Une fois encore, comme tous les ans nous voici dans une période de l’année où depuis des temps immémoriaux, nos pères et les pères de nos pères ont célébré la fête de la lumière la plus longue. Le solstice marque le moment où le Soleil se lève le plus tôt et se couche le plus tard. C’est la fête du Soleil triomphant.
Fête du Soleil ? Il faut s’entendre.
Dans les anciennes religions indo-européennes, le Soleil ne fait pas nommément l’objet d’un culte. On ne peut donc pas dire que les vieux Celtes, les vieux Germains, etc. « adoraient » le soleil. Mais il ne fait pas de doute que l’élément solaire jouait un rôle très important dans leurs croyances. La course du Soleil dans le ciel fut dès les temps originels l’objet de profondes spéculations. On se demandait pourquoi, d’une saison l’autre, le jour et la nuit n’étaient pas de même longueur, où « allait » le Soleil en hiver, etc.