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culture et histoire - Page 182

  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (4)

    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (1)
    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)
    Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (3)

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    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    L’alliance occidentale avec le néonazisme

    Il est donc clair que l’alliance scellée entre les Occidentaux et les néonazis ukrainiens va bien très au-delà de ce qu’on appelle généralement une «alliance objective», à savoir la situation où se trouvent  parfois deux forces politiques ou étatiques qui, à un moment donné, peuvent avoir le même but sans pour autant s’être concertées ou officiellement alliées. Avec le néonazisme ukrainien, le camp occidental a été bien plus loin que ce type d’alliance : il a fait de Svoboda un partenaire fréquentable. Et, ce qui n’est guère moins déshonorant, il a menti sur sa nature pour rendre présentable auprès de l’opinion ce rapprochement avec un parti néonazi. Laurent Fabius est à cet égard un cas d’école. Acte un, il a un entretien officiel avec le chef de ce parti, Oleh Tiagnibok, et ses alliés «démocrates ukrainiens» ; acte deux, il prétend que Svoboda n’est pas d’extrême droite alors qu’il s’agit d’un parti néonazi. Politique de dédiabolisation sinon de réhabilitation d’un parti néonazi à laquelle Catherine Ashton, parmi d’autres, a elle-même participé comme nous l’avons vu plus haut. L’Occident a donc très officiellement offert aux forces nazies ukrainiennes cette récompense des plus précieuses en politique : une «respectabilité», autrement dit l’onction que représentent des entrevues officielles avec les grands du monde occidental et une alliance avec des partis que l’Occident présente invariablement comme incarnant les «valeurs européennes». Sans parler des ministères et postes sensibles sur les plans militaire et sécuritaire que le parti néonazi a obtenus une fois la victoire acquise, comme ce sera le cas après le putsch du 20 février. Ajoutons qu’une «respectabilité», ça se traduit tout naturellement par un accroissement du pouvoir politique. Sauf que lorsqu’on offre la première, on est nécessairement complice du deuxième. On nous accordera que lorsqu’un ou plusieurs États font ces faveurs à un mouvement politique, ils vont très au-delà de ce qu’on appelle une «alliance objective». 

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  • [Hommage au général Georgelin] : « Notre-Dame, c’est le cœur de la France »

    Ils vous avaient peut-être échappé. Cet été, nous vous proposons de lire ou relire les meilleurs articles publiés cette année par BV.
    Cet article a été publié le 14/04/2022.

    Nous avons appris, ce samedi matin, la mort du général Jean-Louis Georgelin (chef d'état-major des armées de 2006 à 2010, grand chancelier de la Légion d'honneur de 2010 à 2016), lors d'un séjour en montagne dans l'Ariège. Chargé, par le président de la République, de la reconstruction de Notre-Dame en 2019, il avait répondu en 2022 aux questions de Boulevard Voltaire sur cette mission atypique. Pour lui rendre hommage, la rédaction a décidé de republier cet entretien.

    Trois ans après l'incendie de Notre-Dame de Paris, le général Georgelin fait le point au micro de Boulevard Voltaire sur les travaux de reconstruction de la cathédrale, qu'il dirige. Il évoque le projet, l'avancée, les difficultés mais aussi la grandeur de ce chantier hors normes et la fierté des compagnons qui y travaillent.

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  • 14 juillet 1099 : veille de la libération de Jérusalem par les premiers croisés !

    Libération de Jérusalem par les premiers croisés le quatorze juillet mil quatre-vingt dix-neuf
    Le vendredi 15 juillet 1099, les croisés enlèvent aux musulmans la ville de Jérusalem.

    Les Croisés ont quitté l’Europe occidentale trois ans plus tôt pour répondre à l’appel du pape Urbain II et reprendre aux Infidèles – les musulmans –  le tombeau du Christ.

    L’armée de Raimon de Saint-Gilles arrive la première sans encombre à Bethléem où elle est accueillie par les chrétiens en liesse. Enfin, le 7 juin 1099, les croisés aperçoivent les dômes de la Ville sainte.

    Il faut se préparer à un siège difficile dans la chaleur de l’été. Heureusement, une escadre génoise amène à Jaffa du matériel de siège et du ravitaillement.

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  • Les lacs du Connemara contre Boum-boum, baby : le choc des Titans

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    Pierre-Emile Blairon

    Une jeune et, peut-être, talentueuse chanteuse a récemment défrayé la chronique, comme on dit conventionnellement, en s’attaquant à une chanson du répertoire du chanteur Michel Sardou.

    « Interrogée sur la chanson qui pourrait lui faire quitter une soirée, Juliette Armanet n’a pas mis longtemps à répondre. "Trois fois Les Lacs du Connemara, je pense". Avant de développer son avis sur ce célèbre titre intergénérationnel : "C’est vraiment une chanson qui me dégoûte profondément. Le côté scout, sectaire, la musique est immonde… C’est de droite, rien ne va", a étrillé l’interprète de "L’Amour en solitaire[1]".

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  • “Le peuple n’est pour rien dans les révolutions”

    “Le peuple n’est pour rien dans les révolutions”

    Patrick Malvezin, né en 1949, a rédigé une thèse dirigée par Pierre Boutang sur Joseph de Maistre, les conditions ontologiques du recours à la tradition. Il vient de publier un ouvrage sur Joseph de Maistre ou le mystère du gouvernement, Parcours d’une oeuvre et d’une vie. Dans cet ouvrage préfacé par l’abbé Lorans, il revient sur la vie et les oeuvres de Joseph de Maistre, ancien franc-maçon bouleversé par la révolution, confronté au mystère du gouvernement. À la lecture des textes les plus significatifs du magistrat savoisien, l’auteur nous montre l’actualité de la pensée de cet auteur contre-révolutionnaire, devenu un adversaire résolu des Lumières et de la Révolution.  A propos de la contre-révolution, l’auteur cite ces lignes de Joseph de Maistre, tirées des Considérations :

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  • Le petit poussin brise sa coquille...

    Lys racines

    Le temps des vacances est le temps des lectures autant que des relectures, et la préparation d’un texte ou d’une conférence les oriente sans totalement les contraindre, la période des congés offrant quelques possibilités de vagabondages livresques autant que de rêveries intellectuelles qu’il s’agit ensuite de ramener à la raison sans se défaire de leur originelle et possible passion… Une prochaine intervention sur le thème du souci environnemental et de la réponse écologique-royale devant les étudiants de l’Université d’été royaliste de l’Action française (le fameux Camp Maxime Real del Sarte, ouvert chaque été depuis 1953…) m’a ainsi permis de sortir quelques ouvrages de ma bibliothèque (la verticale comme l’horizontale) et de replonger aussi dans les articles de quelques revues et collections, comme celles de Limite et de La Décroissance, par exemple, mais aussi du Paysan biologiste, moins connue et plus ancienne, dans laquelle il m’arrive de croiser quelques signatures réputées royalistes.

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  • Débarquement en Provence Août 1944 : la mémoire hémiplégique de Macron et des médias

    Débarquement en Provence Août 1944 : la mémoire hémiplégique de Macron et des médias

    De Christian Baeckeroot :

    Si on ne peut que se féliciter d’entendre le Président de la République prôner le patriotisme et l’union des Français, il reste pour ceux qui aiment la vérité et le respect de nos morts le regret d’une mémoire hémiplégique.

    Ni Emmanuel Macron ni la quasi-unanimité des commentateurs n’ont évoqué d’où venait cette armée qui renaît le 10 novembre 1942 avec l’accord signé entre les anglo-américains en cours de débarquement et l’Amiral Darlan qui vient de recevoir par cable secret le dernier message du Maréchal Pétain : 

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  • Qui a mis fin à la souveraineté de l’Ukraine ? (2)

     

    par Fabrice Garniron

    Retour sur un mythe médiatique

    Quand l’Union européenne menaçait l’unité et la souveraineté de l’Ukraine

    Mais les États-Unis n’ont pas été les seuls à la manœuvre.L’UE a de son côté parfaitement rempli son rôle de vassal zélé en relayant la stratégie de son maitre1. Comme le souhaitait Washington, elle a joué la carte de l’affaiblissement de la Russie et soufflé sur les braises du conflit interne à l’Ukraine, misant sur la victoire d’une partie de l’Ukraine contre l’autre dans la perspective, redisons-le, de prendre le contrôle du pays. Quant aux projets économiques proposés par Bruxelles, nous y reviendrons plus loin, ils ne pouvaient que transformer le pays en colonie euro-américaine. Pour la Commission européenne, la souveraineté de l’Ukraine était en effet une préoccupation pour le moins lointaine : arrimer l’Ukraine à l’Occident, ce n’était pour elle rien d’autre que la gouverner depuis Bruxelles et/ou Washington. 

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  • Histoire des trois Reich, d’Henry Bogdan

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    Le 28 mai prochain paraitra aux éditions Perrin une « Histoire des trois Reich » écrite par Henry Bogdan, spécialiste de l’espace germanique et des pays de l’Est, auteur notamment d’une « histoire de l’Allemagne », « Histoire des Habsbourg » ou encore « Les Hohenzollern ».

    Les origines du Reich, concept typiquement allemand, se rattachent à la fois à la tradition romaine de l’imperium romanumet à l’héritage carolingien. La synthèse de cette double origine, menée à bien par la papauté avec le sacre impérial du roi de Germanie Otton le Grand en 962, est réalisée sous la forme du Saint Empire romain germanique qui perdurera jusqu’en 1806.

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