Pendant que le gouvernement fustige la "désinformation" contre l'avortement, des femmes qui veulent garder leur enfant témoigne de l'inhumanité de leur conjoint face à l'arrivée d'un enfant. Exemple avec Julia Paredes, qui se met à pleurer devant la caméra, en racontant l'attitude de son conjoint qui demandait l'avortement :
avortement et euthanasie - Page 65
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A la rue pour avoir refusé d'avorter
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Manifester le 16 octobre pour que les politiques aient le courage de défendre la famille
Dans La Nef, Ludovine de La Rochère explique pourquoi il faut aller manifester le 16 octobre :
"[...] La deuxième raison essentielle de cette manifestation est bien sûr l’entrée dans une année politique majeure. Jusqu’à présent, la plupart des candidats aux futures échéances n’ont pas compris que l’homme est la finalité de la politique et la famille le socle de la société. Ils ne voient pas que notre identité nous est transmise par la famille, de manière personnelle et collective. Ils ne voient pas que c’est l’éducation reçue en famille qui permet de vivre en société, de s’intégrer à l’école puis de travailler pour vivre. Ils ne voient pas non plus que la solidarité familiale est irremplaçable, en particulier en temps de crise.
Le 16 octobre sera le moment de faire entendre nos voix pour que les politiques aient enfin le courage de défendre l’enfant et sa famille, mais aussi notre identité, nos valeurs, notre civilisation.
D’une certaine manière, les immenses manifestations des années 2012 à 2014 ne pouvaient que conduire à une nouvelle mobilisation de très grande ampleur au seuil de cette année : à droite comme à gauche, les politiques ont en effet bien du mal à entendre le peuple français. Or, plus que jamais, il y a urgence ! Il n’est pas envisageable d’attendre davantage pour lancer la reconstruction de notre pays !"
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IVG : l’autre dossier tabou
L’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend d’ailleurs à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.
La question de l’avortement est un sujet dont il est impossible de débattre. Ce qui tend, d’ailleurs, à démontrer qu’il s’agit de tout sauf d’un acte banal.Pour ses partisans, c’est un droit absolu : celui des femmes à disposer de leur corps. Ils ne peuvent même plus concevoir que d’autres soient d’un avis opposé dont l’expression est inacceptable. Or, force est de reconnaître que les associations pro-vie tiennent un discours qui tient en deux idées fortes : défense de la vie, respect des personnes.
Mais lorsque l’idéologie prime sur le réel, les idéologues mettent en place tous les moyens utiles pour empêcher leurs adversaires d’exister. C’est le sinistre « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » dont on connaît les résultats depuis la Terreur. Et, en la matière, nos idéologues ne font pas dans la dentelle.
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Un ministre coupable de délit d’entrave à l’enfantement
De Raphaëlle Lespinas dans l'Homme Nouveau :
"[...] Tout a commencé le 27 janvier 1993, lorsque la loi a institué le « délit d’entrave à l’IVG » qui consiste à empêcher une IVG en perturbant l’accès aux établissements concernés, ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes venant avorter. Le délit a ensuite été élargi le 4 août 2014 aux actes d'intimidation à l'égard de femmes venues s'informer sur l’avortement dans un hôpital, ou tout autre centre d'information.
Mais depuis 2013 déjà, le gouvernement avait lancé son propre site Internet d’information pour contrer le sitewww.ivg.net, conçu par des militants pro-vie pour expliquer aux femmes qu’avorter n’est pas un acte anodin et qu’il peut avoir des conséquences physiques et psychologiques douloureuses. Très consulté et bien référencé dans les moteurs de recherche, www.ivg.net exaspère le gouvernement. Une colère qui ne cesse de croître depuis la création de www.afterbaiz.com, un site pour les jeunes, qui traite de l’amour, de l’affectivité, de la sexualité mais également de l’avortement.
Liberté de choix?
Et de fait, porté par des militants pro-vie, il ne présente pas l’avortement comme la seule solution à une grossesse non désirée.Ivg.net et afterbaiz.com sont deux sites où n’est pas demandée une seule fois l’abrogation de la loi Veil, où jamais il n’est dit que l’avortement est un crime, deux sites qui mettent en avant la liberté de choix… Ce serait bien insuffisant pour des moralistes chevronnés, c’est déjà beaucoup trop pour Laurence Rossignol.« Être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit », a-t-elle déclaré le 17 septembre dernier. La liberté d’opinion des uns s’arrête là où commence celle du ministre pour lequel oser proférer que l’IVG n’est pas anodin et qu’il n’est pas la seule solution possible est une tromperie.
[...] On attend donc que Laurence Rossignol attaque en justice l’institut de sondage Opinion Way dont une étude de 2013 révélait que 85 % des femmes déclarent avoir ressenti une souffrance au moment de l’IVG médicamenteuse, y compris une souffrance morale pour 82 % d’entre elles.
Finalement, le délit d’entrave numérique, c’est tout un programme… dont la première étape consisterait à refondre le Larousse, qui définit ainsi le fait d’entraver : « Empêcher quelqu'un d'agir, une action de se réaliser, ou constituer un obstacle. » Mais comment un texte publié sur Internet, et que personne n’est forcé d’aller lire, constitue-t-il un « obstacle » à l’IVG ? Peut-être que la femme a si peu de volonté propre que le seul fait de lire un conseil ou une injonction la détermine à agir en ce sens…
Deux questions demeurent :
– Les personnes qui font le choix d’accoucher sous X puis de confier leur enfant à l’adoption sont-ils des gens faibles d’esprit et manipulables, de mauvais citoyens ?
– Serait-il possible de créer un « délit d’entrave numérique à l’enfantement » pour des sites d’information sur l’IVG tels que celui du gouvernement, qui nient le syndrome post-avortement dont se plaignent pourtant de très nombreuses femmes et qui ne présentent aucune alternative à l’avortement ?"
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Manuel de bioéthique : la Fondation Jérôme Lejeune attaque les diffamations en justice
Mme Danièle Gaudry, membre du Planning familial, a prétendu sur France Info que le manuel bioéthique de la Fondation Jérôme Lejeune comporte des « contre vérités scientifiques », et l’a qualifié de « manuel de manipulation de la jeunesse ».
Par ailleurs Mme Laurence Rossignol, ministre des familles de l’enfance et du droit des femmes, a dénoncé dans Libération ce « document de propagande ».
Face à ces déclarations injustes, relevant de la diffamation, la Fondation Jérôme Lejeune décide d’aller devant la justice.
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune précise :
« Ce manuel a été élaboré avec des experts français et internationaux : médecin, chercheur, juriste, bioéthicien, philosophe. Il vise à présenter les différents enjeux bioéthiques de notre époque, par exemple la recherche sur l’embryon, l’euthanasie, le don d’organe. Dans cette perspective, le manuel vise à présenter la réalité de l’avortement, pour éclairer les consciences, sans juger les personnes.
Publié il y a dix ans, plusieurs fois réactualisé pour prendre en compte les évolutions législatives et les changements sociétaux, il n’a jamais fait l’objet de contestations.
Depuis l’origine il a remporté un grand succès (environ 500 000 exemplaires), et a été traduit en plusieurs langues. La Fondation Jérôme Lejeune se félicite qu’il puisse être distribué dans des établissements scolaires qui partagent comme valeur la défense de la vie. »
Pour le commander, cliquez ici
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La Région Pays de la Loire a encore financé le Pass contraception
La majorité Les Républicains des Pays de la Loire, présidée par Bruno Retailleau, a attribué une nouvelle subvention de 80 000 euros pour le Pass contraception, qui avait déjà reçu 28 000 euros au mois de juillet dernier.Sans oublier les 98 000 euros que la majorité a versé au Planning familial en avril 2016. Avec un chiffre constant du nombre d’avortement chaque année en France, de l’ordre de 200 000, le FN pose la question de l’efficacité de ces actions s’adressant à des mineurs, en dehors de l’autorité parentale.
La Région a-t-elle l’intention de subventionner aussi des associations qui proposent un logement, un soutien matériel et des alternatives sociales à l’avortement, pour les jeunes femmes qui souhaitent garder leurs enfants, mais qui n’en ont pas les moyens financiers ?
Infolettre vidéo du groupe Front national-Rassemblement Bleu Marine au conseil régional des Pays de la Loire de septembre 2016 :
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Laurence Rossignol veut-elle censurer Simone Veil ?
Le billet publié par Thibaud Collin sur son blog est intéressant à double titre, par son contenu d'abord mais aussi car il permet de se replonger dans la Loi n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de la grossesse (dit loi Veil) ainsi que dans le discours prononcé par Simone Veil le 26 novembre 1974. C'est édifiant de voir à quel point la situation a empiré. Il est urgent que le gouvernement censure ce discours et en fasse disparaître les traces sur internet tellement il est en contradiction avec le totalitarisme mortifère des partisans de l'avortement :
"La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu'en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi" [Article n°1 de la loi]
Voici quelques extraits du discours de Simone Veil qui ...pourraient presque désormais justifier sa présence à la prochaine Marche pour la Vie :
"Je le dis avec toute ma conviction :l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ? (...)
C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.. C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et,autant que possible, en dissuader la femme (...)
Le deuxième absent dans ce projet pour beaucoup d’entre vous sans doute, c’est le père. La décision de l’interruption de grossesse ne devrait pas, chacun le ressent, être entreprise par la femme seule, mais aussi par son mari ou son compagnon. Je souhaite, pour ma part, que dans les faits il en soit toujours ainsi (...)
Enfin, le troisième absent, n’est-ce pas cette promesse de vie que porte en elle la femme ? Je me refuse à entrer dans les discussions scientifiques et philosophiques dont les auditions de la commission ont montré qu’elles posaient un problème insoluble. Plus personne ne contexte maintenant que, sur un plan strictement médical, l’embryon porte en lui définitivement toutes les virtualités de l’être humain qu’il deviendra (...)
Tout en évitant d’instituer une procédure qui puisse la détourner d’y avoir recours, le projet prévoit donc diverses consultations qui doivent la conduire à mesurer toute la gravité de la décision qu’elle se propose de prendre (...) Cette tâche de dissuasion et de conseil revient au corps médical de façon privilégiée (...)
Il va sans dire que nous souhaitons que ces consultations soient le plus diversifiées possible et que, notamment, les organismes qui se sont spécialisés pour aider les jeunes femmes en difficulté puissent continuer à les accueillir et à leur apporter l’aide qui les incite à renoncer à leur projet (...)
Ensuite, l’interruption de grossesse ne peut être pratiquée que par un médecin (...) Mais il va de soi qu’aucun médecin ou auxiliaire médical ne sera jamais tenu d’y participer (...)
Si l’on s’en tient aux principes généraux de la Sécurité sociale,l’interruption de grossesse, lorsqu’elle n’est pas thérapeutique, n’a pas à être prise en charge. Faut-il faire exception à ce principe ? Nous ne le pensons pas, car il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel (...) Ce qu’il faut aussi, c’est bien marquer la différence entre la contraception qui, lorsque les femmes ne désirent pas un enfant, doit être encouragée par tous les moyens et dont le remboursement par la Sécurité sociale vient d’être décidé, etl’avortement que la société tolère mais qu’elle ne saurait ni prendre en charge ni encourager (...)
Rares sont les femmes qui ne désirent pas d’enfant ; la maternité fait partie de l’accomplissement de leur vie et celles qui n’ont pas connu ce bonheur en souffrent profondément (...)
Si la loi est générale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer à des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus,elle ne crée aucun droit à l’avortement (...)
Il est vrai que personne ne peut éprouver une satisfaction profonde à défendre un tel texte (...) : personne n’a jamais contesté, et le ministre de la Santé moins que quiconque, que l’avortement soit un échec quand il n’est pas un drame (...)"
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Avortement : service après-vente de la contraception
Ces mots sont extraits du chapitre 7 du livre de Thérèse Hargot, Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque), sorti en février 2016 chez Albin Michel. Voici un court extrait du chapitre en question, que l'on peut lire sur le blog de l'auteur :
"Ma grossesse promenait avec elle un parfum sulfureux, et scandaleux. Personne ne m’a félicité. Pourquoi ?Jeune et étudiante, il allait de soi que cet enfant n’était pas désiré.
Les regards sont moins gênés, les langues se délient quand, dix ans plus tard, j’expose la situation dans l’absolu, sans préciser que je l’ai vécue.[...]
« On est quand même à une époque où les moyens de contraception existent. Bon, les accidents, on sait tous qu’ils peuvent arriver. Mais dans ce cas, elle aurait pu avorter». Anaïs vient d’exprimer tout haut ce que tout le monde pense tout bas.« C’est vrai ce que dit Anaïs, si la contraception ne marche pas, elle n’a qu’à avorter ! » rajoute Mattéo. Leurs commentaires à tous les deux illustrent parfaitement combien dans notre tête, celle de la génération qui est née avec le droit à la contraception et à l’avortement, les deux vont de paires : l’avortement, c’est le service après-vente de la contraception. La preuve, c’est que les chiffres des interruptions volontaires de grossesses en France restent stables malgré une offre contraceptive efficace et accessible. On les connait ces chiffres, on s’est habitué. Dans nos copines qui ont avorté, toutes utilisaient plus ou moins un moyen de contraception…"
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Veut-on entraver tout débat sur l’IVG ?
Au pays des droits de l’homme et de la liberté d’expression, un sujet demeure tabou : l’avortement et la souffrance qu’il engendre. Le Professeur Nisand, pourtant défenseur dès la première heure de la possibilité d’avorter, parle à ce sujet d’un véritable négationnisme. Celui-ci est organisé au plus haut niveau de l’Etat.
Tolérance zéro sur la liberté d’expression
En effet, après avoir créé un « délit d’entrave à l’avortement » étendu à toute pression morale ou psychologique, délit flou et interprété de façon extensive contrairement au principe d’interprétation stricte de la loi pénale, le gouvernement a inventé un « délit d’entrave à l’accès à l’information sur existantes pour les femmes qui souhaiteraient garder leur bébé ou sur la souffrance que beaucoup de femmes connaissent après un avortement serait accusée de tromper les femmes et menacée des foudres de la justice.
Le gouvernement veut ainsi mettre en œuvre la « tolérance zéro » qu’il avait annoncée. Peu lui importe que cela implique de violer allègrement les libertés d’expression et d’information, fondements essentiels d’une société démocratique. Rappelons que le Cour européenne des droits de l’homme insiste régulièrement sur le fait que ces libertés valent non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent. Elle souligne aussi que cela fait partie du pluralisme, de la tolérance et de l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’y a pas de société démocratique. [....]
Claire de La Hougue
La suite sur Causeur
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Veut-on-entraver-tout-debat-sur-l
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Grâce à Laurence Rossignol, on parle de l'avortement à la télévision
Sur BFM TV :
VIDEO: Laure, militante pro-vie d'http://ivg.net réagit au projet du gvt de s'attaquer aux sites anti-#IVG#Avortement@MichelJanva
VIDEO : Les sites anti-#IVG sont de plus en plus populaires et arrivent en tête des résultats de recherche.#BFMTV#Avortement @MichelJanva