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culture et histoire - Page 1053

  • L’Humanisme c’est la guerre (I/VI )

    I / VI – L’Humanisme, c’est la guerre ! – Comprendre l’Humanisme.

    Frédéric Villaret, chercheur indépendant, essayiste

    C’est l’Humanisme qui engendre les conflits meurtriers de ces derniers temps. Pas la nation…

    L’Humanisme en question

    Difficile de ne pas s’afficher humaniste aujourd’hui. Dire qu’il y a trop d’humains sur terre ou, pire, que nous serions trop nombreux en Europe ou en France garantit une condamnation sociale sans recours possible. La saillie de Nicolas Sarkozy sur la crise démographique que nous connaissons fut très mal accueillie par la bien-pensance et même ignorée des médias mainstream. Le buzz fit flop. Et pourtant, bien avant lui d’autres s’en étaient inquiétés. On citera Thomas Malthus (1766-1834) il y a deux siècles, et plus près de nous, Jacques-Yves Cousteau (1910-1997) ou René Dumont (1904-2001). Mais l’omerta est de rigueur sur ce thème, la bien-pensance imposant cette anarchie démographique au nom de l’humanisme. Entre un Africain de plus et un éléphant en voie de disparition de moins, la réponse s’impose : tant pis pour l’éléphant. Aussi, la posture écologiste est-elle envisagée comme un anti-humanisme, donc condamnable moralement. Et l’humaniste paraphrasant Jean Bodin (1530-1596) assène le coup définitif par : « Il n’y a de richesse que d’hommes ». Or aujourd’hui c’est la Nature qui est considérée comme une richesse. Ceci pour une raison simple. Elle se réduit comme peau de chagrin face à l’explosion d’une anthroposphère qui ne pourrait exister sans elle. Dès l’origine, les fondateurs du mouvement écologiste avaient pointé les démographies débridées comme source du mal.

    Dans cet esprit, c’est cet humanisme qui engendre les conflits meurtriers de ces derniers temps. La raison en est que l’humanisme en tant que composante de la Modernité transgresse tous les déterminismes naturels. Doit-on alors remplacer l’expression « Le nationalisme, c’est la guerre » par « L’humanisme, c’est la guerre ! » ?

    Le nationalisme, voilà l’ennemi

    La doxa d’aujourd’hui condamne le nationalisme au motif que celui-ci serait la cause des grands conflits depuis les guerres napoléoniennes jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Le peuple fut alors convié à ces ordalies jusqu’alors réservées à l’aristocratie terrienne instrumentalisant des déclassés sociaux dans leurs jeux.

    Mais le recours à des armes issues de la civilisation techno-industrielle oblige à mobiliser d’énormes ressources humaines pour passer à travers les balles. Sous cet angle, la guerre n’a rien à voir avec une forme politique donnée. Il y eut des conflits entre humains à toutes les époques et en tous lieux. La féodalité, le royalisme, la démocratie, l’impérialisme, les tyrannies de toute sorte et toutes les autres formes politiques adoptées ne sont ni meilleures ni pires, les unes par rapport aux autres, sur le plan écosystémique. Dans cet article, l’humanisme est sur la sellette.

    En revanche, selon ces mêmes lieux et époques, ces guerres sont plus ou moins violentes. Encore faut-il évaluer la nature de cet impact. Ainsi pendant la seconde guerre mondiale, les Américains eurent des pertes modérées par rapport aux Allemands ou aux Russes. Quelques centaines de milliers d’un côté; des millions de l’autre. Mais ces pertes étaient-elles comparables ? Les Américains perdirent environ 400.000 à 500.000 hommes jeunes en bonne santé, alors que Russes et Allemands sortirent de la guerre débarrassés de valétudinaires. Ainsi pendant le siège de Leningrad, près de 1 million de victimes civiles furent à déplorer. Mais l’essentiel était des gens fragiles; enfants souffreteux, indigents, malades, vieillards. La population en bonne santé survécut. Aussi, malgré des pertes importantes, Russie et Allemagne marquèrent l’après-guerre d’une vigueur démographique et économique remarquable. Au contraire d’une France, par exemple, dont l’atonie de l’entre-deux-guerres est attribuée aux pertes dans sa population masculine dans la force de l’âge en 14-18. Pour mémoire, 2,4 millions de pertes définitives, c’est-à-dire inaptes à se battre, donc à travailler; 1,4 millions de morts et 1 million d’invalides. D’un point de vue écologique, les morts ne se valent pas.

    Or, ce n’est pas le nationalisme qui a tué ces gens. Dans les deux derniers conflits mondiaux, des autocraties, des empires, des monarchies et des républiques luttaient contre des autocraties, des empires, des monarchies et des républiques. En revanche, ce sont des gaz, des bombes et des munitions de toutes sortes issus de la Modernité, mais à l’efficacité inconnue jusqu’alors, qui tuaient et handicapaient. Pour mémoire, la balle d’un fusil napoléonien était mortelle à quelques centaines de mètres alors qu’un fusil contemporain l’est à des milliers. On ne parlera pas de la bombe atomique ou des bombes au phosphore rasant Dresde. Il est incontestable que la civilisation techno-industrielle a permis une efficacité guerrière sans antécédent dans l’histoire. Mais ceci est-il la cause ou simplement la conséquence de postures l’ayant engendrée ? Humanisme et techno-industrie, deux composantes majeures de la Modernité, sont-ils à l’origine de ces mega-conflits ?

    Frédéric Villaret, 27/01/2017

    http://www.polemia.com/lhumanisme-cest-la-guerre-i/

  • Politique magazine, numéro de février : « Le nouveau monde »

    2195241988.jpgDécouvrez le numéro de février !

    DOSSIER : Le réveil des nations

    Printemps des peuples, retour des nations, permanence des états. La prise de pouvoir de Donald Trump et le choix d’un Brexit « dur » par Theresa May annoncent une nouvelle donne mondiale. En France, un souffle d’espoir, porté par le retour du peuple, est-il en train de se lever ? 

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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  • Une biblio monarchiste de base

    stephane-blanchonnet.jpgStéphane Blanchonnet, président du Comité directeur d’Action française, a réuni dans un court article l'amorce d'une bibliothèque royaliste pour un jeune militant. Ce remarquable travail d'analyse est publié dans l'Action Française 2000 parue ce jeudi 5 janvier 2017 ainsi que sur son blogue personnel A-Rebours.
    Après avoir consulté l'articulation de la démarche compilatoire, ses raisons et sa conclusion sur A-Rebours.fr (clic), nous invitons le lecteur à revenir vers nous pour profiter de la version 2.0 de cette mini-bibliographie. Tous les bouquins ne sont pas numérisés et gratuits d'accès mais la plupart, si, et l'étudiant reste près de ses sous.
    Un tour au local de la Croix des Petits-Champs (Librairie de Flore) nous semble tout indiqué avant d'acheter un ouvrage papier*. Par ailleurs, il y a d'autres accès à ces textes que ceux que nous avons pris. Le seul site Les Vergers sur la Mer ouvre sur l'océan Maurras pour qui sait naviguer. En fouillant plus profondément l'Internet américain, on peut tout trouver dès lors que le texte a été numérisé, et avec un peu d'adresse, on peut bourrer sa liseuse à peu de frais. Les titres ci-dessous sont mis dans l'ordre de l'article de référence. Merci de votre attention.
    La Politique naturelle (CM): Royaliste-Html7
    Mes Idées politiques (CM): Vergers-PDF4
    Histoire de France (JB): Wikisource-Html5
    Histoire de deux peuples (JB): Wikisource-Html6
    Vers le roi (LD): Amazon4*
    Libéralisme et Liberté (CM): Google_Books-Streaming2
    Dictateur et roi (CM): Vergers-PDF2
    L'Idée de décentralisation (CM): Vergers-PDF1
    L'Avenir de l'intelligence (CM): Vergers-PDF3
    La Musique intérieure (CM): Maurras-net-Html2-préface
    La Balance intérieure (CM): Maurras-net-Html3-préface
    Lettres des jeux olympiques (CM): Maurras-net-Html1
    Anthinea (CM): Toronto-Archives-Streaming1
    Charles Maurras et l'Action française - une bibliographie (A2B): Leclerc1
    Notre avant-guerre (RB): Amazon1*
    Mes Arches de Noé (MD): Amazon2*
    Les Abeilles de Delphes (PB): Amazon3*
    Voilà ! Avec les recommandations de Monsieur Blanchonnet, vous aurez détaché quelques glaçons de l'iceberg Maurras, vous vous approprierez le reste tout au long de votre vie si elle est longue, mais du Maurras, ça imprime facilement dans le cerveau.
    Bonne galette, bon courage.

  • Le site de « L’Héritage » fait peau neuve

    Le site de cet excellent magazine de formation et de réflexion propose désormais des articles (entiers ou par extraits), entretiens et recensions, permettant de se faire une idée de cette publication à lire et faire lire !

    On peut aussi acheter des numéros ou s’abonner facilement en ligne :

    www.lheritage.fr

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    http://www.contre-info.com/ 

  • Un réquisitoire contre le Boboland

    Georges Feltin-Tracol

    3916387068.jpgDétesté des universitaires qu’on ne voit jamais sur le terrain et attaqué régulièrement par Libération, ce qui indique un sens élevé de liberté intellectuelle, le géographe Christophe Guilluy continue, imperturbable, son examen socio-territorial de l’Hexagone. Après Fractures françaises en 2013 et La France périphérique en 2014, il vient de publier Le crépuscule de la France d’en haut chez Flammarion (253 p., 16 €), son ouvrage le plus politique.

    Consultant réputé auprès des collectivités locales, l’auteur parcourt la France et constate de fortes déchirures géo-sociologique qu’il associe à une relance d’une nouvelle lutte des classes. Sous la contrainte conjuguée de la mondialisation, du libre-échange et de la mise en concurrence des salaires et de la main d’œuvre, l’espace français se scinde en trois aires inégales et disparates : des métropoles prospères et ouvertes au monde, des banlieues de l’immigration adossés aux métropoles qui profitent de leur dynamisme socio-économique, et des contrées périphériques déclassées, de loin les plus nombreuses et les moins aidées.

    Ainsi disloquée, la France devient une véritable « société américaine ». « Les territoires métropolitains, explique Christophe Guilluy, ne sont pas seulement le lieu de captation du patrimoine, des richesses et de l’emploi, ils sont aussi de la production de la fabrication de la pensée unique, ce discours du système médiatique et politique que permet aux classes dominantes de dissimuler le réel, celui d’une société inégalitaire et sous tensions, derrière la fable de la société ouverte (pp. 15 – 16). » S’épanouissant dans de « nouvelles citadelles » métropolitaines, administrations centrales parisiennes et bobos défigurent par des projets coûteux, stupides et polluants la « France profonde » à Bure, à Notre-Dame-des-Landes, à Civens, à Roybon. Ils y installent même maintenant des immigrés clandestins tolérés. Ces manières détestables accroissent les tensions sociales.

    Frappées par des « polycrises » économique, sociale, identitaire et écologique, les catégories populaires et moyennes en voie de paupérisation accélérée — qui ne résument pas exclusivement aux Blancs —, répondent par une sécession tranquille qui se formalise en « contre-société » sédentaire et localiste. Les gens ordinaires comprennent en effet que la cohésion sociale, la décence commune et le sentiment d’appartenance au village, au bourg et au quartier représentent un modeste mais salutaire gilet de sauvetage. En l’absence d’une politique volontariste d’aménagement raisonné du territoire, deux sociétés potentiellement conflictuelles s’élèvent par conséquent sur le même sol. Le crépuscule de la France d’en haut annonce un horizon plus que tempétueux.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 18, diffusée sur Radio-Libertés, le 27 janvier 2017.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/01/31/un-requisitoire-contre-le-boboland-5905352.html