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culture et histoire - Page 181

  • Les Carmélites de Compiègne, par Marie Martin

    Les Carmélites de Compiègne, par Marie Martin, éditions Téqui

    Marie Martin, titulaire d’un doctorat d’histoire, a toujours gardé un lien fort avec ses racines à Belfort où la mémoire de la sous-prieure des Carmélites est très vivace. Déjà auteur de livres pour la jeunesse, elle signe un très beau récit intitulé Les Carmélites de Compiègne qui s’adresse aux jeunes gens à partir de onze ans.

    Le 17 juillet 1794, seize Carmélites ont été conduites à la guillotine dans le cadre de la folie révolutionnaire restée dans l’Histoire sous le nom de Terreur. Dix jours après les Carmélites de Compiègne, c’était au tour de Robespierre de finir sous le couperet de la machine inventée par Guillotin. C’est sous la forme d’un joli roman historique que Marie Martin rend un émouvant hommage à ces seize carmélites dont le martyre est particulièrement édifiant et servira de modèle à toute jeunesse bien née.

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  • Contre le capitalisme : du terrorisme rouge à d’Annunzio

    Galmozzi

     Entretien avec Enrico Galmozzi

    Enrico Galmozzi [né en 1951] est l’un des fondateurs du mouvement d’extrême-gauche “Prima Linea” (Première Ligne), et aussi l’une des principales victimes des “années de plomb” en Italie. Son engagement lui a coûté treize années de prison. Dans les geôles de l’État italien, il a étudié la sociologie et obtenu son doctorat. Aujourd’hui, la passion du politique continue à l’animer, ce qui l’amène à une intense activité intellectuelle et à dépasser les limites de l’idéologie à laquelle il a spontanément adhérer dans ses plus jeunes années : il fréquente désormais des auteurs inhabituels pour un ancien “communiste combattant”. En effet, Enrico Galmozzi vient de publier un essai sur Gabriele d’AnnunzioIl soggetto senza limite [Sujet sans limites], auprès de la Società Editrice Barbarossa à Milan en 1994. Ensuite, il a dirigé le dossier Pareto de la revue Origini, éditée par Synergies Européennes en Italie. Ce passage de l’extrême-gauche au dannunzisme réputé d’extrême-droite est effectivement une curiosité. C’est pourquoi nous sommes allés nous entretenir avec Enrico Galmozzi.

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  • Flaubert, contestataire et “nietzschéen” (rediff)

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    Don Quichotte hispano-auvergnat du défunt “fascisme immense et rouge” par fidélité beau-fraternelle, Maurice Bardèche, entre deux éditoriaux de Défense de l’Occident, n’oublie jamais qu’il reste un critique littéraire plus encore qu’un observateur politique. Dans la découverte des géants du XIXe siècle, il prouve son immense érudition de normalien et d’agrégé. Mais il y ajoute une intelligence et un enthousiasme qui ont depuis bien longtemps déserté la Sorbonne, cette morgue des embaumeurs marxistes.

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  • Toutânkhamon, un siècle de mystères et de découvertes

    Quel pharaon égyptien, comme Toutânkhamon (-1345 /-1327), n’est pas synonyme de magies, d’aventures et de mystères en raison de la terrible « malédiction des pharaons » qui a frappé toute l’équipe des scientifiques qui ont participé à l’exhumation du tombeau de l’enfant-roi ? Mais en ce 4 novembre 1922, il y a tout juste un siècle, l’archéologue Howard Carter (1874-1939) ignore que sa découverte va changer le visage de l’égyptologie à jamais, en lui donnant celui d’un jeune souverain disparu et vieux de 3.000 ans.

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  • Fabuleux destins, neuf vies d’exception, par Alain Decaux

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    Alain Decaux, membre de l’Académie française, republie en ce mois de juin,  aux éditions Perrin,  son ouvrage intitulé Fabuleux destins, neuf vies d’exception.

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  • Le faux Paris, antique et révolutionnaire, de Jean-Luc Mélenchon

    Quand il s’agit de créer une mythologie révolutionnaire de l’humanité, nous pouvons compter sur Jean-Luc Mélenchon. Ce 12 avril, l’ancien député de La France insoumise a proclamé, lors d’une conférence à l’Institut La Boétie : « Aux alentours des années 400 à Paris, il y a eu la première manifestation de l'Antiquité. […] Cette ville est fondamentalement révolutionnaire. » Paris n’est plus la Ville Lumière mais aussi la ville révolutionnaire de la Commune, de la Révolution française, d’Étienne Marcel et, désormais, celle de l’Antiquité !

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  • Georges Sorel contre la décadence

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    Il était temps d’exhumer Georges Sorel (1847-1922). Pour quiconque cherche à comprendre ce qu’a été le syndicalisme révolutionnaire à l’aube du XXe siècle, le mouvement ouvrier, la découverte de Marx, la redécouverte de Proudhon, les puissances du mythe et de la violence, Sorel est un passage obligé. Dans son essai « Georges Sorel. Le révolutionnaire conservateur », Rodolphe Cart. Merci à Eurolibertés de nous autoriser à reproduire l’entretien que Rodolphe Cart a donné à Lionel Baland.

    EUROLIBERTES : Les opinions politiques de Georges Sorel ont évolué au fil du temps. Quelles sont les grandes étapes de ce processus ? Lors de son rapprochement avec les nationalistes, qui a-t-il fréquenté dans cette mouvance ?

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  • Petites réflexions éparses sur la découverte de l’Amérique par les Scandinaves

    Scandinaves

    En me demandant d’écrire un petit article sur la découverte de l’Amérique par les Scandinaves, Bernard Levaux, sans aucune intention maligne, ouvre, une fois de plus, ma secrète boîte de souvenirs d’adolescent. C’est une fois de plus parce que l’article qu’Yves Debay a écrit récemment dans les colonnes de ce bulletin, avait déjà ravivé quelques bons et solides souvenirs car ce sacré Yves Debay était un camarade d’école, forcément inoubliable vu sa personnalité, et un compagnon de voyage en Grèce en 1973. Enfin, parce que le thème que Bernard Levaux me demande d’aborder me ramène en fait à la même année : The Vinland Saga – The Norse Discovery of America est le tout premier livre sérieux, le tout premier classique, que j’ai acheté en anglais, sans vraiment connaître encore tous les secrets de la langue de Shakespeare. Généralement, en anglais, j’achetais en temps-là des livres ou des revues sur les maquettes d’avions ou de chars, comportant profils ou guides de peinture. À cette époque, j’avais la même habitude que le Professeur Piet Tommissen, dont on vient de déplorer la disparition à Bruxelles en août 2011, celle d’inscrire la date d’achat de chaque livre sur un coin de la première page. C’est donc avec émotion que j’ai repris entre mes mains de quinquagénaire ce premier bon livre anglais de ma bibliothèque et que j’ai retrouvé la mention “20 Jan. 1973”.

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