Discours de Benoît Sévillia à la Marche pour la vie, pour les Eveilleurs d'Espérance
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Discours de Benoît Sévillia à la Marche pour la vie, pour les Eveilleurs d'Espérance
Le cortège n'est pas encore parti de la place Denfert-Rochereau et #MPLV2017 est déjà en TT France !
Cette année, la marche pour la vie prend une dimension particulière avec le vote du délit d'entrave, cette loi totalitaire qui interdit toute personne de dire la vérité sur l'avortement, qui punit quiconque avance un argument contraire à ceux qui promeuvent le meurtre de l'enfant à naître.
Le collectif s'est élargi, la communication s'est portée sur de nouveaux segments et a été particulièrement dynamique!
Et c'est parti place Denfert-Rochereau : la sono a démarré !
Beaucoup de monde donc, malgré les insultes et l'insoutenable appel aux meurtres des vivants des antifas sur le parcours de la #MPLV2017 :
L’argent public ne doit pas servir à la promotion de pratiques illégales qui marchandisent les corps des femmes et des enfants !
L’Association Juristes pour l’enfance écrit à France 2 et au Conseil supérieur de l'audiovisuel pour demander le retrait d'un projet d'émission de promotion de la GPA annoncée sur twitter comme « une émission positive à laquelle il n’y aura pas de personnes s’opposant à la GPA »!
Vous pouvez vous aussi contacter France 2 :
Vous pouvez contacter le CSA sur le formulaire prévu pour signaler un programme : http://www.csa.fr/Services-en-ligne/Formulaire-pour-signaler-un-programme
Chaque voix compte, alors exprimons-nous ! Pour les enfants et les femmes victimes de la GPA, d’avance, merci !
Lettre adressée par l’association Juristes pour l’enfance à France 2
Monsieur le Directeur,
Vous n’êtes pas sans ignorer que la Gestation Pour Autrui est illégale en France et pénalement punissable.
Cette forme d’esclavage moderne du ventre des femmes ravale l’enfant à l’état d’objet que les adultes commandent, achètent ou rendent à loisir.
Votre chaîne projette une fois de plus de réaliser, de l’aveu même de vos journalistes de l’émission « Mille et unes vies », un reportage présentant la GPA exclusivement sous ses aspects positifs. Récidive en l’occurrence puisque, en moins de 21 mois, vous avez déjà diffusé pas moins de 4 émissions avec le même parti pris !
L’émission concernée ose annoncer sur twitter « une émission positive à laquelle il n’y aura pas de personnes s’opposant à la GPA » pour chercher des intervenants : comment se fait-il que l’argent public soit ainsi utilisé à des fins illégales et idéologiques contraires aux principes de non disponibilité du corps humain et de dignité de la personne jalousement protégés par notre droit ?
Juristes Pour l’Enfance proteste énergiquement contre cette propagande militante et vous demande de bien vouloir mettre fin à ce projet d’émission, pour le respect des femmes et des enfants.
Nous vous informons que nous saisissons le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la même demande.
Avec par avance tous nos remerciements pour la dignité des femmes et des enfants que, nous l’espérons, vous aurez à cœur de sauvegarder sur la chaine dont vous avez la responsabilité,
Recevez, monsieur le directeur, l’assurance de notre bien cordiale considération
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La proposition de loi relative à l’extension du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse revient à l'Assemblée nationale le 26 janvier.
Jean-Frédéric Poisson vient de déposer un amendement de suppression. Il explique :
"Cet amendement vise au respect de la liberté d’expression et à la suppression de la possibilité d’extension aux moyens de communication au public par voie électronique ou de communication au public en ligne du délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse.
Ce gouvernement a fait de l’avortement un droit fondamental, a supprimé la notion de détresse comme condition pour y avoir recours, et enfin le délai de réflexion obligatoire avant de poser un acte aussi peu anodin. Il voudrait maintenant faire taire ceux qui tentent d’apporter une voix moins idéologue sur un sujet si difficile, ceux qui rappellent que l’avortement est toujours un drame, ceux qui voudraient aider les femmes à étudier toutes les autres possibilités qui s’offrent à elle.
Il s’agit du point culminant d’un comportement absolument totalitaire. Ce texte est grave parce que le sujet est grave, mais également parce qu’il est liberticide.
Il convient de rappeler que la liberté d’expression est reconnue dans le bloc de constitutionalité. A son article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen rappelle que : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » Or, il existe une différence de nature entre le délit d’entrave tel qu’il est formulé dans la loi Neiertz de 1993 et cette proposition d’extension à l’information numérique. On ne peut pas considérer que les sites visés par cette proposition de loi exercent un acte violent contre les internautes qui les consultent tandis que la loi de 1993 s’opposait légitimement à la pratique d’acte violent contre les personnes ayant recours à l’avortement ou le pratiquant.
Les limites légitimes à la liberté d’expression ne peuvent être invoquées dans le cas des sites visés par cette loi dans la mesure où l’on n’y trouve pas d’appel à la haine ou de déclaration diffamatoires.
Les auteurs de cette proposition de loi considèrent que la démarche de ces sites ne relève pas de la liberté d’expression car ils présenteraient « des allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur ». Or, il s’agit là d’un procès d’intention et d’un critère non opérationnel en terme juridique. Cette proposition de loi prétend donner aux pouvoirs publics la possibilité de déterminer ce qui doit être considéré comme vrai ou comme faux.
Par ailleurs, la fiabilité des informations sur l’avortement souhaitée par les auteurs de la proposition de loi ne peut être garantie sans la pluralité des sources d’information.
Pour toutes ces raisons, il convient de supprimer cet article unique."
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"42 ans après la légalisation de l’avortement, certains le célèbrent comme une liberté au point de l’ériger au rang de droit fondamental.
Et pourtant :
Malgré ce constat, depuis 5 ans le gouvernement a fait de l’avortement une priorité politique, budgétaire et symbolique : remboursement intégral de l’avortement, suppression de la notion de détresse, revendication d’un droit fondamental à l’avortement, mesures de promotion de l’avortement ( suppression du délai de réflexion, instauration de quotas etc.), remboursement intégral des actes afférents à l’avortement, création d’un nouveau délit d’entrave à l’avortement.
42 ans d’IVG : 42 ans d’errance
La loi Veil devait contribuer à réduire le nombre des avortements : 42 ans plus tard, ils ont explosé.
La loi Veil devait favoriser le soutien aux femmes en détresse souhaitant garder leur bébé : 42 ans plus tard, ce volet de la loi n’a jamais été mis en œuvre.
La loi Veil devait libérer les femmes des grossesses imposées : 42 ans plus tard, ce sont 80 % des avortements qui sont imposés à la femme enceinte par son entourage, les parents des jeunes filles mineures ou le compagnon de la femme majeure.
La loi Veil devait donner le choix aux femmes : 42 ans plus tard, un nouveau délit d’entrave à l’avortement va menacer tous ceux qui veulent proposer des solutions alternatives et va donc réduire à presque rien la possibilité du choix.
La loi Veil devait rendre les femmes plus heureuses : 42 ans plus tard, le syndrome de stress post abortif est un sujet tabou et le regret de l’enfant qu’on a porté dans son ventre n’est ni reconnu, ni pris en charge."
par Michel Janva
Communiqué d'Alexandre Simonnot, Conseiller Municipal de Taverny et Secrétaire Général-adjoint des Comités Jeanne :
"Ayant toujours considéré comme une priorité absolue la défense de la famille et de la vie, c’est avec un grand plaisir que je représenterai la direction des Comités Jeanne dimanche prochain à la grande marche pour la vie dans les rues de Paris.
Plus que jamais il nous faut défendre une politique résolument familiale et nataliste. C’est incontestablement sur le terrain démographique que se jouera l’avenir de notre pays et de notre continent."
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