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culture et histoire - Page 1012

  • 5e Journée régionale de Synthèse nationale à Nieppe (près de Lille) : belle réussite

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    Dimanche 21 mai, sous un beau soleil, les amis du Nord de Synthèse nationale se sont retrouvés nombreux pour la 5e édition des Journées régionales Flandre Artois Hainaut organisée d'une main de maître par Luc Pécharman, délégué local de notre organisation. 

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    Plusieurs conférences étaient inscrites au programme et ce fut Thierry Bouzard, responsable de Civitas, et Marie-Jeanne Vincent, qui porte avec courage et brio les couleurs de l'Union des patriotes (Civitas, Parti de la France, Comité Jeanne) à Calais aux législatives de juin, qui ouvrirent la séance. Marie-Jeanne Vincent expliqua comment sa ville, en quelques années, subit l'arrivée massive de "migrants" qui la transformèrent en un véritable enfer.

    S'en suivit l'exposé passionnant d'Alban d'Arguin sur les éoliennes qui défigurent toute la France et le Nord en particulier. Alban dédicaça dimanche un nombre impressionnant d'exemplaires de son ouvrage Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici à la suite de son intervention percutante.

    Après vingt minutes de pause au cours desquelles le public a pu visiter les stands présents comme ceux, entre autres, de Terre et peuple, Civitas, Nation, du PdF, sans oublier celui de Synthèse nationale sur lequel plusieurs nouveaux abonnements à notre revue furent enregistrés, débuta la seconde partie des interventions.

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    Deux invités européens, Hervé Van Laethem, porte-parole du mouvement belge francophone "Nation" venu en voisin, et Gabriele Adinolfi, Président de l'institut romain Polaris, que les amis de Synthèse nationale connaissent bien, donnèrent leurs points de vue respectifs sur la récente présidentielle française. Ce qui ne manqua pas d'intérêts...

    Puis ce fut Thomas Joly, le dynamique Secrétaire général du Parti de la France, qui fit un discours sans langue de bois au cours duquel il analysa les motifs de l'échec la candidate "dédiabolisée" à la Présidentielle et donna les raisons de s'engager pour le renouveau de la Droite nationale. Il annonça la présence aux législatives de près de 200 candidats de l'Union des patriotes, soutenus par Jean-Marie Le Pen, dont beaucoup dans la région. Il demanda à l'assistance de soutenir dans les semaines qui viennent ces candidats.

    Roland Hélie, après avoir rendu hommage à Dominique Venner décédé dans les conditions que l'on sait il y a quatre ans, conclut la journée en définissant le rôle primordial de Synthèse nationale dans le combat qu'engagent les forces nationalistes et identitaires non reniées contre le Système. Pour nous un seul message : "Ni soumission, ni abandon, le combat continue !"

    Merci à Luc et à son équipe pour cette belle journée et rendez-vous le dimanche 1er octobre à Rungis, près de Paris, pour la XIe Journée de Synthèse nationale...

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Najat Vallaud-Belkacem réinvente l’eau tiède !

    Soyons indulgents : le français est une langue très compliquée.

    On savait l’ancien ministre de l’Éducation nationale un peu fâché avec l’orthographe. Qu’elle salue les « equipes » de la gendarmerie de Tulle pour leur « professionalisme », félicite le PSG d’avoir « fait rêvé notre jeunesse » ou méprise le « gros rouge qui tâche », il arrive plus souvent qu’à son tour à Mme Vallaud-Belkacem de dépasser allègrement les bornes autorisées par la réforme de 1990.

    Eh oui, malgré qu’on en ait, et n’en déplaise aux détracteurs de l’ex-locataire de la rue de Grenelle, cette réforme date bien de 1990. Aussi, à ceux qui prétendent la lui imputer, Mme Vallaud-Belkacem pourrait-elle rétorquer, tel l’innocent agneau de la fable : « Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né[e] ?/ […] je tette encor ma mère. » Mais sans doute goûte-t-elle plus l’agneau en méchoui que le charme suranné des vers de La Fontaine. Pour répondre à Vanessa Burggraf, qui lui reprochait, sur le plateau d’« On n’est pas couché », d’avoir mené cette tristement fameuse réforme, elle a préféré s’esclaffer bêtement, d’un rire de gorge forcé, avant de crier à la « fake news ! »

    Mme Vallaud-Belkacem, visiblement, manie un peu mieux le franglais que la langue de Molière : « C’est incroyable, poursuit-elle, cela fait trois ans que je suis sujette à toutes les insanités de la Terre. » On se gratte la tête… On attrape le Larousse pour vérifier… Mais oui ! C’est bien cela ! Si l’on essaie de traduire ce français approximatif, la candidate aux législatives (donnée battue par un sondage IFOP-Fiducial pour le JDD et Sud Radio), est tout bonnement en train de dire qu’elle est « naturellement encline » à proférer toutes les âneries possibles. Ce n’est certes pas précisément un scoop mais, dans une bouche aussi arrogante, un tel aveu, même involontaire, fait rudement plaisir à entendre !

    Soyons toutefois indulgents : le français est une langue très compliquée. Ce n’est pas Jean-François Copé, qui n’entretient pourtant pas avec Najat Vallaud-Belkacem des relations franchement cordiales, qui lui jettera la première pierre. Lui-même n’avait-il pas écrit dans un tweet : « Ma mission c’est de tout faire pour que notre famille politique reconquérisse le cœur des Français aux prochaines élections » ? Les mathématiques aussi, il faut l’avouer, sont bien difficiles. Et si M. Copé excelle à multiplier les pains au chocolat à 15 centimes, Mme Vallaud-Belkacem, elle, n’a jamais fait mystère de ses difficultés dans cette discipline. À une époque où tant de politiques s’inventent de faux diplômes, on ne peut qu’être touché de cette franchise.

    Malheureusement, elle semble également assez hermétique à la physique, même la plus élémentaire. Selon L’Express, pour nous faire comprendre « que la stratégie d’Emmanuel Macron de placer des personnalités de gauche comme de droite dans le même gouvernement, ne peut fonctionner », elle aurait eu recours à cette étonnante analogie :

    « Ce n’est pas parce qu’on mélange de l’eau froide et de l’eau chaude que ça donne de l’eau tiède. »

    Quand on n’a pas inventé l’eau tiède, on peut toujours, pour donner l’illusion de brasser de grandes idées, essayer de la réinventer !

    http://www.bvoltaire.fr/najat-vallaud-belkacem-reinvente-leau-tiede/

  • Cannes : Le festival de La bien-pensance - Journal du lundi 22 mai 2017

  • Le plus d' Éléments #1 : La nouvelle émission de TV Libertés

  • Souveraineté et désordre politique, un livre majeur de Guilhem Golfin

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    Cet article consacré à l’ouvrage Souveraineté et désordre politique, de Guilhem Golfin, a paru à la rubrique Livres de l’hebdomadaire Minute du mercredi 17 mai 2017 sous la signature de Charles du Geai. Il fait écho aux débats qui ont lieu, par exemple, entre Jacques Sapir et Jean-Yves Le Gallou. D’où le fait, peut-être, qu’il ait été repris également par la fondation Polémia.

    C’est un titre qui sonne comme une analyse de la présidentielle. Souveraineté et Désordre politique, premier essai du jeune docteur en philosophie Guilhem Golfin, est pourtant bien plus important que cela. Ses pages exigeantes plongeront les lecteurs dans une réflexion fondamentale pour l’avenir de la droite : suffit-il d’ânonner une défense de la souveraineté pour proposer le remède miracle aux souffrances intellectuelles et morales des Français ?

    L’auteur affirme la réalité d’un débat qui ne cesse de diviser les représentants politiques :

    « La configuration politique actuelle se présente effectivement, pour l’essentiel, sous la forme d’une opposition entre le supranationalisme mondialiste – ou le cosmopolitisme moderne – et le souverainisme, entendu de manière générale comme exigence d’un retour au principe de souveraineté classique et donc à un ordre international fondé sur les Etats. »

    Il s’empresse cependant de noter la stérilité d’une telle présentation du débat, dont les électeurs font constamment les frais.

    A force de gagner pour perdre, les électeurs perdent patience. Et si cela tenait à une panne du monde des idées ? C’est la thèse de ce membre de l’Institut Montalembert :

    « Croire résoudre le problème de l’unité du peuple par le recours au seul exercice du pouvoir compris comme imposition de l’obéissance, c’est-à-dire en ayant recours à la souveraineté, c’est se bercer d’illusion. »

    Et cette illusion ne date pas d’hier mais de Jean Bodin, philosophe angevin qui vécut de 1530 à 1596 et donna naissance à un renouvellement important de la philosophie politique. Dans ses Six Livres de la République, il affirme : « L’État souverain est plus fort que les lois civiles. »

    Cette proposition ne choquera plus personne, sauf qu’elle constitue une contradiction fondamentale avec la pensée classique. Soucieux de libérer le pouvoir civil du catholicisme, Jean Bodin fusionne les deux qualités du pouvoir : la potestas et l’auctoritas. Chez les Anciens, le pouvoir civil (législatif et militaire) différait de la dignité du pouvoir, fruit de la vertu et du mérite, qui concernait l’auctoritas. La souveraineté (auctoritas) n’était donc pas fonction d’une loi ou d’une constitution mais d’un état d’exception qui contraignait le pouvoir. Avec Bodin, la souveraineté se place du côté du pouvoir parce qu’il est pouvoir et réduit donc la primauté de la justice et de l’unité du peuple au profit de l’obéissance à la loi.

    C’est à cette source que les souverainistes contemporains puisent leurs justifications en prétendant que la question de la définition juridico-politique du pouvoir fut immuable des Grecs à François Hollande. Manipulation délétère pour l’auteur puisqu’elle permet de ne pas penser les impératifs de justice et d’unité comme des éléments préalables à la pratique politique sur un territoire donné.

    L’argumentaire de Guilhem Golfin est solide. Il précise que si la souveraineté est un attribut du politique, il ne peut en résumer le principe. En un mot : hurler contre l’Union européenne et les transferts de souverainetés est largement insuffisant pour s’opposer au mondialisme. L’esprit chagrin dirait que Florian Philippot est bien insuffisant pour affronter Emmanuel Macron.

    En termes philosophiques, notre auteur pointe le premier impensé du souverainisme contemporain : la communauté naturelle. Nous connaissons sa conséquence : le refus de tout discours défendant l’unité de notre peuple et son identité. A force de penser une nationalité définie par la loi, une liberté des gens établie en fonction de contrats abstraits, ces derniers voient leurs relations familiales et sociales fracassées par toutes les idéologies.

    Le souverainisme intégral est donc tout à fait moderne. Pire, il est à l’origine d’une rupture essentielle dans l’histoire de la droite : l’abandon d’une définition du peuple qui ne soit pas idéologique. Dès lors, toutes les vannes furent ouvertes pour que multiculturalisme et haine de soi s’imposent dans les discours. Comme nos lecteurs peuvent le constater chaque jour, la critique de l’Union européenne n’implique pas de réarmement législatif et intellectuel contre l’immigration massive. C’est ce que note l’auteur :

    « Comment imaginer qu’il puisse être à l’origine de la reformation du peuple quand il a historiquement été impuissant à contrer efficacement sa progressive dissolution, quand il n’a jamais joué en vérité ce rôle d’unification, mais a profité de l’unité du peuple et du territoire au bénéfice de l’Etat qui n’a cessé des lors de croître au fur et à mesure que le peuple s’affaiblissait ? »

    Il s’agit alors de proposer des alternatives. Le livre donne des pistes intéressantes. A la triple rupture avec Dieu, la Nature et la Tradition qui fonde la politique moderne, il répond par un retour à des familles autonomes, mises dans les conditions favorables à l’éducation et à la transmission. A l’oubli des finalités qui revient à soutenir le renforcement de l’Etat comme étant souhaitable en soi, il rétorque par la redécouverte du bien commun conçu comme la correspondance entre la vie collective des hommes et le perfectionnement de leur qualités.

    Guilhem Golfin participe donc de ce corpus en constitution autour de Guillaume Bernard, Philippe Pichot-Bravard, Frédéric Rouvillois ou encore Patrick Buisson, qui cherche à provoquer un renouvellement de notre définition du politique et in fine des assises philosophiques de la droite. Si le pari est osé, son urgence est quotidiennement posée alors que la droite est à la renverse, engoncée dans ses paradoxes sans lendemain.

    Charles du Geai

    Guilhem Golfin, Souveraineté et Désordre politique, éd. du Cerf, 208 p., 19 euros.

    https://fr.novopress.info/