Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 1620

  • Le franc-maçon Benjamin Franklin : des cadavres découverts chez le Père de la Constitution US ! – par Laurent Glauzy

    Le 11 février 1998, un ouvrier restaurant la maison londonienne du Père de la Constitution américaine trouva les restes de six enfants et de quatre adultes, cachés sous sa maison, au 36 Craven Street, à côté de Trafalgar Square. La nouvelle fut même annoncée par la grande presse britannique comme The Sunday Times. Les cadavres datent de l’époque où Benjamin Franklin occupait les lieux de 1757 à 1762 et de 1764 à 1775.

    Cela vous étonne-t-il ?

    Pourtant, le Time du 7 juillet 2003, sur sa couverture, demande si Benjamin Franklin, figurant sur les billets de cent dollars, appartenait à la secte satanique du The Hell Fire Club.

    Dans un ouvrage publié en 1989, The Occult Conspiracy, Secret Societies, Their Influence and Power in World History (La conspiration occulte, les sociétés secrètes, leur influence et leur pouvoir dans l’histoire du monde), l’écrivain anglais Michael Howard relate le passé sataniste de Benjamin Franklin, qui fut une des personnes les plus influentes de la Révolution américaine, et devint Franc-maçon en 1731.
    Il entra dans la loge St John de Philadelphie, reconnue comme première loge maçonnique en Amérique. Il fut également nommé au grade de Grand-Maître de la loge St John. Journaliste, il écrivit plusieurs articles défendant les loges qui furent publiés dans The Pennsylvania Gazette. En 1732, il contribua à la rédaction des statuts de sa loge et en 1734, il publia Constitutions, le premier livre maçonnique édité en Amérique.

    Dans les années 1770, en tant que diplomate des colonies américaines, Franklin devint Grand Maître de la loge des neuf sœurs, à Paris. Le marquis de Lafayette et l’officier de marine écossais John Paul Jones, qui adhéraient à cette même loge, combattirent dans la Guerre d’indépendance américaine. À Paris, Franklin utilisait ses contacts maçonniques pour collecter des fonds et acheter des armes pour les rebelles américains.

    Franklin était un Grand Maître Rosicrucien et œuvrait au cœur des opérations Illuminati pour étendre le contrôle invisible de l’empire britannique en Amérique. Les Illuminati, via les Francs-maçons, contrôlaient et manipulaient les deux côtés (britannique et américain) de la Guerre d’Indépendance tout en contrôlant la Révolution française.

    Benjamin Franklin était l’« agent 72 » du bureau de renseignement britannique fondé par le mathématicien et alchimiste anglais Dr John Dee (alias 007). Pendant cette période, Benjamin Franklin était en contact avec les sphères du pouvoir londonien. Il partageait leurs intérêts maçonniques et occultes. Sir Francis Dashwood, était le chancelier de l’Exchequer (Echiquier), la Chambre des comptes britannique, et le fondateur d’une société secrète appelée Frères de St Francis de Wycombe, plus connue sous le nom de The Hell Fire Club.

    Michael Howard expose que The Hell Fire Club n’était pas un club ordinaire. Situé dans les souterrains d’un bâtiment ayant l’apparence d’une église anglaise, les membres de ce cercle y descendaient à plusieurs dizaines de mètres de profondeur dans une série de tunnels, de pièces et de cavernes, où ils forniquaient avec des prostituées et offraient des sacrifices occultes à Satan. Dieu seul sait ce que les démons faisaient en ces lieux !

    Benjamin Franklin était un occultiste dévoué à Satan, comme tant de politiciens. Le premier-ministre britannique Winston Churchill était par exemple un druide sorcier. Le terme de The Hell Fire Club (Club des flammes de l’enfer) montre qu’il s’agit d’une défiance et d’un blasphème. Les labyrinthes de la secte de Franklin étaient disposés de telle manière que l’on avait l’impression de descendre en enfer.

    Lors de la première réunion du club sataniste, en mai 1746, ils se rencontrèrent à la George and Vulture public House, au Lombard Street, London. L’adhésion initiale était limitée à douze membres mais ce chiffre augmenta rapidement. Bien qu’il n’en fût pas membre officiel, Benjamin Franklin assistait occasionnellement aux rencontres du club. Les membres s’appelaient entre eux « frères ». Francis Dashwood était l’« abbé ». Les femmes, quant à elles, étaient des « nonnes ». Ils étaient passionnés par les dévotions à Bacchus et à Venus. Leur devise « Fay ce que vouldras », empruntée à François Rabelais, sera reprise par Aleister Crowley. Franc-maçon du 33e degré, ce mage sataniste du XXe siècle, avoue qu’il sacrifia, de 1912 à 1928, cent cinquante enfants par an, dans son livre : Magick in theory and practice (La magie en théorie et en pratique), ch. XII : Of the bloody sacrifice and matters cognate (À propos des sacrifices sanglants et des sujets apparentés).

    Le George and Vulture public House disparut dans un incendie en 1749 ! Cependant, il fut rapidement reconstruit. Les rencontres s’effectuèrent aussi chez les membres. Francis Dashwood construisit un temple dans le village londonien de West Wycombe à côté duquel furent trouvées des catacombes : un endroit idéal pour certainement y cacher les dépouilles après les avoir désossées et décharnées ! La première rencontre à West Wycombe fut tenue en 1752 pendant la nuit de Walpurgis. En 1762, des tensions internes et des rivalités politiques transformèrent le club en champ d’affrontements publics. Il fut finalement dissous.

    Evangeline Hunter-Jones, député et présidente des Amis de la maison de Benjamin Franklin expose que « les os brûlés étaient enterrés profondément, probablement pour les cacher et il y a tout lieu de penser qu’il y en a encore ». Mais pour disculper Benjamin Franklin, elle rétorque que durant ses longues absences, son ami le Dr Hewson, aurait pu effectuer des dissections de cadavres pour ses recherches. Car, en effet, la plupart des ossements montrent des marques de dissection et des traits de scie. Un crâne a été percé de plusieurs trous. Brefs, voilà des cadavres bien dérangeants chez un sataniste ayant appartenu aux plus hautes sphères d’influences européennes et américaines !

    La vie du Père de la Constitution de la plus grande démocratie renvoie bien aux déclaration du représentant des Illumianti américain, Albert Pike, Franc-maçon du 33e degré, qui dans Morals and Dogmas (1871) affirmait que le Dieu caché de la Franc-maçonnerie était Lucifer. L’essence luciférienne de la secte est dénoncée entre autres dans La guerre occulte (1925) par l’ancien Franc-maçon du 29e degré, Paul Copin-Albancelli.

    Vous comprendrez ainsi pourquoi en démocratie il est toujours délicat de dénoncer le pédo-satanisme.

    Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/le-franc-macon-benjamin-franklin-des-cadavres-decouverts-chez-le-pere-de-la-constitution-us-par-laurent-glauzy#more-31956

  • [Marseille] 21 mars 2014 : Cercle d'études sur Mistral et Maurras

    Frédéric MISTRAL, mort voici juste cent ans, le 25 mars 1914, travailla à faire renaître et populariser la langue provençale avec le mouvement du félibrige. Son talent lui valut de recevoir le Prix Nobel de littérature.

    Charles MAURRAS fut un de ses disciples avant de passer à l’action politique.

    Les rapports entre ces deux grands personnages et l’explication des idées maurrassiennes sur les régions et le fédéralisme seront l’objet du prochain cercle d’études des jeunes militants marseillais de l’Action Française-Provence, vendredi 21 mars.

    marseille.etudiants@actionfrancaise.net

  • Médias : apprenez les 10 gestes qui peuvent encore vous sauver

    Déconnectez-vous régulièrement de la domination médiatique du Système.
    Les médias jouent un rôle central dans la survie du Système : comme vecteurs du conditionnement publicitaire, politique et comportemental. Pour rester vous-mêmes apprenez donc les gestes qui sauvent.
    1) Réduisez votre consommation de télévision.
    Astreignez-vous à ne pas regarder la télévision tous les jours. Si vous vous demandez pourquoi, lisez-donc le livre de Michel Desmurget TV Lobotomie : la consommation abusive de télévision réduit les performances scolaires, provoque l’obésité, diminue la durée moyenne de vie et augmente les risques de maladie d’Alzheimer.
    N’allumez pas la télévision le matin, surtout si c’est pour que vos enfants la regardent avant de partir à l’école. Protégez au maximum vos enfants du contact avec les écrans.
    2) N’allumez jamais la télévision « pour voir ce qu’il y a » :
    Vous resteriez scotché devant toute la soirée car les programmes sont conçus pour vous rendre disponibles aux messages publicitaires. Il vaut mieux choisir avant le programme que vous voulez regarder, dans une revue ad hoc ou dans un journal, et vous y tenir. Ne zappez pas, sauf pour éviter les coupures publicitaires : zapper diminue encore vos capacités de concentration et augmente votre dépendance à la télévision. Dans les restaurants et les lieux publics où il y a une télévision, placez-vous de façon à l’avoir dans votre dos. Le cerveau humain est programmé pour suivre le mouvement. Si vous vous trouvez en face de l’écran, fatalement vous ne le quitterez plus des yeux.
    3) Evitez de regarder les films, les vidéos ou les programmes américains à la télévision.
    Depuis le début du cinéma les Etats-Unis ont utilisé ce vecteur pour promouvoir leurs intérêts. Le Système utilise totalement ce médium pour diffuser son idéologie partout dans le monde et rééduquer les populations. L’hyper-violence, le sexe ou les effets spéciaux racoleurs servent à banaliser des comportements asociaux : individualisme radical, féminisme, familles décomposées, promotion de la loi de l’argent, culpabilité du passé européen, cosmopolitisme, etc.
    4) Refusez de prendre les journaux gratuits du matin que l’on vous tend.
    Ne les prenez pas dans un présentoir ni a fortiori par terre. Faire un journal indépendant coûte cher. Le fait qu’on vous en distribue un gratuitement indique qu’il dépend entièrement des financements publicitaires, donc que ceux qui vous le « donnent » ont intérêt à ce que vous le lisiez.
    N’apportez pas de journaux gratuits à vos collègues de bureau. Comme pour le Sida, la désinformation « ne passera pas par moi ».
    5) Ne vous mettez pas des écouteurs dans les oreilles dès que vous quittez votre domicile, surtout pour écouter les « infos ».
    Profitez du silence, qui devient un bien de plus en plus rare de nos jours. En plus vous êtes ridicules avec cela (surtout si vous laissez pendre l’écouteur autour d’une de vos oreilles !). L’écouteur symbolise, avec le portable tenu à la main,  l’esclavage numérique contemporain. Si vous entendez le bruit que votre voisin fait avec son baladeur, faites-le-lui remarquer et demandez-lui gentiment de baisser le son : ce sera un acte de charité destiné à le prémunir d’une surdité précoce.
    6) Lisez des livres imprimés sur du papier.
    Les livres en papier ont un contenu inaltérable, à la différence des livres numériques que l’émetteur peut manipuler en permanence. Le livre papier est aussi plus écologique que le numérique, car il est en général composé de papier recyclé alors que l’empreinte carbone de la fabrication des appareils numériques est importante. D’une façon générale préférez les livres aux journaux et hebdomadaires, et préférez ceux-ci à la télévision ou à la radio ; la lecture procure une distance critique : elle vous permet de réfléchir, ce que n’autorisent ni la télévision ni la radio.
    7) Ne consultez pas votre tablette, votre portable, votre Ipad ou  votre blackberry à tout bout de champ pour « suivre l’actualité ».
    Ne twittez pas en permanence.
    On peut en effet devenir accro de ces outils et c’est bien pourquoi on vous incite à les acheter. Un usage abusif tend aussi à réduire la capacité de concentration des victimes. En tout cas ne consultez pas ces appareils lorsque vous déjeunez ou parlez avec des amis : cela montre que vous vous situez ailleurs et c’est fort impoli. Plaignez ostensiblement ceux qui le font devant vous : car ces handicapés ne peuvent plus vivre sans appareillage. Ne consultez jamais votre portable et autres appareils similaires en marchant : vous risquez de percuter un obstacle et, si vous traversez la rue, de vous faire écraser. Refusez de faire partie des amis numériques de ceux qui veulent vous inclure dans leur Facebook ou équivalent. Vous vivez dans le monde réel : les relations virtuelles n’apportent rien sinon vous rendre accro à votre tour.
    8) Lisez plusieurs journaux et, si vous le pouvez, un journal étranger aussi :
    Il faut encourager la diversité de la presse et vous découvrirez en outre que les événements diffèrent de ce qu’on vous présente en France. De même, sur Internet, diversifiez vos sources.
    Sachez que les médias français ont un contenu plus pauvre et de moins bonne qualité que dans les autres pays. N’oubliez pas non plus que la majorité des « informations » que les médias déversent sur vous chaque jour ne vous sont personnellement d’aucune utilité réelle : ces infos ne servent donc qu’à vous influencer. Dans les journaux, lisez de préférence les petits encarts : en général c’est là que figurent les informations vraiment importantes.
    N’achetez pas les magazines et hebdomadaires si la publicité représente plus d’un tiers des pages : c’est mauvais signe ! Ces magazines coûtent cher, en outre, pour un apport réel très faible.
    9) Apprenez à décoder la novlangue médiatique.
    C’est simple : il suffit de comprendre que les mots que vous entendez ou lisez dans les médias officiels signifient en général le contraire de ce qu’ils prétendent exprimer. N’hésitez pas à vous reporter au Dictionnaire de novlangue de la Fondation Polémia (*) pour apprendre cet idiome. Mais vous l’assimilerez très vite et vous pourrez vous amuser ainsi à relever les tics verbaux politiquement corrects de la classe médiatique.
    10) Réinformez-vous sur des médias indépendants : suivez les blogs de la réinfosphère, les sites des agences de presse étrangères et les TV libres sur Internet.
    N’oubliez pas que la majorité des journalistes français sont eux aussi des employés de banque, car les grandes entreprises et les grandes banques détiennent les principaux médias. Vous n’accepteriez pas que votre banquier vous fasse de la morale politique au guichet ? Pourquoi l’accepter sous prétexte qu’il apparaît sur un plateau de télévision ? N’oubliez pas non plus que l’écrasante majorité des journalistes des médias officiels déclarent avoir une sensibilité de gauche et d’extrême gauche dans plus de 80% des cas et donc ne reflètent pas la réalité de l’opinion française. (**)
    N’écoutez pas les commentateurs, prétendus « polémistes » et autres « experts » qui peuplent les émissions de radio ou de télévision : ces gens ont pour fonction de vous dire quoi penser. Pensez donc par vous-mêmes !
    N’oubliez pas, pour conclure, que l’on peut très bien vivre sans écouter la radio, regarder la télévision ou pianoter en permanence sur son portable. Nos ancêtres ont vécu sans tous ces gadgets pendant des milliers d’années et leur civilisation était bien plus vigoureuse que la nôtre. Déconnectez-vous régulièrement de la domination médiatique du Système : fréquentez les médias libres, regardez autour de vous et parlez avec vos semblables !
    Vous trouverez cela beaucoup plus intéressant que le spectacle de marionnettes virtuelles que le Système agite devant vos yeux en permanence pour vous endormir.
     Michel Geoffroy, 8/03/2014
    http://www.polemia.com/medias-apprenez-les-10-gestes-qui-peuvent-encore-vous-sauver/
    Notes  de la rédaction :
    (*) Nouveau dictionnaire de novlangue
    http://www.polemia.com/entretien-avec-lauteur-du-nouveau-dictionnaire-de-novlangue/
    (**)  Les médias en servitude
    http://archives.polemia.com/article.php?id=4556

  • Chaque mois sur TV Libertés : éloge de la nostalgie vivifiante !

    Entretien avec Arnaud Guyot-Jeannin
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier.
    Une fois par mois, vous animez l’émission Nos chers vivants sur TV Libertés, consacrée surtout aux grandes figures du cinéma français. Après Maurice Ronet le 18 février, vous allez traiter d’Éric Rohmer ce mardi 18 mars. Qu’avez-vous au programme dans les mois à venir ?
    Il est possible que je consacre mon émission du 11 avril au prince de la comédie italienne Dino Risi, dont les mémoires, Mes monstres, viennent de paraître, et dont les films sortent régulièrement en DVD.
    Dans un genre très différent, chaque mois, je rendrai hommage à des metteurs en scène français défunts comme Marcel Carné, Henri-Georges Clouzot, Gilles Grangier ou Georges Lautner. Ce dernier, qui a son propre style, ne saurait être réduit aux dialogues, certes géniaux, de Michel Audiard, et aux scénarios écrits par une épée nommée Albert Simonin dit Monsieur Albert.
    Lire la suite

  • COMMUNIQUE DE PRESSE 19 MARS 1962 : CRIME D’ETAT, CRIME CONTRE L’HUMANITE PLUS PERSONNE NE PEUT DIRE « JE NE SAVAIS PAS » !CONFERENCE DE PRESSE Le 8 décembre 2012, le Chef de l’Etat promulguait la loi 2012-1361 officialisant la date du 19 mars comme « jo

    CONFERENCE DE PRESSE

    Le 8 décembre 2012, le Chef de l’Etat promulguait la loi 2012-1361 officialisant la date du 19 mars comme « journée nationale du souvenir et de recueillement en mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats de Tunisie et au Maroc ».

     

    Je ne reviendrai pas sur les arguments juridiques présentés par les parlementaires opposés à cette loi qui fait doublon avec le décret N°2003-925 du 26 septembre 2003 instituant le 5 décembre comme « journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie ». L’article 2 de la loi du 23 février 2005 associe l’ensemble des victimes civiles françaises « après le 19 mars 1962 » à cet hommage. L’arrêt N°689 du 15 octobre 2013 de la Cour d’appel de Rennes, en confirmant la mention « mort pour la France » de M. Paul Teuma assassiné et disparu le 5 juillet 1962 à Oran, reconnait désormais aux victimes civiles en Algérie cette mention même après le 2 juillet 1962, date officielle de l’indépendance de l’Algérie. Cet arrêt confirme qu’aucune date ne marque officiellement la fin des « actes de guerre » en d’Algérie.

    Qu’est en réalité le 19 mars 1962 ? Un prétendu cessez-le-feu destiné à masquer un crime d’Etat suivi d’un crime contre l’Humanité. C’est ce qu’exprime clairement la 19e annonce de la campagne de presse « Vérité et Justice pour les Français rapatriés » parue dans Valeurs Actuelles du 13 mars dernier. Le 19 mars 1962 n’a d’équivalent historique que le 16 juillet 1942, commémoré dans le calendrier des cérémonies officielles chaque 22 juillet comme la « journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes de France ». Les multiples amendements proposés lors des débats préparatoires à la loi du 23 février 2005, les propositions de résolution et les propositions de loi déposées par les parlementaires depuis, notamment la proposition de résolution N°1637 du 3 juin 2004 présentée par l’ensemble des parlementaires du groupe socialiste et apparentés, signée par M. François Hollande et M.Jean-Marc Ayrault, et la proposition de loi N°1258 du 8 juillet 2013 déposée par les députés de l’UMP, montrent la convergence de l’ensemble des partis politiques sur la nécessité de reconnaître le « crime d’Etat » du 19 mars 1962. Seule la vérité de l’Histoire permettra l’apaisement des mémoires voulu par tous.

    Le 18 mars 2014, je présiderai un déjeuner-débat auquel nous avons convié le Chef de l’Etat, le Premier ministre, M. Kader Arif, ministre de tutelle des Français rapatriés, et Mme Rose-Marie Antoine, Directrice générale l’ONAC-VG, office devenu depuis le 1er janvier 2014 le « guichet unique » de tous les Rapatriés.

    A ce jour, malgré la relance de leurs Cabinets, seule Mme Rose-Marie Antoine nous a fait part du droit de réserve que lui impose, en tant que haut fonctionnaire, le gouvernement. Nous comprenons que les préoccupations internationales actuelles et les difficultés économiques et financières récurrentes de notre Pays conduisent le Chef de l’Etat et le gouvernement à s’appliquer à eux-mêmes le nouveau concept de « silence gardé » défini par l’article 21.1 de la loi N°2013-1005, traduction de la sagesse populaire du proverbe « qui ne dit mot consent ». En l’absence totale de contestation des vérités qu’elles affirment publiquement depuis le 25 septembre 2008, les associations de la campagne de presse « Vérité et Justice pour les Français rapatriés » invitent les médias et les parlementaires à la conférence de presse que je présiderai demain,

    mardi 18 mars 2014 à 15 heures, au Pavillon Elysée Lenôtre, 10, Avenue des Champs Elysées, 75008 Paris

    19 mars 1962, aujourd’hui plus personne ne peux dire « je ne savais pas ».

    Pierre DESCAVES Juriste, Ancien député, conseiller honoraire de Picardie Engagé volontaire à 19 ans en 1943 dans l’Armée d’Afrique Président de la Convention Nationale des Rapatriés

    CONFERENCE DE PRESSE Coordination nationale de la campagne « Vérité et Justice pour les Français Rapatriés » Contact médias et parlementaires - Bernard Coll : 06 80 21 78 54

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?COMMUNIQUE-DE-PRESSE-19-MARS-1962

  • [Vidéo] Les dynasties des rois de France : note de lecture de Christophe Réveillard

    Note de lecture de Christophe Réveillard au sujet du livre Les dynasties des rois de France, paru dans la collection l’Histoire de France, des éditions Atlas Glénat (octobre 2013).


    Les dynasties des rois de France : note de... par realpolitiktv

  • Il y a encore + de 30 000 esclaves de l'islam dans le Nord du Soudan - Libération d'esclaves au Sud

  • Chronique de livre: "Vauban et l'invention du pré carré français" de Bernard Crochet

    vauban invention.jpg

    Il y a sept ans, déjà, nous fêtions le tricentenaire de la mort de Vauban en 1707. Le gouvernement français décréta l’année 2007 « année Vauban » et décida de faire inscrire son œuvre au patrimoine mondial de l’UNESCO. Malheureusement, l’absence de mémoire nationale et surtout de culture historique n’a pas permis à nos compatriotes de prendre la mesure de l’œuvre de Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban.

    Depuis cette période, un certain nombre de publications voient le jour. Parmi elles, les Editions OUEST-FRANCE ont édité un ouvrage illustré de 120 pages rédigé par Bernard Crochet, intitulé Vauban et  l’invention du pré carré français.

    Cet ouvrage est idéal pour se familiariser avec la vie et l’œuvre de Vauban et ce même pour les adolescents. Très richement illustré, il propose une grande quantité de documents qui permettent de se rendre compte du génie de celui qui finira sa vie maréchal (en 1703), le premier ingénieur militaire à recevoir cette distinction.

    Plonger dans la vie et surtout l’œuvre de Vauban, c’est plonger au cœur du règne de Louis XIV et du "Grand Siècle". Ce règne qui fut capital pour l’histoire de France. Vauban fait parti de ses grands personnages de l’époque avec Colbert, contrôleur général des finances et secrétaire d’Etat à la Marine, Louvois, ministre de la Guerre ou encore « le Grand Condé » qui mena la Fronde des princes contre Louis XIV puis fut lieutenant-général de l’Armée Royale après la grâce royale que lui accorda le Roi-Soleil.

    Pourquoi Vauban est-il considéré comme un personnage majeur à son époque, comme à la nôtre ?

    Bien considéré par le roi alors qu’il ne se prive pas de le contredire et qu'il participa à la Fronde, un de ses livres sera d’ailleurs interdit, Vauban est aussi l’inventeur du pré carré à une époque où les conceptions territoriales héritées des féodalités laissent peut à peu place à des conceptions territoriales nationales. Vauban va, d’une certaine façon « baliser » notre hexagone à l'aide d'un réseau de fortifications bastionnées. Nombreuses sont les régions qui comptent des forteresses et des citadelles conçues ou modernisées par Vauban. Dans le Nord-Pas-de-Calais et en Belgique, nous pouvons citer Lille, Ypres, Bergues, Valenciennes, Le Quesnoy, Maubeuge, Saint-Omer, Arras, Douai, Cambrai et bien d‘autres encore… Ces fortifications qui s'organisaient selon une double ligne devaient permettre à la France de constituer et de protéger une frontière face aux rivaux : les Espagnols, les Habsbourg ou les Hollandais. Vauban a eu le génie de conseiller à Louis XIV de profiter de ses victoires pour échanger des territoires et constituer un pré-carré fortifié et protégé plutôt que de conquérir des territoires difficiles à maîtriser et qui fragiliseraient l’ensemble du royaume. Pour lui, mieux vaut un territoire modeste bien maîtrisé qu’un grand territoire mal maîtrisé dont les Espagnols sont un parfait exemple. Dans une lettre à Louvois du 23 janvier 1673, il défend "l’idée de bien fermer le royaume en respectant les frontières naturelles par un nombre limité de places fortes, bien fortifiées et bien pourvues, reliées entre elles". Vauban est un ingénieur doué d’un très grand raisonnement géographique, rare à son époque. En effet il façonne ses forteresses et choisi leur emplacement en tenant compte de la géographie physique : cours d’eau, relief, marais, distances, … C’est à cette période que commence à véritablement naître l’idée de « frontières naturelles ». Il va aussi considérablement rationaliser le système de défense du royaume de France en démantelant des forteresses mal placées et trop gourmandes en hommes pour fortifier des places bien plus stratégiques et qui garantissent l’efficacité du système de défense. Cette politique va également porter ses fruits le long des 3000 km de côtes du royaume de France où Vauban va implanter et moderniser des forteresses pour protéger notre littoral et empêcher les grandes flottes de l’époque (espagnole, anglaise ou hollandaise) d’accoster trop facilement.

    Mais Vauban est aussi un stratège et participe aux nombreuses campagnes militaires victorieuses de la période comme par exemple la guerre de Dévolution (1672-1673), la guerre de Hollande (1672-1679) ou encore la guerre de la Ligue d’Augsburg où il jouera une grande partie contre son grand rival Hollandais, l’ingénieur militaire Menno Van Coehorn. Vauban s’empare de Namur en 1692 mais Van Coehorn aura sa revanche trois ans plus tard en reprenant la ville. Les grandes réussites militaires de Vauban feront naître un célèbre dicton : « Ville assiégée par Vauban, ville prise. Ville défendue par Vauban, ville imprenable ». Vauban définit des stratégies pour progresser vers les murailles par des systèmes de sape et de minages calculés. Dès 1672, il remet à Louvois son Mémoire pour servir d’instruction dans la conduite des sièges, il a alors 39 ans. Il base une grande partie de ses raisonnements sur son expérience. Vauban n’est pas un stratège de cabinet mais un homme de terrain qui mène des sièges et surveille personnellement l’édification de ses bastions. Il fait en sorte d’adapter la stratégie à l’usage de plus en plus important de l’artillerie et aura le soin de préserver au maximum la vie des soldats. Ainsi le royaume de France remportera de nombreuses victoires avec un minimum de pertes… on est encore loin des boucheries napoléoniennes. Vauban sera d’ailleurs surement l’un de ceux qui modèrera l’ardeur prométhéenne de son roi, au grand étonnement de nombreux rois et empereurs qui voyaient en Louis XIV un souverain arrogant et prétentieux et qui seront souvent surpris par sa modération lors de la négociation des traités.

    Si le sujet vous intéresse, que vous voulez découvrir Vauban, approfondir cette recension, visualiser les nombreuses illustrations de l’ouvrage ou en savoir plus sur l’avant et l’après Vauban, notamment sur la pérennité de son œuvre au XVIIIe siècle et durant les guerres napoléoniennes, je vous conseille cet ouvrage.

    Jean
    Note du C.N.C.: Toute reproduction éventuelle de ce contenu doit mentionner la source.
    Découvrir Vauban sur le site du réseau des sites majeurs Vauban

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/