Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1080

  • 27 novembre 1095 : Depuis Clermont, le Pape Urbain II appelle à la première Croisade

    C’est le 27 novembre 1095, depuis Clermont dans la capitale de ce qui est aujourd’hui la région Auvergne, au coeur donc de la France, que le Pape Urbain II a appelé à la Première Croisade. Il s’agissait, comme en atteste la reproduction de son discours ci-dessous, de venir en aide aux Chrétiens d’Orient, persécutés par les Mahométans conquérants. Certains diront qu’il s’agit d’une autre époque, mais des mêmes problèmes que ceux actuels… cependant les comportements des successeurs de Pierre sont radicalement différents et Urbain II serait vraisemblablement estomaqué par le comportement de François ! Finalement, c’est de toute l’Europe que les Croisés vont affluer, et libérer Jerusalem occupée. Certains hommes, tel Godefroy de Bouillon, seront particulièrement vaillants durant cette Croisade.

    L’appel d’Urbain II, rapporté par Foucher de Chartres,vraisemblablement témoin de l’homélie.

    Ô fils de Dieu ! Après avoir promis à Dieu de maintenir la paix dans votre pays et d’aider fidèlement l’Église à conserver ses droits, et en tenant cette promesse plus vigoureusement que d’ordinaire, vous qui venez de profiter de la correction que Dieu vous envoie, vous allez pouvoir recevoir votre récompense en appliquant votre vaillance à une autre tâche. C’est une affaire qui concerne Dieu et qui vous regarde vous-mêmes, et qui s’est révélée tout récemment. Il importe que, sans tarder, vous vous portiez au secours de vos frères qui habitent les pays d’Orient et qui déjà bien souvent ont réclamé votre aide.
    En effet, comme la plupart d’entre vous le savent déjà, un peuple venu de Perse, les Turcs, a envahi leur pays. Ils se sont avancés jusqu’à la mer Méditerranée et plus précisément jusqu’à ce qu’on appelle le Bras Saint-Georges. Dans le pays de Romanie, ils s’étendent continuellement au détriment des terres des chrétiens, après avoir vaincu ceux-ci à sept reprises en leur faisant la guerre. Beaucoup sont tombés sous leurs coups ; beaucoup ont été réduits en esclavage. Ces Turcs détruisent les églises ; ils saccagent le royaume de Dieu.
    Si vous demeuriez encore quelque temps sans rien faire, les fidèles de Dieu seraient encore plus largement victimes de cette invasion. Aussi je vous exhorte et je vous supplie – et ce n’est pas moi qui vous y exhorte, c’est le Seigneur lui-même – vous, les hérauts du Christ, à persuader à tous, à quelque classe de la société qu’ils appartiennent, chevaliers ou piétons, riches ou pauvres, par vos fréquentes prédications, de se rendre à temps au secours des chrétiens et de repousser ce peuple néfaste loin de nos territoires. Je le dis à ceux qui sont ici, je le mande à ceux qui sont absents : le Christ l’ordonne.
    À tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs péchés sera accordée. Et je l’accorde à ceux qui participeront à ce voyage, en vertu de l’autorité que je tiens de Dieu.
    Quelle honte, si un peuple aussi méprisé, aussi dégradé, esclave des démons, l’emportait sur la nation qui s’adonne au culte de Dieu et qui s’honore du nom de chrétienne ! Quels reproches le Seigneur Lui-même vous adresserait si vous ne trouviez pas d’hommes qui soient dignes, comme vous, du nom de chrétiens !
    Qu’ils aillent donc au combat contre les Infidèles – un combat qui vaut d’être engagé et qui mérite de s’achever en victoire –, ceux-là qui jusqu’ici s’adonnaient à des guerres privées et abusives, au grand dam des fidèles ! Qu’ils soient désormais des chevaliers du Christ, ceux-là qui n’étaient que des brigands ! Qu’ils luttent maintenant, à bon droit, contre les barbares, ceux-là qui se battaient contre leurs frères et leurs parents ! Ce sont les récompenses éternelles qu’ils vont gagner, ceux qui se faisaient mercenaires pour quelques misérables sous. Ils travailleront pour un double honneur, ceux-là qui se fatiguaient au détriment de leur corps et de leur âme. Ils étaient ici tristes et pauvres ; ils seront là-bas joyeux et riches. Ici, ils étaient les ennemis du Seigneur ; là-bas, ils seront ses amis !

    http://www.contre-info.com/27-novembre-1095-depuis-clermont-le-pape-urbain-ii-appelle-a-la-premiere-croisade

  • « De quoi le concept (notion, terme) de populisme est-il le nom ? », par Jean-Gérard Lapacherie

    Depuis quelques années, les termes et concepts de populisme et populiste font florès, non seulement dans les médias, mais aussi dans les cercles universitaires de politologues et autres spécialistes des sciences de la société. Evidemment, il n’est pas question dans ces lignes de contester l’usage qui peut être fait par tel ou tel de tel ou tel concept. Chacun construit librement ses concepts, et cela dans le but de rendre compte le plus clairement ou le plus pertinemment possible de faits de société ou d’événements historiques. Les concepts ne sont donc pas intransitifs ou à eux-mêmes leur propre fin. C’est à une meilleure intelligence du réel qu’ils servent ou devraient servir.

    Or, ce n’est pas le cas de  populisme et populiste, lesquels présentent ceci de particulier qu’ils réfèrent à une axiologie, c’est-à-dire qu’ils véhiculent des jugements péjoratifs, dont la négativité s’attache à l’objet décrit ou analysé. Dits populisme ou populistes, ces objets, quels qu’ils soient, événements, associations politiques, faits, résultats électoraux, air du temps, etc., sont pris en mauvaise part et les énonciateurs, id estceux qui les catégorisent comme populisme ou les qualifient de populistes, annoncent tout de go qu’ils ne leur accordent ni valeur, ni crédit, bref qu’ils les méprisent. Si l’énonciateur est journaliste, cela ne prête guère à conséquence pour ce qui est de la connaissance du réel, le journalisme étant le sanctuaire des passions politiques ou sociales portées à incandescence. Il en va différemment quand l’énonciateur est professeur ou directeur de recherche au CNRS ou dans quelque autre institution à caractère scientifique. Que tel ou tel directeur d’études ou responsable d’une équipe de recherche méprise ce qu’il nomme par condescendance ou suffisance votes, mouvements, partis, opinions populistes révèle peut-être quelque chose du système de valeurs qui sous-tend sa pensée, mais n’apporte rien au savoir. Qui cherche à connaître le réel devrait s’interdire de porter des jugements de mépris sur les réalités qu’il étudie ou analyse.

    Une étude de la généalogie ou, comme on voudra, de l’archéologie du concept peut mettre en lumière le caractère inapproprié de ce ou ces concept(s).

    D’un point de vue sémantique ou conceptuel, populisme est lié à peuple (en latin populus, en grec demos et laos). Peuple existe dans la conscience politique de l’Europe depuis l’Antiquité et, en France, bien avant l’émergence politique du peuple pendant les années de la Révolution. Certes, les sens de peuple peuvent être divers et il n’y a qu’une identité partielle entre le demos des Grecs, le populus des Romains ou le peuple des Révolutionnaires. Tout à l’opposé, alors que le peuple est millénaire, le populisme est récent, et même très largement postérieur à l’importance prise par les peuples en Europe, à la suite de l’institution du suffrage universel. Il y a eu longtemps un peuple ou des peuples sans que l’on sente la nécessité de les étudier avec le concept de populisme. D’ailleurs, les deux mots populisme ni populiste ne sont enregistrés dans aucune des éditions du Dictionnaire de l’Académie française publiées de 1694 à 1935, ni dans le Dictionnaire de la Langue française qu’Emile Littré a publié en 1872. La plus ancienne attestation de populisme date de 1912 dans l’ouvrage intitulé La Russie moderne et le nom populiste est attesté en 1907 au sens de « membre d’un parti prônant en Russie des thèses de type socialiste ». Populisme et populiste ont été fabriqués dans les années 1860 pour désigner des militants qui voulaient entraîner les moujiks dans la lutte contre le pouvoir. Ces militants étaient souvent des jeunes gens, bourgeois ou nobles, qui ont fait de vraies études. Ils sont allés vers le peuple pour apprendre à lire et à écrire aux pauvres, aux portefaix, aux manœuvres, aux domestiques. Il y a dans les romans de Tolstoï des populistes qui sont éminemment généreux et qui sacrifient leur destin au bien commun. Le comte Tolstoï lui-même, cet écrivain de génie, était de toute évidence populiste. Autrement dit, le terme et le concept de populisme sont étroitement liés à la situation sociale et politique de la Russie à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle ; ils réfèrent donc à des réalités lointaines, pour ne pas dire exotiques, telles que le servage, les moujiks, l’analphabétisme de masse, une organisation qui tient du féodalisme, et abolies, là où elles avaient cours, depuis au moins un siècle.

    Après le coup d’Etat de novembre 1917, le destin des populistes a été tragique. Ils ont été placés devant un choix : la soumission au nouveau pouvoir ou la mort. A partir de 1918, populisme et populiste sont devenus dans la langue russe des termes de mépris. La raison en est exposée dans les longs exemples qui, dans le Trésor de la langue française (1971-94), illustrent les emplois du nom populisme, au sens de « mouvement, doctrine faisant appel exclusivement ou préférentiellement au peuple en tant qu’entité indifférenciée ». Cette entité indifférenciée relève de la logorrhée idéologico-politique : tenir le peuple pour une « entité indifférenciée » n’a de sens que pour les marxistes. C’est que, dans indifférencié, les classes sont effacées et que la lutte des classes est impossible dans une « entité » de ce type. Dans les exemples de ce dictionnaire, populisme est défini à partir de la détestable idée que les marxistes se font du peuple : « le populisme est dénoncé comme l’idéologie du « petit producteur » utopiste et réactionnaire ; il nie la lutte de classes et substitue au matérialisme historique et dialectique une sociologie subjectiviste » (in Marxisme, 1982).

    Le populisme n’a pas toujours véhiculé ce jugement de mépris. Dans les années 1920, populiste était en usage pour qualifier des romanciers qui refusent de réduire la représentation de la société à celle des seuls bourgeois ou aristocrates et qui, pour atteindre l’objectif réaliste qu’ils poursuivaient, situaient l’action de leurs romans dans les milieux populaires et modestes. Le populisme est une « école littéraire qui décrit avec réalisme, dans des romans, la vie des milieux populaires » (Trésor de la Langue française 1971-94). En 1937, le prix du roman populiste a été décerné en 1937 à l’auteur de La Nausée, Sartre Jean-Paul. Parmi les moins méconnus de ces romanciers populistes, on compte Eugène Dabit et Charles-Louis Philippe, auteur de l’inoubliable (mais hélas oublié) Bubu de Montparnasse. Dans les années 1950 et 1960, les avant-gardes, la littérature d’expérimentation, le formalisme ont rendu caducs le roman populiste et aussi la littérature réaliste, celle dont la raison d’être est de décrire le réel.

    Le basculement axiologique de ces termes et concepts datent de l’après-guerre, au moment même où l’intelligentsia de l’Europe s’est convertie massivement au marxisme et où elle s’est engagée sur la voie du « compagnonnage de route » avec les communistes. En URSS, populisme et populiste étaient des termes et des concepts de mépris haineux, dont l’objet était de discréditer ou d’éliminer ceux qui étaient désignés ou qualifiés ainsi. Termes de néantisation en  URSS, ils le sont devenus tout naturellement en France, où sociologues, politologues, intellos de tout poil les ont utilisés pour rendre compte, non pas de la situation de la Russie en 1860, mais celle de la France, de l’Europe, des Etats-Unis d’Amérique au début du XXIe siècle, avalisant de fait le mépris sans fondement que les Bolchéviques vouaient ou ont voué au populisme. Populisme est le Vade retro Satanas de ceux qui, s’interdisant le penser le réel, s’accrochent avec l’énergie des morts-de-faim aux rentes de situation que leur a fournies naguère le marxisme. Pour toutes ces raisons, tout penseur désireux de comprendre le réel devrait renoncer à populisme et populiste, termes, notions et concepts. Il est possible de décrire la situation des classes populaires aux Etats-Unis ou en France sans les faire subsumer par des catégories à la généalogie suspecte, quitte à reprendre d’anciennes catégories comme démagogie, aveuglement, colère ou désespoir (social ou populaire, peu importe).

    Jean-Gérard Lapacherie

    http://cerclearistote.com/de-quoi-le-concept-notion-terme-de-populisme-est-il-le-nom-par-jean-gerard-lapacherie/

  • Guerres du pétrole: tout a commencé en Irak en 1916

    Tous ceux qui suivent la situation en Irak doivent absolument se procurer « 1916 en Mésopotamie » de Fabrice Monnier, qui vient de paraître aux Editions du CNRS.

    1916_en_mesopotamie-197x300.jpgIls apprendront – s’ils ne le savaient pas – que dans l’Empire ottoman, qui s’effondrait, les musulmans ne se laissaient pas envahir facilement par les grandes puissances, les « kouffars » comme ils les appelaient déjà. Ils étaient capables, ne serait-ce que par obligation religieuse – sunnite ou chiite – ou pour l’honneur, de leur résister courageusement, voire de les battre à plate couture.

    La « Force D », expédition militaire venue des Indes britanniques – débarquée à Fao en 1914, près de Bassora– l’a appris à ses dépens en avril 1916 : 18 000 morts rien qu’à la bataille de Kut al-Amara et 9 500 prisonniers emmenés en Turquie dont beaucoup ne revinrent jamais.

    L’ouvrage de Fabrice Monnier, passionnant, se lit comme un roman historique. Il m’a tenu en haleine de bout en bout, notamment avec son récit du siège de Kut et de la reddition du général Charles Townshend qui croyait conquérir Bagdad sans difficulté. Ce n’est pas l’impréparation des militaires britanniques chargés d’occuper la Mésopotamie – appelée, selon eux, à être peuplée avec des paysans indiens – qui m’a sidéré le plus, mais l’arrogance et le mépris des officiers anglais pour les forces armées ottomanes, les tribus arabes, et même pour leurs propres « harkis » indiens. A croire que l’armée de Sa Majesté ne venait pas de subir une cuisante défaite face à la Turquie dans le détroit des Dardanelles…

    Tandis que la Première guerre mondiale faisait rage en Europe, à Londres il n’était pas seulement question d’empêcher  le  Kaiser Guillaume II de contrôler la route des Indes. On y parlait déjà d’Or noir. Certes, il fallait protéger la raffinerie de l’Anglo-Persian Oil Company d’Abadan (Iran) qui approvisionnait la marine britannique en mazout mais, au-delà, il s’agissait de s’emparer d’une région connue de quelques spécialistes – et de l’Intelligence service – pour être gorgée de pétrole.

    A cette fin, et pour effacer l’humiliante défaite de Kut al-Amara – quasiment passée sous silence dans la presse londonienne -, les Britanniques durent envoyer en Irak un corps expéditionnaire de 100 000 hommes, 176 canons et des avions leur assurant la supériorité dans les airs. Commandés par le général Frederick Maude, les Britanniques prirent Bagdad le 11 mars 1917. Mossoul qui résistait ne sera occupée que le 10 novembre 1918, sans respect pour l’armistice conclu avec les Turcs à Moudros dix jours plus tôt.

    « Cent ans plus tard, les conséquences de cette guerre », écrit Fabrice Monnier, « les promesses non tenues et des humiliations infligées se font toujours sentir dans un Moyen-Orient où on a la mémoire longue».

    Elles sont de toute évidence avec les deux guerres du Golfe, l’embargo international et plus d’un million de victimes civiles, à l’origine du chaos irakien actuel.

    Les Américains – Bush père et surtout fils – n’ont tiré aucun enseignement de l’occupation de l’Irak par les Britanniques. Les résistances irakiennes sunnites et chiites – avec l’Armée du Mahdi et le Hezbollah irakien– les ont contraints à rappeler leur corps expéditionnaire. Un Etat islamique (EI) remettant en cause les accords Sykes-Picot a aussitôt émergé dans les provinces majoritairement sunnites d’Al-Anbar et de Ninive. Ce qu’il représente ne disparaîtra pas après sa défaite à Mossoul, loin de là. La partition de facto du pays en entités plus ou moins autonomes semble maintenant en cours. Il va s’en dire qu’elles ne demeureront pas longtemps en paix.

    Mais en attendant cet éventuel redécoupage, ce sont les déclarations de campagne de Donald Trump – nouveau président des Etats-Unis – qui inquiètent. Elles ne laissent présager rien de bon dans la région, puisqu’il considère que les Américains ont le droit de s’emparer des champs de pétrole irakiens pour se rembourser des dépenses occasionnées par la guerre contre le terrorisme (terrorisme qu’ils ont eux-mêmes provoqué !). C’est plus facile à dire qu’à faire. Comme disent les anglo-saxons : Wait and see

    Présentation de l’ouvrage par son auteur (vidéo – 2’47):

    http://www.voxnr.com/6798/guerres-du-petrole-tout-a-commence-en-irak-en-1916

  • Découverte archéologique au fond de la mer Noire

    Des chercheurs bulgares et de l’université de Southampton (Royaume-Uni), qui avaient pour mission de cartographier les fonds de la mer Noire, sont tombés nez à nez avec un cimetière de 41 épaves situé à 1 800 mètres de profondeur au large de la Bulgarie. « Du jamais vu en archéologie », selon Rodrigo Pacheco-Ruiz, membre de l’expédition Black Sea Maritime Archaeology Project. Les archéologues effectuaient leurs observations avec notamment deux bathyscaphes, des sous-marins téléguidés, quand ils ont découvert cette nécropole maritime. Dans un état de conservation exceptionnel, les vaisseaux fantômes dateraient de l’empire byzantin (de 330 à 1453) à l’empire ottoman (de 1299 à 1923).

    Les images prises en haute résolution par les robots laissent distinguer des gouvernails, des cordes, des décorations élaborées presque intactes et même un mât toujours levé. Selon les scientifiques, tout ce qui sera découvert dans ou à proximité des épaves devrait être dans un état de parfaite conservation notamment grâce à l’eau des fleuves d’Europe de l’Est qui empêchent l’oxygène de passer et de détruire les épaves ou de détériorer les tissus.

    « On pourrait retrouver des livres, des parchemins, des documents. Qui peut savoir tout ce qu’ils transportaient ? », a confié au Brendan P. Foley, archéologue rattaché à la Wood Hole Oceanographic Institution de Cape Cod (États-Unis). « On peut s’attendre à trouver des éléments très intéressants pour notre compréhension du fonctionnement des anciennes routes commerciales », a affirmé, de son côté, Shelley Wachsmann de l’institut d’archéologie nautique à la Texas A & M University. Certains experts avancent d’ailleurs l’hypothèse que la plupart de ces embarcations n’étaient pas des vaisseaux de guerre mais des navires commerciaux qui auraient été victimes de fortunes de mer en raison des intempéries.

    decouverte-archeologique-au-fond-de-la-mer-noire

    http://www.jeune-nation.com/actualite/jdj/journal-du-26-et-27-novembre-2016.html