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avortement et euthanasie - Page 143

  • IVG : non, les cathos ne sont pas des bisounours moralisateurs !

    de Gabrielle Cluzel... Est-il besoin de rien ajouter ?

    Marie Delarue a réagi de façon très forte au post de l’un des jeunes contributeurs de ce site, relatif au premier pas vers la légalisation de l’avortement en Irlande.

    J’ai remarqué depuis longtemps qu’il était presque impossible, pour un public féminin, d’avoir un débat apaisé sur la question. Parce que ce sujet a la particularité d’être à la fois philosophique, anthropologique et de toucher à notre intimité de femme. Les emportements épidermiques que suscite chez certaines la moindre manifestation d’opposition à l’IVG disent en réalité le contraire de ce qu’ils veulent prouver : près de 40 ans après sa légalisation en France, on aurait pu imaginer, s’il s’était réellement agi de la grande avancée promise que, passées les frilosités rétrogrades de certains, une certaine sérénité se serait instaurée. Il n’en est rien, la question est toujours aussi explosive et reprend feu à la première allumette. [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

  • Droit de la femme vs droit à la vie : n’y a-t-il rien d’autre à dire ? par Philippe Randa

    38 ans après la loi Veil dépénalisant l’avortement, les passions ne semblent toujours pas s’être apaisées comme en témoignent les réactions après la récente loi irlandaise autorisant l’avortement « en cas de risque de maladie, d’urgence médicale ou de risque de suicide  ».
    Sur le site Boulevard Voltaire, on a pu lire la réponse très vive de Marie Delarue, refusant, elle, le droit de laisser mourir les femmes et rappelant que « Non, l’avortement (…) quelle qu’en soit la raison, c’est toujours un drame, et nul n’est en droit de porter l’anathème sur celle qui y a recours. »
    Si les deux camps s’affrontent toujours avec la même passion, l’immense majorité des citoyens français et européens pour ne parler que d’eux, ne semblent plus guère interpellée par ce débat. Peut-être est-ce dû aux arguments des « pour » comme des « contre », toujours identiques en 38 ans, qui ne font plus guère avancer le débat. Jusqu’à présent, ils se situent tous exclusivement au niveau de la moralité : droit de la femme vs droit à la vie.
    N’y aurait-il pas d’autres arguments, pour les uns comme pour les autres, à mettre en avant au-delà d’une moralité souvent largement aussi hypocrite qu’irresponsable ?
    Par exemple, à ceux qui opposent la « souffrance » d’une femme « obligée » de garder un enfant non désiré au péril parfois de sa vie, la « souffrance » d’une femme, le reste de sa vie, avoir choisi d’avorter ? Surtout, et c’est plus fréquent qu’on ne le croit et qu’on ne le dit, quand ces femmes ne peuvent plus, ensuite, enfanter, (après un avortement ou non et qui n’auront ainsi jamais d’enfant, même si, tardivement, désiré)… Au droit des femmes à disposer librement de leurs corps, ne serait-il pas judicieux de rappeler (et non de vouloir imposer) leur droit à avoir des enfants qu’un avortement, quelles qu’en soient les motivations, pourrait, peut-être, compromettre définitivement ?
    Et s’il serait vain de nier que la femme tombée enceinte se retrouve bien souvent seule, moralement et matériellement, à devoir « régler le problème », tous les mâles se montreraient-ils en la circonstance lâches au point de se défiler ? Tous, vraiment ? On a peine à le croire et dans ce cas, pourquoi ne parle-t-on jamais de ses droits à lui, à l’homme, à faire vivre son enfant, au contraire de la génitrice – enfant qui est tout de même aussi à lui – et à l’élever, seul, s’il le désire ?
    Au droit de la mère à avorter, opposons le droit du père à ce que la femme aille au terme de la grossesse, lui laissant le choix ensuite, selon son bon vouloir et cette fameuse liberté qu’elle réclame tant, de le reconnaître, de l’élever et de l’aimer… ou non !
    À une époque où l’on martèle sans cesse l’obligatoire parité homme-femme, pourquoi oublier la très logique parité père-mère ?
    Il y a bien d’autres arguments encore de bon-sens, et pas seulement médicaux ou psychologiques, que partisans ou adversaires de la dépénalisation de l’avortement pourraient mettre en avant plutôt qu’une moralité trop souvent hypocrite, comme l’a justement souligné Marie Delarue ou porte ouverte « à tous les chantages possibles et, par là, à une généralisation de facto de l’avortement » comme s’en est inquiété, avec clairvoyance, Nicolas Vodé, sur le même site Boulevard Voltaire. (1)
    Note
    (1) La polémique est toujours vive comme le montrent la réaction de Gabrielle Cluzel hier (IVG : non, les cathos ne sont pas des bisounours moralisateurs !) et celle de Robert Ménard, fondateur du site, aujourd’hui encore (Sur Boulevard Voltaire, on n’est pas obligé d’être tous du même avis !) : www.bvoltaire.fr.
    © Philippe Randa est écrivain, chroniqueur politique et éditeur ( www.francephi.com).

  • Avortement : la digue irlandaise a cédé…

    L’Irlande était restée, jusqu’ici, le dernier pays européen à résister à la légalisation de l’avortement. L’assise populaire de ce combat pour la préservation de la vie y est particulièrement forte, comme le montrait récemment encore la manifestation organisée à Dublin, qui a rassemblé environ 50.000 personnes.

    C’en est pourtant désormais fini, depuis que la coalition au pouvoir réunissant le centre et la gauche travailliste a voté, jeudi 11 juillet, une loi autorisant l’avortement en cas de risque de maladie, d’urgence médicale ou de risque de suicide. Bien que de telles dispositions soient considérées, naturellement, comme a minima par tous les autres pays européens, la possibilité d’avorter en cas de risque de suicide est considérée par certains Irlandais comme la porte ouverte à tous les chantages possibles et, par là, à une généralisation de facto de l’avortement.

    C’est d’ailleurs, semble-t-il, ce point en particulier qui a provoqué la réaction de Lucinda Creighton, ministre des Affaires européennes issue du parti en tête de la coalition, le Fine Gael, qui a voté contre le projet. [...]

    Nicolas Vodé - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Clause de l'Européenne la plus favorisée / S'il y a pire qu'en France, il va falloir s'aligner ! (archive 2010)

    L'examen jeudi à l'Assemblée nationale de la proposition de résolution socialiste lourde de conséquences prétendant « améliorer les droits des femmes » s'est déroulé dans le plus parfait consensus. Cette clause dite de « l'Européenne la plus favorisée » vise à faire l'inventaire des législations les plus progressistes à l'égard des femmes en Europe et à aligner la loi française sur celles-ci. C'est la mise en œuvre d'une idée de Gisèle Halimi et de son association « Choisir la cause des femmes » qui a beaucoup travaillé sur le projet ...
    Dans son Hebdo n°14, Yves Daoudal a étudié en détail les avancées de ce projet : « Ainsi a été constitué un bouquet législatif qui a pour vocation d'être appliqué dans toute l'Europe. »
    On sait bien quelles sont les lois qui favorisent les femmes, surtout aux yeux de Gisèle Halimi. Les lois allongeant le délai légal de l'IVG notamment. En matière d'avortement, la loi la plus progressiste est la loi de boucher des Pays-Bas qui autorise l'IVG jusqu'à la 24e semaine de grossesse ou encore celle de la Suède, 18 semaines et même au-delà sur l'avis d'une commission sociale. Il faut donc pour le bien des femmes l'appliquer dans toutes les autres législations à commencer par la nôtre.
    Pour les lesbiennes voulant se faire implanter un embryon, la loi belge est la meilleure. C'est là qu'elle est également la plus favorable pour le Contrat d'union civile des homosexuels. Il faudra aussi retenir la loi non obscurantiste autrichienne sur le mariage civil qui prime sur le mariage religieux, la loi espagnole sur le divorce, etc. Où l'on se rend compte qu'il y a encore plus pourri qu'en France et qu'il va donc falloir s'aligner. Plusieurs chapitres sont concernés : la famille, les violences, le travail, la politique.
    La « clause » qui invite le gouvernement à déposer un projet de loi en ce sens devrait être adoptée mardi lors d'un vote solennel. Son examen à l'Assemblée nationale s'est déroulé dans le plus favorable des climats consensuels, tous les amendements de droite comme de gauche ayant été adoptés.
    « Aujourd'hui, nous sommes très heureux », s'est félicité le rapporteur socialiste Pascale Crozon. « Nous ne pensions pas que cette résolution serait acceptée telle quelle, qu'elle ferait l'unanimité. »
    La veille, le patron des députés UMP Jean-François Copé avait pourtant indiqué que son groupe ne voterait pas cette proposition en raison de « réserves » sur certains points : « Le caractère général et absolu de ce projet peut-il s'appliquer dans tous les domaines ? » Le groupe UMP a déclaré qu'il voterait la clause sous réserve de l'adoption de leurs amendements. Nadine Morano a précisé que l'UMP refusait de voir appliquer automatiquement des législations sur des questions de société comme l'IVG. Alors pourquoi votent-ils pour ?
    Son objection a d'ailleurs été vite balayée par le patron des députés PS Jean-Marc Ayrault : « Nous demandons un rapport de droit comparé et ensuite le gouvernement pourra proposer un projet de loi. » Mais la socialiste Danielle Bousquet, qui fait pression avec son groupe, a son avis bien arrêté sur la question : « Pourquoi l'exemple suédois est valable lorsqu'il s'agit d'allonger l'âge du départ à la retraite et ne le serait pas quand il s'agit d'allonger la durée de l'IVG ? »
    Départ à la retraite ou mise à mort des fœtus de quatre mois (ou de six mois aux Pays-Bas) en effet où est la différence ?
    CAROLINE PARMENTIER PRESENT du 13 avril 2010

  • Défendons la vie !

    La défense de la vie fait partie des thèmes privilégiés par Monde et Vie et si nous devions ne nous en tenir qu'à un combat, ce serait celui-là. Raison de plus pour y consacrer un dossier quand l'actualité est particulièrement riche.
    En quarante-huit heures se sont succédé deux bonnes nouvelles : le 23 janvier, l'éclatant succès de la septième marche pour la vie et, le 25, le rejet par les sénateurs d'une « proposition de loi relative à l'aide active à mourir » qui devait faire entrer l'euthanasie dans la législation française.
    Dans les deux cas, les défenseurs de la vie ont reçu des soutiens, espérés dans un cas, inespérés dans l'autre.
    Au premier rang des soutiens espérés à la marche pour la vie figure, bien sûr, celui du pape Benoît XVI, qui a envoyé sa bénédiction aux marcheurs. Vingt-cinq évêques, dont quinze titulaires et parmi eux le cardinal Barbarin, primat des Gaules, avaient également appuyé la manifestation, à laquelle participaient quatre évêques catholiques romains : NNSS Lebrun, Bagnard, Aillet, Laun, ainsi qu'un évêque de l'Eglise syro-orthodoxe.
    On remarquait aussi parmi les marcheurs un certain nombre d'hommes politiques français et d'élus, appartenant à divers partis - et c'est bon signe : Bruno Gollnisch, député européen, Patrick Louis, conseiller régional Rhône-Alpes, Xavier Lemoine, maire de Montfermeil, Guy de Framond, maire du Plantay (Ain), Christophe Bentz, président des Jeunes pour la France, Hubert Veauvy, responsable national des idées pour les jeunes au sein du Parti national chrétien, Carl Lang, président du Parti de la France, Jean-Claude Martinez, ancien député européen... Et deux fois plus de manifestants que l'année précédente : les choses bougent ! Au premier rang des appuis inespérés qui ont permis de faire barrage à l'euthanasie, vient le premier ministre François Fillon. Le texte du projet de loi débattu au Sénat le 25 janvier, après avoir été adopté le 18 janvier par la commission des Affaires sociales du même Sénat, prévoyait que « Toute personne capable majeure, en phase avancée ou terminale d'une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable, lui infligeant une souffrance physique ou psychique qui ne peut être apaisée ou qu'elle juge insupportable, peut demander à bénéficier d'une assistance médicalisée permettant, par un acte délibéré, une mort rapide et sans douleur. » La veille du débat, François Fillon a publié une tribune dans Le Monde, dans laquelle il écrivait clairement : « La question est de savoir si la société est en mesure de légiférer pour s'accorder le droit de donner la mort. J'estime que cette limite ne doit pas être franchie. » Cette démarche du Premier ministre a sans aucun doute fait pencher la balance du côté des défenseurs de la vie, au sein d'un Sénat où l'empoignade était rude.
    40 % des femmes avorteront au moins une fois dans leur vie
    Certains élus avaient clairement fait connaître leur opposition à l'euthanasie, comme le sénateur de Paris Yves Pozzo di Borgo (Nouveau Centre), qui s'indignait dans un communiqué : « Ce texte est légitimement dénoncé par les plus hautes autorités morales de notre pays, qu'il s'agisse de l'Ordre des médecins ou de l'Église catholique. Je ne comprends pas que la présidente de la commission des Affaires sociales du Sénat ait pu cautionner une telle proposition de loi. Derrière le droit à mourir dans la dignité se camoufle en fait le droit au suicide assisté. La véritable réponse à apporter aux malades c'est le développement des soins palliatifs dans notre pays. En agitant devant l'opinion certains cas extrêmes et souvent dramatiques on risque d'ouvrir la boîte de Pandore exposant les personnes les plus vulnérables à des dérives incontrôlables. »
    Le député de la Drôme Hervé Mariton, dans un livre d'entretiens qu'il a récemment publié avec le journaliste Fabrice Madouas *, estime lui aussi qu'il est « heureux que le législateur résiste à l'idée que l'euthanasie soit un choix légitime » et que le refus de cette solution « est un mouvement du cœur ».
    Hervé Mariton, fait également état d'un chiffre dramatique : selon l'Institut national des études démographiques, en France, près de 40 % des femmes avorteront au moins une fois dans leur vie. Ce fléau frappe en particulier les jeunes, rançon sinistre de la sexualité précoce des adolescents. Le proviseur d'un lycée professionnel de Crest, ville dont Hervé Mariton est le maire lui a confié que la moitié des jeunes filles de son établissement avaient avorté avant d'atteindre la majorité. On mesure la tragédie que cela représente, non seulement pour les enfants qui sont tués dans le sein de leur mère, mais pour ces mères elles-mêmes : selon un sondage publié par La Croix en février dernier, 83 % des Françaises jugent que « l'avortement laisse traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » - beaucoup d'entre elles le savent malheureusement d'expérience - et 61 % estiment qu'il y a trop d'avortements. Le député de la Drôme, qui déclare ne pas contester la légalisation de l'avortement rappelle cependant l'article 1er de la loi Veil qui précise : « La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. » Notre société nage en pleine contradiction ! Le député estime qu'il faudrait davantage informer les Françaises des solutions alternatives à l'avortement et tire la sonnette d'alarme concernant l'autorisation de la recherche sur l'embryon, avant la révision de la loi bioéthique qui interviendra en février. D'autres éléments d'actualité viennent réveiller le débat autour de l'accueil de la vie, comme la demande de reconnaissance en pseudo « paternité d'une lesbienne sur les enfants que sa compagne a eu en recourant aux méthode de fécondation artificielle ; encore, comme la possibilité donnée aux enfants nés sous X de connaître ultérieurement leurs parents naturels - mesure faussement compulsionnelle, qui risque d'accroître encore le nombre des avortements au détriment des procédures d'abandon. Tout se ramène, au fond, à l'avertissement pape Jean-Paul II lors de sa rencontre avec les jeunes au Parc des princes, à Paris, en 1981 « La liberté sexuelle ne fait pas le bonheur l'homme. La société de consommation pas le bonheur de l'homme. » Trente ans plus tard, la liberté sexuelle a fini par réduire l'homme lui-même à un simple objet de consommation.
    Hervé Bizien monde & vie 28 janvier 2011
    * Hervé Mariton, Transmettre pour construire, Pygmalion, 19,90€

  • Avortement de confort : elle élimine son enfant car elle a des nausées

    Il y a peu, on critiquait ceux qui osaient dénoncer les avortements de confort. Selon les partisants de l'abominable loi abominable sur l'avortement, il n'y aurait pas d'avortement de confort, chaque cas serait celui d'une femme en grave détresse... Jeanne Smits traduit le témoignage d'une militante pro-vie espagnole, à propos d'une mère qui a avorté car son enfant présent dans son sein lui donnait des nausées ! Extrait :

    "[...] J’ai demandé à la Municipalité, le 19 juin, l’autorisation de mettre en place un stand informatif pendant le mois de juillet… Le silence pour toute réponse. S’ils veulent enfin me répondre… eh bien la moitié du mois de juillet est déjà passée. Est-ce parce que c’est un sujet qui gêne, Monsieur le maire ?

    Vous vous retrouvez avec entrain avec d’autres collectifs – homosexuels par exemple – mais vous n’avez pas le temps pour vous informer de première main sur les terribles circonstances qui entourent la mort de trente ou quarante enfants dans votre ville ?

    Auront-ils le courage, certains conseillers municipaux, de venir un lundi ou un mardi à la porte de l’avortoir Los Arcos Guadiana, pour voir de première main comment on abuse de la femme en l’obligeant à entrer, en lui mentant sur la réalité de ce qui s’y passe, en lui niant le droit de choisir librement ?

    J’ai besoin de votre aide ! Voilà l’affaire, messieurs les politiques, citoyens indifférents, assassins d’enfants, gens tout simplement méchants, ou quiconque aura eu la patience de lire ces lignes : je ne vais pas m’arrêter. [...]"

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  • Embryon ou citoyen, tous traités comme du bétail !

    Le mardi 16 juillet, les veilleurs debout devant l’Assemblée Nationale

    Mardi fut un sombre jour où l’être humain a été traité en France comme le plus vil des animaux, qu’il soit tout petit ou déjà grand. Car, mardi fut d’abord un sinistre jour où la loi autorisant la recherche sur l’embryon humain a été votée. Mais mardi fut aussi un illustre jour où les Français de conviction qui ont été réprimés ont montré une fois de plus qu’ils ne lâchaient rien.

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    De nouveau les députés de l’Assemblée Nationale allaient être amenés à voter la loi sur l’embryon humain. Par un coût de force dans la nuit du 18 avril dernier, le député Poisson avait réussi à faire clapoter la loi. Elle n’était pas passée. Aujourd’hui le projet de loi revient. Les Veilleurs debout, spontanément, se sont mobilisés pour soutenir nos députés en cette après-midi qui s’annonçait difficile. Leur présence impose devant les grilles du temple néo-classique qu’est l’Assemblée Nationale. S’impose aux passants. S’impose aux forces de l’ordre. Et surtout, s’impose au cœur de l’Hémicycle.

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    Bientôt le sort de l’embryon humain allait être fixé. Bientôt « le plus petit d’entre nous » serait le moins protégé de tous. Bientôt « ce que nous avons tous été » serait en proie à toutes les expérimentations des apprentis sorciers. Mais à l’intérieur, le débat dans l’antre de l’Hémicycle bat encore son plein. Les députés peu nombreux mais engagés qui soutiennent notre cause se battent jusqu’au bout.

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    Les forces de l’ordre sont déjà bien présentent. Des curieux béats aux militants sclérosés par la bien-pensance, rien ne manquent au tableau : les veilleurs sont abordés par, tantôt les insensés, victimes du « totalitarisme de l’indifférence », tantôt les « écrlinf » persuadés qu’il aurait mieux fallu que nous ne fussions pas nés. Etre un de ces embryons qu’on jette après en avoir usées. Mais cela ne dure qu’un moment. Car ces gens-là passent, mais les veilleurs restent.

    Entre deux séances, le député-maire Jacques Bompard, accompagné de son fidèle attaché parlementaire, s’empresse de prendre le temps de passer rendre visite à ces Veilleurs debout dont on lui vente le mérite. Le député-maire salue plusieurs personnes et remercie vivement les manifestants pour leur soutien.

    veilleurs AN 17 h 20

    Il est presque 17 h, quand pour se faire voir davantage du peuple et de ses élus, les veilleurs décident de se déplacer devant l’entrée principale, place du Palais Bourbon. Leur nombre a gonflé. Les voilà près de trente, espacés, alignés. Toute la place est occupée. Plus un seul élu ne peut rentrer ou sortir par le grand portail sans devoir affronter des regards dont la clarté les effraie, des personnes dont la droiture les horripile. C’était là sans-doute en effet suffisamment insoutenable, puisque la police a eu ordre de ne pas « rester sans rien faire ».

    La nouvelle tombe. La loi est votée. L’atmosphère tendue. Aussitôt, les forces de l’ordre arrivent en renfort. De nouvelles camionnettes prennent place devant le Palais Bourbon. Les policiers se déploient. Lentement les veilleurs sont cernés.

    Veilleurs AN 17 h 40

    Tout le dispositif est prêt. La police attend les ordres. D’autant plus hautes sont pris les directives qu’elles mettent du temps à descendre. Or il eut fallu attendre longtemps avant qu’une décision soit prise. Un des veilleurs se fait contrôler son identité. Il n’y en aura presque nul autre. Voilà, derrière les veilleurs, le capitaine prononce la première sommation au haut-parleur. Là aussi, il n’y en aura nulle autre. Sans-doute considéraient-ils que faire ces deux autres sommations était donner dans la fioriture superflue.

    les veilleurs encerclés

    En pédagogues avertis, les policiers ont préféré auprès de chaque veilleur aller lui prier de bien vouloir instamment se donner la peine de quitter les lieux. Si le langage ne fut pas toujours si courtois, l’intention sans-doute elle y était. Seulement voilà, la détermination des veilleurs n’est pas des moindres. Elle lui faut être proportionnée à la cause défendue. Jeunes ou moins jeunes, tous ont appris, parfois avec une grande difficulté, à faire le deuil de la politesse pour dénoncer la haute gravité de leur combat pour la vie et la famille.

    les veilleurs veille dame... Là, commence alors la valse lente des interpellations individuelles ; là continue l’illégalisme des arrestations abusives élevé en nouvelle norme du socialisme ; et là apparaît surtout une première dans l’histoire de la répression policière de la Hollandie. Un ordre est aboyé dans les radios : « Vous allez les prendre un par un avec la fermeté nécessaire ». Rien de très nouveau pour l’instant. Un par un alors, les veilleurs sont déportés sur une place adjacente au Palais, la Place Edouard Herriot. Tandis que certain accepte de suivre les policiers, d’autres font comprendre qu’ils ne bougeront pas d’eux-mêmes. Les policiers sont alors contraints n’en faire les frais et de les porter jusqu’à point nommé.

    Tous les veilleurs debout sont parqués comme du bétail entre des barrières de sécurité, tous emprisonnés dans 15 mètres carrés, pareils que des bêtes à la foire.

    veilleurs parqués

    Débute alors l’incroyable détention des veilleurs debout, où près de quatre heures durant la liberté de circulation est allègrement bafouée, où près de quatre heures durant, « il nous semblait vivre en cage au milieu d’un grand désert » ; au milieu du grand désert d’une république asséchée de principes et assoiffée de pouvoir.

    Après une heure, tout laisse croire que la police allait leurs rendre la liberté. Mais aussitôt sortie de l’enclos, tous ceux qui n’eut la présence d’esprit de prendre leurs jambes à leur cou pour fuir, aussitôt ont été re-parqués de nouveau. Aux premières d’entre elles, les personnes retournées veiller.

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    Les députés Poisson et Mariton viennent demander la libération des veilleurs. Ils parlementent longuement, l’un après d’autre, avec les commissaires présents ; repartent à l’Assemblée, revienne à la charge une demi-heure plus tard, apprenant que tous sont encore détenus. En vain. Ils sont démobilisés devant l’autisme du commissaire.

    veilleurs poisson

    Benjamin Blanchard, assistant parlementaire du député-maire Bompard, passe sur le trottoir pour aller au bar. Là, il est interpellé, sans motif, et parqué avec les autres. « Je travaille ici, à l’Assemblée. Là, c’est la fenêtre de mon bureau », dit-il, en sortant sa carte. Mais rien n’y fait. La raison de sa séquestration ? Il ne lui apprendra que plus tard : « l’on vous a vu tout à l’heure aller saluer les manifestants ». Avec de tels états d’esprit, les dégâts de l’Épuration ne font plus surprise aucune. Il a fallu à Bompard lui-même de se déplacer pour sortir de là son collaborateur.

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    Se gare sur le trottoir d’en face, le « panier à salade ». Comme à l’accoutumée, l’on nous affirmer qu’il ne servira pas. Un agent de police pousse la plaisanterie sur sa présence : « Oh, dit-il, ce car là, ce ne serait pas le retour de colo des enfants de la police, non ? ». Le temps s’écoule. De temps à autres, un veilleur nouveau venu rejoint les autres déjà emparqués . Parmi les veilleurs, se trouve une femme en ceinte.

    veilleurs le bus

    Le commissaire apprend aux veilleurs qu’ils sont « libres de sortir ». Non pardon. Il précise son propos : ils sont « libres d’être raccompagnés de force dans le métro ». Point du tout pareil.

    « Le métro n’est pas votre direction ? » Rien à faire. « Il vous faut reprendre votre vélo ? » Rien à faire. « Vos amis vous attendent dans le bar là ? ». Rien à faire. « Il vous faut aller sur les quais et prendre le pont pour rentrer chez vous ? ». Rien à faire. Rien à faire. Rien à faire. Drôle de liberté que celle de ne pouvoir allez nul part ; nul part sinon là où l’on vous y contraint. Personne ne pouvant être libre de circuler, personne ne circula.

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    Dans l’esprit les veilleurs, la raison en est simple. Une fois arrêté par la police, il n’y a que deux possibilités : ou bien on est libre de circuler, ou on ne l’est pas. Dans le second cas, le policier n’a pas à demander de « choisir » sa volonté, il doit la faire exécuter par coercition. Là est la différence entre l’exécutif et le législatif.

    Il est 21 heure 10 passée quand les veilleurs ont été tous reconduits au Métro, après 4 heures parqués à côté de l’Assemblée Nationale. Voilà le double exploit de ladite République socialiste en une seule journée : l’embryon humain sera désormais traité tout comme l’embryon d’une souris ou celui d’une vache.

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    Et puis, nous leur faisons dire, au fond : « fi des convenances, traiter pareil au bétail des opposants politiques n’est pas pire que de le faire pour les embryons humains. C’est juste, après tout, une question de délai de prise en charge : on a laissé l’un vivre plus longtemps que l’autre. »

    http://nouvelarbitre.com

  • Les Hommen devant l'Institut Pasteur : "Non aux enfants cobaye" !

    Les Hommens et une fille du groupe "ni à vendre ni à louer" manifestaient ce soir devant l'Institut Pasteur contre le vote du projet de loi autorisant la recherche sur les embryons humains : 

    Hms1

    Hms3

    Hms4

    Ils ont été rejoints et encouragés par Béatrice Bourges :

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Un gouvernement de lâches

    Communiqué de la Fondation Lejeune :

    "Après l’échec d’une tentative des radicaux de gauche en mars, le gouvernement s’obstine et a remis à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale la proposition de loi visant la libéralisation de la recherche sur l’embryon humain en France.

    Examiné depuis 23h hier soir [mercredi 10 juillet] , en catimini, à la veille des vacances parlementaires, le texte ne fait pas l’objet du débat qu’il mérite. Mutisme de la ministre et du rapporteur, réserve de vote, absence des partisans du texte sur les bancs de l’hémicycle : le débat est tronqué alors que le Parlement s’apprête à entériner le bouleversement du droit, celui de chaque être humain à être protégé dès le commencement de sa vie (art. du Code civil). Les opposants à la recherche sur l’embryon humain, députés ou simples citoyens, peuvent s’indigner de la tournure que prend le simulacre de débat à l’Assemblée nationale.

    Après avoir non seulement refusé de répondre à la seconde motion déposée par les défenseurs du régime actuel, la ministre a finalement décidé d’utiliser la réserve de vote pour vider de son intérêt tout examen des amendements. En effet, les opposants au texte ont le droit de défendre point par point chaque amendement à ceci près qu’aucun n’est plus soumis au vote. La manœuvre présente deux avantages que la ministre ne prend même pas la peine de maquiller : d’une part, elle permet à tous les partisans du texte de tranquillement quitter l’hémicycle et de se soustraire au débat puisqu’aucun vote n’aura lieu avant le vote solennel global de mardi, d’autre part, elle évite le risque qu’un des amendements ne soit adopté ce qui changerait, même à minima, le texte et obligerait à une navette avec le Sénat. [...]

    La suite sur La Fondation Jérôme Lejeune

    http://www.actionfrancaise.net

  • La natalité européenne victime de la crise

     

    La natalité européenne victime de la crise

     

    Indice de fécondité par pays dans le monde en 2006

    BERLIN (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - Une équipe de chercheurs allemands est arrivée à une conclusion sans appel, en étudiant l’évolution de la natalité et du chômage dans vingt huit pays européens depuis 2001. Plus le chômage augmente, plus le taux de fécondité baisse. En Espagne, le taux de fécondité est passé en trois ans de 1,5 à 1,4 enfant par femme !

     

     

    Ce phénomène se vérifie particulièrement pour les jeunes, qui peuvent plus aisément remettre à plus tard leur désir d’enfant. Un constat inquiétant alors que le chômage des jeunes atteint 23 % en zone euro ! La situation est cependant diverse selon les pays, certains résistant plus que d’autres : la natalité allemande se maintient, grâce à sa situation économique. Il en est de même de la natalité française, ce que les chercheurs expliquent par la politique familiale française.

     

    Crédit photo : PlatypeanArchcow via Wikipédia (cc). http://fr.novopress.info