Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages sur le Consulat et l’Empire.
Joseph Bonaparte (1768-1844) est un des rares grands personnages de l’épisode napoléonien dont la biographie n’avait pas fait l’objet de nouvelles études depuis fort longtemps. Comme s’il n’y avait rien à ajouter à la réputation que l’historiographie napoléonienne lui a tricotée depuis deux siècles, à la suite de ce jugement rapporté par Metternich dans ses Mémoires et qui résumerait tout : « Napoléon m’a souvent dépeint Joseph comme un homme doux de caractère et d’esprit, mais incapable d’entreprendre une carrière qui exigerait de la vigueur.«