Face à la montée des mouvements d’extrême droite en France, et surtout en réaction à la journée du 6 février 1934, le Parti communiste français (PCF), le Parti radical (PR) et la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) prennent la décision d’agir. Afin d’appuyer leur demande et leur réforme contre le fascisme, ils font appel à la rue. Ainsi, entre 1934 et 1936, on compte plus de 1.000 manifestations, dont 45 % sont d’ordre politique et la moitié menée par la gauche. Cependant, ces événements de rue ne suffisent pas. L’idée mais surtout le besoin de s’unir commence à émerger dans les esprits. Le PCF, en réalité aux ordres de Moscou, veut profiter de ce chaos ambiant pour s’imposer comme le leader de la gauche en France. Maurice Thorez fait ainsi semblant d’abandonner l’idée de la lutte des classes au profit de la bataille contre le fascisme pour, en réalité, tenter d’éclipser et faire disparaître tous les sociaux traîtres que sont notamment les bourgeois du PR. Ces derniers, quant à eux, ont besoin de ces alliances, notamment avec la SFIO, pour renouer avec la classe ouvrière qui se méfie d’eux. Le ver est déjà dans la pomme, avant même que ne naisse officiellement le Front populaire.
culture et histoire - Page 39
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Le Front Populaire, la grande illusion historique de la gauche
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Philosophie, science et doctrine
Combat royaliste 35
Par Philippe Germain
À ce point de notre réflexion sur l’avenir de la France, retournons-nous. Le « grand remplacement » démographique à base musulmane constitue le danger majeur pour notre « Héritage » historique. En revanche, son robinet migratoire est activé par l’Empire européen qui est, de fait, l’ennemi prioritaire de notre nation. Parallèlement, l’expansionnisme de l’Empire chinois dans le Pacifique le positionne aussi comme un ennemi extérieur, très manœuvrier.
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Qui était vraiment Léonid Brejnev ? avec Andreï Kozovoï
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Les racines trotskistes du néoconservatisme 3/5
Plusieurs analystes politiques, dont le paléoconservateur Patrick Buchanan, ont souligné les fortes similitudes entre le rapport « Clean Break » et les faits du 21e siècle : en 2000, le dirigeant israélien Sharon a fait exploser les accords d'Oslo avec les Palestiniens par sa visite provocatrice sur le mont du Temple à Jérusalem, en 2003 les États-Unis ont occupé l'Irak, en 2006 Israël a mené une guerre (ratée) contre le Hezbollah, et en 2011 la Syrie était gravement menacée par les sanctions occidentales et les groupes terroristes soutenus par les États-Unis. À cela s'ajoute la menace permanente d'une guerre contre l'Iran.
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De la dictature culturelle
Ce 11 août, dernière épreuve olympique, le marathon féminin s’achevait sur un nouveau record. Triomphante et souriante, Sifan Hassan, réfugiée d’origine éthiopienne, désormais Néerlandaise, allait monter sur le podium.
Voilée pour la circonstance, cette brillante athlète achevait, comme une conclusion symbolique, la partie sportive de ces JO de Paris 2024, dont il est sans doute trop tôt pour évaluer, par ailleurs, le véritable bilan.
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L’honnêteté historique pour comprendre l’Ukraine et la Russie
par Daniela Asaro Romanoff
À l’époque des anciens Grecs, la terre, actuellement appelée Ukraine, était une immense plaine dans laquelle le blé était copieux. C’était une terre traversée par diverses tribus, qui ne s’arrêtaient généralement pas, mais continuaient vers d’autres itinéraires.
Ce que l’on peut définir comme « le grenier du monde » n’était pas encore entré dans la grande histoire, mais il commençait à prendre son importance.
Les premiers habitants de ces terres furent les Cimmériens, dont Homère fait mention dans l’Odyssée.
Les légendes les considéraient en contact avec le royaume des morts, on croyait aussi que les Cimmériens avaient une connexion souterraine avec l’au-dela, et ceux qui voulaient entrer en contact avec les morts s’y rendaient.
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Napoléon et sa famille, avec Vincent Haegele
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Attentats présidentiels : la France aussi !
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La défaite de l’Occident, d’Emmanuel Todd
Dans cet ouvrage, Emmanuel Todd bouscule les a priori du camp occidental et annonce les grands virages politiques à venir. Les États-Unis et l’Occident jouent plus gros qu’ils ne le pensent dans le conflit ukrainien, compte tenu notamment de leur état de décomposition et de leur dépendance économique au reste du monde qui pourraient annoncer une défaite cuisante, au détriment des Européens.
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Sur la question de la « guerre culturelle », dont on aime à reprocher à autrui (spécialement au Rassemblement national) qu’il ne la pose ni ne la conduise…
Par David Gattegno
En sa qualité de parti politique, nécessairement inscrit dans les perspectives que cela implique par la force des choses, le RN (comme tous les autres partis) ne saurait avoir aucune autre préoccupation que celle « électoraliste » (nous sommes en démocratie, c’est donc le nombre de suffrages qui prime, quelque affligeant que ce soit). Sans ces préoccupations-là, le RN se trouverait ravalé au rôle frivole du « témoignage », revendiqué par les micro-organismes partisans, dont on a vu à quel point ils avaient triste mine.