur niveau de retraite et leur incapacité à constituer des compléments de retraite par capitalisation, conduisent les couples à renoncer à accueillir tous les enfants qu'ils souhaitent et affaiblit toujours d'avantage les équilibres futurs de la retraite par répartition.

    Pour les AFC, l'ensemble des familles en France doivent pouvoir accueillir les enfants qu'elles désirent et c'est d'elles que dépend la pérennité du régime par répartition. Une réforme en la matière peut être l’occasion de rappeler leur rôle essentiel."

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  • Armes de destruction massive des populations d’Europe (arch 2005)

     

    « Même en incluant l’immigration, la population de l’Europe des Douze va diminuer de 7,5 millions sur les 45 prochaines années, selon les calculs de l’Onu. Depuis l’époque de l’épidémie de "mort noire" au XIVe siècle, l’Europe n’a jamais connu un déclin aussi large de sa population », écrit l’historien britannique Niall Ferguson, cité par Pavel Kohout.

    Selon les projections de l’Onu, la Lettonie va perdre 44 % de sa population en 2050. La population va se réduire de 52 % en Estonie, de 36 % en Bulgarie, de 35 % en Ukraine, de 30 % en Russie, de 22 % en Italie, où le taux de fécondité est tombé à 1,2 enfant par femme.

    Le Daily Telegraph écrit : « Il est virtuellement impossible de gagner sa vie. Prenez simplement Rome. Vivre avec un minimum de dignité humaine (un petit appartement loué, un souper à l’occasion au restaurant) exige une paie mensuelle de 13 000 euros avant impôt, ce qui revient à 1 800 euros après celui-ci. 70 % des Italiens de 25 à 29 ans vivent chez leurs parents, où ils bénéficient d’un logement subventionné et où leur pauvre revenu devient un confortable argent de poche. »

    Lorsqu’un jeune Européen doit choisir entre fonder sa propre famille et vivre confortablement sans enfant, il va très probablement choisir la deuxième option - à moins qu’il n’appartienne à une classe sociale qui considère avant tout les enfants comme une source de bénéfices sociaux. Un haut niveau de taxation, combiné à des marchés du travail et du logement déficients, forme un mélange vraiment génocidaire.

    Le modèle traditionnel, qui exista notamment en Espagne et en Italie, mais également en Europe centrale et orientale, souligne les étapes successives de la fondation d’une famille. Premièrement, un jeune homme est diplômé d’une université ou d’une école spécialisée ; il assure ensuite son niveau de vie, qui est suivi par un mariage et seulement ensuite des enfants viennent au monde. Cette succession n’est pas seulement conforme aux conventions sociales, mais elle est également basée sur une vraie logique économique : il est simplement insensé de commencer à avoir des enfants sans gagner sa vie. Le tabou du sexe dans les cultures occidentales a des raisons économiques profondes.

    Les difficultés commencent lorsque l’un des maillons de la chaîne est rompu.

    Dans l’Europe contemporaine, le problème principal réside dans le deuxième maillon : gagner sa vie. Le chômage parmi les jeunes diplômés tend à être bien plus élevé que pour la moyenne des actifs. Dans des pays tels que la France, l’Espagne, la Finlande, la Grèce ou l’Italie, 20 % à 30 % des jeunes sont sans emploi. Quel taux de fécondité peut-on attendre si un cinquième ou même un tiers des jeunes adultes sont incapables de gagner leur vie en raison d’un marché du travail déformé ?

    Mais il existe un autre problème. L’impôt sur le revenu et les contributions à la Sécurité sociale augmentent, alors que les investissements dans le patrimoine bénéficient de réductions d’impôts. Le soutien étatique aux familles existantes implique des charges plus élevées pour les jeunes gens qui n’ont pas encore fondé de famille.

    La prétendue "aide aux familles" empêche ainsi la création de nouvelles familles, et réduit efficacement le taux de fécondité. Si un jeune adulte célibataire n’a plus que de l’argent de poche après avoir payé l’impôt sur le revenu, il sera difficilement capable d’économiser suffisamment pour fonder un foyer.

    Les politiciens de la plupart des pays européens pensent qu’il n y a au fond rien de mal à avoir un faible taux de naissances sur une planète surpeuplée.

    Certes, nul ne peut établir le "bon" volume de population pour un pays ou un continent par des moyens scientifiques. Ce que l’on sait, en revanche, c’est quelle pyramide des âges est favorable, et laquelle est désastreuse. Dans quelques décennies, une grande partie de l’Europe sera dominée par une pyramide des âges très défavorable, avec une énorme augmentation du nombre de personnes âgées.

    Les systèmes de retraites actuels vont inévitablement subir une crise longue et sévère.

    Le scénario le plus probable suggère que l’âge de la retraite doit progressivement être élevé, d’abord à 65 ans, puis à 67 ans au début des années 2030, et ainsi de suite. En d’autres termes, un système de pensions peut fonctionner quelques décennies, avant d’être graduellement marginalisé par l’élévation de l’âge de la retraite jusqu’à revenir au système en vigueur en 1880, lorsque dans l’Allemagne de Bismarck l’âge de la retraite était fixé à70 ans - avec une espérance de vie moyenne inférieure à 50 ans. Si en 2050 l’âge de la retraite est par exemple fixé à 90 ans, avec une espérance de vie moyenne oscillant autour de 80 ans, alors le système de pensions peut être viable à long terme. Mais la retraite à 60 ans sera complètement exclue pour les enfants d’aujourd’hui. Pour maintenir, en effet, l’âge de la retraite à 65 ans il faudrait porter les impôts à 70 % ou 75 % des salaires bruts.

    Ce qui conduirait les plus jeunes et les mieux instruits à émigrer vers des pays aux impôts moins élevés, d’où une aggravation du déficit démographique.

    Si la fécondité chute si brutalement en Europe continentale c’est déjà en raison du système de retraite.

    Par le passé les enfants étaient considérés comme des investissements qui assuraient à leurs parents les moyens de subsister à la retraite alors que le système anonyme d’aujourd’hui amène tous les actifs à payer les pensions de tous les retraités d’une manière totalement dépersonnalisée et permet à un grand nombre de parasites de recevoir plus que ce qui correspondrait à leur contribution globale dans leur vie active.

    Ceux qui ont des revenus largement au-dessus de la moyenne, au contraire, sont pénalisés, parce que le système leur donne moins d’argent que le montant de leur contribution.

    Ce "principe de solidarité" décourage les bas revenus autant que les hauts revenus. Les seconds pensent qu’ils n’auront pas besoin d’enfants dans leurs vieux jours. Les premiers savent ne pas pouvoir se permettre d’en avoir.

    Tout système étatisé de retraite réduit l’incitation économique naturelle à avoir des enfants. En même temps, l’Etat-providence, luxe ruineux, doit être financé par des impôts qui réduisent la capacité financière des gens en âge d’avoir des enfants et renforcent l’effet négatif sur le taux de fécondit ».

    La nature ayant horreur du vide, ce déficit est comblé par l’immigration.

    Dans les années 60, on comptait 350 000 musulmans nord-africains en France, pour environ 1,25 million de Français vivant en Afrique du Nord. Depuis lors, la notion de "colonialisme" a été entièrement renversée. Il n’y a presque aucun Français en Afrique du Nord, mais le nombre de musulmans originaires d’Afrique ou du Moyen-orient en France approche les 10 millions. Le nombre exact n’est pas plus précis, parce que les statisticiens français ne sont pas autorisés à collecter des informations sur les structures ethniques et religieuses de la population.

    Cependant, certaines estimations suggèrent qu’une naissance sur trois en France se produit dans une famille musulmane. Ceci expliquerait en partie pourquoi la France a un taux de fécondité - environ 1,7 enfant par femme - plus élevé que l’Espagne ou l’Italie. Sans cette influence, le taux français se situerait aux alentours de 1,2 enfant par femme, soit un chiffre similaire à ceux constatés en Europe méridionale et orientale.

    A cet égard, le journaliste israélo-russe Shlomo Groman écrit : « Dans n’importe quelle garderie (de Vienne) les clients sont avant tout des Arabes, Iraniens, Pakistanais, Turcs, Japonais, Coréens et Africains. Les femmes Viennoises n’enfantent pas - elles chérissent plutôt leur apparence et leur carrière. Le système de pensions d’Europe Occidentale a rendu l’éducation d’enfants moins avantageuse que l’ascension sociale et la maximisation des revenus. »

    La culture semble jouer un rôle encore plus crucial que les impôts ou les retraites. Les pays de l’ancienne Union Soviétique forment à ce sujet un intéressant "laboratoire démographique". Nous avons déjà mentionné l’Ukraine, les pays Baltes et la Russie. La situation dans les républiques islamiques - l’Azerbaïdjan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan - est complètement différente : toutes ou presque vivent une explosion démographique. Le niveau de vie de ces pays est proche de celui de la Géorgie et de l’Arménie, c’est-à-dire pauvre. Mais la Géorgie et l’Arménie souffrent de la même commotion démographique que, par exemple, les pays Baltes.

    La différence réside dans le caractère traditionnellement chrétien de ces nations.

    L’Arménie va perdre un quart de sa population d’ici 2050, alors que la population de l’Azerbaïdjan voisin va augmenter d’un tiers.

    En 2050, le Yémen sera davantage peuplé, par exemple, que l’Allemagne.

    La pression migratoire sur l’Europe sera immense. Compte tenu des lois sur le "regroupement familial", l’exode du Proche-Orient et d’Afrique du Nord aura d’énormes dimensions.

    Au lieu de l’intégration d’immigrés dans une société majoritairement européenne, l’inverse se produira : les immigrés vont intégrer la culture européenne existante dans leur propre civilisation. Après quelque temps, ce sera leur propre civilisation qui deviendra dominante. Nul besoin d’être un supporter de Jean-Marie Le Pen pour être inquiet à ce sujet.

  • L'état végétatif n'empêche pas nécessairement la conscience de soi

    Une importante étude publiée le 12 août par le Journal of the Medical Association for neurology révèle les résultats d'une nouvelle étude de communication auprès de patients en état végétatif persistant menée par une équipe de l'Université de Western Ontario. Les chercheurs Lorina Naci et Adrian Owen sont parvenus à dialoguer avec trois de ces personnes en utilisant une technique nouvelle et plus efficace d'imagerie par résonance magnétique (IRM). Ils ont pu ainsi prouver que ces personnes savent qui elles sont et où elles se trouvent.
    Terri Schiavo, en « état végétatif ».
    Elle a été privée de nourriture et
    d'hydratation pour qu'elle cesse de
    vivre, au motif qu'elle n'avait plus
    que des « réactions réflexes »…
    C'est le cas de Scott Routley, dont le cerveau fut gravement endommagé lors d'un accident de la route il
    y a douze ans. Douze ans sans le moindre signe de conscience ou de réponse à des stimuli… En enregistrant l'activité de son cerveau les chercheurs ont réussi à lui permettre de répondre par oui ou par non à des questions du type : « Mike est-il ton prénom ? » ou « Es-tu à l'hôpital ? », l'exactitude des réponses prouvant sans conteste que l'homme de 38 ans est conscient de son identité et de son environnement.
    Ce même patient avait permis une première vérification de l'état de conscience où il se trouve malgré les apparences l'an dernier, en répondant selon un « code » plus compliqué. Ils lui avaient demandé d'imaginer des activités physiques spécifiques associées aux réponses « oui » ou « non » : Scott Routley avait ainsi pu signifier qu'il ne ressentait pas de douleur.
    La nouvelle technique utilisée par les docteurs Naci et Owen a simplifié les choses pour le patient, permettant moins d'effort et plus d'efficacité : après avoir vérifié que le patient peut entendre, ils l'invitent patient à se concentrer sur une réponse positive ou négative en prêtant ou non attention à une série de sons qui lui est proposé.
    La comparaison des images IRM correspondant aux moments où les trois patients prêtaient ou ne prêtaient pas attention a permis de déterminer la constance et l'exactitude des réponses, montrant qu'ils savaient isoler des paroles, les reconnaître parmi d'autres et les comprendre puisqu'ils étaient capables de réagir à leur prénom et à d'autres mots, et de vérifier une activité cérébrale accrue lorsque les médecins prononçaient la réponse exacte, « non » en l'occurrence, après une affirmation du style « Tu es au supermarché ».
    Les trois patients en question ont été interrogés de la même manière à cinq mois d'intervalle, et leur activité cérébrale par rapport aux questions posées a été identique d'un test à l'autre, donnant aux médecins une « certitude à 99 % » que les patients répondaient bien à ce qui leur était demandé.
    Ces résultats sont évidemment d'une très grande importance à l'heure où l'on a tendance à considérer la vie des personnes en état de conscience minimale et encore plus en coma végétatif comme disposant d'une « qualité de vie » insuffisante pour être « maintenues en vie », comme ils disent, et elles explosent le mythe selon lequel l'absence totale de réactions aux stimuli sont une sûre indication de l'absence totale de conscience. Cette absence peut n'être qu'apparente et les techniques employées peuvent être incapables de la démentir, sans que l'on sache d'ailleurs où se situe la limite.
    L'étude de Naci et Owen confirme également ce que les proches des patients dans ces états ressentent souvent de manière intuitive : malgré les apparences, ils sont conscients de la présence de ceux qu'ils aiment et surtout, peuvent les entendre.
    Les chercheurs estiment que les résultats positifs de leur étude ne concernent pas tous les patients en état végétatif, évaluant à un sur cinq la proportion d'entre eux qui pourraient réagir aux procédures mises en place avec succès avec les trois personnes avec lesquelles ils ont travaillé.
    Cela ne répond évidemment pas à la question de savoir si d'autres moyens ne seront pas développés un jour pour communiquer avec une proportion plus importante des personnes en état végétatif…
    Les chercheurs soulignent également que la possibilité de communiquer par IRM interposée – et qui pourrait se faire un jour au moyen de scanners portatifs sur lesquels l'équipe travaille précisément – soulève des interrogations importantes : ne faudra-t-il pas associer les patients aux décisions qui sont prises à leur propos, qu'il s'agisse des soins qui leur sont donnés ou de leurs choix quotidiens (regarder tel ou tel programme à la télévision), ou de réclamer un analgésique. Mentalité euthanasique oblige, certains posent même la question de savoir s'il ne faut pas demander à ces personnes si elles veulent vivre ou non.
    Mais, souligne le quotidien Globe and Mail qui a interrogé les chercheurs canadiens, une affirmation de refus de vivre de la part d'un tel patient s'avère délicate à évaluer : quelle serait la part d'une éventuelle dépression ou de déficits cognitifs qui leur rendraient impossible la conscience des conséquences réelles d'une telle demande ?
    « Nous espérons qu'en donnant au patient une un peu de capacité de prise de décision nous pourrons lui rendre un sens de leur propre autonomie et de leur pouvoir d'agir qui améliorera leur qualité de vie, en leur rendant une part de l'autorité sur leur propre vie qu'ils avaient perdue », a souligné le Dr Lorina Naci.

  • Lien entre avortement et cancer du sein

    Jeanne Smits a traduit un article du Dr Joël Brind, professeur de biologie et d’endocrinologie au Baruch College de la City University de New York, co-fondateur et membre du Bureau du Breast Cancer Prevention Institute. Il a participé à des études sur le lien entre avortement et cancer du sein depuis 1992. Extrait :

     

    "Le lien entre l’avortement et le cancer du sein (ABC – abortion breast cancer) a deux facettes. D’abord, il est universellement admis que le fait d’avoir un enfant fait décroître le risque de développer un cancer du sein, parce que la maturation des cellules du sein en cellules galactogènes les rend moins susceptibles de devenir cancéreuses.

     

     

     

    Deuxièmement, la grossesse fait croître de manière impressionnante le nombre de cellules mammaires qui peuvent devenir cancéreuses. Une naissance vivante laisse à ces cellules « progénitrices » le temps de se différencier pour devenir des cellules plus mûres, plus résistantes au cancer. Et ainsi, l’avortement provoque l’apparition de davantage d’endroits dans les seins où le cancer peut commencer à se développer qu’avant le début de la grossesse.

     

     

     

    Une très récente étude a l’honneur déplaisant de rendre compte du plus fort lien ABC jamais observé : les femmes bangladaises ayant subi un avortement y apparaissent comme présentant un risque de cancer du sein multiplié par 20 ! Pourquoi ce risque relatif est-il si élevé ?  Cela vient du fait que presque toutes les femmes bangladaises se marient et ont leur premier enfant avant l’âge de 21 ans, et qu’en outre elles allaitent leurs enfants. Par conséquent, le cancer du sein était pour ainsi dire inconnu au Bangladesh jusqu’à une époque récente. [...]"

     

     

     

     

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Dernière ligne droite pour One of Us

    La pétition “One of Us” a déjà rassemblé plus de 850 000 signatures. Si elle mobilise un million de signataires avant le 1er novembre, le Parlement européen devra réfléchir à une interdiction du financement des recherches qui aboutissent à la destruction des embryons humains.

    L'obtention du nombre de signatures requis pendant la période donnée n'est pas simple. Neuf autres initiatives citoyennes risquent d'arriver à expiration cette année, même celles qui ont obtenu de la Commission européenne le titre de première initiative. Fraternité2020, qui cherche à mobiliser plus de financement pour l'échange européen Erasmus, n'a pas obtenu 100 000 signatures.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • La campagne "One of Us" s'apprête à surprendre les européens

    BRUXELLES, 16 août (C-FAM) Une des initiatives européennes les plus audacieuses en date est la dernière campagne pour la vie, conçue pour forcer le Parlement européen à lancer un débat sur la protection de la vie dès la conception.

     

    La pétition “One of Us” a fait un bon de géant le jour où le pape François lui a accordé son soutien.

     

    Chaque personne, quelque-soit son âge "mérite respect", proclame l'initiative "One of Us", qui a rassemblé plus de 850 000 signatures. Si elle mobilise un million de signataires avant le 1er novembre, le Parlement européen devra réfléchir à une interdiction du financement des recherches qui aboutissent à la destruction des embryons humains.

     

    Conformément à une nouvelle procédure en vigueur avec le Traité de Lisbonne, la Commission européenne, branche exécutive de l'Union européenne, pourrait être obligée de répondre aux rédacteurs de la pétition One of Us. Elle pourrait être forcée à soumettre leur question au Parlement européen.

     

    Les militants affirment que l'objectif de la campagne One of Us est la protection de la «dignité, du droit à la vie et de l'intégrité de chaque personne humaine», y compris l'embryon. Cet objectif est en phase avec la fameuse décision de la Cour européenne de justice Brüstle v. Greenpeace, selon laquelle aucune recherche aboutissant à la destruction d'embryons humains ne peut être brevetée.

     

    Selon la Cour, l'embryon humain constituant le début du développement de la vie humaine, aucun brevet ayant pour objet l'embryon ne peut être compatible avec le principe de dignité humaine.

     

    Tous ne sont pas impatients à l'idée d'un débat sur la vie et la dignité humaine au Parlement européen. Au début de l'été, une association autrichienne de jeunes a essayé d'organiser un évènement au Parlement européen pour présenter la campagne One of Us. Cependant, le député européen irlandais Jim Higgins a refusé leur demande. Il leur aurait déclaré que leur affiche était "trop polémique", sans spécifier ce qui était polémique. L'association n'a pas obtenu l'autorisation d'organiser l'évènement, alors qu'elle était prête à changer ce que le député trouvait problématique.

     

    Même si l'avortement est autorisé dans la plupart des pays européens, la recherche aboutissant à la destruction des embryons humains n'est pas acceptée. Dans certaines régions, elle évoque encore les pires souvenirs d'expérimentations sur êtres humains.

     

    One of Us serait la seconde initiative citoyenne réussie à ce jour. L'autre initiative citoyenne, qui a aboutit à la reconnaissance d'un droit de l'homme à l'eau, a rassemblé 1,3 million de signataires en Allemagne, et 400 000 dans le reste de l'Europe.

     

    Afin de mobiliser l'attention de la Commission européenne, une pétition doit rassembler un million de signatures en un an après son lancement. Les signatures doivent provenir de sept des 28 Etats membres de l'Union européenne. Chaque Etat définit un quota minimum.

     

    L'obtention du nombre de signatures requis pendant la période donnée n'est pas simple. Neuf autres initiatives citoyennes risquent d'arriver à expiration cette année, même celles qui ont obtenu de la Commission européenne le titre de première initiative. Fraternité2020, qui cherche à mobiliser plus de financement pour l'échange européen Erasmus, n'a pas obtenu 100 000 signatures.

     

    One of Us a satisfait le quota dans 10 Etats. La campagne cherche désormais à atteindre le million de signatures. Il est surprenant qu'elle ait mobilisé un si faible nombre de signatures dans les pays connus pour leur politique protectrice de la vie, comme par exemple l'Irlande et Malte.

    One of Us bénéficie du soutien de plusieurs organisations européennes pro vie. Avant de renoncer au siège pontifical en février, le Pape benoît XVI a fait signe à ses partisans lors d'une de ses dernières apparitions publiques, un Angélus dominical.

    http://c-fam.org/en/francais/volume-16/3907-la-campagne-one-of-us-s-apprete-a-surprendre-les-europeens

  • Et maintenant voici la crème anti-rides, produit des fœtus avortés ! (2010)

    Avec l'allongement de la durée de la vie, le laboratoire Neocutis et sa nouvelle crème anti-rides ont de beaux jours devant eux. Malgré la concurrence, car cette crème utilise un composant à l'efficacité redoutable (nous dit-on) : une protéine provenant de cellules de peau fœtale. Des chercheurs du service gynécologie-obstétrique du CHU de Lausanne avaient en effet constaté que les fœtus opérés in utero naissaient ensuite sans aucune cicatrice. La peau des fœtus a donc des propriétés régénératrices - encore une merveille de la nature qui ne pouvait laisser les chercheurs indifférents. C'est ainsi qu'une mère fut convaincue de faire don à la science du fœtus dont elle voulait se débarrasser. Il ne s'agissait ; après tout, que de donner son « contenu utérin » (qui a dit bébé ?), destiné aux poubelles d'une clinique, à un laboratoire spécialisé dans les soins pour les graves affections cutanées... et accessoirement, les crèmes de beauté. C'est bien là le hic. Car utiliser des cellules de peau prélevées sur le fœtus avorté, puis cultivées et multipliées, afin de guérir des grands brûlés par exemple, beaucoup n'y trouveront rien à redire. Mais faire de telles recherches pour créer un produit miracle, voilà qui passe moins bien. La nouvelle crème de la société Neocutis est donc en butte à l'opposition virulente des associations pro-vie américaines, notamment Children of God for Life, qui tente d'organiser un boycottage de tous les produits Neocutis, et propose notamment aux laboratoires n'utilisant pas le morbide composant de leur faire une publicité gratuite.
    Bien évidemment, l'homme à l'origine de ce projet, Patrick Hohlfeld, annonce que les bénéfices liés à la vente de sa crème serviront à des recherches plus nobles, ce qui suffit à couper la chique à d'éventuels détracteurs français. La France est pourtant le pays où l'on s'attend le moins à ce que l'utilisation mercantile de cellules humaines ne provoque pas de réaction, puisque officiellement tout don d'organe ou de cellule doit être gratuit. C'est le cas du don d'ovocytes par exemple. Mais ce don d'ovocytes rémunéré dans d'autres pays européens est approuvé officieusement par le gouvernement. Roselyne Bachelot elle-même reconnaissait sur le plateau d'une émission d'information de M6 que la Sécurité sociale remboursait bien les voyages à l'étranger et les soins reçus par des femmes désirant un don d'ovocyte, difficile à obtenir en France... L'hypocrisie est patente.
    L'hypocrisie, en somme, est à tous les étages, car même ceux qui peuvent être un peu titillés par l'aspect commercial de l'affaire ne trouvent en général rien à redire quant à la provenance de la protéine régénératrice miracle. Pourtant, c'est un pas de plus qui est fait dans les avortoirs avec ce recyclage des déchets. C'est une façon de banaliser encore davantage l'avortement et de le rendre juteux puisqu'il devient source de profit pour des laboratoires conduisant des recherches à visée prétendument humanitaire. L'hypocrisie, ou l'inconscience, vient de ce que le seul principe plus ou moins universel, dans une société sans repères moraux, soit que la fin justifie les moyens, ce qui est radicalement contraire à tout ce qu'enseigne la morale traditionnelle. On autorise donc un « mal pour un bien », en l'occurrence l'utilisation d'un fœtus qui transforme un avortement en aubaine, pour créer des crèmes médicaments. Mais quand le même procédé permet un commerce, force est de constater que le mal nécessaire ne débouche que sur un autre mal.
    Fabienne BALLARIN. Rivarol du 30 avril 2010

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