
Francine-Dominique Liechtenhan, directrice de recherche au CNRS, est une éminente spécialiste de la Russie impériale et a publié plusieurs ouvrages sur le sujet.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Francine-Dominique Liechtenhan, directrice de recherche au CNRS, est une éminente spécialiste de la Russie impériale et a publié plusieurs ouvrages sur le sujet.
Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930
Le Régime politique de Miguel Primo de Rivera a duré du 15 septembre 1923 au 28 janvier 1930 ; il est singulièrement méconnu en France. Beaucoup d’historiens qui publient sur l’Histoire de l’Espagne ou sur la Guerre Civile espagnole, ne lui ont consacré que de trop brèves pages, parfois caricaturales. Et pourtant, ce fut une expérience politique des plus originales qui permit à l’Espagne de redresser la barre après des années de fiascos politiques, économiques, extérieurs et des désordres grandissants.

Aux États-Unis, l’explication convenue est que la guerre avait pour but de sauvegarder la liberté et la démocratie. En réalité il y avait plusieurs agendas en jeu, et ils n’avaient presque rien à voir avec la liberté et la démocratie. Les origines de la Seconde Guerre mondiale sont multiples. Pour l’Allemagne, l’origine de la guerre fut le traité de Versailles qui lui enleva des territoires et lui imposa des réparations pour la Grande Guerre, cela en violation des « quatorze points » du Président Wilson. Hitler voulait reprendre les terres allemandes à la France, à la Tchécoslovaquie, au Danemark et à la Pologne, et réunifier le peuple allemand.
Le Japon voulait des colonies ou un empire, à l’instar des Européens, et avait besoin de matières premières et d’énergie.

« L’Autriche, c’est ce qui reste. » C’est par ces mots cinglants que Clémenceau aurait salué en 1919 lors des négociations du traité de Saint-Germain en Laye, la naissance de la petite République d’Autriche prenant la succession de l’immense Empire austro-hongrois. … Ce dur jugement issu des négociations pour le traité de paix révèle le caractère paradoxal de ce petit pays du cœur de l’Europe, qui à travers une dynastie, les Habsbourg, a porté un empire où le soleil ne se couchait jamais et qui se cache en effet aujourd’hui sous les traits d’une placide république… L’Autriche, « ce qui reste » ? mais quels restes…

George Elmer Hyde (1882-1968) était le “doyen des historiens amérindiens”. Il a écrit de nombreux livres de référence sur les tribus indiennes, en particulier les Sioux et les Pawnee, ainsi qu’une mémorable biographie du guerrier cheyenne George Bent qui avait combattu dans l’armée confédérée. Ses ouvrages ont la particularité précieuse d’avoir été rédigés non seulement sur les sources écrites et archives que personne n’avait jusque là pensé consulter mais aussi sur les témoignages directs que l’auteur a recueillis auprès d’Indiens qui ont vécu les dernières décennies de la fin d’un monde.