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culture et histoire - Page 1085

  • Réflexions géopolitiques sur les turbulences du Donbass

    Maintes fois, j’ai eu l’occasion de souligner l’importance de l’Ukraine et plus spécialement de la partie orientale de cette nouvelle république née après la dissolution de l’Union Soviétique. Cette partie, le Donbass, est aujourd’hui en effervescence, une effervescence fabriquée et importée dans des buts bien précis. Cette région est en effet une région-portail (une « gateway region » disent les stratégistes américains), c’est-à-dire une région dont la maîtrise assure le contrôle et la fluidité optimale des communications entre les blocs impériaux, les vastes espaces politiquement unifiés, situés à l’Est et à l’Ouest de leur territoire. Si une puissance extérieure à cet espace finit par contrôler une telle région-portail, les communications optimales entre les empires voisins se compliquent voire se tarissent. En l’occurrence, une pacification du Donbass sans russophobie ni europhobie permettrait à l’Union européenne, à la Russie, aux petites puissances du Caucase, au Kazakhstan, à l’Iran et finalement à la Chine de construire et de consolider sur le long terme des réseaux ferroviaires, routiers et fluviaux donc à fonder des impérialités pratiques autorisant tous les échanges sur la masse continentale asiatique : nous aurions un dépassement des infra-impérialismes, des survivances des impérialismes antagonistes du passé, de tous les internationalismes secs et irrespectueux des legs du passé, etc. Les dynamismes globaux pourraient s’exprimer mais sans araser les traditions pluriséculaires voire plurimillénaires des civilisations qui ont marqué de leur sceau de vastes régions d’Eurasie. 

    L’histoire des théories géopolitiques nous l’enseigne : l’impérialisme britannique hier, l’impérialisme américain aujourd’hui ont toujours refusé toute synergie continentale à même d’impulser des dynamismes qui échapperaient à leur contrôle et procureraient aux peuples des fluidités qui ne seraient pas marines. On connait l’histoire du « Grand Jeu » à partir du 19ème siècle : la puissance maritime britannique, maîtresse des Indes, cherchait par tous les moyens à repousser la puissance continentale des tsars loin des « rimlands » qu’elle entendait contrôler jusqu’à la fin des temps. La guerre de Crimée n’est pas autre chose qu’une tentative de bloquer la Russie sur la rive septentrionale de la Mer Noire. Dans Kim, un roman de Kipling situé aux Indes, il s’agit de démasquer les espions russes qui se promènent, sous prétexte de recherches archéologiques, géologiques ou zoologiques, dans les montagnes de l’Himalaya ou de l’Hindou Kouch. Aujourd’hui, on n’envoie pas la Brigade Légère ou les troupes de Mac Mahon en Crimée : on pratique la guerre de quatrième génération, la guerre indirecte, le « proxy warfare ». Les combats qui se déroulent dans le Donbass à l’heure actuelle ne sont finalement que des réactualisations de ceux qui ont ensanglanté la Crimée entre 1853 et 1856. 

    Nous vivons un cycle non encore clos de guerres mondiales depuis les affrontements franco-britanniques en marge de la guerre européenne de Sept Ans, à la suite de laquelle la France a perdu l’Inde et le Canada, soit toute prépondérance en Amérique du Nord et dans le sous-continent indien, dans l’Atlantique Nord et l’Océan Indien (« Océan du Milieu »). Suite à cette défaite majeure, Louis XVI poursuit une politique navale qui mènera le Royaume de France à reprendre le contrôle de l’Atlantique Nord en 1783, suite au soulèvement des « Insurgés » américains, tandis que, la même année, Catherine II, Impératrice de toutes les Russies, boute les Ottomans hors de Crimée et y installe des bases navales russes, dans l’intention de cingler vers Constantinople, de franchir les Dardanelles et de pénétrer dans le bassin oriental de la Méditerranée. Catherine II voulait créer une civilisation éclairée germano-balto-slave entre Baltique et Mer Noire, marqué par les souvenirs lumineux de l’hellénisme.

    La situation est analogue aujourd’hui. Un retour de la Russie dans les ports de Crimée signifie, aux yeux des Atlantistes qui ne pensent qu’en termes de belligérance éternelle, 1) une menace permanente sur la Turquie (en dépit de l’alliance actuelle et très récente entre Erdogan et Poutine), 2) un risque de voir Moscou revenir et s’accrocher en Méditerranée orientale, au départ de la base navale de Tartous en Syrie. Pour enrayer ce processus potentiel, contraire aux intentions géopolitiques habituelles des puissances maritimes anglo-saxonnes, il faut désormais, dans la perspective des guerres de quatrième génération, soit fabriquer une nouvelle « révolution orange » analogue à celles de 2004 et de 2011, soit, si ce type de subversion ne fonctionne plus, créer un abcès de fixation durable sous forme d’un conflit chaud plus ou moins classique, afin d’atteindre un double objectif : barrer la route des Dardanelles à la Russie, imposer un verrou sur la nouvelle route de la soie entre l’Europe et la Chine, exactement à l’endroit où Génois et Vénitiens se connectaient aux voies commerciales de l’Asie centrale, vers l’Inde et la Chine, principales puissances économiques de la planète avant la révolution industrielle, la conquête définitive des Indes par les Britanniques et la destruction de la Chine impériale suite aux guerres de l’opium. 

    La stratégie des révolutions de couleur a certes fonctionné en Ukraine mais elle s’est aussi avérée insuffisante pour éliminer toute présence russe en Crimée et en Mer Noire ou pour gêner l’utilisation de la voie fluviale que constitue le Don, qui se jette en Mer Noire juste à l’Est de la péninsule criméenne, un Don qui lie les espaces maritimes pontique et méditerranéen au cœur des terres russes. Pour pérenniser un abcès de fixation au flanc d’une Russie qui se réaffirme, il faut bien davantage que du désordre civil permanent, que des manifestations ou des concerts de casseroles. Il faut une zone de turbulences chaudes, il faut exploiter des facteurs plus explosifs, plus incendiaires (ce n’est pas un hasard si l’on commence à reparler de « pyropolitique », c’est-à-dire de stratégies visant littéralement à livrer les pays récalcitrants  -ou les régions-portail utiles aux adversaires principaux du moment-  à un feu dévorateur, celui de la guerre chaude entretenue sur le long terme ou celui du terrorisme qui manie explosifs, voitures piégées, etc). Pour déclencher et maintenir cette pyro-stratégie, les services utiliseront des formes résiduaires de nationalisme outrancier, qui ont sans doute eu leurs raisons dans l’histoire, comme d’autres reliquats de nationalismes violents en Europe occidentale. Mais qui aujourd’hui ne servent plus qu’à asseoir des politiques belligènes et retardatrices d’une grande synergie eurasiatique. Je rappelle ici que Carl Schmitt qualifiait de « retardatrices » les puissances thalassocratiques anglo-saxonnes : ou, plus subtilement, des « accélératrices contre leur volonté » car leurs démarches retardatrices accéléraient la prise de conscience de leurs adversaires qui, pour répliquer, ne pouvaient que faire taire tous leurs antagonismes stériles et anachroniques. 

    Les mêmes services retardateurs (ou accélérateurs involontaires, Beschleuniger wider Wille) importeront, pour parachever l’horreur, dans l’Est de l’Ukraine ou en Crimée, une dose de djihadisme tchétchène pour pallier le manque d’enthousiasme ou de volontaires. On tentera, dans la foulée, de lier ce djihadisme, forcément marginal en Ukraine, terre uniate à l’Ouest, terre orthodoxe au centre, à l’Est et au Sud, à celui des djihadistes du Caucase ou de Syrie. Il se créera ainsi une internationale des forces subversives/retardatrices, insoupçonnée pour le commun des téléspectateurs vu son invraisemblable hétérogénéité, fabriquée au départ de nationalismes résiduaires, de souvenirs de la seconde guerre mondiale, de particularisme tatar ou d’islamisme fondamentaliste : les techniques d’ahurissement médiatique pourront alors donner leur pleine mesure ! C’est là, précisément, que réside la supériorité des internationales de fausse résistance, mises en œuvre par les puissances maritimes : elles sont vendues à un public occidental ignorant à grands renforts de campagnes médiatiques, un public qui, par le truchement d’une autre propagande biséculaire, se croit le plus éclairé de la planète où ne vivraient que des abrutis. Elles parviennent à mobiliser et à unir des forces qui seraient normalement hostiles les unes aux autres, ou qui s’ignoreraient si aucune impulsion extérieure ne s’exerçait, dans un projet destructeur dont elles seront les seules à tirer bénéfice. 

    Les Etats-Unis peuvent se permettre une telle stratégie destructrice, pyropolitique, parce qu’ils sont une puissance extérieure aux espaces russe, pontique, méditerranéen oriental, proche-oriental.  Les effets destructeurs qu’ils enclenchent n’ont guère d’effets sur leur propre sanctuaire national. La bride est laissée sur le cou du milliardaire Soros pour créer ce chaos au départ de sociétés en apparence privées, d’organisations non gouvernementales qui reçoivent tout de même de larges subsides de fondations liées aux deux principaux partis américains. Ces interventions subversives sont autant d’indices de ce que la géopolitique allemande de Karl Haushofer nommait des « Wachstumsspitzen », soit des « pointes avancées d’une croissance », en l’occurrence une croissance impérialiste illégitime car anti-impériale et retardatrice de processus unificateurs et pacificateurs. 

    La présence américaine en Méditerranée est déjà l’indice de l’éviction des puissances maritimes européennes hors de l’espace même de leur propre aire civilisationnelle. Ce processus d’éviction s’est effectué en plusieurs étapes. Immédiatement après la première guerre mondiale, est signé le bien oublié Traité de Washington (1922). Ce Traité impose la parité du tonnage des flottes de guerre pour les Etats-Unis et le Royaume-Uni (+ /- 500.000 tonnes), octroie 300.000 tonnes au Japon qui hérite dans le Pacifique de la Micronésie allemande et ne laisse à la France que 220.000 tonnes et à l’Italie à peine 180.000 tonnes. Les puissances méditerranéennes sont lésées. L’Allemagne et la jeune URSS ne sont pas concernées par le traité, les bâtiments de la flotte austro-hongroise ont été détruits ou redistribués aux alliés vainqueurs (dont la Yougoslavie). Le tonnage et le statut de la flotte allemande sont réglés par le Traité de Versailles, qui les réduit à presque rien. Les puissances thalassocratiques sont telles parce qu’elles ont imposé un traité qui jugulait expressément le tonnage de leurs adversaires ou de leurs alliés putatifs. Aucune puissance ne pouvait égaler ou dépasser la flotte américaine en plein développement depuis 1917 ; aucune puissance maritime mineure (ou devenue mineure) ne pouvait dépasser les tonnages qui leur avaient été imposés en 1922. Ce Traité de Washington est rarement évoqué, bien qu’il soit déterminant pour l’histoire mondiale jusqu’à nos jours (où la Chine développe ses capacités maritimes en face de ses côtes…). On ne l’évoque guère car la France de la Chambre bleue-horizon, qui chante une victoire chèrement acquise au prix du précieux sang de ses classes paysannes, voit cette victoire se transformée en victoire à la Pyrrhus dès le moment où ce Traité de Washington lui barre de fait la route du large et écorne sa puissance en Méditerranée. La flotte de 220.000 tonnes est certes suffisante pour tenir les parts de l’Empire en Afrique du Nord et au Levant mais est bien insuffisante pour dominer le large, pour se projeter vers le Pacifique ou l’Atlantique Sud. Tirpitz l’avait dit : à l’aube du 20ème siècle, une puissance n’est vraiment puissante que si elle a pu développer ses capacités navales. L’Italie n’obéira quasiment jamais aux injonctions du Traité. L’Allemagne ne remontera jamais la pente, en dépit de son régime totalitaire. La France non plus, ni avant guerre ni après guerre, malgré les audaces théoriques de l’Amiral Castex à l’ère gaullienne. 

    En 1940, l’horrible tragédie de Mers-el-Kébir porte un coup terrible aux capacités maritimes de la France. A partir de 1945, la présence américaine en Méditerranée occidentale et orientale, dans le cœur même de l’espace civilisationnel européen, est prépondérante et se renforce par le soutien inconditionnel apporté à l’Etat d’Israël, devenu au fil des décennies le gardien des côtes les plus orientales de la Grande Bleue, à portée du Canal de Suez. Après l’affaire de Suez en 1956, Britanniques et Français sont vivement priés de cesser toute revendication dans l’espace est-méditerranéen. 

    La double problématique de la Crimée et du Donbass doit être pensée dans ce contexte général d’éviction des petites et moyennes puissances maritimes hors des mers intérieures de la grande masse continentale eurasienne. Les grandes puissances thalassocratiques ont d’abord visé la Méditerranée (et l’Adriatique qui offre un tremplin vers le cœur de la Mitteleuropa germano-danubienne), ensuite le Golfe Persique par les interventions successives contre l’Irak de Saddam Hussein et par le boycott de l’Iran (précédé d’un sabotage de la flotte du Shah). Aujourd’hui, c’est la volonté de s’immiscer plus profondément encore dans cette masse continentale, en contrôlant la Mer Noire et en contenant la Russie le plus loin possible de son littoral, qui justifie les interventions en Ukraine et en Crimée, le soutien à une Géorgie en voie d’occidentalisation politique et l’appui indirect, par financement saoudien ou qatari, des djihadistes tchétchènes ou daghestanais. Demain, en déployant une double stratégie de soutien et aux djihadistes caucasiens et à un Azerbaïdjan qui, allié à la Turquie, neutraliserait l’Arménie (encore maîtresse du Nagorno-Karabagh), en organisant ensuite la subversion de l’Ouzbékistan après le récent décès de son président Karimov, la thalassocratie américaine visera à contrôler aussi la Caspienne pour en chasser Russes et Iraniens et pour arrêter la « Wachstumsspitze » économique chinoise en Ouzbékistan, qui lui livre désormais la quasi-totalité des hydrocarbures qu’il produit. Finalement, la stratégie de Brzezinski, élaborée dans son ouvrage Le Grand échiquier (1997), triomphera si aucune résistance ne se dresse, si aucune rétivité par rapport aux médias dominants ne surgit pour contrecarrer ce projet faisant fi de la diversité et de la multipolarité du grand espace eurasien et du monde. Tels sont les enjeux vitaux qui se jouent aujourd’hui au Donbass. Peu d’Occidentaux l’ont compris. Quelques-uns, des aventuriers aux cerveaux hardis, participent à ce combat pour préserver l’héritage de la triple alliance continentale du 18ème entre la France, l’Autriche et la Russie.

     (Forest-Flotzenberg, octobre 2016). Robert Steuckers:

    Source et voir les cartes

  • Action Française [Angers] Cercle du 22 novembre 2016

    Le premier cercle de l’Action française Etudiante d’Angers a eu lieu mardi soir sur le thème : "La dangereuse réalité du transhumanisme"

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  • Chronique de livre : Erik L'Homme, Des pas dans la neige

    1951063728.jpgGallimard jeunesse vient de publier une nouvelle édition de l'ouvrage d'Erik l'Homme, Des pas dans la neige. L'occasion de se replonger dans ce roman d'aventure qui détonne dans la bibliographie de son auteur.

    Erik L'Homme s'est spécialisé dans la littérature jeunesse et a publié en particulier Le livre des étoiles, un succès de librairie vendu à plus de 600000 exemplaires, primé au Festival de géographie de Saint-Dié-les-Vosges et traduit en plusieurs langues. Son récit au Pakistan n'est pas, à l'inverse de ses autres publications, à classer dans le fantastique, bien que le moteur de l'histoire mobilise une créature imaginaire : l'homme sauvage.

    Erik, son frère Yannick, photographe, et leur ami Jordi Magraner (aujourd'hui décédé), s'envolent il y a une vingtaine d'années à la recherche de l'homme sauvage. Celui-ci serait un hominidé autre que Sapiens et qui n'aurait pas connu notre évolution. On le retrouve dans le mythe du Yéti ou en Amérique du nord de « Big foot » mais il ne faut pas confondre le Yéti de Tintin et l'homme sauvage dont il est question ici, appelé barmanou par les Chitrali, une population du Pakistan avec laquelle l'auteur et ses acolytes vont nouer de nombreux contacts.

    Le livre se dévore tellement il est passionnant. Je ne sais pas pour autant si il est tellement adapté aux jeunes lecteurs étant donné qu'Erik L'Homme décrit des territoires inconnus et s'autorise des digressions un peu complexes autant sur la géopolitique, la décroissance ou notre regard occidental sur le monde. Il sera assez adapté à des lycéens ou à des collégiens déjà éveillés. Les adultes ne s'ennuieront pas bien que certains critiques semblent trouver le récit un peu trop descriptif.

    L'ouvrage nous rappelle d'emblée que « […] tout est affaire de regard, du regard qu'on porte sur le monde. » et c'est de cela dont il est question ici. D'une aventure qui peut paraître assez folle mais qui va pourtant permettre à nos trois protagonistes de découvrir qui ils sont. Ces trois Occidentaux, isolés dans des territoires hostiles, souvent à une haute altitude, à l'écart du confort moderne et confrontés à des populations aux langues, aux traditions et donc aux représentations très différentes nous adressent une leçon d'humilité. Loin de vanter un monde gris et sans âme, Des pas dans la neige nous narre un monde fragile où la diversité des cultures enracinées fait la richesse de notre planète. Une diversité souvent fragile et conflictuelle, en particulier en raison de l'islam. La survie du peuple Kalash par exemple, auquel Jordi Magraner va ensuite dédier sa vie avant d'être tué le 2 août 2002 par les talibans, se pose clairement dans l'ouvrage.

    L'esprit qui anime les trois protagonistes nous rappellera Sylvain Tesson, c'est à dire ce type d'hommes qui vivent en marge de l'aventure. Comme l'écrit Erik L'Homme, « c'est aujourd'hui dans les marges, j'en suis persuadé, que se dissimulent les derniers hommes libres. ». Les chemins noirs de Tesson dans notre hexagone vont dans le même sens que les pas dans la neige d'Erik L'Homme.

    Que sont ces pas ? Ceux d'un « homme sauvage » insaisissable, nous rappelant qu'au final, l'homme n'a pas simplement domestiqué la faune et la flore depuis le néolithique mais qu'il s'est domestiqué lui-même. Le barmanou, si il existe, mais les témoignages récoltés plaident en faveur de cette thèse un peu loufoque, incarne cette liberté sauvage des premiers hominidés. Nos plus lointaines origines, bien avant les impôts ou le recensement et plus encore avant les supermarchés et les bouchons sur les autoroutes. Cette quête est celle d'une liberté retrouvée, mais cette liberté a un prix : la fragilité de l'existence. Les conditions de vie difficile, l'absence de la médecine, se font ressentir et nos amis en sauront quelque chose.

    L'ouvrage d'Erik L'Homme nous prouve qu'il est encore possible de faire des choix, de vivre une autre existence, une existence qui n'est accessible qu'à quelques uns. Mais l'ouvrage ne saurait se résumer à cela et il s'agit d'une enquête menée avec sérieux, notamment par Jordi Magraner. Ce dernier va d'ailleurs publier un mémoire, Les hominidés reliques d'Asie centrale (http://daruc.pagesperso-orange.fr/hominidesreliquesasiece...). Certains de ses croquis représentant le barmanou sont dans l'ouvrage. Le livre peut sonner comme un hommage à ce grand défenseur du peuple Kalash. Un peuple qui n'intéresse pas grand monde dans notre Occident pourtant si plein de bonnes âmes, toujours promptes à verser une larme pour les malheureux du « tiers-monde »...

    On n'a pas de mal à deviner qu'il n'a pas du être facile pour Erik L'Homme de recomposer le puzzle de sa mémoire et de faire remonter à la surface les souvenirs enfouis, les bons comme les mauvais. Le récit est en tous les cas d'une grande cohérence, sans longueurs inutiles, sans apitoiement, sans moraline et avec une vraie dose de lucidité. La vie, la vraie, se forge dans l'épreuve, et dans toutes les aventures que nous pouvons traverser. Celles-ci démarrent souvent par un pas de côté et sont une affaire de regard. Il n'est peut-être pas nécessaire de partir au Pakistan pour vivre des aventures et être libre, mais il n'est pas possible de vivre des aventures et d'être libre si on regarde le monde en captif.

    Jean/ C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/

  • Avec "L'Enfant de la nuit", Pardès continue son travail de réédition des romans de Robert Brasillach

    504665489.jpg« L'Enfant de la nuit (1934) est le deuxième roman de Robert Brasillach, paru deux ans après Le Voleur d étincelles. Loin de l'optimisme méditerranéen de celui-ci, L'Enfant de la nuit dresse le tableau plutôt sombre d un quartier de Paris ainsi que de ses habitants. Le passage de 1933 à 1934 n'est pas ressenti en France comme une période faste : janvier 1933, Adolf Hitler est devenu chancelier de l'Allemagne nationale-socialiste ; la même année, l'affaire Violette Nozière défraye la chronique judiciaire et criminelle, avec son histoire de stupre et de jeunesse dévoyée. Brasillach a suivi les péripéties du procès, comme journaliste. Des aspects de la personnalité de cette parricide libertine se retrouvent d ailleurs, sous une forme atténuée, chez son héroïne, la petite Anne. En 1933, toujours, les soeurs Papin ont assassiné et affreusement mutilé leur patronne et sa fille. Enfin, les émeutes de février 1934 viennent apposer leur sceau sur cette nouvelle ère, quand la désorientation sociale s associe à une forte inquiétude politique. Tout ceci, dans un monde où la situation des femmes est de plus en plus remise en question, surtout depuis la Grande Guerre. Au hasard d une séance de cartomancie, le narrateur, Robert B., ensemblier, rencontre la petite Anne, abandonnée par ses parents, figure centrale du roman. Quelques amis, plus ou moins engageants et bienveillants, se réunissent dans le but de soustraire Anne à la mauvaise influence d un voyou qu elle aime et, ainsi, cherchent à infléchir son destin, potentiellement tragique. Repêchée dans la Seine, après une tentative de suicide, Anne mènera une existence plus stable et plus heureuse. Peut-être. Brasillach se révèle ici le poète des petites gens de Paris, agglomération de “villages” urbains. Chantre de la jeunesse éphémère, le romancier peint avec une réelle tendresse la vie des Parisiens et surtout celle d'Anne, qui a le diable au corps. »

    L'enfant de la nuit, Robert Brasillach, Editions Pardès, préface de Peter Tame, 206 pages, 16 €.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Café Histoire de Toulon le 30 novembre : « Le Peuple-roi est nu; ou les français déshabillés »

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    Le peuple-roi est nu ou les français déshabillés, causerie inspirée de Saint-Thomas d'Aquin, Jean de Terrevermeille, à propos de l'habit politique et de la force, dans la société française contemporaine. Il convient de conserver la métaphore de l'habit plutôt que de garder le latin habitus dont la traduction par « habitude» trahit l'idée de qualité, de disposition dans la quelle s'enracine la croissance de la vertu. En effet, à chaque sport correspond un vêtement technique, il en est de même pour l'âme, à chaque mouvement intellectuel ou moral, correspond un habit. Les usages de la république ont dépouillé les Français de l'habit politique... La doctrine sociale de l'Eglise ne leur permet pas de remettre fondamentalement en cause ces usages dont ils s'ingénient uniquement à panser les coups mortels, dans les domaines de l'éducation, de la bio-éthique, du travail, de la famille... La conséquence en est un affaiblissement général du corps social ou politique. 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Le numéro 69 de TERRE & PEUPLE Magazine est axé autour du thème central de La fin d’un monde?

    Communiqué de "Terre & Peuple-Wallonie"

     

    4060019793.jpgDans son éditorial, Pierre Vial aligne la grande fracture qui se creuse entre le pays légal et le pays réel sur celle qui existe entre les idiots, voire les salauds, qui acceptent l’invasion étrangère de l'Europe ou même la souhaitent, et ceux qui la refusent.  La réalité, c’est la diversité des races et des ethnies, une richesse qui fonde notre respect de toutes les appartenances.  Notre combat n’est pas d’ordre religieux, mais ethnique : que les envahisseurs retournent chez eux !

    « La valise ou le cercueil. »  Robert Dragan rappelle, à ceux qui évoquent l’OAS à propos des attentats commis par les terroristes actuels (qui sont par ailleurs tous quasi automatiquement exécutés sur place !), les égorgements et les mutilations sexuelles, les massacres de femmes, d’enfants, de vieillards, qui ont été monnaie courante lors de la guerre d’Algérie.   On a ‘oublié’ que, sous le gouvernement de Mendès-France, 70 terroriste FLN ont été guillotinés,  François Mitterand, ministre de la Justice socialiste, avertissant : « Celui qui emploie de tels moyens doit savoir qu’il sera frappé à son tour. »  Comme on veut oublier que, en pleine guerre d’Algérie, la France socialiste a porté le fer en Egypte : dans l’affaire de Suez, contre Nasser, le « nouvel Hitler » !  En Algérie, de mars à juillet 1962, plus de trois mille personnes ont ‘disparu’, ce qui est bien plus qu’il n’en faut aujourd’hui pour que le TPI de La Haye instruise un procès en génocide.  Aujourd’hui, l’Eglise, en encourageant l’immigration massive, néglige son devoir de prudence, bien que le Pape ait entre temps prévenu contre la pratique irresponsable d’accueillir des immigrants qu’on n’a pas les moyens d’entretenir décemment.

    Pierre Vial ouvre le dossier central ‘La fin d’un monde ?’ avec une citation tirée de l’œuvre de même nom d’Edouard Drumond, qui évoque « la survivance factice » d’une société déjà morte et en cendre, qu’un heurt léger va suffire à briser. Il cite également George Orwell (« Dire la vérité devient révolutionnaire. ») et San Giorgio, qui nous avertit du problème de la survie de nos familles.  Loin de les qualifier de paranoïaques, nous prenons au sérieux ces avertissements de la fin d’un monde.  Un monde que nous vomissons.

    Piero San Giorgio remplit notre musette de toutes ses ficelles, précieuses dans les situations extrêmes qui nous menacent tous : veiller à dormir suffisamment et à relâcher dix minutes toutes les heures ; soigner ses pieds et donc ses chaussures ; être paré élémentairement en matière de secourisme et premiers soins ; boire au moins un demi-litre d’eau par jour ; prévoir des rations pour dix à quinze jours ; adopter la mentalité du prédateur toujours à l’affût : ne s’associer qu’avec ceux qui partagent cet esprit optimiste ; etc.

    Dans la même veine, Pierre Vial révèle le plan de survie, pragmatique et méthodique, dressé par le ministre fédéral allemand de l’Intérieur sur une évaluation pessimiste d’une situation d’urgence nationale, en cas notamment d’attaque informatique majeure, ou du réseau d’approvisionnement en électricité, qui paralyserait le pays, provoquant la rupture des stocks, déclenchant la panique, des pillages, des violences, des affrontements.  Le document officiel liste les mesures de survie et entre autres les réserves de vivres (conserves, féculents et surtout de l’eau potable : 80 bouteilles pour une famille de 4 personnes).  Il est précisé que ces recommandations sont sans aucune relation avec la conjoncture !

    Guillaume Corvus est le pseudonyme sous lequel Guillaume Faye a publié en 2004 ‘La convergence des catastrophes’.   Le paradigme ancien, selon lequel le sort de l’humanité s’améliore sans cesse grâce à la science et à la démocratie, est faux.  Les effets secondaires sont d’autant plus pervers que la technique entre dans son âge baroque.  L’humanité n’a pas à gagner au décollage économique de l’Asie.  Une concurrence ingérable va déboucher sur des troubles massifs, qui contraindront à changer le modèle économique.  L’espérance de vie progresse, mais pas la qualité de vie.  La famine menace une humanité pléthorique, confrontée à l’épuisement des sols, à la déforestation, à la désertification, à l’appauvrissement des réserves de pêche.  L’intensification des échanges multiplie les sources de conflits.  L’expansion galopante des populations urbaines (70%) et les mouvements migratoires développent de nouvelles proliférations virales.  La consommation d’énergie augmente sans cesse.  L’évolution incontrôlée de la technoscience risque d’inverser les objectifs.  Il était plus agréable de vivre dans les sociétés précoloniales que dans les actuelles, imitations ratées du modèle européen.  La fièvre européenne n’appartient qu’à certains peuples.  Le système actuel est incorrigible : il faut en changer.  L’article renvoie à Alain de Benoist, dans ‘Demain la décroissance’. 

    Roberto Fiorini vitupère contre le scorpion capitaliste et la démesure de sa fringale de liberté que garantissent aux renards du commerce globalisé et aux crocodiles de la spéculation financière les gendarmes corrompus de la Babel de Bruxelles, Mecque du métissage généralisé.  Il dénonce les quinze mille lobbies qu’elle a accrédités en son sein pour qu’ils lui recommandent les orientations qui conviennent.  Notamment des ‘Stratégies du choc, le capitalisme du désastre’ (Naomi Klein), qui sait surfer sur les convulsions (qu’il a au besoin suscitées) pour faire accepter des rigueurs sociales qui lui sont profitables.  Il rappelle que Milton Friedman préférait une dictature qui soutient la liberté du commerce à une démocratie qui ne la soutient pas.  Il souligne que jamais la répartition des richesses n’a été aussi inégalitaire (1% possède 48% des richesses).   Il évoque Maurice Bardèche, lorsque celui-ci remarquait que les expériences fascistes ont au moins exalté des valeurs morales de courage, de discipline, de responsabilité, de solidarité, et il cite Winston Churchill (à Lord Boothby) : « Le crime impardonnable de l’Allemagne est d’avoir créé un système d’échanges dans lequel la finance internationale ne pouvait plus être partie prenante. »

    Jean-Patrick Arteault répond négativement à la question 'L'islam est-il la cause intrinsèque du terrorisme ?', remarquant que, dans les milieux identitaires, la question, située au carrefour de plusieurs problèmes actuels, est mal posée.  Il y a le problème religieux posé par l'islam au polythéiste (animiste africain, hindouiste, païen albo-européen), au chrétien européen, à l'athée laïciste, au militant des droits de l'Homme.  Avec le problème civilisationnel que l'islam pose, aux vestiges pagano-européens que nous sommes comme aux tenants des valeurs chrétiennes et à l'occidentalisme dominant, nous savons déjà que nous serons les dindons de la farce.  Mis à part l'islam intégré dans les Balkans et en Russie suite aux vagues ottomanes, le problème de l'islam en Europe remonte aux années '70 : le Grand Remplacement programmé par notre oligarchie.  La pratique bon-enfant a alors fait place aux prédications rabiques des wahhabites, sur un fond de frustrations post-coloniales et de repentance, avec un océan de pétrole au service d'un prosélytisme planétaire qui compte purifier l'Oumma par une pratique rigoriste fanatique.  Le problème religieux est compliqué par les enjeux géopolitiques des Proche- et Moyen-Orient, traités de façon simpliste par les occidentaux et de façon cynique par la politique du chaos israélienne, qui y ont produit un vide où les islamistes se sont infiltrés.  Les Européens ont créé chez eux par une invasion migratoire un problème à la fois racial et religieux.  En crise économique récurrente, ils ont noué des liens étroits avec les monarchies pétrolières prosélytes.  Ils ont utilisé le fondamentalisme contre les Russes, mais les islamistes ont leur objectifs propres.  Il ne faudrait pas toutefois sacrifier à une hystérie anti-musulmane : l'ennemi prioritaire est l'oligarchie.  Il faut mettre fin à l'immigration et organiser le retour.  La guerre des religions est une affaire de fondamentalistes protestants ou de catho-tradis.

    Pierre Vial, dans le sillage de 'Sabotage', le livre de Georges Gourdin le bien nommé, appelle à la grève des consommateurs.  Mais surtout à la décroissance, à la vie frugale et libre, à l'économie locale et au soutien aux AMAP, les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne.

    Robert Dragan esquisse un portrait d'Aristote, père de la philosophie réaliste classique (ou peut-être simplement interprète d'une tradition ancienne européenne, car il ne parle jamais à la première personne).  On oppose cette pensée à la philosophie idéaliste qui -la science ayant pu entre temps développer la connaissance de la nature- a vérifié que notre connaissance de la réalité du monde est relative, car elle passe par le prisme restreint de notre perception et de notre raison.  Rien ne pourrait être certain car la réalité nous est inconnaissable.  La théologie scolastique de l'Eglise (fille bâtarde, selon Voltaire, de la philosophie d'Aristote, mal traduite) revendiquait au contraire le réalisme aristotélicien : notre connaissance de l'univers, imparfaite, est néanmoins réelle.  Le réaliste en induit une morale calquée sur l'adaptation au réel.  L'idéaliste moderniste privilégie le sujet, jusqu'à l'amoralité comprise. 

    Gabriele Adinolfi rend compte de la première rencontre de ses Lansquenets à la fin juillet en Provence.  Elle a réuni, outre des Français, des Italiens, des Espagnols, des Hongrois et des Belges, des Corses, des Catalans, des Bretons, des Normands, des Alsaciens, des Wallons et des Flamands.  Bilan : au-delà de ce qu'on pouvait espérer de mieux, quand il s'agit de se déconditionner et de «rejoindre l'essentialité ».  Résolution : améliorer la tenue, la cohésion, la rapidité d'exécution, l'autocritique.  Bon vent aux Lansquenets !

    3116489799.jpgAlain Cagnat livre une passionnante recension du livre de l'ami Philippe Baillet, 'L'autre Tiers-Mondisme, Des origines à l'islam radical', paru chez Akribeia.   Notre ami est co-fondateur de la revue Totalité.  L'ouvrage analyse une série de personnalités qui se sont révélées réfractaires à la bipolarité URSS/USA, mais démarquées des non-alignés, communistes, trotskistes ou chrétiens progressistes.  Il s'agit de :

    • Gabriele D'Annunzio : organisateur d'une nouvelle croisade d'hommes pauvres et libres contre la caste des prédateurs usuriers (à l'époque, les Irlandais, les Croates, les Albanais).
    • Benito Mussolini : il s'est rapproché des nationalistes arabes et s'est même proclamé « Glaive de l'islam » !
    • Gregor Strasser : à la gauche du NSDAP, il accueille favorablement ces idées de Mussolini et prône même un rapprochement avec les communistes allemands.
    • Friedrich Hielscher : il fait partie des nationaux-révolutionnaires très hostile aux nazis, ce qui permettra à la Rote Kapelle d'infiltrer les échelons les plus élevésdu parti. Il prêche pour les « hommes de foi » au service de forces immuables, imperméables à l'argent.
    • François Genoud : c'est un Suisse qui participe au réseau Still Hilfe, d'aide aux nazis en fuite et pour qui la cause arabe et le national-socialisme ne font qu'un.
    • Johann von Leers : sa haine obsessionnelle des juifs trouve écho dans la Bande à Baader de la Rote Armee Fraktion, pro-palestinenne, qui a elle-même des liens avec le Front de Libération de la Palestine de Georges Habache, financé par Genoud.
    • Maurice Bardèche : frustré dans sa judéophobie par la défaite du fascisme, recherche un terrain d'entente avec les nationaliste arabes, confondant civilisation arabe et religion musulmane, alors que Nasser n'aura de cesse d'écraser les Frères Musulmans.
    • Jean Thiriart : activistes de l'Algérie française et de la présence coloniale, il prône un nationalisme paneuropéen indépendant des blocs USA/URSS. Il fonde Jeune Europe, hebdomadaire et mouvement politique. Jacobin d'une nation européenne unitaire, il désigne dans l'impérialisme américain l'ennemi gigantesque commun à tous les nationalistes, européens comme arabes, latino-américains comme vietnamiens et comme chinois. C'est un suprémaciste : l'homme européen émerge du magma des peuples et des races.  En France, ses idées sont surclassées par la FEN et par le magazine Europe-Action de Dominique Venner, mais sont bien reçues en Italie, par Carlo Mutti, soutien de Poutine avec sa revue Eurasia.
    • Alain de Benoist : un des principaux moteurs de la Nouvelle Droite qui mobilise contre l'universalisme, l'égalitarisme et le cosmopolitisme, dénonçe la décadence qui désarme. Il proclame : « Europe, Tiers-Monde, même combat » et en appelle à tous ceux qui cherchent une autre voie qu'un affrontement bipolaire.
    • Carlo Mutti développe dans Totalité la ligne politique de « l'autre tiers-mondisme », jusqu'à faire d'Evola un soutien de l'islam (ce qu'il ne fut jamais) et à mettre comme condition à la résurrection de l'Europe la revitalisation de l'islam. Et à prétendre que la civilisation arabo-musulmane est supérieure à l'européenne (Alain de Benoist s'en tient sagement à refuser l'immigration, mais à souhaiter la coopération.).
    • René Guénon, qui souhaite l'assimilation salvatrice de l'Occident par l'Orient, se convertit à l'islam à l'âge de 25 ans et élève ses quatre enfants dans cette religion. Il juge que l'homme moderne, en rupture avec la tradition, est un être amputé, fermé à la spiritualité.
    • Alain Soral, ancien communiste et ancien FN, prône la réconciliation entre la gauche du travail et la droite des valeurs. National-socialiste du type Chavez, il juge que les identitaires racialistes sont les idiots utiles du Système.
    • Marine Le Pen, qui croit comme Jean Raspail que 'les carottes sont cuites', cherche le soutien des musulmans français dans une France ethnopluraliste.
    • Nicolas Gauthier, animateur du site Boulevard Voltaire, est très islamophile. Il soutient l'organisation des musulmans patriotes 'Fils de France' de Camel Béchikh, avec l'appui d'Alain de Benoist.

    Tous sont soucieux de rendre son âme à la civilisation européenne, mais oublient que l'avenir est dans le racialisme, maintien de la diversité des races et des cultures face au rouleau compresseur de l'uniformisation.

    Jean Leblancmeunier invite à l'imiter dans son périple de Saint-Petersbourg jusqu'à Moscou, par les voies d'eau.  Projet à inscrire dans nos tablettes.  A propos de l'absorption de l'Ukraine par l'Europe, on lui a expliqué que c'était un peu comme si Trump s'entendait réclamer par le Mexique la restitution du Texas et de la Californie !

    http://euro-synergies.hautetfort.com/