culture et histoire - Page 1133
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Zoom d’été : A la rencontre de Yann Vallerie
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4 août 1532 : traité d’union perpétuelle de la Bretagne et de la France
Les États de Bretagne, convoqués par François Ier à Vannes après le couronnement du dauphin comme duc de Bretagne à Rennes, adressent au monarque une supplique pour « unir et joindre par union perpétuelle iceluy pays et duché de Bretagne au royaume, le suppliant de garder et entretenir les droits, libertés et privilèges dudit pays et duché ».
Cette requête, présentée au roi dans la grande salle du palais épiscopal de la Motte, est acceptée par une lettre donnée à Vannes le 4 août 1532 :- il s’y nomme « père et légitime administrateur et usufruitier des biens de notre très cher et très aimé fils » et celui ci « Duc et propriétaire des pays et Duché de Bretagne »,
- il rappelle la demande des États :
– d’unir perpétuellement la Bretagne à la couronne de France,
– de conserver les « privilèges, franchises, libertés et exemptions anciennement octroyées et accordés par les Ducs de Bretagne nos prédécesseurs », - il confirme « perpétuellement », en tant que Roi et Duc, ces privilèges,
- sous réserve des modifications que pourraient demander ultérieurement les États.
Source : T. de Chassey
- il s’y nomme « père et légitime administrateur et usufruitier des biens de notre très cher et très aimé fils » et celui ci « Duc et propriétaire des pays et Duché de Bretagne »,
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Zoom d'été n°6 avec Philippe Milliau Président de TVL
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L'Europe des Celtes - La vie quotidienne des Celtes
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Et si on se passait de gouvernement ?
Lu dans L'Action française 2000 :
"Plus de six mois après les élections législatives du 20 décembre 2015, l’Espagne est toujours dépourvue de gouvernement. Le Parti populaire de Mariano Rajoy avait obtenu 33,4 % des suffrages, mais il devait composer avec d’autres formations politiques ayant émergé à cette occasion. En juin dernier, compte tenu de cette crise, le roi a dissout l’Assemblée, mais les nouvelles élections ont confirmé le résultat des précédentes, sans permettre de résoudre cette crise institutionnelle. Le gouvernement sortant se contente d’expédier les affaires courantes sans pouvoir présenter des projets de loi devant le Congrès des députés. Néanmoins, malgré cette paralysie, le pays s’en sort bien du point de vue économique, bon an, mal an, avec une baisse du chômage et une croissance satisfaisante.
Le précédent belge
Cette situation rappelle la crise institutionnelle que la Belgique avait vécue à l’issue des élections législatives de juin 2010, demeurant un an et demi sans gouvernement. Dans ce pays composé de communautés culturelles et linguistiques aux relations conflictuelles, les visées sécessionnistes flamandes, encouragées par la NVA, avaient contribué aux blocages politiques. Sans affecter gravement l’économie du pays, cela avait poussé la société civile à prendre une initiative pour sortir du marasme : ainsi des francophones, des néerlandophones et des germanophones s’étaient-ils réunis afin de faire entendre la voie du “pays réel”.
Pas de président au pays du Cèdre
Quant au Liban, dont la constitution a été inspirée par celle de la Belgique et dont la composition communautaire est similaire, il est dépourvu de chef d’État, avec un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, depuis plus de deux ans. Le processus d’élection du président est identique à celui de la IIIe République française, dont le modèle a lui aussi été transposé au Liban : les députés sont donc appelés à élire le chef de l’État ; mais pour y parvenir, un compromis communautaire est nécessaire. Or ce compromis a toujours été le fruit de tractations étrangères, en fonction des acteurs influents sur la scène libanaise : autrefois la Syrie, Israël, les États-Unis, l’Arabie saoudite et, dans une faible mesure, la France. La situation actuelle au Proche et au Moyen-Orient empêche le déroulement de ce processus électoral. Mais le pays s’en sort bien, grâce au flux financier dont il bénéficie et à la dynamique de la société civile qui s’impose de plus en plus en s’insurgeant contre le système communautaire et celui des partis politiques.
Ces trois exemples illustrent la survie de pays sans véritable gouvernement grâce à la prise de conscience du pays réel – lequel surmonte les crises institutionnelles qui sont les conséquences des conflits entre les partis politiques."
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[Revue de presse] Livr'arbitres #20
Revue littéraire du pays réel lit-on sur le site de Livr'arbitres... et, effectivement, on ne pourra nier l'aspect "non-conforme" de cette publication apériodique dont on entend de plus en plus parler. Je l'avais juste feuilletée jusqu'à maintenant et ce numéro 20 est le premier que j'examine en détail. Première constatation: il n'y a pas à être un spécialiste de la littérature pour y trouver son compte. Tout honnête homme ayant un minimum de culture et de connaissance des lettres liées de près ou de loin à nos courants de pensée pourra y satisfaire sa curiosité.
Ce dernier numéro de Livr'arbitres offre un beau dossier sur Pol Vandromme (1927-2009), critique littéraire belge très réputé dont le maître-ouvrage La droite buisonnière (1960) ainsi que les monographies qu'il consacra à bien des écrivains sulfureux (Céline, Brasillach, Rebatet...) sont précédés d'une belle réputation chez les connaisseurs. D'autres portraits d'écrivains agrémentent cette livraison: ceux de Roger Nimier et de René Fallet.
Livr'arbitres se compose par ailleurs de très nombreuses chroniques de livres ou notes de lecture qui permettent de revenir sur les dernières parutions. Choix complètement subjectif, celles que je tiens à mentionner concernent: le second volume des Etudes rebatiennes; les rééditions de Six heures à perdre de Robert Brasillach et des Réprouvés de Von Salomon; le récent Qui suis-je? sur Léon Degrelle; Eléments pour une pensée extrême de Georges Feltin-Tracol (que j'avais chroniqué ici) et les dernières sorties consacrées à Jean Mabire.
Bien d'autres surprises complètent cette agréable revue, en particulier un article de notre collaborateur Virgile lié à la réédition du Blanc Soleil des vaincus de Dominique Venner. Tout cela pour dire que Livr'arbitres est une publication de qualité dont je lirai les prochains numéros avec plaisir.
Rüdiger /C.N.C
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Zoom d’été : A la rencontre d’Anne Brassié (Perles de cultures)
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Le nouveau «système»
Ce que nous voulions – et avec nous l’immense majorité de nos compatriotes des deux rives de la Méditerranée – c’était un État nouveau en droite ligne du magnifique mouvement de rénovation du 13 mai à Alger.
Ce que nous avons, malgré une grande illusion, c’est un nouveau «système» issu du respect ridicule d’une procédure désuète d’un régime périmé. Ce que le Pays attendait, c’était un gouvernement national de Salut Public animé par des hommes nouveaux aux idées nettes et franches.
Ce qu’il a eu, est une combinaison ministérielle comprenant quatorze parlementaires dont trois anciens présidents du Conseil, tous foncièrement hostiles aux idéaux de la Révolution d’Alger.
Ce que les Français exigeaient, c’était la mise à la porte du parlementarisme ; la fin de la mascarade du Palais-Bourbon.
Ce qu’ils ont, c’est la perspective d’une grande rentrée parlementaire à l’automne avec une comédie électorale en octobre et une autre en novembre, l’ensemble présenté comme un bienfait inestimable.
Ce que la France et son armée espéraient, c’était le coup d’arrêt final à la politique d’abandon et l’affirmation des positions françaises dans toute l’Afrique du Nord.
Ce qu’ils constatent, avec l’abandon des postes au Maroc et des aérodromes de Tunisie, c’est le début d’un second Brazzaville.
Ce que la Métropole et l’Algérie désiraient, c’était des informations françaises accordant la connaissance des nouvelles avec l’intérêt national.
Ce qu’on leur impose, ce sont des chroniqueurs mendésistes à la Radio : c’est une bande d’actualités relatant le premier voyage du général de Gaulle en Algérie, où en un quart d’heure, les mots «Algérie française» ne sont pas prononcés une seule fois par le commentateur : c’est toujours l’abominable presse quotidienne de Paris a la merci des marxistes de toutes obédiences et d’affairistes de toutes origines.
Notre insatisfaction est totale.Entre nous et les méthodes, les idées, les hommes d’hier et d’aujourd’hui, il n’y a rien de commun.
Encore une fois proclamons donc que ce ne sont ni les mortelles habitudes parlementaires, ni le bonnet phrygien, qui rendront à la France sa place de grande nation.
Ce n’est que par la Croix Celtique et le béret de parachutiste que la France sera sauvée.
Pierre Sidos – Jeune Nation, n°1 du 5 au 18 juillet 1958, bimensuel parisien.
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Zoom d’été : A la rencontre de Christopher Lannes (La petite histoire)
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Sur Les Traces Des Celtes De Glauberg [ Documentaire Historique ]