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culture et histoire - Page 1547

  • 60 ans après Dien-Bien-Phu et la Toussaint rouge, les armées vietnamiennes et algériennes sur les Champs-Elysées le 14 juillet?

    La même rumeur avait été démentie en 2011 et 2012. Mais cette année, la nouvelle semble s'appuyer sur des faits crédibles comme le soulignent Boulevard VoltaireSecours de France et cette lettre de Gilles Bonnier, chargé de mission aux relations publiques de la Fondation de Lattre.

    Une vieille rumeur devenue réalité en 2014 et gardée bien secrète?

    Le Salon Beige

  • Mettre un nom sur une donnée

    L’immense majorité des informations que la NSA récupère ne sont pas nominatives. Un appel est identifié par un numéro de téléphone, une requête sur le web par une adresse IP... Comment remonter à l’identité de l’utilisateur ? 

         Pour le téléphone, fixe ou portable, c’est facile à grâce aux annuaires inversés. Cependant, si l’on a affaire à un terroriste prudent, la traque peut être plus délicate ; il peut par exemple utiliser le téléphone d’un ami pour un appel sensible. Il évitera alors d’emprunter un smartphone, car Ira Hunt, directeur technique de la CIA, a révélé que les nombreux capteurs d’un téléphone moderne permettent de caractériser la manière dont quelqu’un marche, et que la manière de marcher permet d’identifier une personne à 100%. 

         Un terroriste doit aussi prendre garde à changer ses habitudes s’il change de numéro. S’il continue à appeler sa mère pendant dix minutes deux fois par semaine, comme l’un des protagonistes du film Zero Dark Thirty, version romancée de la traque de Ben Laden, il sera vite identifié. 

         Pour une communication par ordinateur, c’est plus compliqué mais pas moins efficace. Votre connexion internet est identifiée par une suite de nombres appelée adresse IP, de la forme 23.86.132.226. Chaque fois que vous vous connectez à un site web, le serveur distant a connaissance de cette adresse, sans laquelle il ne pourrait techniquement pas vous répondre. Or sur bien des sites vous avez donné des informations personnelles exactes, par exemple sur Amazon ou Facebook. Dès lors que vos communications ont été interceptées lorsque vous entriez des données, vous êtes identifié. Si vous déménagez, vous changez d’adresse IP, mais vous conservez les mêmes identifiants sur les mêmes sites : dès que vous vous y connectez, vous êtes repérable.

         Nos communications laissent beaucoup plus de traces que l’on imagine, et ces traces, prises ensemble, sont comme un filet auquel même un spécialiste peine à échapper. David Petraeus, général de l’armée américaine, chef du commandement central des opérations américaines en Irak et en Afghanistan, puis directeur de la CIA, a dû démissionner de son poste en novembre 2012 après qu’il fut révélé qu’il entretenait une relation extra-maritale. Pourtant il avait pris des précautions : sa maîtresse et lui partageaient la même boîte mail dans laquelle ils s’écrivaient via des brouillons jamais envoyés. Cela a cependant suffi au FBI pour remonter jusqu’à lui. 

    Sébastien Desreux, Big Mother

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/mettre-un-nom-sur-une-donnee.html

  • 1940-1945 : La France sous les bombes alliées

    De 1940 à 1945, près de 60.000 Français sont morts sous les bombardements alliés. De Dunkerque au Havre, en passant par Nantes et Cherbourg, des centaines de villes sont dévastées, certaines étant tout simplement rasées par les raids aériens de la Royale Air Force.

    Peu de régions françaises échapperont à cette pluie de feu et d’acier, qui fera près de 74.000 blessés et détruira quelque 300.000 habitations. Le littoral français devient une nouvelle ligne de front. Car pour les Anglais, la stratégie du bombardement est la clé de la victoire contre l’occupation allemande. Retour sur une histoire longtemps occultée de la Seconde Guerre mondiale.

    S’appuyant sur les archives françaises et britanniques, ainsi que sur des témoignages inédits, l’historien Andrew Knapp, spécialiste des stratégies aériennes durant la Seconde Guerre mondiale, lève ici un tabou : les Américains et les Anglais ont-ils tout fait pour éviter le sacrifice de tant de vies? Fallait-il bombarder la France? Toutes les frappes étaient-elles pertinentes ? Pourquoi tant de destructions? Ces raids, étaient-ils nécessaires?

    Réalisé par Emmanuel Blanchard Catherine Monfajon Fabrice Salinié (France 2014)

    Notes:

    Liste non-exhaustive de villes durement touchées par les bombardements anglo-américains: Aulnoye, Avignon, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Brest, Cagny, Calais, Cannes-La Bocca, Chartres, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Creil, Le Creusot, Dunkerque, Gennevilliers, Juvisy-sur-Orge, Laon, Lens, Lille, Lisieux, Le Mans, Lorient, Mantes, Modane, Montluçon, Nantes, Nevers, Nice, Noisy-le-Sec, Orléans/Les Aubrais, Reims, Rouen, Saint-Lô, Saint-Nazaire, Sète, Somain, Tergnier, Toulouse, Tours, Trappes, Villeneuve-Saint-Georges…

    http://fortune.fdesouche.com/341205-1940-1945-la-france-sous-les-bombes-alliees

  • Chronique de film: Cristeros, un combat pour la liberté (Mexique - 2012, France - 2014)

    Le 20 avril 2012, les Mexicains découvraient dans leurs salles obscures le film « Cristeros», racontant une page importante, récente, mais quelque peu oubliée de leur histoire. A la fin des années 20, le président Calles et son gouvernement instaurent des lois anticatholiques radicales, provoquant peu à peu une révolte populaire…

    Porté par des acteurs internationalement reconnus, le film est un succès au Mexique et est rapidement projeté aux Etats-Unis. Il faut attendre près d’un an avant de le voir également dans certaines salles européennes, en Pologne et en Espagne, deux des derniers grands bastions catholiques du vieux continent. Et la France, me direz-vous ? Elle récompense à cette époque deux œuvres cinématographiques d’un tout autre genre, le film lesbien « La vie d’Adèle » et surtout le film à la gloire de la théorie du genre « Guillaume et les garçons à table ». Dans la vie politique, l’année 2013 est marquée par la loi autorisant le mariage homosexuel et par les manifestations massives contre ce projet. Les catholiques de France descendent alors dans la rue pour crier leur ras-le-bol face à la décadence de la société et l’inversion totale des valeurs, et font face à cette occasion à un mépris total du gouvernement et une violence policière démesurée, menant de nombreux jeunes de « bonnes familles » dans les geôles de l’Etat, l’un d’eux faisant même plusieurs semaines de prison à Fleury-Mérogis, dans la cellule voisine de Rédoine Faïd, braqueur, meurtrier de policiers et ennemi public numéro 1 !

    Alors que le gouvernement dit français refuse une pétition de centaines de milliers de signatures, s’en prend à « l’obscurantisme » de l’Eglise Catholique et réprime des manifestations, il n’est pas interdit de voir dans la non-sortie du film dans l’hexagone une volonté politique.  En effet, ces différentes dérives trouvent un écho flagrant dans l’histoire des Cristeros.

    Un an plus tard, ce qui - si vous avez bien suivi jusque-là - nous amène à ce mois de mai 2014, les manifestations ont cessé (mettons de côté l’échec  de l’initiative « Jour de Colère »), laissant la place de poil à gratter du gouvernement au Front National et à ses scores historiques lors des élections municipales et européennes. Cependant un réseau s’est créé lors de l’année écoulée, et par l’intermédiaire notamment du blog Catholique « Le Salon Beige », une forte pression est exercée sur les chaînes de cinéma du pays afin que le fameux film soit distribué.   

    L’opération est une réussite, et c’est donc le 14 mai 2014 que les Français peuvent enfin découvrir « Cristeros ». Ils ont tout de même droit à une dernière insulte, le diffuseur ayant en effet jugé malin de passer la bande annonce de « Welcome to New York » avant le film, qui raconte les aventures de DSK avec bien sûr des scènes de sexe à foison.  Bref, les salles sont pleines partout en France (avec même les Renseignements Généraux dans les salles) et c’est donc une belle victoire.

    Le film commence par un message religieux, puis par un rappel du contexte historique. En 1926, quelques années après la Révolution, le président Plutarco Elias Calles renforce les lois anticatholiques de la constitution mexicaine de 1917 : Les évêques, prêtres et pasteurs nés à l’étranger sont expulsés ; les prêtres qui critiquent le gouvernement sont condamnés à cinq ans de prison, et le port d’habits religieux en public est interdit. Très vite, la répression entraîne la mort de nombreux catholiques n’ayant pas bafoué leurs convictions.  Ces mesures provoquent d’abord une réaction pacifique de la « Ligue pour la Liberté Religieuse » puis une opposition armée menée par des femmes et des hommes libres du pays : les Cristeros.

     

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    Nous découvrons peu à peu les personnages principaux, tous ayant réellement existé.

    Le Père Christopher, interprété par Peter O’Toole  (Lawrence d’Arabie, La Bible, Caligula, Le Dernier Empereur, Troie…) refuse de se battre mais il refuse également de se soumettre aux lois liberticides. Il accueille le jeune José Sanchez pour en faire un enfant de chœur, ils sont cependant tous deux vite rattrapés par le conflit et le petit mexicain doit alors prendre des décisions d’homme.

    A la tête de l’armée catholique des Cristeros,  nous découvrons le général Enrique Gorostieta Velarde, militaire à la retraite et autrefois sous les ordres du président Huerta,  joué ici par Andy Garcia (Le Parrain 3, Ocean’s Eleven…). Le film commet d’ailleurs l’une de ses rares erreurs en nous le présentant comme un athée se convertissant au fur et à mesure des évènements, et sous l’influence de sa femme (jouée par Eva Longoria, surprenante dans son rôle). La famille du général Gorostieta a en effet indiqué à la sortie du film que leur aïeul était déjà un catholique fervent au moment de s’engager dans cette lutte.

    Victoriano Ramírez (interprété par Oscar Isaac, prochainement à l’affiche de Star Wars Episode VII), lui, s’est fait connaître dans l’armée par un fait d’arme impressionnant ; il a tué quatorze hommes de l’armée régulière mexicaine à lui seul avant de rejoindre la rébellion, accompagné de ses hommes. C’est avec surprise qu’il y découvre le père Vega, prêtre-soldat, ainsi que de nombreuses femmes qui participent à l’effort de guerre.

    Ces héros se rencontrent tour à tour mais de nombreuses rancœurs perturbent le bon déroulement de leurs combats. Embauché comme mercenaire, le Général Gorostieta doit convaincre les hommes les plus durs de son dévouement et ne peut contrôler le sanguin Ramirez. Le Père Vega quant à lui est à l’origine de l’un des crimes les plus violents commis par les Cristeros, en faisant brûler –par mégarde- un train qui n’avait pas été évacué, ce qui entraîne des représailles très dures du président Calles. Les tribulations politiques sont nombreuses, et les mexicains connaissaient les pires horreurs de la guerre.

    C’est finalement l’arrivée dans les rangs des Cristeros du petit José et le martyre qu’il va connaître qui va souder l’armée. Serviable et courageux, le garçon est capturé au cours d’une bataille. Il est questionné, menacé, torturé, mais il ne livre pas ses compagnons qui eux sont à sa recherche. Pire pour ses adversaires, il refuse de renier le Christ, et est ainsi livré à un véritable Chemin de Croix. Ensanglanté, les pieds nus, il est traîné dans les rues de sa ville, il chute à plusieurs reprises mais se relève, une dernière occasion d’avoir la vie sauve lui est donnée s’il trahi ses frères et renie sa Foi. Il n’en fait rien et est exécuté devant sa famille, impuissante mais fière, et devant le Général, arrivant quelques instants trop tard.

    L’épilogue nous apprend le destin des différents protagonistes et d’autres héros des Cristeros. José Luis Sanchez del Rio, 14 ans à sa mort, et douze autres mexicains furent reconnus comme martyrs et béatifiés par le cardinal José Saraiva Martins le 20 novembre 2005 sous le pontificat du Pape Benoît XVI. Le père Christopher et vingt-quatre de ses compagnons martyrs, prêtres et laïcs, avaient déjà été canonisé le 21 mai 2000 par le Pape Jean-Paul II.

    Bande annonce :


    Dean Wright, réalisateur du film mais principalement connu pour son travail sur les effets visuels (TitanicLe Seigneur des AnneauxL’Homme Bicentenaire…),choisi de ne pas montrer le dénouement politique de cette guerre Mexicaine - le Président Calles faisant des concessions mais éliminant tout de même de nombreux anciens Cristeros - et en fait ainsi une œuvre avant tout profondément catholique. Même si certaines scènes font peut-être un peu trop jouer la corde sensible du spectateur, nous voyons pendant près de deux heures et demie le courage d’hommes, de femmes et d’enfants s’étant battu pour leur Foi. Nous voyons au travers de ces évènements historiques qu’il n’y a pas qu’une seule manière de se battre et que chaque bonne volonté peut apporter beaucoup à la lutte ; cela marquera ceux qui ont participé à toutes les actions de défense de la Famille, manifestations, veilleurs, sentinelles, mères veilleuses…

    Souvent pointés du doigt pour une supposée mollesse, les Catholiques de France se sont réveillés et ont même été les têtes de proue d’un grand mouvement d’opposition, qui n’a d’ailleurs pas été sans lendemain puisque le journal La Croix rapportait le 27 mai dernier que 21% des pratiquants réguliers avaient voté pour le Front National lors des élections européennes de dimanche dernier, contre 4% en 2009. Même si la France n’a pas connu de martyr durant cette période récente, il est assez aisé et sain finalement de faire de « Cristeros » un film symbole des nouveaux combats de notre siècle.

    En ce jour de l’Ascension 2014, et en hommage à ces combattants catholiques d’Amérique du Sud, « Longue vie au Christ Roi et à Notre Dame de Guadalupe » !

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     Marceau / C.N.C  http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Benoît Hamon gêné par les ABCD de l'égalité

    Le prérapport des inspecteurs de l'inspection générale de l'Éducation nationale chargé de l'évaluation des ABCD évoque un bilan mitigé. Ce projet pédagogique ne devrait pas être généralisé.

    «On verra ce que l'on peut tirer de ce machin…» Voilà les mots employés par Benoît Hamon à l'égard des fameux ABCD de l'égalité.

    Lancés dans 10 académies, l'initiative a suscité une vive controverse. 

    Le prérapport de l'inspection générale de l'Éducation nationale évoque un bilan mitigé dans certaines académies. La contestation du dispositif a placé les enseignants en porte-à-faux. La question des limites entre ce qui relève de l'école et de la famille s'est clairement posée. 

    Le 3 juin, Benoît Hamon réunit les inspecteurs d'académie et inspecteurs de l'Éducation nationale des départements où ont eu lieu ces expérimentations pour faire le bilan et déterminer la suite des événements.

    Et cela fait un mois que la demande de rendez-vous de La Manif Pour Tous est «à l'étude» au ministère de l'Éducation. 

    Michel Janva

  • Benoît Hamon gêné par les ABCD de l'égalité

    Le prérapport des inspecteurs de l'inspection générale de l'Éducation nationale chargé de l'évaluation des ABCD évoque un bilan mitigé. Ce projet pédagogique ne devrait pas être généralisé.

    «On verra ce que l'on peut tirer de ce machin…» Voilà les mots employés par Benoît Hamon à l'égard des fameux ABCD de l'égalité.

    Lancés dans 10 académies, l'initiative a suscité une vive controverse. 

    Le prérapport de l'inspection générale de l'Éducation nationale évoque un bilan mitigé dans certaines académies. La contestation du dispositif a placé les enseignants en porte-à-faux. La question des limites entre ce qui relève de l'école et de la famille s'est clairement posée. 

    Le 3 juin, Benoît Hamon réunit les inspecteurs d'académie et inspecteurs de l'Éducation nationale des départements où ont eu lieu ces expérimentations pour faire le bilan et déterminer la suite des événements.

    Et cela fait un mois que la demande de rendez-vous de La Manif Pour Tous est «à l'étude» au ministère de l'Éducation. 

    Michel Janva

  • États-Unis : La ruée vers l’or (Docu)

    À l’été 1848, alors que le Mexique vient de céder la Californie aux États-Unis après la guerre entre les deux nations, on découvre des pépites d’or sur ces terres encore négligées par les autorités américaines.

    C’est alors un défilé d’hommes de tout le continent et bientôt d’Europe, d’Australie et de Chine qui migrent vers la Californie dans l’espoir de s’enrichir. Si certains font fortune, d’autres se ruinent et la ruée vers l’or va séparer des familles, engendrer violence et xénophobie…

    Le film retrace le développement spectaculaire d’une société multiéthnique et multiculturelle en Amérique. Il montre également comment la ruée vers l’or a contribué à transformer le 31e État des États-Unis en une terre d’opportunité et de libre entreprise, mais aussi à justifier le massacre des autochtones.

    Évoquant le destin d’individus qui ont pris part à la ruée vers l’or entre les années 1848 et 1900, le documentaire mêle reconstitutions, lettres manuscrites, journaux intimes et images d’archives. On y découvre l’histoire d’un aristocrate chilien déchu et avide de recouvrer la fortune familiale, d’une femme du Missouri qui a suivi son mari atteint de la fièvre de l’or ou encore d’un forgeron new-yorkais qui s’est résigné à se séparer de sa femme et de ses sept enfants dans l’espoir de trouver le bon filon.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Promotion de la débauche à l'école : Bompard interroge Hamon

    M. Jacques Bompard appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur les programmes littéraires (incluant le latin et le grec) du baccalauréat 2014.

    "Sur quatre oeuvre obligatoires, trois sont éminemment discutables. "Les Mains libres" de Paul Eluard et Man Ray. Entre herméticité des vers d'Eluard et les dessins de Man Ray représentant des femmes nues dans des positions provocantes, que d'aucuns qualifieraient à juste titre de pornographiques. Dans les "Vies des douze Césars" de Suétone que les étudiants latinistes sont priés d'étudier, sont relatés en détails tous les crimes prêtés à Néron par l'auteur ; tout y passe : les relations incestueuses, les orgies, la castration d'un certain Sporus pour en faire une femme, etc.

    Si la promotion de la transsexualité bon chic bon genre est très tendance de nos jours, notre siècle ayant ceci de particulier de vouloir renverser les valeurs morales qui jadis prévalurent des siècles durant, il est tout à fait anormal que les élèves soient contraints à étudier une telle oeuvre jusque dans ses passages les plus litigieux.

    Toujours dans le même ordre d'idée, le ministère a cru bon de faire la promotion du mariage pour tous en mettantau programme du grec le Livre I des "Histoires vraies" de Lucien de Samosate qui imagine une planète sans femmes où les hommes s'unissent et ont des enfants...

    Et que dire du programme de SVT des 1ères ES et L, qui s'appuie sur desmanuels de propagande au service de la théorie du genre et de l'enseignement de la non-reproduction... Ainsi le manuel Bordas dont la troisième partie s'intitule "Masculin Féminin", laquellevante toutes les méthodes pour ne pas avoir d'enfants(de l'avortement à la pilule en passant par toutes sortes de contraceptifs) etprésente la théorie du genre comme une vérité scientifique incontestable au mépris de la science elle-même et du bon sens le plus élémentaire. Quoi qu'en disent certains pontes qui sévissent dans les milieux de l'enseignement, défenseurs autoproclamés de la liberté d'enseigner ce type de programmes au nom de la liberté artistique ou selon les disciplines sous couvert de science, quoi qu'en disent aussi les responsables politiques, cet enseignement est un scandale.

    Ce déferlement malsain d'une sexualité débridée, quasi-frénétique, dans les programmes scolaires, et ce dès les classes primaires, donne une image de la sexualité dégradante totalement à l'opposé de la pudeur et du respect qu'il sied d'avoir lorsque ces sujets délicats sont abordés avec des adolescents.L'école est devenue l'antichambre de la pornographie ambiante, un lieu où l'on prépare ou plutôt conditionne les enfants à devenir à des consommateurs du sexe et à considérer toutes les formes d'unions sexuelles comme équivalentes et normales. Par ailleurs, il est légitime de s'étonner de la virulence avec laquelle les ministres de l'éducation nationale successifs affirment que ces choses, le "gender" notamment qu'on cache sous l'étrange vocable de "lutte contre les stéréotypes".

    Aussi, M. Jacques Bompard demande-t-il à M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche s'il compte venir clarifier devant la représentation nationale la position du gouvernement sur ces questions et ainsi mettre un terme à plusieurs mois de dénégations malgré les preuves qui s'accumulent et qui contredisent le discours des responsables politiques aujourd'hui au pouvoir. Il lui demande également s'il envisage de changer le contenu et l'esprit des programmes scolaires pour tout ce qui touche à la sexualité.

    Michel Janva