culture et histoire - Page 185
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Les rois francs : obscurs mérovingiens ? [1/3], avec Laurent Theis
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Les Européens ne doivent rien, mais alors rien, aux musulmans ! (redif)
Sans les Arabes, nous ignorerions tout de la civilisation grecque. Ce sont eux qui nous l'ont transmise au Moyen-Âge. En somme, si Aristote est grand, c'est qu'Allah est son prophète. Ce mythe qui pollue les manuels scolaires et les consciences européennes vient d'être détruit. Anéanti. Pulvérisé. Par un professeur d'histoire médiévale. Gloire à lui. Et mémoire éternelle à Constantinople !
« Les musulmans, désireux d'apprendre les sciences des autres nations, se les approprièrent par la traduction, les adaptèrent à leurs propres vues. » Ibn Khaldûn, Muqqadima VI, 4, trad. Rémi Brague
Plongée dans les ténèbres du Haut Moyen-Âge, l'Europe errait sans but, privée de mémoire après les Grandes Invasions(1). Le ciel rougeoyait d'incendies barbares, brasiers dantesques où achevait de se consumer une romanité décadente. L'Église installait son cortège de superstitions et son monachisme omniprésent. Elle collaborait - déjà - avec des proto-nazis portant casque lourd et longues tresses blondes, tout droit sortis de leurs forêts wagnériennes, qui n'avaient pas lu Marguerite Duras, ne s'essuyaient pas même les calligae avant de se vautrer dans l'atrium et se torchaient avec le Critias de Platon. Tout ce beau monde festoyait dans les ruines gallo-romaines en rotant du vin de Lugdunum, et lorsqu'on leur demandait qui était Aristote, ils hésitaient entre un pornographe néo-platonicien et une marque de machine à laver. Saccagée, la culture grecque et latine ; oubliées, les leçons des philosophes : l'antique sophia perennis descendait aux catacombes au son du Credo.
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LE GRAND BASCULEMENT (II)
Son adversaire mis K.O., pendant dix ans l’Amérique va passer du statut de rempart de la liberté à celui de maître du monde, bâtisseur d’Etats, redresseur de torts et chevalier de la croisade démocratique, missionnaire des valeurs occidentales. Souvent bien timorée face à l’offensive communiste, battue en Chine, contenue en Corée, chassée du Viet-Nam, impuissante face à Cuba à quelques encablures de ses côtes au risque de la guerre nucléaire, bousculée en Afrique, l’Amérique profite alors du vide créé par la disparition de son ennemi et devient le shérif du village planétaire. Cette fois, ce sont les Etats-Unis et leurs alliés qui pratiquent l’ingérence pour imposer aux pays des régimes favorables à l’occident ou redessiner les frontières, reconnues ou non, à leur convenance, comme au Kosovo.
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La Révolution française : le fruit d'un complot ?, avec Edmond Dziembowski
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Dominique Venner, dix ans après, vu par Le Pen, de Benoist, Le Gallou…
À l’occasion du dixième anniversaire de la mort volontaire de Dominique Venner survenue le 21 mai 2013, Solenn Marty, cadre de l’Institut Iliade, lui rend hommage en recueillant des textes rédigés par des amis, des camarades, des proches et des admirateurs. Le livre Dominique Venner – À l’aube de nos destins (Éditions La Nouvelle Librairie, 352 pages, 26 euros) propose également un rappel de la vie et l’œuvre de celui qui fut un activiste engagé en faveur du combat pour l’Algérie française, un militant politique radical et un historien méditatif dont la production prolifique a mis en exergue la « longue mémoire » des Européens. Les contributions, graves et ferventes, émanent d’une trentaine de personnalités. En voici un bref échantillon destiné à donner une idée générale de cet ouvrage de grande qualité.
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Pétain. Une nouvelle biographie de Bénédicte Vergez-Chaignon
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Konrad Lorenz a trouvé le chaînon manquant : c’est vous !
L’historien José Javier Esparza, membre fondateur de l’Institut Charles Quint pour la longue mémoire européenne, revient sur l’importance de l’œuvre du biologiste Konrad Lorenz.
On m’a demandé mille fois quels auteurs il fallait lire pour se construire une vision du monde alternative à la décomposition contemporaine. Je manque de science et de savoir pour répondre à cette question, mais je peux citer les auteurs qui m’ont marqué et dire pourquoi. Parmi eux, aujourd’hui, il y a Konrad Lorenz.
On disait de Konrad Lorenz qu’il avait appris à parler aux animaux. Certains ont de lui le souvenir d’une image : grand, longiligne, cheveux et barbe blancs, marchant dans la campagne suivi d’une cohorte de canards qui l’avaient adopté comme “mère”. Cet éminent biologiste, lauréat du prix Nobel de médecine en 1973, fut l’un des grands scientifiques du XXe siècle. Mais si Konrad Lorenz nous intéresse ici, ce n’est pas seulement pour ses recherches scientifiques, mais aussi parce que, dans le sillage de son travail de biologiste, il a développé une philosophie morale d’un immense intérêt, une anthropologie toujours d’actualité.
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2ème entretien avec Alice Tertrais : NEDERLAND, le dernier bijou de Guillaume Faye - Roman français
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Insubmersible Japon. Le 3ème numéro de la revue Conflits
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Clotilde Venner : « Dominique Venner disait qu’il se battait pour que chaque peuple puisse défendre son identité » [Interview]