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culture et histoire - Page 1643

  • CIVITAS soutient Farida Belghoul et dénonce les mensonges de Vincent Peillon concernant la théorie du genre

    Vincent Peillon est un fameux menteur !

    Ce mardi 28 janvier, les médias s’empressent de relayer les déclarations de Vincent Peillon selon lesquelles la théorie du genre ne serait pas enseignée à l’école. Il s’agirait simplement d’une « éducation à l’égalité fille-garçon » prétend le ministre de l’Education nationale.

    Pourquoi cette agitation ? Parce que, grâce notamment à Farida Belghoul, de nombreux parents ont été alarmés à propos de l’idéologie contre-nature et perverse qui s’enseigne dès l’école maternelle sous couvert d’égalité et de « lutte contre l’homophobie ».

    Ce n’est pas la première fois que Vincent Peillon cherche à tromper les parents à ce sujet.

    Le 29 mai 2013, sous le feu des critiques au cours d’un Talk Orange – Le Figaro, Vincent Peillon finit par lâcher : « Nous sommes pour l’égalité fille – garçon, pas pour la théorie du genre ». Ensuite, le 3 septembre 2013, sur France Inter, le même Peillon déclare tout simplement « la théorie du genre n’existe pas ». Même son de cloche de la part de Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement et ministre de l’Egalité : « La théorie du genre n’existe pas ! » ose-t-elle marteler devant les caméras. Moment de déni filmé et assumé le 9 juin 2013 sur le site www.najat-vallaud-belkacem.com .

    Or, ce sont précisément ces deux ministres qui sont en charge de mettre en place la théorie du genre dès l’école maternelle.

    Depuis la rentrée scolaire de septembre 2013, dans le cadre des « ABCD de l’égalité », 500 écoles de dix académies servent déjà de lieux « d’expérimentation » d’une idéologie du genre qui s’adresse à plusieurs milliers d’élèves de la grande section  de maternelle au CM2, ainsi qu’à leurs professeurs. Selon les mots du ministre Najat Vallaud-Belkacem, l’objectif est de déconstruire les « stéréotypes de genre » et de forcer la nouvelle génération à s’interroger sur son « orientation sexuelle » ainsi que sur son « identité sexuelle ».

    De son côté, le SNUipp-FSU, principal syndicat enseignant, a publié un dossier intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire » préfacé par Michel Teychenné, chargé de mission de Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale. Ce dossier préconise aux enseignants en CE1 de consacrer chaque semaine un temps à un programme intitulé « Se construire comme fille ou garçon » tandis qu’en CM1 CM2 les enseignants organiseront une réflexion autour de : « tu te décides entre fille et garçon ».

    Dans ce cadre, les lectures pédagogiques proposées s’intitulent notamment « J’ai deux papas qui s’aiment », « Papa porte une robe » ou encore « L’histoire du petit garçon qui était une petite fille ».

    CIVITAS soutient Mme Farida Belghoul dans sa démarche courageuse de résistance.

    CIVITAS a lancé hier, 27 janvier, une pétition http://ecole-libre.com  au sujet du totalitarisme qui se met en place en matière d’éducation et d’instruction.

    CIVITAS organise également des conférences à travers toute la France pour dénoncer la théorie du genre.

    Parents, grands-parents, futurs parents, refusons que nos enfants soient pervertis par des idéologues voulant imposer la théorie du genre.

     

    Alain Escada,

     

    président de Civitas et auteur du livre Théorie du genre – L’idéologie qui voulait détruire la Création et libérer toutes les perversions humaines (publié aux éditions Civitas)

     

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  • Maintenons l’unité de la France : refusons la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires !

    Entrée en vigueur le 1er mars 1998, la Charte européenne des langues régionales et minoritaires est une initiative du Conseil de l’Europe.

    Aujourd’hui, mardi 28 janvier, l’Assemblée se prononce, par scrutin public, sur la proposition de loi constitutionnelle visant à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires.

    Elaborée à partir d’un texte proposé par la Conférence permanente des pouvoirs locaux et régionaux de l’Europe, la charte a été adoptée par le Comité des ministres du Conseil le 25 juin 1992.

    L’objectif de la Charte est essentiellement d’ordre culturel : elle vise à protéger et à promouvoir les langues régionales ou minoritaires en tant "qu’aspect menacé du patrimoine culturel européen" et à favoriser leur "emploi dans la vie publique et privée". Par la ratification, les Parties s’engagent à respecter toutes les langues régionales ou minoritaires existant sur leur territoire.

    Lionel Jospin, alors Premier ministre de la troisième cohabitation, a signé la Charte en 1999, mais le Conseil constitutionnel a rendu un avis défavorable, arguant que la Charte comporte des dispositions susceptibles de remettre en cause les principes d’indivisibilité de la République, d’égalité devant la loi et d’unicité du peuple français. De ce fait, la France n’a, à ce jour, toujours pas procédé à la ratification.

    Nicolas Sarkozy, qui flattait les mêmes revendications, les avait lui aussi déçues en se gardant bien de ratifier la Charte, se contentant, lors de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, d’introduire dans la Constitution l’article 75-1 disposant que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ».

    Car le principal objectif — très concret — de ces revendications minoritaires est de faire reconnaître constitutionnellement que les particuliers peuvent se prévaloir, dans leurs relations avec les institutions, les services et les administrations, d’un droit à l’usage d’une autre langue que le français. Ce que permettrait la ratification de la Charte qui oblige l’État signataire « à reconnaître un droit à pratiquer une langue autre que le français non seulement dans la vie privée, mais également dans la vie publique ». Procès, mariages, permis de conduire et de construire, déclaration d’impôts, dossier de chômage, etc. : tous les actes et démarches de la vie publique devraient alors pouvoir se faire dans la langue de son choix. Ce qui implique que l’administration soit en mesure d’y répondre en se « bilinguisant », des formulaires aux guichets.

    L’enjeu véritable n’est en réalité pas tant de sauver ou de défendre la dignité de langues régionales qui, pour beaucoup, sont des dialectes locaux unifiés ou recréés artificiellement, et guère plus parlés, que de garantir nombre d’emplois publics à leurs rares locuteurs et ainsi de créer pour nombre d’enragés anti-français des rentes de fonctionnaires payés par l’État jacobin… Le gouvernement Ayrault avait estimé dans un premier temps, en enterrant la promesse n°56 du candidat François Hollande, que ceux-là ne seraient guère productifs et que leur coût financier n’était pas opportun en ces temps de rigueur… . Il a peut-être changé d’avis. S’agirait-il désormais de donner un os à ronger aux Bonnets rouges bretons ou de satisfaire les revendications communautaristes qui sont le fil rouge des rapports commandés par ce même gouvernement sur l’ « inclusion sociale » des immigrés ...dont l’adoption des préconisations conduirait à désintégrer la France ? Il convient en tout cas de s’opposer à cette mesure voulue par une Europe qui ne cherche qu’à dissoudre les nations historiques, à l’exception notable de cinq nations germaniques du nord de l’Europe continentale.

    Les associations de promotion du français, pour leur part, favorables au respect et même à l’appui public dus au riche patrimoine linguistique de la France, se sont opposées à ce que les régionales et minoritaires aient, sur tout ou partie du territoire français, un quelconque statut de langues officielles et à ce qu’elles y deviennent principales langues d’enseignement au détriment de la langue du Royaume, de la République, de l’unité de la Nation.

    Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien ambassadeur - L’AF 2878

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Maintenons-l-unite-de-la-France

  • La philosophie anglo-saxonne

    On distingue habituellement la philosophie continentale (essentiellement allemande ou française) et la philosophie anglo-saxonne. Cette dernière aborde quelques thèmes récurrents : la connaissance, thème certes traditionnel mais vue sous l'angle de l'empirisme et non celui du rationalisme ou de l'idéalisme. La philosophie morale et politique est essentiellement celle de l'utilitarisme (le bonheur du plus grand nombre).
    Ces thèmes furent ceux des philosophes anglais du XVIIIème siècle mais la philosophie politique anglo-saxonne s'est prolongée avec des contemporains comme Charles Peirce, John Rawls, Nozick,...
    La philosophie analytique qui est une étude du langage et de la logique, même si elle fut à ses débuts initiée dans le cadre de la culture allemande (Frege, Wittgenstein, ...), devint anglo-saxonne. Les autres thèmes de cette dernière furent le pragmatisme, la philosophie des sciences et la philosophie de l'esprit.
    Si la « continentale » est plus métaphysique ou ontologique, avec une tendance totalitaire pour certains, ces deux courants ont établi des passerelles et l'opposition devient moins tranchée. Le langage est aussi un thème d'étude dans la philosophie continentale. Si au sens le plus large la philosophie consiste à penser, clarifier ses idées selon Wittgenstein, la philosophie anglo-saxonne est une bonne propédeutique.
    L'empirisme anglais
    L'empirisme consiste à fonder la connaissance sur l'expérience. Les trois philosophes anglais qui illustrent ce courant sont Locke, Berkeley et Hume. Hobbes est encore imprégné du cartésianisme, c'est-à-dire de rationalisme.
    John Locke
    Sa philosophie politique en fait un représentant des Lumières puisque ce courant fut européen, même si la France en fut le centre. Mais il fut aussi un philosophe de la connaissance. Les idées proviennent de l'expérience. Il n'y a donc pas d'innéisme comme chez Descartes. On a donc une « white paper» (tabula rasa). L'expérience a deux voies distinctes : la sensation et la réflexion. « D'où l'âme tire-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? A cela je réponds en un mot, de l'Expérience : c'est le fondement de toutes nos connaissances, et c'est de là qu'elles tirent leur première origine. »
    La connaissance première se trouverait donc en dehors de toute métaphysique.
    Berkeley
    L'évêque irlandais, féru de philosophie, a fondé sa doctrine qui est à la fois un idéalisme, un immatérialisme et basée sur la certitude sensible, ce qui l'oppose frontalement à Platon. Le philosophe défend aussi le nominalisme.
    La thèse fondamentale est quand même celle de relier l'être à la perception : « esse est percipi aut percipere » (Être, c'est être perçu). Le monde est la pensée de Dieu selon l'évêque.
    « Tout ce que nous voyons, sentons, entendons ... demeure aussi assuré que jamais et aussi réel que jamais. Il y a une rerum natura. »
    « Il y a folie des hommes à mépriser les sens. Sans eux, l'esprit ne pourrait ne connaître, ni penser. »
    Berkeley démystifie l'utilisation des mathématiques prônée par Galilée. Elles ne sont qu'outil commode et n'expliquant pas le monde. En tout cas, nos sens nous permettent de retrouver le Livre de Dieu.
    Hume
    Le philosophe écossais est aussi un empiriste. La connaissance vient donc de l'expérience par les perceptions qui se divisent en deux catégories : les « impressions » et les « idées ».
    « Les impressions sont toutes nos plus vives perceptions quand nous entendons, voyons, touchons, aimons, haïssons, désirons ou voulons ». Les idées sont des « copies » d'impression.
    Hume contestera le fameux principe de causalité qui sous-tend la Science. Il n'y verra qu'une habitude de pensée.
    « L'expérience est un principe qui m'instruit sur les diverses conjonctions des objets dans le passé. L'habitude est un autre principe qui me détermine à attendre le même dans l'avenir ; les deux s'unissent pour agir sur l'imagination et ils me font former certaines idées d'une manière plus intense et plus vive que d'autres ».
    La philosophie politique
    La philosophie politique anglo-saxonne se différencie de la continentale, surtout allemande, par la méfiance envers la métaphysique et la spéculation théorique. Mais il ne faut pas trop simplifier car il y a toujours des soubassements métaphysiques à toute pensée. De plus, si la philosophie politique anglo-saxonne est surtout empirique et utilitariste, il existe des penseurs comme Hobbes chez qui subsiste un certain rationalisme. Certains comme Hume et Burke valorisent la tradition et l'Histoire, ce qui rappelle bien sûr la philosophie de l'Histoire allemande.
    Mais la philosophie politique de ce courant la plus influente est la philosophie contemporaine avec des auteurs comme John Rawls et Ronald Dworkin qui composeront en partie de ce qu'on appellera le politiquement correct et fonderont un néolibéralisme social.
    Thomas Hobbes
    Comme nous l'avons dit, Hobbes est proche du rationalisme sur le plan de la théorie de la connaissance.
    « La philosophie est la connaissance acquise par un raisonnement correct (per rectam ratiocinationem) des effets ou phénomènes d'après les causes ou les générations que l'on conçoit et, inversement de leurs générations possibles d'après les effets connus ».
    Sur le plan politique, Hobbes a une conception pessimiste de la nature humaine « Homo, homini lupus » (l'homme est un loup pour l'homme). L'état de nature est un état de guerre.
    On est loin de Rousseau. En revanche, on retrouve chez le philosophe l'idée de contrat fondé sur la volonté de préservation. L'homme quittant la nature devient le citoyen d'un état. Le droit de nature est confié à un souverain. L'État est donc une construction. Hobbes s'oppose donc à Aristote. L'homme n'est pas un animal social par nature.
    John Locke
    Le philosophe anglais peut être considéré comme appartenant aux Lumières. À la différence de Hobbes, les hommes dans leur état naturel sont libres, égaux et indépendants. Les passions peuvent créer un état de conflit. Les hommes doivent donc quitter l'état de nature pour vivre en société.
    Toutes les idées de Locke influenceront les régimes politiques anglais, américains, et français, entre autres la séparation du pouvoir législatif et l'exécutif.
    « C'est pourquoi la plus grande et la principale fin que se proposent les hommes lorsqu'ils s'unissent en communauté et se soumettent à un gouvernement, c'est de conserver leurs propriétés, pour la conservation desquelles bien des choses manquent dans l'état de nature »
    Les propriétés chez Locke sont la préservation des vies, libertés et biens.
    Hume
    Le philosophe écossais, pur empiriste, sera sur le plan politique opposé à Locke. Il récuse la notion de contrat primitif. Sa critique du principe de causalité est devenue célèbre. Il fut aussi très critique vis-à-vis de la religion. L'origine de la religion réside selon lui dans la crainte et l'espoir.
    L'homme voit dans la nature des puissances supérieures et les divinise. C'est le fondement du polythéisme. On retrouve dans toutes ses critiques Feuerbach, certes postérieur. Le passage au monothéisme s'explique par la valorisation d'une divinité particulière. Le monothéisme s'accompagne d'intolérance.
    Hume se démarque des Lumières puisqu'il refuse l'universalisme synonyme d'abstraction et d'irréalisme. Chaque peuple a sa physionomie. Cette vision le rattache à la philosophie allemande. Chaque nation a un caractère propre.
    Burke
    La philosophie anglaise a sa diversité puisque Edmond Burke peut se rattacher aux Anti-Lumières. Il critique l'idée du contrat social de Rousseau. Il défend de façon très allemande l'idée de communauté : « (le contrat) forme une association non seulement entre les vivants, mais entre les vivants et les morts et tous ceux qui vont naître ».
    Le contrat social moderne n'est qu'une construction mécanique privée d'âme.
    Burke s'attaquera au rationalisme de la révolution française en défendant la tradition, la hiérarchie, l'Histoire, l'idée du peuple... Il critiquera bien sûr les droits de l'homme qui ne sont que la construction d'un homme abstrait, sans historicité, sans lien charnel. Les droits de l'homme ne sont que la consécration de l'individu-atome. Burke verra dans la révolution française la pire catastrophe de son époque puisqu'elle détruit l'Ancien Régime établi par l'Histoire. De plus, la révolution s'attaquant à la hiérarchie et à la religion, cela ne pouvait que révulser ce grand conservateur.
    L'utilitarisme
    L'idée d'utilité est un concept économique que l'on retrouvera dans la théorie néoclassique de façon même très mathématisée. Mais cela a été avant tout un critère de la vie morale et sociale. Bentham définira la doctrine de l'utilitarisme comme celle qui permet « le plus grand bonheur au plus grand nombre ».
    Le principe d'utilité consiste à calculer ce qui procure le plus grand plaisir.
    « La nature a placé l'homme sous le gouvernement de deux souverains maîtres, le plaisir et la douleur. Le principe d'utilité reconnaît cette sujétion et la suppose comme fondement du système qui a pour objet d'ériger, avec le secours de la raison et de la loi, l'édifice de la félicité ».
    Bentham critiquera donc sévèrement les doctrines ascétiques, qu'elles viennent des philosophies stoïciennes ou des religions.
    La philosophie politique américaine contemporaine
    Il y a eu un foisonnement de la philosophie politique anglo-saxonne mais certains penseurs ont eu une influence très importante comme John Rawls qui a introduit la notion de justice dans le libéralisme qui se souciait surtout de la liberté.
    Le philosophe américain est pour un libéralisme redistributif, ce qui l'oppose par exemple à Nozick, défenseur d'un libéralisme « dur ».
    Rawls se préoccupe des plus désavantagés. Il peut être considéré comme le fondateur d'un libéralisme de gauche qui veut concilier justice et liberté. Il est un des maîtres-penseurs de ce qu'on appellera parfois avec mépris le politiquement correct. Une de ses idées est le « voile d'ignorance ». Le législateur doit établir des règles les moins défavorables aux plus désavantagés en faisant fi lui-même de sa position sociale. Le philosophe défendra l'égalité des chances. L'égalité des chances est nécessaire à une société juste. De plus, les inégalités sont justifiées si elles permettent d'améliorer la situation des plus désavantagés. On peut dire de Rawls qu'il a voulu construire un libéralisme humaniste. Philosophiquement il se distingue de l'utilitarisme « brut » et de la main invisible d'Adam Smith. La mondialisation et son cynisme effroyable ne s'inspirent guère de ses idées.
    Conclusion
    Nous n'avons pas pu passer en revue tous les thèmes abordés par la philosophie anglo-saxonne comme le pragmatisme dont William James disait : « Un nouveau nom pour d'anciennes manières de penser », la philosophie de l'esprit ou l'intelligence artificielle. La philosophie anglo-saxonne aborde des thèmes plus précis à la différence de l'allemande plus grandiose avec son idée de système. Elle est donc plus modeste, ayant une méfiance pour la métaphysique et la théorisation, mais sa philosophie politique influe sur la conception de la démocratie actuelle. En France existent des spécialistes de cette philosophie qui dépasse largement le monde anglophone.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • [Lyon] Prochain cercle le mardi 4 février !

    Le mardi 4 févrierà 18h30 "La révolution de velours et la doctrine sociale de l’Eglise" par Maylis de Bonnières

     

    Plus de renseignements : 06 82 83 92 00

    lyon@actionfrancaise.net

  • C’était Maurice Rollet par Georges FELTIN-TRACOL

    À la veille de ses 81 ans – il était de la fin de ce mois -, Maurice Rollet est décédé le mardi 21 janvier 2014 à Aix-en-Provence. Très affaibli par la maladie, il avait néanmoins tenu à assister, les 6 et 7 juillet 2013, aux quarante ans de la Domus Europa dont il présidait les destinées.
    Né en 1933, Maurice Rollet fit des études de médecine. Il aurait pu mener une vie tranquille de notable s’il n’avait pas été appelé sous les drapeaux au moment de la guerre d’Algérie. Déjà père de famille nombreuse, il refuse d’effectuer son service militaire en Métropole. Il préfère traverser la Méditerranée et l’exercer dans des unités combattantes.
    Dégagé de ses obligations militaires, cet amoureux de l’Afrique du Nord reste en Algérie. Il officie à l’hôpital de Bône. Dans cette période agitée, une telle passion ne laisse pas neutre ou indifférent. Maurice Rollet se lance vite dans l’activisme pro-Algérie française. Membre de l’O.A.S., il n’hésite pas à cacher des caisses d’armes, de grenades et de munitions sous le berceau de son dernier-né. Arrêté et transféré dans les geôles de Fresnes et de La Santé, il y rencontre certaines personnalités marquantes dont Dominique Venner. Au cours de ces dix-huit mois de détention préventive, il acquiert une culture politique, entame une terrible grève de la faim et se joint à une puissante mutinerie. Libéré, car aucune charge n’a été retenue contre lui, il s’installe à Marseille en tant que médecin généraliste. Pendant son séjour en prison, il s’est mis à écrire de la poésie dont les vers paraissent bientôt signés « François Le Cap », son pseudonyme, grâce aux Éditions Saint-Just, la maison éditrice d’Europe Action.
    L’ancien détenu politique fréquente les jeunes militants de la F.E.N. (Fédération des étudiants nationalistes), soutient l’aventure d’Europe Action et s’investit dans le Mouvement nationaliste de progrès. En 1967, il se présente aux élections législatives dans les quartiers Nord de Marseille sous la bannière du R.E.L. (Rassemblement européen de la liberté). Il y obtient environ 3 % des voix, soit le deuxième meilleur résultat du mouvement en France. Mais l’échec électoral cuisant du R.E.L. entraîne le retrait définitif de l’action politique de Dominique Venner. Maurice Rollet se retrouve propulsé à la présidence du R.E.L. avec la lourde tâche de le dissoudre.
    En novembre 1967, un noyau dur « post-vennerien » délaisse le terrain politique et entérine l’orientation culturelle. Maurice Rollet a relaté cette épisode guère mentionnée dans « Nous étions douze ». « Le 29 janvier 1968 […] Au 35 de la rue Ernest-Rouvier, au premier étage, dans mon appartement au-dessus de mon cabinet médical, à Mazargues, quartier sud de Marseille, nous sommes douze amis réunis, au prétexte de mon anniversaire… (1) » Ainsi se tient-il la première réunion fondatrice de ce qui allait devenir le G.R.E.C.E. (Groupement de recherches et d’études pour la civilisation européenne). Ce membre fondateur suit avec intérêt cette incroyable aventure métapolitique même s’il aime se définir comme un « communautaire » et non comme un « intellectuel » ou un « militant » (les trois principales composantes psychologiques structurantes de cette communauté de pensée et d’action).
    Quelques années plus tard, la nécessité de transmettre des principes essentiels et de les pérenniser l’incite à créer en compagnie de Jean-Claude Valla et de Jean Mabire le mouvement scout Europe Jeunesse. Il accompagne les premiers camps d’été et versifie des pages entières qu’il récite ensuite le soir en veillée autour du feu… moins connu que les dirigeants successifs de la « Nouvelle culture européenne » d’expression française, Maurice Rollet appartient cependant à ses cadres primordiaux. En 1988, son ami Roger Lemoine, premier président du G.R.E.C.E., se décharge de sa fonction de chancelier qui lui revient tout naturellement à Maurice Rollet. Jusqu’à la fin, il assumera cette fonction considérable. il n’est pas anodin que dans les annexes qui suivent le Manifeste pour une renaissance européenne, dans la rubrique consacrée aux responsables fédéraux du G.R.E.C.E. arrive en premier le Chancelier. Celui-ci « est responsable de l’accueil des nouveaux adhérents lors de l’Assemblée générale et de l’animation des fêtes communautaires de l’association (2) ».
    Travaillant dans une clinique de l’Ouest parisien, Maurice Rollet se retrouve médecin personnel de Jean-Marie Le Pen et de ses filles. En outre, sa venue dans la capitale le conduit à entrevoir une seconde carrière complémentaire dans le spectacle et le cinéma. En 1980, il joue dans Le Rebelle, un film de Gérard Blain. En 1987, il composera la musique d’un autre long métrage de ce réalisateur, Pierre et Djemila. C’est par la composition musicale qu’il investit le monde de la variété française, ce qui lui permet de côtoyer quelques vedettes de la chanson hexagonale. Mais ne maîtrisant pas tous les codes et connu pour sa franchise qui déstabilise ses interlocuteurs, il abandonne vite cette ambition et se recentre sur son activité médicale.
    Parfois aux marges de la politique, il aurait pu y retomber en particulier au moment de l’irruption du F.N. Mais populiste, anti-libéral, révolutionnaire et pro-européen, Maurice Rollet s’en détourne vite. Son sens élevé de l’amitié qu’il cultivait en homme libre le fait secourir au milieu des années 1980 un vieil ami atteint d’un cancer, en cavale depuis 1977 : Albert Spaggiari. Sous un nom d’emprunt, Maurice Rollet l’inscrit dans sa clinique et essaye de le soigner. Il rendra publique son soutien à « Bert » à l’occasion d’un long reportage diffusé sur M6, puis au cours d’une invitation à un plateau télévisé de Marc-Olivier Fogiel quand sortit en 2008 le film de Jean-Paul Rouve Sans arme, ni haine, ni violence. En butte à la malfaisance médiatique et fort agacé par la prestation pitoyable de l’animateur et des autres invités, son retour nocturne à Marseille se solda par un grave accident automobile.
    À la fin de la décennie 1980, il quitte la clinique francilienne, se réinstalle à Marseille et redevient médecin généraliste dans les quartiers Nord où sa prestance, son fort tempérament et sa connaissance de l’arabe le font vite respecter de ses patients. Dans le même temps, il prend la présidence de l’association Domus Europa laissée en déshérence depuis la disparition de Jacques Fulaine. lointaine héritière du Cercle européen de Provence des années 1970 qu’animait déjà Maurice Rollet, elle s’occupe du château de Roquefavour, un grand mas de l’arrière-pays aixois.
    Assisté des amis de bonne volonté, Maurice Rollet fait renaître la Domus en y organisant fêtes traditionnelles et réunions fréquentes. Il relance en particulier les universités d’été du G.R.E.C.E. : souvent la dernière semaine d’août riche en conférences, en travaux pratiques, en vie communautaire et en découvertes patrimoniales locales. Très vite, ces universités d’été connaissent un franc succès avec des délégations européennes venues de Flandres, d’Italie, d’Allemagne, du Portugal, d’Autriche, de Grande-Bretagne, de Wallonie, d’Espagne, de Roumanie, de Croatie, du Danemark, soit près de cent trente participants, ce qui posa parfois de graves problèmes d’intendance et de logistique.
    Pendant cette intense semaine, le Chancelier exerçait en outre la redoutable fonction de « prévôt » afin de garantir le bon déroulement de l’intense programme des activités. Il n’hésitait pas, s’il le fallait, à rugir depuis sa chambre surtout après l’extinction des feux à 22 h 00. Il tançait alors les inévitables noctambules qui discutaient encore vivement à minuit dans la nuit fraîche provençale sous ses fenêtres…
    Entre deux universités d’été annuelles, Maurice Rollet déploie une vive activité éditoriale avec L’Âtre, le bulletin du cercle provençal en faveur des « activités de Tradition et de Renaissance européenne » et en parrainant la revue Roquefavour. Il intègre bientôt le comité de rédaction du trimestriel Éléments et est fait membre d’honneur du mouvement Terre et Peuple de son ami Pierre Vial.  Par ailleurs, Maurice Rollet s’affaire en faveur de la reconnaissance des religions ethniques et autochtones d’Europe : le paganisme qu’il préfère nommer « foi native ». En 1991, il publie un recueil de poésie (3) dans lequel on  retrouve cet esprit européen, rebelle et païen qui interpelle immédiatement n’importe quel lecteur sensible. Patrick Peillon, à l’époque patron d’émission à Radio Courtoisie, l’invite une heure et demie durant à exposer cette spiritualité méconnue. Éblouissant et charmeur, Maurice Rollet déclenche néanmoins une bronca d’auditeurs quand il se met à chanter au micro « Louise », son hommage à Louise Michel, une sympathique provocation à l’égard de l’auditorat résolument conservateur de la radio. C’était un anti-bourgeois conséquent.
    Au début des années 2000, des contacts s’établissent entre la Domus et des cercles païens d’Europe (de Lituanie, de Scandinavie et d’Islande). S’organise une coordination païenne européenne qui débouche sur le W.C.E.R. (Congrès mondial des religions ethniques). Païen, cet ami de Robert Dun l’est pleinement. Il se revendique fièrement polythéiste et conçoit sa foi native comme une manifestation écologiste, harmonieuse, esthétique, tolérante, régionale et européenne. Ses poèmes ainsi que les textes qu’il a donnés au Dr Merlin pour qu’il les chante dans Soleil de Pierre (1993), soulignent cette permanence charnelle et enracinée. Son paganisme (il détestait ce terme) explique son régionalisme provençal qui ne coïncidait pas avec l’occitanisme convenu.
    Invité à Radio Courtoisie, le 16 mars 2010, au « Libre-Journal des Enjeux actuels » d’Arnaud Guyot-Jeannin pour une émission consacrée au « Régionalisme a-t-il un avenir vu des régions ? », l’auteur de ces lignes conclut la discussion en récitant peut-être le plus beau poème de Maurice rédigé dans l’urgence pour le n° 4 de Flamme en 1975 et qui fut repris bien plus tard par l’ami P.G.L. à l’occasion du repas de clôture d’une université d’été avec verve et brio, « L’accent » :


    « Un arbre, une forêt, un val, un paysage
    Les odeurs de la terre, mouillée après l’orage
    Et la pente des toits, les lourds troupeaux paissant
    C’est tout cela qu’on voit dans le chant d’un accent.
    Un costume, une coiffe, des brocards, des dentelles
    Des rubans et des robes, dansant avec des vielles
    Bourrée, gavotte et ronde, ou bien hymne puissant
    C’est tout cela qu’on dit dans le chant d’un accent.
    Un drapeau, un emblème, les armes des Provinces
    La légende et l’histoire, les héros et les princes
    Ce que disent les pierres à l’étranger passant
    C’est tout cela qui parle dans le chant d’un accent.
    Des ancêtres connus, des racines antiques
    Une lignée féconde, des noms sur un portique
    Tout l’honneur de nos pères, l’héritage du sang
    C’est tout cela qui vit dans le chant d’un accent. »


    Toujours bienveillant envers ses cadets, Maurice Rollet aimait les stupéfier par de nombreuses anecdotes recueillies au cours d’une vie démultipliée. Il ne souhaitait pas, le moment fatidique venu, de pleurs, ni de chagrins. Plusieurs fois, il insista pour qu’il y ait au contraire de la bonne humeur, des rires et des chants. Désormais, ses cendres gisent sous ce Soleil de Pierre, gardien de la Domus.
    Son président a rallié le vol des oies sauvages et rejoint près de l’Étoile polaire une phalange composée de Dominique Venner, Jean-Claude Valla, Jean Mabire, Roger Lemoine, Jacques Fulaine, Jacques Bruyas, Ferdinand Ferrand, Jean-Claude Jacquard… Maurice Rollet, à l’œil pétillant et malicieux, demeurera à jamais un exemple de maintien dans l’adversité de cet âge sombre. Comme le chantent les derniers mots des Oies sauvages :


    « Murmure-nous si nous tombons
    La dernière prière.  »

    Maurice Rollet cingle maintenant aux mers lointaines…
    Georges Feltin-Tracol http://www.europemaxima.com/?p=3604
    Notes
    1 : Maurice Rollet, « Nous étions douze », dans Collectif, Le Mai 68 de la nouvelle droite, Le Labyrinthe, Paris, 1998, p. 136.
    2 : Manifeste pour une renaissance européenne. À la découverte du G.R.E.C.E. Ses idées. Son histoire. Son organisation, G.R.E.C.E., Paris, 2000, p. 97.
    3 : Maurice Rollet et Perig Kerys, Des Rimes et des Runes, Éditions Pyrene, préface d’Alain de Benoist, Saint-Avit Rivière, 1991.

  • La démocratie d'apparence :

    Introduction :

    La démocratie est devenue la grande affaire de l’homme occidental. Jadis l’homme se souciait du bien et du mal, de la divinité, de l’éternité de l’âme, du bien commun, de la justice, du progrès, etc... Aujourd’hui il se soucie essentiellement de la « démocratie ».

    Dans la presse, dans les médias audiovisuels, à l’université, dans les partis politiques, dans les sphères du pouvoir, dans les clubs mondains, tout un chacun se gargarise de ce mot qui a évidemment perdu en signification ce qu’il a gagné en extension. Désormais la référence à la démocratie est quasi incantatoire ; il n’est pas rare de trouver le mot répété jusqu’à quinze fois dans un article politique ou juridique, comme au XVIIe siècle le mot « chrétien » dans la littérature officielle. S’agit-il d’un phénomène de mode ? A ce stade il vaudrait mieux parler d’un phénomène à caractère religieux car on dépasse très largement en temps et en ampleur le simple phénomène de la mode. Or ce phénomène de société ne manquera pas de surprendre tout esprit critique épris à la fois de lucidité et de modération pour qui la démocratie n’est guère qu’un mode de gouvernement parmi d’autres. Mode de gouvernement qui a comme les autres ses avantages et ses inconvénients, mais dont on ne saurait attendre qu’il apporte à lui seul la solution aux maux de l’humanité. Car on peut être certain que le simple jeu des mécanismes démocratiques comme le suffrage universel ne permettra pas de résoudre les défis du XXIe siècle s’il n’est pas associé à d’autres mécanismes qui feront appel à l’intelligence, à la créativité, au courage et à la qualité des individus, donc à des valeurs qui découlent plutôt d’une vision aristocratique de la société et de l’homme, aristocratique au sens philosophique du terme évidemment...

    La démocratie est donc omniprésente et même hypertrophiée dans notre vision du monde occidentale et moderne ; mais paradoxalement ce concept qui a pris une importance faramineuse, moderne rival de Dieu, est étrangement flou et fuyant et en fin de compte personne ne sait trop bien en quoi réside cette fameuse « démocratie » !

    Essayons donc d’y voir plus clair. Laissons là l’imagerie d’Epinal sortie du discours révolutionnaire, à l’usage des enfants des écoles, des étudiants laborieux et des foules crédules, pour tenter de pénétrer la réalité des choses.

    Il faut tout d’abord réfléchir à cette constatation que le publiciste italien Mosca avait fait dès la fin du XIXeme siècle : dans les systèmes démocratiques disait-il, les minorités organisées l’emportent nécessairement sur la majorité désorganisée. L’auteur y décrit comment de tout temps les oligarchies se sont partagé le pouvoir, quelque soit le régime politique et répond par avance à une objection : « …Si l’on comprend sans difficulté qu’un homme seul ne saurait commander une masse s’il n’est en elle une minorité qui le soutienne, il est assez difficile d’admettre comme un fait constant et naturel que les minorités commandent aux majorités plutôt que celles-ci à celles-là. Or, c’est là un de ces points, comme il en est tant dans toutes les autres sciences, où l’apparence première des choses est contraire à leur réalité. Dans les faits, il est fatal qu’une minorité organisée, qui obéit à un élan unique, l’emporte sur une majorité désorganisée. La force de la minorité, quelle qu’elle soit, est irrésistible face à tout individu de la majorité, qui se trouve seul face à la totalité de la minorité organisée ; et dans le même temps, on peut dire que celle-ci est organisée précisément parce qu’elle est une minorité. » Ce constat lucide permet de comprendre un certain nombre d’aspects paradoxaux des régimes démocratiques ; il explique sans doute le déphasage chronique qui existe dans ces régimes entre la dogmatique officielle et la réalité du pouvoir. L’analyse de Mosca est de nature à répondre à beaucoup de nos interrogations sur le fonctionnement de ce qu’il est convenu d’appeler « les Grandes Démocraties »…

    La démocratie serait donc une fiction, elle-même au service d’oligarchies organisées ; elle serait même, plus subtilement encore, un système d’occultation du pouvoir. Au fond, la question ne serait donc pas tellement de choisir entre un régime démocratique et un régime aristocratique, mais entre un régime où l’élite se dissimule derrière le masque de la majorité et de la volonté commune (la démocratie) et un régime où l’élite opère au grand jour (la monarchie et les Etats aristocratiques)…

    Cette réflexion amène alors à deux autres questions embarrassantes qui pourraient donner lieu à une réflexion à la fois sociologique et philosophique :
    1) pourquoi certaines élites éprouvent-t-elles le besoin de se dissimuler ?
    2) quelles sont celles dont l’autorité est légitime pour commander aux hommes ?

    Mais ces questions nous emmèneraient trop loin et pour l’heure nous nous contenterons de procéder à une sorte de radiographie du système démocratique puisque son apparence ne correspond pas nécessairement à son contenu. On peut alors poser trois questions embarrassantes mais pourtant tout à fait actuelles, à savoir :

    - « Sommes nous en démocratie ?»(I),
    - « A quoi sert la démocratie ? » (II)
    - « A quelles conditions peut-elle fonctionner ? » (III).

    A suivre...

    Olivier Tournafond

    http://www.actionroyaliste.com/articles/republique-et-democratie/1309-la-democratie-dapparence-

  • La fabuleuse machine d’Anticythère

    Les Grecs connaissaient-ils déjà le calculateur analogique ? Une mystérieuse machine, découverte près de l’île d’Anticythère, commence à livrer ses secrets.