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culture et histoire - Page 308

  • Nouvelle histoire de la Légion étrangère (Patrick de Gmeline)

    Patrick de Gmeline, auteur d’une quarantaine de livres couronnés par une dizaine de prix littéraires, est considéré comme l’un des meilleurs historiens militaires français.

    Encore un livre sur la Légion ! La Légion est un thème d’intérêt, d’admiration et d’attraction pour beaucoup d’entre nous. Si bon nombre d’ouvrages sont l’œuvre d’acteurs ou de témoins parlant d’un combat, d’une bataille, d’une époque de la Légion, d’une unité, de son histoire, de son action, il existe peu de livres retraçant l’histoire globale de la Légion étrangère, de sa création à aujourd’hui. Ce livre est le seul qui couvre l’entièreté de cette histoire, y compris les vingt dernières années.

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  • Gustave Thibon entre christianisme et paganisme

    Décédé le 19 janvier dernier dans son village natal de Saint-Marcel-d'Ar­dèche, à l'âge de 97 ans, Gustave Thi­bon, sage-paysan, poète et philosophe, ne se laissait pourtant pas facilement étiqueter. Parlant par citations et écrivant par apho­rismes, il ne se voulait pas un penseur à sys­tème, mais un homme libre toujours à la quête de l'inaccessible pureté : « Je n'aime pas l'esprit de système. Je me sens très “anarchiste-conservateur”, mot que j'ai emprunté à Gobineau : anarchiste par rapport aux modes, conservateur par rapport à la tradition éternelle ». Sa quête l'a conduit à trouver la présence de Dieu à travers son absence. La nuit obscure, celle de saint Jean de la Croix — « le plus extrémiste de tous les saints » —, exemplifie à merveille ce moment anticipa­teur du petit matin lumineux. Dans L'igno­rance étoilée (1974), Gustave Thibon écrit à propos de « la présence absente » : « La meilleure preuve de l'existence de Dieu, ce n'est pas l'ordre du monde […] c'est le senti­ment de notre exil dans ce monde — c'est même la tentation que nous avons de nier Dieu car, pour le nier, il faut le concevoir revêtu d'une perfection que tout contredit ici-bas, et cette conception ne peut venir que de lui ».

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  • Quand les Anglais livraient le Levant à l’Etat Islamique (Lina Murr Nehmé)

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    Le Professeur Lina Murr Nehmé, d’origine franco-libanaise, est historienne, politologue et islamologue.

    Vers le début du XXe siècle, le chauffage au fuel, l’invention de l’automobile et de la locomotive à essence, le développement de nouveaux navires, ont décuplé l’intérêt des grandes puissances pour les réserves pétrolières du Moyen-Orient. 

    L’Angleterre parvint à mettre la main sur une concession pour l’exploitation du sous-sol perse (iranien). Durant les années suivantes, l’Angleterre se mêla des affaires de la Perse, et aussi de celles des pays voisins, notamment ceux du Golfe.

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  • Il y a 13 siècles, le premier épisode de la Reconquista ibérique

     
    Il y a 13 siècles, le premier épisode de la Reconquista ibérique

    Vu sur Iliade

    Magnifié par la tradition catholique – qui rend grâce à la Vierge de la victoire chrétienne – ou contesté par certains historiens critiques demeurés réticents à admettre le « récit national » fondé sur la lutte contre l’envahisseur musulman, le combat de Covadonga demeure l’événement fondateur d’une reconquête qui ne se conclura que près de huit siècles plus tard avec la prise de Grenade.

    Les informations fournies par les chroniques du IXème siècle permettent de reconstituer les circonstances de l’affrontement et d’évaluer son importance. Noble wisigoth, Pelayo s’est replié dans les zones montagneuses du nord après la défaite du roi Roderic, tué en 711 lors de la bataille du Guadalete. Quand un gouverneur musulman du nom de Munuza s’est installé à Gijon, il a été envoyé comme otage à Cordoue pour garantir la tranquillité de la région. La tradition veut également que Munuza ait voulu épouser la sœur de Pelayo, hostile à cette union. Durant l’été 717, ce dernier parvient à s’enfuir de Cordoue et s’impose à la fin de l’année suivante comme chef de la résistance asturienne… On a longtemps cru qu’il s’était mis à la tête du parti goth réfugié dans les Asturies mais le grand médiéviste Claudio Sanchez Albornoz a montré qu’il s’est surtout appuyé sur les populations autochtones, rebelles à l’autorité des nouveaux maîtres de l’Espagne.

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  • Esclavage : 12 choses méconnues. Attention au choc !

    En cette journée de commémoration de l’esclavage (10 mai), nous repassons cet explosif article de l’excellente revue d’études et de formation politique L’Héritage.

    On parle beaucoup de l’esclavage, dans les médias, à l’école, dans les cénacles politiciens, dans des manifestations même.

    Mais a-t-on une vision complète et réaliste de ce terrible phénomène ?

    Voici 12 réalités qui sont ignorées par la plupart des gens, même ceux qui parlent le plus d’esclavage.
    Ces vérités dérangeraient-elles une idéologie en particulier ou un agenda politique ?

    1) L’esclavage a été pratiqué très longtemps et presque partout ; mais son abolition est apparue dans le monde européen, sous la pression de l’Eglise catholique particulièrement.

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  • Germanicus (Yann Rivière)

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    Yann Rivière, ancien directeur des études sur l’Antiquité de l’Ecole française de Rome, aujourd’hui directeur d’études à l’EHESS, est un spécialiste de l’histoire politique et juridique de la Rome antique.

    C’est en l’honneur de son père Drusus, mort en 9 av. J.-C. dans un camp militaire entre la Saale et le Rhin, qu’un enfant de sept ans – il se nommait alors Nero Claudius Drusus – a reçu le surnom de Germanicus sous lequel il est connu de la postérité.

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  • Le suprême risque et la suprême chance, de Gustave THIBON

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    Voici le texte intégral du discours prononcé par Gustave Thibon lors du Rassemblement royaliste des Baux de Provence de 1986.

    Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs et pour la plupart - et même pour la totalité d'entre vous, mes chers amis - car nous sommes dans un climat tout à fait familial ici, je ne déplore qu'une seule chose : le temps ; ce qui me remémore les vers d'un poète argotique, qui fut célèbre à mon époque, qui s'appelait Jehan Rictus et qui, un jour de mauvais temps, un jour pluvieux comme le nôtre, écrivait : "Tout est tellement malpropre, obscur et délétère. C'est à croire que les éléments sont en régime parlementaire".

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