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avortement et euthanasie - Page 57

  • Pourquoi manifester pour la vie le 22 janvier ?

    Extrait d'une tribune de Cécile Edel dans le dernier numéro de La Nef :

    6a00d83451619c69e201bb0965f59e970d-800wi-1.jpg"[...] La Marche pour la Vie, dans ce contexte, veut donc être en premier lieu un acte de résistance, au sens où ceux qui manifestent « refusent d’accepter, de subir les contraintes jugées insupportables, qui sont exercées par une autorité (en l’occurrence ici l’État !) contre une personne, contre les libertés individuelles ou collectives ».

    Mais la Marche pour la Vie est aussi un acte de témoignage et d’espérance, car manifester chaque année depuis 11 ans avec une ténacité sans faille, c’est croire et avoir la conviction profonde que cet acte, bien plus qu’être utile, est nécessairement fécond parce qu’il vient d’un profond désir d’accomplir son devoir en témoignant de la valeur de toute vie humaine. Cette marche permet de redire que l’avortement reste un acte d’une extrême gravité et que même 40 ans après sa légalisation, de nombreux citoyens continuent de s’y opposer fermement !Combien de jeunes enfants venus à la marche il y a de cela plusieurs années, accompagnés de leurs parents, sont aujourd’hui très clairement engagés dans des associations et œuvrent au quotidien pour cette cause ! Notre devoir est aussi de transmettre la flamme afin que l’avortement ne soit jamais totalement banalisé.

    Marcher pour la Vie est enfin une manière d’interpeller les médias, les politiques, le grand public sur ce drame et oser exiger de notre gouvernement, non seulement le développement d’une véritable politique familiale encourageant la maternité et l’aide aux femmes enceintes en difficulté, mais également la reconnaissance de l’IVG comme un problème de santé publique nécessitant un véritable programme de prévention.

    Cette 11e Marche pour la Vie revêt forcément cette année un aspect très particulier à quelques mois de l’élection présidentielle et nous devons lancer un message fort à nos politiques afin qu’ils comprennent que l’avortement reste une tragédie qui nous concerne tous et touche chacun personnellement ! « L’IVG : nous sommes tous concernés ! » Pouvons-nous en effet rester silencieux devant 220 000 enfants qui disparaissent chaque année, devant des femmes, des hommes, des familles entières qui souffrent ? Car il s’agit bien de cela : un drame aux conséquences réelles mais visiblement inavouables pour notre gouvernement ! Un tel drame ne peut être relégué au rang de choix personnel, de liberté de la femme. Il nous concerne tous. La proposition de loi sur l’extension du délit d’entrave présuppose et laisse encore une fois penser à tort que le discernement de la femme pour le choix ou non d’avorter se fait seul et que ce choix ne concerne qu’elle. Faire porter l’entière responsabilité d’un tel acte sur autrui est un peu facile, vous ne croyez pas ? De notre côté, nous souhaitons au contraire que ce slogan « IVG, tous concernés ! », axe mobilisateur principal de cette marche du 22 janvier, résonne comme un appel à prendre nos responsabilités et à nous engager !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/pourquoi-manifester-pour-la-vie-le-22-janvier-.html

  • Marche pour la vie du 22 janvier : présence en fin de cortège de SOS Tout-Petits

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Vous êtes en train de préparer votre Réveillon …

    … et vous souhaitez aider la Marche Pour La Vie ?

    Voilà 4 moyens de nous aider :

    Devenir bénévole 

    Venez nous aider et faites partie des 600 bénévoles de la Marche au sein des différentes équipes (accueil, logistique, circulation, sécurité). Inscrivez-vous dès maintenant sur ce formulaire :

    Commander des tracts

    1400 000 tracts déjà distribués  à ce jour ! Commandez-les, glissez-les dans vos cartes de vœux, distribuez-les à votre réveillon !
    Les tracts, des affiches, des autocollants sont gratuits et livrés chez vous, il suffit de les commander via ce formulaire :

    Organiser un car 

    Vous êtes provincial ? Réservez ICI  votre place dans un car pour venir à Paris le 22 janvier !
    Il n’y a pas de car au départ de votre ville ? MOBILISEZ VOUS et organisez un car via ce formulaire : 

    Oragniser un car pour La Marche pour La Vie

    Faire un don

    Il vous reste plus que quelques heures pour faire un don à la Marche Pour La Vie et obtenir un reçu fiscal sur vos revenus de l’année 2016…
    Aidez-nous financièrement par un don qui permettra de faire face aux dépenses de la Marche Pour La Vie du 22 janvier (sécurité, podium, sonorisation, affiches, tracts, publipostage)
    Vous pouvez adresser vos dons :  

    – par chèque à la MARCHE POUR LA VIE, 3 rue de l’arrivée, 75014 Paris

    – par carte bancaire via notre site internet ICI

    Bon réveillon !

    N’oubliez pas d’inviter votre famille et vos amis à se rendre massivement marcher pour la Vie à Paris le 22 janvier 2017!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marche pour la vie : Tous à Paris le 22 janvier 2017 !

    C'est la une du dernier numéro de L'Homme Nouveau :

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    Michel Janva

  • La Marche pour la vie cherche des bénévoles

    Sans bénévoles … pas de Marche Pour La Vie !

    Venez nous aider et faites partie des 600 bénévoles de la Marche au sein des différentes équipes :

    • Accueil: pour orienter les marcheurs  (garçons / filles de plus de 16 ans) 
    • Logistique: pour que la Marche puisse avoir lieu (garçons / filles de plus de 16 ans)  
    • Circulation: pour accompagner les marcheurs (garçons / filles de plus de 16 ans)   
    • Sécurité: pour que la Marche se déroule en toute sérénité (hommes de plus de 18 ans) 

    Inscrivez-vous vite sur le formulaire « Devenir bénévole » :  

    Ne comptez pas sur votre voisin, engagez-vous !

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/12/la-marche-pour-la-vie-cherche-des-b%C3%A9n%C3%A9voles.html

  • Marche Pour La Vie 2017 : Affichez vos idées !

    Vous voulez nous aider à faire de la Marche Pour La Vie 2017 un événement de grande ampleur ?  Aidez-nous en communiquant autour de vous ! Profitez du mois de janvier pour tracter et coller les affiches et autocollants de la Marche Pour La Vie !

    Petit message pour les Provinciaux : il ne vous reste que 7 jours pour faire votre commande !

    Les tracts, des affiches, des autocollants sont à votre disposition : c’est GRATUIT et livré chez vous, il suffit de les commander en cliquant ce formulaire :

    Tous à Paris le 22 janvier 2017!!!

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sens Commun souhaite que la loi Taubira soit complètement réécrite et non pas abrogée

    Dans une interview au Point, Le président de Sens Commun, Christophe Billan, répond à Marion Maréchal-Le Pen qui a jugé "injustifiable" le soutien de SC à François Fillon :

    Le FN est le seul parti qui propose d'abroger la loi Taubira. Pourquoi n'avez-vous pas choisi de le soutenir ?

    Le Front national ne porte pas de projet crédible. Il se complaît dans la transgression systématique et l'opposition perpétuelle. Cette posture qui s'emploie à exploiter la peur, l'amertume et le désarroi représente un fond de commerce et non un programme politique soucieux de redresser et de réunifier notre pays. J'ajoute que sur la question de la famille, le Front national est dans une position particulièrement ambiguë.

    Pourtant, Marion Maréchal-Le Pen a défilé lors de la Manif pour tous. Elle vous reproche votre soutien à François Fillon…

    J'observe que les propos tenus par une partie du Front national sont immédiatement contredits par l'autre. Il est difficile de savoir qui parle en son nom et quelle est précisément la ligne de cette formation politique. Comme de très nombreux élus LR, Marion Maréchal-Le Pen a en effet défilé aux Manifs pour tous, mais d'autres responsables, dans son propre parti, estiment que le mariage pour tous est un sujet aussi important que la culture du bonzaï et jouent la carte de la laïcité contre la religion. Force est de constater qu'il existe des divergences fondamentales sur les questions de société. En ce qui nous concerne, nous articulons des convictions claires et assumées que nous entendons décliner dans le réel. Nous nous inscrivons dans une approche politique et cohérente. Par ailleurs, Marion Maréchal-Le Pen n'a jamais essayé de nous contacter (...) 

    Allez-vous réclamer à François Fillon une réécriture complète de la loi Taubira ?

    Notre positionnement n'a pas changé. Considérant  que cette loi est mauvaise dans son ensemble, nous souhaitons qu'elle soit complètement réécrite. Pour l'heure, la priorité pour nous était de soutenir un candidat qui poserait un premier verrou sur les effets délétères de cette loi. C'est ce que propose François Fillon à travers la réécriture de la filiation afin de préserver les droits de l'enfant. Nous savons en revanche que François Fillon n'ira pas au-delà, mais ce point est clair depuis l'annonce de notre soutien. Concernant l'IVG, notre priorité est de revenir à l'équilibre que proposait la loi Veil. Il s'agit d'encadrer une pratique qui relève toujours d'un choix difficile et non de la promouvoir. 

    S'interroger sur la véritable ligne du FN à propos de la famille et de la défense de la vie n'est effectivement pas illégitime depuis l'aveu de Marine Le Pen à propos des concessions faites aux soutiens de Bruno Gollnisch mais, venant d'un membre de LR, où se côtoient NKM et Bruno retailleau, où Benoist Apparu devient porte-parole de François Fillon, la critique devient risible surtout lorsque l'on sait que la promesse de François Fillon de réécrire la loi Taubira n'est pas crédible et n'est qu'une posture électorale hypocrite...

    C'est l'hôpital que se moque de la charité. 

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après l’avortement, une difficile renaissance spirituelle

    La Croix a recueilli le témoignage de femmes ayant avorté et revenant sur l’itinéraire humain et spirituel qui les a conduites à sortir de leur « prison intérieure ».

    Hélène (1), 46 ans, n’aurait jamais pensé que cela pourrait lui arriver. Il y a dix ans, cette catholique pratiquante a avorté. « J’ai passé des nuits impossibles. Je me souviens de ce matin où, réveillée par l’angoisse, je priais : “Seigneur, je sais ce qui va m’arriver, mais je n’ai pas d’autre choix”. » Hélène avait bien songé aux conséquences. Mais cela restait pour cette célibataire « théorique » et elle n’imaginait surtout pas le « cataclysme » qui allait suivre. Cet « effondrement complet », la sensation d’y « avoir laissé (sa) peau » : « J’ignore lequel de nous deux est le plus mort, si c’est l’enfant ou si c’est moi. »

    Prendre conscience de condition humaine

    Pour Natacha, tomber enceinte à 22 ans, au faîte de ses études, était tout simplement inenvisageable, même si elle était amoureuse. « Cela s’est fait de manière très naturelle » et la vie a repris son cours pour cette jeune artiste élevée dans une famille juive non croyante.

    Mais un an et demi plus tard, alors qu’une amie regardait la photo de son passeport dans le métro, cette pensée lui est venue, comme un « coup de poing »« Tiens, à l’époque de cette photo, j’étais enceinte. » Âgée aujourd’hui de 43 ans, Natacha raconte avoir plongé dans une longue dépression, tourmentée par cette « soudaine prise de conscience » de sa « condition humaine » : « Je n’avais pas arrêté une vie, mais celles peut-être de dizaines, de centaines de personnes, enfants, petits-enfants… »

    Après l’IVG, entre soulagement et indignité

    Pour Anne-Laure, 40 ans, mariée et mère de deux enfants, le contrecoup n’a pas été aussi brutal. Après la « douche froide » de la réaction de ses parents, pourtant catholiques pratiquants, qui, « pour la protéger » ont préféré le choix de l’avortement, elle reconnaît avoir ressenti un « énorme soulagement ».

    À 20 ans, elle pouvait « recommencer à faire des projets ». Mais quelques années plus tard, au cours de ses fiançailles, Anne-Laure a été envahie d’un « sentiment d’indignité », qui s’est transformé au fil des années en « vagues de désespoir », renforcées par l’incapacité à tomber à nouveau enceinte.

    Comment se pardonner après un avortement ?

    Comment apaiser le harcèlement de sa conscience ? Quel dialogue nouer avec Dieu quand la culpabilité tenaille ? Comment se pardonner ? Pendant dix, vingt ans, Hélène, Natacha et Anne-Laure se sont battues avec ces questions. Si ces trois femmes ne sont pas représentatives de toutes celles qui ont avorté, toutes trois évoquent une même « descente aux enfers », mêlée d’une culpabilité insoutenable et d’une immense solitude.

    Qu’elles soient d’un milieu catholique ou non, l’avortement les a condamnées au silence, à la « clandestinité ». Se taire parce que l’entourage ne comprend pas. « Ma famille me disait que ce n’était pas grave, ma sœur aussi, qui elle-même avait avorté, raconte Natacha. J’ai eu l’impression de me retrouver seule avec mon chagrin et ma colère. » Se taire surtout par honte et par peur d’être rejetée. « Il était impossible d’en parler, j’aurais été vue comme un monstre, bannie par ma famille. Même dans ma paroisse, je serais jugée… », confie Hélène.

    Des mots maladroits des proches

    Les rares fois où elles se sont risquées à livrer leur secret, elles se sont confrontées à la dureté de certains propos ou tout simplement à la maladresse. « Lorsque je suis retournée me confesser tant j’étais assaillie par la culpabilité, se souvient Hélène, le prêtre, bien que très bienveillant, m’a arrêtée net en me disant que je doutais de l’efficacité du sacrement déjà reçu. »

    Déjà intriguée, avant l’IVG, par la foi d’une amie, Natacha, elle, avait accepté de participer à une retraite spirituelle. Mais le prêtre qui a reçu alors ses confidences entremêlées de sanglots a jugé brutalement sa supposée légèreté et eu des mots malheureux. « Malgré tout, dit-elle, je suis restée, et j’ai découvert la prière, mais aussi que je n’étais pas seule, d’autres femmes souffraient de leur avortement, parfois depuis des décennies. » Et c’est finalement dans la foi catholique que Natacha a puisé, comme Hélène et Anne-Laure, de quoi survivre.

    Suite et source: dans La Croix