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culture et histoire - Page 1082

  • Avec "L'Enfant de la nuit", Pardès continue son travail de réédition des romans de Robert Brasillach

    504665489.jpg« L'Enfant de la nuit (1934) est le deuxième roman de Robert Brasillach, paru deux ans après Le Voleur d étincelles. Loin de l'optimisme méditerranéen de celui-ci, L'Enfant de la nuit dresse le tableau plutôt sombre d un quartier de Paris ainsi que de ses habitants. Le passage de 1933 à 1934 n'est pas ressenti en France comme une période faste : janvier 1933, Adolf Hitler est devenu chancelier de l'Allemagne nationale-socialiste ; la même année, l'affaire Violette Nozière défraye la chronique judiciaire et criminelle, avec son histoire de stupre et de jeunesse dévoyée. Brasillach a suivi les péripéties du procès, comme journaliste. Des aspects de la personnalité de cette parricide libertine se retrouvent d ailleurs, sous une forme atténuée, chez son héroïne, la petite Anne. En 1933, toujours, les soeurs Papin ont assassiné et affreusement mutilé leur patronne et sa fille. Enfin, les émeutes de février 1934 viennent apposer leur sceau sur cette nouvelle ère, quand la désorientation sociale s associe à une forte inquiétude politique. Tout ceci, dans un monde où la situation des femmes est de plus en plus remise en question, surtout depuis la Grande Guerre. Au hasard d une séance de cartomancie, le narrateur, Robert B., ensemblier, rencontre la petite Anne, abandonnée par ses parents, figure centrale du roman. Quelques amis, plus ou moins engageants et bienveillants, se réunissent dans le but de soustraire Anne à la mauvaise influence d un voyou qu elle aime et, ainsi, cherchent à infléchir son destin, potentiellement tragique. Repêchée dans la Seine, après une tentative de suicide, Anne mènera une existence plus stable et plus heureuse. Peut-être. Brasillach se révèle ici le poète des petites gens de Paris, agglomération de “villages” urbains. Chantre de la jeunesse éphémère, le romancier peint avec une réelle tendresse la vie des Parisiens et surtout celle d'Anne, qui a le diable au corps. »

    L'enfant de la nuit, Robert Brasillach, Editions Pardès, préface de Peter Tame, 206 pages, 16 €.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Café Histoire de Toulon le 30 novembre : « Le Peuple-roi est nu; ou les français déshabillés »

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    Le peuple-roi est nu ou les français déshabillés, causerie inspirée de Saint-Thomas d'Aquin, Jean de Terrevermeille, à propos de l'habit politique et de la force, dans la société française contemporaine. Il convient de conserver la métaphore de l'habit plutôt que de garder le latin habitus dont la traduction par « habitude» trahit l'idée de qualité, de disposition dans la quelle s'enracine la croissance de la vertu. En effet, à chaque sport correspond un vêtement technique, il en est de même pour l'âme, à chaque mouvement intellectuel ou moral, correspond un habit. Les usages de la république ont dépouillé les Français de l'habit politique... La doctrine sociale de l'Eglise ne leur permet pas de remettre fondamentalement en cause ces usages dont ils s'ingénient uniquement à panser les coups mortels, dans les domaines de l'éducation, de la bio-éthique, du travail, de la famille... La conséquence en est un affaiblissement général du corps social ou politique. 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Le numéro 69 de TERRE & PEUPLE Magazine est axé autour du thème central de La fin d’un monde?

    Communiqué de "Terre & Peuple-Wallonie"

     

    4060019793.jpgDans son éditorial, Pierre Vial aligne la grande fracture qui se creuse entre le pays légal et le pays réel sur celle qui existe entre les idiots, voire les salauds, qui acceptent l’invasion étrangère de l'Europe ou même la souhaitent, et ceux qui la refusent.  La réalité, c’est la diversité des races et des ethnies, une richesse qui fonde notre respect de toutes les appartenances.  Notre combat n’est pas d’ordre religieux, mais ethnique : que les envahisseurs retournent chez eux !

    « La valise ou le cercueil. »  Robert Dragan rappelle, à ceux qui évoquent l’OAS à propos des attentats commis par les terroristes actuels (qui sont par ailleurs tous quasi automatiquement exécutés sur place !), les égorgements et les mutilations sexuelles, les massacres de femmes, d’enfants, de vieillards, qui ont été monnaie courante lors de la guerre d’Algérie.   On a ‘oublié’ que, sous le gouvernement de Mendès-France, 70 terroriste FLN ont été guillotinés,  François Mitterand, ministre de la Justice socialiste, avertissant : « Celui qui emploie de tels moyens doit savoir qu’il sera frappé à son tour. »  Comme on veut oublier que, en pleine guerre d’Algérie, la France socialiste a porté le fer en Egypte : dans l’affaire de Suez, contre Nasser, le « nouvel Hitler » !  En Algérie, de mars à juillet 1962, plus de trois mille personnes ont ‘disparu’, ce qui est bien plus qu’il n’en faut aujourd’hui pour que le TPI de La Haye instruise un procès en génocide.  Aujourd’hui, l’Eglise, en encourageant l’immigration massive, néglige son devoir de prudence, bien que le Pape ait entre temps prévenu contre la pratique irresponsable d’accueillir des immigrants qu’on n’a pas les moyens d’entretenir décemment.

    Pierre Vial ouvre le dossier central ‘La fin d’un monde ?’ avec une citation tirée de l’œuvre de même nom d’Edouard Drumond, qui évoque « la survivance factice » d’une société déjà morte et en cendre, qu’un heurt léger va suffire à briser. Il cite également George Orwell (« Dire la vérité devient révolutionnaire. ») et San Giorgio, qui nous avertit du problème de la survie de nos familles.  Loin de les qualifier de paranoïaques, nous prenons au sérieux ces avertissements de la fin d’un monde.  Un monde que nous vomissons.

    Piero San Giorgio remplit notre musette de toutes ses ficelles, précieuses dans les situations extrêmes qui nous menacent tous : veiller à dormir suffisamment et à relâcher dix minutes toutes les heures ; soigner ses pieds et donc ses chaussures ; être paré élémentairement en matière de secourisme et premiers soins ; boire au moins un demi-litre d’eau par jour ; prévoir des rations pour dix à quinze jours ; adopter la mentalité du prédateur toujours à l’affût : ne s’associer qu’avec ceux qui partagent cet esprit optimiste ; etc.

    Dans la même veine, Pierre Vial révèle le plan de survie, pragmatique et méthodique, dressé par le ministre fédéral allemand de l’Intérieur sur une évaluation pessimiste d’une situation d’urgence nationale, en cas notamment d’attaque informatique majeure, ou du réseau d’approvisionnement en électricité, qui paralyserait le pays, provoquant la rupture des stocks, déclenchant la panique, des pillages, des violences, des affrontements.  Le document officiel liste les mesures de survie et entre autres les réserves de vivres (conserves, féculents et surtout de l’eau potable : 80 bouteilles pour une famille de 4 personnes).  Il est précisé que ces recommandations sont sans aucune relation avec la conjoncture !

    Guillaume Corvus est le pseudonyme sous lequel Guillaume Faye a publié en 2004 ‘La convergence des catastrophes’.   Le paradigme ancien, selon lequel le sort de l’humanité s’améliore sans cesse grâce à la science et à la démocratie, est faux.  Les effets secondaires sont d’autant plus pervers que la technique entre dans son âge baroque.  L’humanité n’a pas à gagner au décollage économique de l’Asie.  Une concurrence ingérable va déboucher sur des troubles massifs, qui contraindront à changer le modèle économique.  L’espérance de vie progresse, mais pas la qualité de vie.  La famine menace une humanité pléthorique, confrontée à l’épuisement des sols, à la déforestation, à la désertification, à l’appauvrissement des réserves de pêche.  L’intensification des échanges multiplie les sources de conflits.  L’expansion galopante des populations urbaines (70%) et les mouvements migratoires développent de nouvelles proliférations virales.  La consommation d’énergie augmente sans cesse.  L’évolution incontrôlée de la technoscience risque d’inverser les objectifs.  Il était plus agréable de vivre dans les sociétés précoloniales que dans les actuelles, imitations ratées du modèle européen.  La fièvre européenne n’appartient qu’à certains peuples.  Le système actuel est incorrigible : il faut en changer.  L’article renvoie à Alain de Benoist, dans ‘Demain la décroissance’. 

    Roberto Fiorini vitupère contre le scorpion capitaliste et la démesure de sa fringale de liberté que garantissent aux renards du commerce globalisé et aux crocodiles de la spéculation financière les gendarmes corrompus de la Babel de Bruxelles, Mecque du métissage généralisé.  Il dénonce les quinze mille lobbies qu’elle a accrédités en son sein pour qu’ils lui recommandent les orientations qui conviennent.  Notamment des ‘Stratégies du choc, le capitalisme du désastre’ (Naomi Klein), qui sait surfer sur les convulsions (qu’il a au besoin suscitées) pour faire accepter des rigueurs sociales qui lui sont profitables.  Il rappelle que Milton Friedman préférait une dictature qui soutient la liberté du commerce à une démocratie qui ne la soutient pas.  Il souligne que jamais la répartition des richesses n’a été aussi inégalitaire (1% possède 48% des richesses).   Il évoque Maurice Bardèche, lorsque celui-ci remarquait que les expériences fascistes ont au moins exalté des valeurs morales de courage, de discipline, de responsabilité, de solidarité, et il cite Winston Churchill (à Lord Boothby) : « Le crime impardonnable de l’Allemagne est d’avoir créé un système d’échanges dans lequel la finance internationale ne pouvait plus être partie prenante. »

    Jean-Patrick Arteault répond négativement à la question 'L'islam est-il la cause intrinsèque du terrorisme ?', remarquant que, dans les milieux identitaires, la question, située au carrefour de plusieurs problèmes actuels, est mal posée.  Il y a le problème religieux posé par l'islam au polythéiste (animiste africain, hindouiste, païen albo-européen), au chrétien européen, à l'athée laïciste, au militant des droits de l'Homme.  Avec le problème civilisationnel que l'islam pose, aux vestiges pagano-européens que nous sommes comme aux tenants des valeurs chrétiennes et à l'occidentalisme dominant, nous savons déjà que nous serons les dindons de la farce.  Mis à part l'islam intégré dans les Balkans et en Russie suite aux vagues ottomanes, le problème de l'islam en Europe remonte aux années '70 : le Grand Remplacement programmé par notre oligarchie.  La pratique bon-enfant a alors fait place aux prédications rabiques des wahhabites, sur un fond de frustrations post-coloniales et de repentance, avec un océan de pétrole au service d'un prosélytisme planétaire qui compte purifier l'Oumma par une pratique rigoriste fanatique.  Le problème religieux est compliqué par les enjeux géopolitiques des Proche- et Moyen-Orient, traités de façon simpliste par les occidentaux et de façon cynique par la politique du chaos israélienne, qui y ont produit un vide où les islamistes se sont infiltrés.  Les Européens ont créé chez eux par une invasion migratoire un problème à la fois racial et religieux.  En crise économique récurrente, ils ont noué des liens étroits avec les monarchies pétrolières prosélytes.  Ils ont utilisé le fondamentalisme contre les Russes, mais les islamistes ont leur objectifs propres.  Il ne faudrait pas toutefois sacrifier à une hystérie anti-musulmane : l'ennemi prioritaire est l'oligarchie.  Il faut mettre fin à l'immigration et organiser le retour.  La guerre des religions est une affaire de fondamentalistes protestants ou de catho-tradis.

    Pierre Vial, dans le sillage de 'Sabotage', le livre de Georges Gourdin le bien nommé, appelle à la grève des consommateurs.  Mais surtout à la décroissance, à la vie frugale et libre, à l'économie locale et au soutien aux AMAP, les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne.

    Robert Dragan esquisse un portrait d'Aristote, père de la philosophie réaliste classique (ou peut-être simplement interprète d'une tradition ancienne européenne, car il ne parle jamais à la première personne).  On oppose cette pensée à la philosophie idéaliste qui -la science ayant pu entre temps développer la connaissance de la nature- a vérifié que notre connaissance de la réalité du monde est relative, car elle passe par le prisme restreint de notre perception et de notre raison.  Rien ne pourrait être certain car la réalité nous est inconnaissable.  La théologie scolastique de l'Eglise (fille bâtarde, selon Voltaire, de la philosophie d'Aristote, mal traduite) revendiquait au contraire le réalisme aristotélicien : notre connaissance de l'univers, imparfaite, est néanmoins réelle.  Le réaliste en induit une morale calquée sur l'adaptation au réel.  L'idéaliste moderniste privilégie le sujet, jusqu'à l'amoralité comprise. 

    Gabriele Adinolfi rend compte de la première rencontre de ses Lansquenets à la fin juillet en Provence.  Elle a réuni, outre des Français, des Italiens, des Espagnols, des Hongrois et des Belges, des Corses, des Catalans, des Bretons, des Normands, des Alsaciens, des Wallons et des Flamands.  Bilan : au-delà de ce qu'on pouvait espérer de mieux, quand il s'agit de se déconditionner et de «rejoindre l'essentialité ».  Résolution : améliorer la tenue, la cohésion, la rapidité d'exécution, l'autocritique.  Bon vent aux Lansquenets !

    3116489799.jpgAlain Cagnat livre une passionnante recension du livre de l'ami Philippe Baillet, 'L'autre Tiers-Mondisme, Des origines à l'islam radical', paru chez Akribeia.   Notre ami est co-fondateur de la revue Totalité.  L'ouvrage analyse une série de personnalités qui se sont révélées réfractaires à la bipolarité URSS/USA, mais démarquées des non-alignés, communistes, trotskistes ou chrétiens progressistes.  Il s'agit de :

    • Gabriele D'Annunzio : organisateur d'une nouvelle croisade d'hommes pauvres et libres contre la caste des prédateurs usuriers (à l'époque, les Irlandais, les Croates, les Albanais).
    • Benito Mussolini : il s'est rapproché des nationalistes arabes et s'est même proclamé « Glaive de l'islam » !
    • Gregor Strasser : à la gauche du NSDAP, il accueille favorablement ces idées de Mussolini et prône même un rapprochement avec les communistes allemands.
    • Friedrich Hielscher : il fait partie des nationaux-révolutionnaires très hostile aux nazis, ce qui permettra à la Rote Kapelle d'infiltrer les échelons les plus élevésdu parti. Il prêche pour les « hommes de foi » au service de forces immuables, imperméables à l'argent.
    • François Genoud : c'est un Suisse qui participe au réseau Still Hilfe, d'aide aux nazis en fuite et pour qui la cause arabe et le national-socialisme ne font qu'un.
    • Johann von Leers : sa haine obsessionnelle des juifs trouve écho dans la Bande à Baader de la Rote Armee Fraktion, pro-palestinenne, qui a elle-même des liens avec le Front de Libération de la Palestine de Georges Habache, financé par Genoud.
    • Maurice Bardèche : frustré dans sa judéophobie par la défaite du fascisme, recherche un terrain d'entente avec les nationaliste arabes, confondant civilisation arabe et religion musulmane, alors que Nasser n'aura de cesse d'écraser les Frères Musulmans.
    • Jean Thiriart : activistes de l'Algérie française et de la présence coloniale, il prône un nationalisme paneuropéen indépendant des blocs USA/URSS. Il fonde Jeune Europe, hebdomadaire et mouvement politique. Jacobin d'une nation européenne unitaire, il désigne dans l'impérialisme américain l'ennemi gigantesque commun à tous les nationalistes, européens comme arabes, latino-américains comme vietnamiens et comme chinois. C'est un suprémaciste : l'homme européen émerge du magma des peuples et des races.  En France, ses idées sont surclassées par la FEN et par le magazine Europe-Action de Dominique Venner, mais sont bien reçues en Italie, par Carlo Mutti, soutien de Poutine avec sa revue Eurasia.
    • Alain de Benoist : un des principaux moteurs de la Nouvelle Droite qui mobilise contre l'universalisme, l'égalitarisme et le cosmopolitisme, dénonçe la décadence qui désarme. Il proclame : « Europe, Tiers-Monde, même combat » et en appelle à tous ceux qui cherchent une autre voie qu'un affrontement bipolaire.
    • Carlo Mutti développe dans Totalité la ligne politique de « l'autre tiers-mondisme », jusqu'à faire d'Evola un soutien de l'islam (ce qu'il ne fut jamais) et à mettre comme condition à la résurrection de l'Europe la revitalisation de l'islam. Et à prétendre que la civilisation arabo-musulmane est supérieure à l'européenne (Alain de Benoist s'en tient sagement à refuser l'immigration, mais à souhaiter la coopération.).
    • René Guénon, qui souhaite l'assimilation salvatrice de l'Occident par l'Orient, se convertit à l'islam à l'âge de 25 ans et élève ses quatre enfants dans cette religion. Il juge que l'homme moderne, en rupture avec la tradition, est un être amputé, fermé à la spiritualité.
    • Alain Soral, ancien communiste et ancien FN, prône la réconciliation entre la gauche du travail et la droite des valeurs. National-socialiste du type Chavez, il juge que les identitaires racialistes sont les idiots utiles du Système.
    • Marine Le Pen, qui croit comme Jean Raspail que 'les carottes sont cuites', cherche le soutien des musulmans français dans une France ethnopluraliste.
    • Nicolas Gauthier, animateur du site Boulevard Voltaire, est très islamophile. Il soutient l'organisation des musulmans patriotes 'Fils de France' de Camel Béchikh, avec l'appui d'Alain de Benoist.

    Tous sont soucieux de rendre son âme à la civilisation européenne, mais oublient que l'avenir est dans le racialisme, maintien de la diversité des races et des cultures face au rouleau compresseur de l'uniformisation.

    Jean Leblancmeunier invite à l'imiter dans son périple de Saint-Petersbourg jusqu'à Moscou, par les voies d'eau.  Projet à inscrire dans nos tablettes.  A propos de l'absorption de l'Ukraine par l'Europe, on lui a expliqué que c'était un peu comme si Trump s'entendait réclamer par le Mexique la restitution du Texas et de la Californie !

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  • Ils font leur cinéma

    « Les théoriciens du déclin français qui prophétisent des choses sombres en sont pour leurs frais. Le génie français se porte bien ! » affirme  Michel Denisot, directeur de la rédaction de l’intellectuellement très indigente adaptation française du magazine américain Vanity Fair.  Un étalage de platitudes conformistes  truffé de pages de pub.  M. Denisot  réagissait  au classement  des  50 Français les plus influents dans le monde publié dans ce même magazine, tous domaines confondus, dans lequel on retrouve le lot habituel de sportifs, stylistes et capitaines d’industrie dont tous ne sont pas dépourvus de talents, voire de génie. Certes, cette année, la première marche du podium  (!) est attribuée à  la chanteuse Christine And The Queens, 28 ans, «au charisme de démon en passe de devenir une icône mondiale»;  Emmanuel Macron, seule personnalité politique de ce classement avec Anne Hidalgo, pointe à la sixième  place, tous deux environnés parfois d’artistes et écrivains dont les mérites exceptionnels ne sautent pas non plus aux yeux des Français… et même de ceux qui les connaissent.

    Ce qui est certain en tout cas, c’est qu‘il ne faut avoir rien compris à l’air du temps, au ras-le-bol de nos compatriotes, pour susciter encore des listes de soutien à tel ou tel candidat, composées de membres du showbiz hors sol, de donneurs de leçons et autre privilégiés,  tous ces modèles emblématiques de cette Caste coupée du réel, vivant dans l’entre soi, les mêmes qui aux Etats-Unis hurl(ai)ent avec souvent une rare vulgarité leur haine de Donald Trump et leur  soutien à Hillary Clinton

    Le JDD a ainsi publié dans son dernier numéro une tribune d‘artistes, d’intellectuels, appelant à arrêter le Hollande Bashing, à soutenir l’actuel chef de l’Etat… aujourd’hui visé par une enquête pour violation du Secret défense. En l’espèce pour avoir révélé un dossier classé Confidentiel défense (la renonciation à d’éventuelles frappes sur la Syrie), dans le cadre de son livre d’entretien avec Gérard Davet et Patrick Lhomme, le très bien intitulé  Un président ne devrait pas dire ça.  Mais nos vedettes le disent dans le JDD, «ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle. Il perdure encore aujourd’hui malgré la stature d’homme d’État que François Hollande a parfaitement incarnée, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées».

    Au nombre des premiers signataires de ce texte vantant les réalisations merveilleuses du quinquennat Hollande, on retrouve notamment  sans trop de surprise, Laure Adler, Benjamin Biolay, Jean-Michel Ribes, Mazarine Pingeot, Patrick Pelloux et le petit monde du cinéma: Catherine Deneuve, Juliette Binoche, Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud, Patrick Chesnais, Gérard Darmon ou encore Christian Zerbib. 

    Un microcosme où la consanguinité est de mise, où le politiquement correct socialo-progresssiste règne en maître. Et ce n’est pas l’actuelle présidente du Centre national de la cinématographie (CNC), la Young Leader membre de l’American French Foundation , Frédérique Bredin,  ancienne député et ministre socialiste, ex du  Cabinet Jack Lang, qui nous dira le contraire. Un CNC  au budget conséquent (plus de 665 millions d’euros, assuré par la quote-part de 10%  prélevée sur les places de cinéma, mais aussi par des taxes sur les éditeurs et  distributeurs  de la télévision),  que le producteur Thomas Langmann critiqua vertement  il y a quelques années.

    M. Langmann, pourtant membre du sérail, soutien  et ami de Nicolas Sarkozy, dénonça l’opacité  du  mode d’attribution de  l’aide sélective, autrement appelé  avance sur recettes, parlant degestion « honteuse ». «Le système d’avance sur recette du CNC, symbole de l’exception culturelle française, (est)  devenu un comité de copinage. Formé de trois collèges, les choix de l’avance sur recettes restent entièrement à la discrétion de ces commissions »  indiquait-il au  Figaro en  janvier 2013.

    En mai 2015 un article du magazine Capital s’interrogeait pareillement: «magie du cinéma ou copinage avec les producteurs ? En tout cas, quand il s’agit de biberonner l’industrie du film tricolore, les pouvoirs publics ont souvent tendance à oublier la rigueur (…). En décembre (2014), l’Assemblée nationale a encore renforcé l’une des nombreuses niches fiscales dédiées au grand écran. A partir de 2016, donc, le taux du crédit d’impôt accordé aux investisseurs passera de 20 à 30% pour tous les films de moins de 7 millions d’euros de budget. Et pour les œuvres d’animation, il sera porté à 25%. Bah, ça ne fera jamais qu’un coup de pouce de plus aux salles obscures ! Il y en a tellement que certains producteurs passent aujourd’hui plus de temps à ratisser les aides qu’à peaufiner les scénarios ». Mais «le plus gênant, c’est que ces fonds servent pour une bonne part à payer les cachets plantureux de certaines stars», parfois jusquà  «près de la moitié des subventions perçues !».  Mais soyez rassurés  bonnes gens, « le CNC vient de décider de limiter les cachets à 900.000 euros »…

    Quant au site de contribuables associés qui s’étonnait en septembre 2012  que même des films étrangers, comme celui du cinéaste algérien Merzak Allouache (Le temps de la concorde ) puissent être financées par le CNC, il relevait aussi  cette grande vérité, à savoir que  le  Centre national de la cinématographie « a oublié la grande règle de Molière, qui est de plaire. Il veut encourager la production du plus grand nombre possible de films, quelle que soit leur qualité. Pour cela il distingue arbitrairement les films d’ auteur, considérés comme supérieurs aux films  commerciaux . En réalité, il facilite la production de films médiocres».

    Guillaume Faye voyait assez juste quand il notait dans L’archéofuturisme que «les Français et les Européens ont perdu le sens de l’épopée et de l’imagination» et que le recouvrer dans le septième art (et en littérature)  n’est pas affaire stricto sensu  d’argent et de financement. «C’est trahir Molière que de penser implicitement  qu’une création populaire  est de qualité inférieure» «à des œuvres snobs,  ennuyeuses, aux préoccupations microscopiques». La solution, financièrement rentable,  si nous voulons contrer le rouleau compresseur cinématographique hollywoodien  existe:«réaliser des œuvres à forte dramaturgie populaire et pourvues de scénarios culturellement haut de gamme. Nos romanciers du XIXème siècle savaient le faire».

    Autant dire affirme Bruno Gollnisch, qu’un gouvernement, un Etat dirigé par des patriotes dignes de ce nom  (pas plus le calamiteux radical mou Chirac que le petit faiseu bling bling Sarkozy ne s’y sont risqués) s’attaquerait à la remise à plat de ce qu’il est convenu d’appeler l’industrie cinématographique. La chasse gardée d’une  gauche pseudo artistique souvent décadente, francophobe, avachie, névrosée et vulgaire;  le terrain de jeu des courtisans, des fils et des filles de, des fratries engraissées avec l’argent d’un populo qu’ils méprisent la plus souvent. Un gouvernement digne de ce nom  mettrait fin à cette gabegie indigne, au nom de son souci de défendre à la fois le contribuable et le rayonnement d’une culture française qui, n’en déplaisent à M. Denisot et à ses amis pétitionnaires ou non, ne brille plus au firmament. Dans ce domaine là aussi, il faudra  faire souffler un grand  vent de liberté, d’audace, débrider les énergies et les talents.

    http://gollnisch.com/2016/11/22/ils-font-leur-cinema/

  • À PARTIR DE JEUDI PROCHAIN, "SYNTHÈSE" LA NOUVELLE ÉMISSION HÉBDOMADAIRE DE RADIO LIBERTÉS

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