Marcel De Corte est un philosophe aristotélicien belge (1905-1994) qui fut professeur titulaire de la chaire de philosophie morale et d’histoire de la philosophie de l’Antiquité à l’Université de Liège où il a enseigné pendant quarante ans, de 1935 à 1975. Sa thèse d’agrégation sur la doctrine de l’intelligence chez Aristote – qui fait encore autorité – fut son premier grand ouvrage préfacé par Etienne Gilson en 1934. L’intelligence en péril de mort est l’un de ses ouvrages les plus connus.
culture et histoire - Page 41
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Philosophie de l’économie (Marcel De Corte)
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Le sacre de l’authenticité, de Gilles Lipovetsky
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La chute de Constantinople (1453), avec Sylvain Gouguenheim
Le 29 mai 1453 marque une date fatidique dans l’histoire de l’humanité : Constantinople tombe aux mains des troupes du sultan Mehmet II, connu dès lors sous le nom de « Mehmet le Conquérant ». Cet événement signe la fin de l’Empire byzantin, ultime vestige de l’Empire romain, qui pendant des siècles avait préservé l’Occident chrétien.
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Le nouveau numéro (n°101) de Terre et peuple Magazine est sorti
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L'éditorial Jean-Patrick Arteault :
CET ÉTÉ…
L’été, et le mois d’août en particulier, sont en général des moments dédiés à la détente et au farniente. C’est la période des randonnées, des pèlerinages familiaux, des virées culturelles ou des plongeons dans l’océan. Mais il y a des étés différents. Plus dangereux, qui peuvent ouvrir sur des périodes sanglantes et des remises en causes fondamentales. L’été 1914 fut de ceux là. L’été 2024 fourmille de signaux qui, s’ils n’indiquent pas encore que le monde a basculé dans une guerre généralisée de tous contre tous, montrent que nous avons quitté le temps de la paix et de l’insouciance. Ces signaux sont très variés et ressemblent à un patchwork, à l’image de notre époque sans style. Prenons-en quelques-uns.
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Lourdes : histoire d’un sanctuaire où se pressent les foules
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Entretien avec Romain Marechal
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Guido d’Arezzo, le moine qui révolutionna la Musique
Cinq lignes, des notes qui se suivent et des clefs pour les reconnaître. C’est aujourd’hui un langage universel et évident pour tous les pratiquants musicaux et l’observateur moyen pourrait presque en venir à se dire que son existence est naturelle, que les musiciens ont toujours eu cet outil pour créer et jouer de leur musique.
Or, l’histoire est tout autre. Le cheminement vers l’écriture musicale moderne n’eût rien d’évident, fût long, semé de petites et grandes innovations de visionnaires oubliés — génies de l’abstraction — et dont un, plus encore que les autres, fut celui sans qui ce langage sublime n’aurait pu exister. Cet outil c’est la partition et ce génie c’est Guido d’Arezzo.
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Samedi 19 octobre à Rouen : c'était la Marche de la fierté normande
Franck Buleux
Ancien conseiller municipal de Vernon (27)
Le 19 octobre 2024, dans la capitale historique et régionale normande, fondée par Rollon, premier duc de Normandie entre 911 et 932, s’est déroulée la Marche des Normands, autrement dénommée parfois « Marche de la fierté normande ».
Cette Marche organisée par une jeunesse qui souhaite incarnée une identité régionale, celle de la conquête, avait fait l’objet, l’an passé, d’une interdiction préfectorale par un arrêté pris le 13 octobre 2023. Pourquoi ? Il s’agissait d’une mesure administrative préventive car cette Marche de la fierté normande « aurait rassemblé des personnes issues de mouvements militants d’extrême droite ». La préfecture de Seine-Maritime, bras armé et docile à l’époque de Gérald Moussa Darmanin (qui fut portant proche de mouvements royalistes), ministre de l’Intérieur, citait le « contexte international qui entraîne un phénomène de menace contre les États ayant dénoncé les attentats du Hamas » (du 7 octobre 2023). Ce sont donc des évènements internationaux au Proche-Orient qui furent à l’origine de l’interdiction d’une marche consacrée à la célébration de la Normandie. Ce ministre était-il sérieux, lui qui se sentait obligé de cacher son second prénom pour accéder aux plus hautes responsabilités ?
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L'obscurantisme des « Lumières »
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Jacques Lacroix : « L’eau des Gaulois coule dans nos noms de lieux »
Et oui, les Gaulois sont toujours là, mais de façon très inattendue : davantage que dans les vestiges archéologiques – très précieux – dans les noms de lieux familiers qu’ils nous ont transmis. On en compte plus de 10 000, non seulement dans l’Hexagone mais aussi en Belgique, en Allemagne du sud, en Suisse, en Italie du nord. Se dévoile ainsi un riche patrimoine, un grand héritage dont nous n’avions pas conscience alors que nous le côtoyons chaque jour.