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culture et histoire - Page 242

  • Bonaparte comme précurseur, de Fabrice Bouthillon

    Bonaparte comme précurseur, de Fabrice Bouthillon

    Avec son récent essai Bonaparte comme précurseur, Fabrice Bouthillon, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bretagne occidentale, poursuit l’une des réflexions centrales de son triptyque L’ironie de l’histoire consacré à la genèse des grands totalitarismes du XXe siècle.

    Jusque-là, à travers une analyse successive du communisme soviétique (Brève histoire philosophique de l’Union soviétique, 2003), du républicanisme français (L’illégitimité de la République : Considérations sur l’histoire politique de la France au XIXe siècle, 2005) et du national-socialisme (Nazisme et révolution : histoire théologique du national-socialisme, 2011), l’historien des idées a tenté d’analyser les grandes dynamiques politiques du monde contemporain en les faisant remonter aux grandes ruptures entamées par la Révolution française. Cette fois, c’est à Napoléon Bonaparte qu’il consacre un ouvrage, car, comme l’annonce déjà le titre (et l’image de couverture), c’est en lui qu’il voit la préfiguration des dictateurs du XXe siècle.

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  • LE LIVRE DE BERNARD GERMAIN, "CALLAC, LA MÈRE DES BATAILLES", VIENT D'ÊTRE RÉÉDITÉ (actualisé et complété)

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    LA PRÉSENTATION DE ROLAND HÉLIE :

    Depuis quelques mois, « l'affaire de Callac » défraye régulièrement la chronique. Le combat de ce petit village breton - qui résiste héroïquement face à la volonté de quelques bobos parisiens de le transformer en laboratoire de la transition démographique voulue par le pouvoir - mérite qu'on s'y intéresse.

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  • Tyrans d’Afrique : les mystères du despotisme postcolonial (Vincent Hugeux)

    Vincent Hugeux a passé plus de trois décennies à traiter les sujets africains pour différents médias. Il enseigne aussi à Sciences-Po et avait déjà publié chez Perrin un ouvrage historique consacré aux Reines d’Afrique. C’est à nouveau chez Perrin qu’il vient de signer Tyrans d’Afrique.

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  • De la théologie politique américaine 3/4

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    ◊ b) En conséquence de l’universalisation de l’inté­rêt na­tio­nal américain et de sa légitimation transna­tio­nale dans les institutions servant de façade de supra-légitimité, survient la délégiti­mation visible des intérêts natio­naux d'autres pays. Du fait de la doctrine Mon­roe, les pays latino-américains se virent dénier tout intérêt national distinct ou opposé à celui américain, bien qu'une analyse his­torique objective montre clairement que l’authentique intérêt na­tio­nal de ces pays est op­po­sé, en règle générale et par nécessité, à l’intérêt national des États-Unis. L’effet de la Doctrine Mon­roe fut de contraindre ces pays à cesser d’exister po­li­tiquement, en devenant des protecto­rats et des nations captives au vrai sens du ter­me.

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  • Réédition des Mémoires de Bismarck

    Les éditions Perrin viennent de rééditer les Mémoires de Bismarck (1815-1898) avec une présentation de Jean-Paul Bled, grand spécialiste de l’Allemagne et de l’Autriche-Hongrie.

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  • De la théologie politique américaine 2/4

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    Kenneth M. Coleman cite Sal­va­dor de Ma­da­riaga qui décrivit la nature de la doctrine Monroe dans les termes suivants : « Je sais seulement deux choses à propos de la doc­trine Monroe : l’une est qu’aucun Américain que j’ai rencontré ne sait ce que c’est ; l’au­tre est qu’aucun Américain que j’ai rencontré ne consentirait à ce que l’on tergiverse à son pro­pos… J’en conclus que la doctrine Monroe n’est pas une doctrine mais un dogme… pas un seul dogme, mais, à bien y regarder, deux, à savoir : le dogme de l’in­faillibilité du Pré­sident américain et le dog­me de l’immaculée con­ception de la politique étrangère américaine » (11).

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  • Jésus, les historiens et les mythistes

    • Il s’appelle Éric Leser. Il se dit journaliste et il essaie de montrer, sur le très conformiste site Slate, que Jésus-Christ n’a jamais existé. La preuve ? « Aussi étonnant que cela puisse paraître », on n’a jamais pu retrouver « son certificat de décès » (sic, 12 juillet 2015).

    • Il s’appelle Christian Eyschen. Il est porte-parole de l’AILP (Association Internationale de la Libre Pensée). Il dénonce, lors d’un congrès de cette organisation, « la pseudo-existence de l’escroc nommé Jésus-Christ, qui n’a jamais existé » (sic, 27 août 2019).

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  • De la théologie politique américaine 1/4

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    C’est un paradoxe apparent de l’histoire de voir comment un nationalisme précis (et particulièrement puissant) se déclare non seulement “prophétique” mais aussi universel, tout en se matérialisant dans de nombreux actes d’expansion ou d’interventionnisme. (Anders Stephenson) *

    L’éminent juriste allemand Carl Schmitt a ca­rac­térisé l’idéologie de l’expan­sion­nisme et de l’im­périalisme américains comme une théolo­gie politique, à la fois totali­tai­re, dogmatique et proclamée universaliste, et qui s’in­gé­nie — avec le zèle et la fer­veur d’un Torquemada — à rendre équivalents in­térêt particulier in­ter­national des États-Unis et in­té­rêt du genre humain.

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