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culture et histoire - Page 592

  • La Ligue du Midi a fêté son dixième anniversaire avec Valérie Laupies en vedette

    Ces 5 et 6 septembre 2020, la Ligue du Midi a fêté son dixième anniversaire en Petite Camargue gardoise. Pour l’occasion, plus de 300 personnes avaient répondu à l’appel de ce mouvement identitaire occitan fondé par Richard Roudier.

    Dimanche, l’élue régionale Valérie Laupies était la vedette de ce sympathique rassemblement.

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  • Sainte Geneviève, la dentelle du rempart

    Sainte geneviève, la dentelle du rempart.jpegCe n'est pas à une sainte ordinaire que Mgr Aupetit a voué le diocèse de Paris pour l’année 2020. À l’heure où le cœur de la capitale a perdu son toit, il s'agit là d'une belle occasion de revenir aux racines : Geneviève nous montre le chemin.

    L’image a fait le tour du monde. Deux jours avant le 14 juillet, une foule de clandestins envahissait le Panthéon et utilisait le monument comme toile de fond à leurs revendications : la régularisation pour tous. Ils étaient près de sept-cents « Gilets noirs », dit-on, étrangers en situation irrégulière et militants confondus, à avoir gravi la colline Sainte-Geneviève de Paris pour investir son « temple républicain », universel, inclusif. Une revendication bruyante dans un lieu symbolique et national, quoi d'étonnant ?

    À quatre-vingts mètres du sol, la croix coiffant le dôme témoigne pourtant de la vocation chrétienne originelle de l'édifice. Conçue par Soufflot au XVIIIe, c'est une église dédiée à sainte Geneviève, dont elle doit accueillir la châsse. Mais à compter de la Révolution, le monument épouse le sort de la nation, et le voilà ballotté de régime en régime, au gré des lubies des loges et des humeurs des barricades. Dans les années 1880, après maints soubresauts, l'église, « déconfessionnalisée », devient définitivement le sanctuaire des grands hommes du régime. Pour retrouver le fil de Geneviève, il faut franchir la rue Clovis pour rejoindre Saint-Étienne-du-Mont. C'est là, dans l'une des plus belles églises lutéciennes, qu'est exposée la châsse de la sainte. Elle demeure le témoin des dévotions des Parisiens de jadis.

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  • Pour redécouvrir le Second Empire, à travers ses oppositions

    Pour redécouvrir le Second Empire à travers ses oppositions.jpegMalheur au vaincu ! Comme le règne de Napoléon Ier celui de Napoléon III s'acheva par la défaite et l'invasion. Mais, tandis que la relégation à Sainte-Hélène et le malheur avaient servi la légende de l'oncle, c'est l'opprobre qui accompagna la mémoire du neveu. Comme l'écrit Eric Georgin dans la préface du remarquable ouvrage publié sous sa direction, « Les oppositions au Second Empire, du comte de Chambord à François Mitterrand », le règne de Louis-Napoléon a longtemps pâti d'une légende noire, alimentée par les œuvres de grands écrivains - Victor Hugo, Alphonse Daudet, Emile Zola. - et longtemps entretenue par les manuels d'histoire. Une historiographie hostile au Second Empire a toutefois cédé la place à une relecture de cette période, d'abord réalisée par des historiens d'origine anglo-saxonne. Le 2 décembre 2016, l'Institut Catholique d'Enseignement Supérieur (ICES) de La Roche-sur-Yon a souhaité y participer en organisant un colloque sur le thème « Combattre le Second Empire », auquel ont contribué dix-huit chercheurs et universitaires Eric Anceau, Arnaud Bertinet, Pascal Cauchy, Henri Courrière, Stéphane Courtois, Olivier Dard, David Delpech, Eric Derennes, Jean-Pierre Deschodt, Jérôme Grévy, Alain Lanavère, Alain Laquièze, Benoît Le Roux, Hervé Robert, Simon Sarlin, Jean-Noël Tardy et, bien sûr, Eric Georgin.

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  • Quand l’histoire fait dates : -52 Alésia

    La défaite d’Alésia, en 52 avant J.-C., met fin à la guerre des Gaules, immortalisée par son vainqueur, Jules César. Année zéro de notre roman national, la bataille d’Alésia est devenue l’acte fondateur d’une unité gauloise improbable, personnalisée par un héros impossible, Vercingétorix. Mais cette séquence militaire ne constitue en réalité qu’un acte de pacification de provinces gauloises, alors largement romanisées depuis deux siècles au moins. Les Gaulois étaient-ils des Gréco-Romains comme les autres ? 


    https://www.fdesouche.com/2020/09/06/quand-lhistoire-fait-dates-52-alesia/

  • Révolution : des traces de sang dans notre mémoire

    Révolution des traces de sang dans notre mémoire.jpegTout a-t-il été dit sur la Révolution française ? Sans doute, mais on en oublierait l’essentiel : au nom du peuple et du rasoir national, pendant plusieurs années, toutes les valeurs ont été inversées. C'est ce que Xavier Martin, le spécialiste bien connu, appelle La France abîmée. Son dernier livre vient d'être publié en collection de poche.

    Il ne s agit pas d'une nouvelle chronologie de la Révolution française et de ses convulsions successives, mais d'une étude sur l’âme révolutionnaire, à travers les témoignages des contemporains. Sébastien Mercier est célèbre pour avoir écrit ces fameux Tableaux de Paris à la fin du règne de Louis XVI. On connaît moins un petit texte abondamment cité par Xavier Martin et dont le titre offre le programme de ce livre La France abîmée : « Précis de l'influence des révolutions sur le caractère moral des Français ». Voilà le projet de Xavier Martin : montrer comment « le caractère moral des Français » s’est ressenti de deux ans de terreurs et de massacres. Et pour cela citer des contemporains, la plupart du temps des témoins qui ont pris fait et cause pour la Convention, ou qui sympathisent avec le mouvement des Lumières et son aboutissement révolutionnaire. Parmi ces témoins, l’avis de Madame de Staël, célèbre pour la manière dont elle soutient les idées nouvelles, est particulièrement éloquent : « Toute morale d'amitié, de société de bonté est-elle finie ? » se demande la fille de Necker en 1800; et elle ajoute : « Après une longue révolution, les cœurs se sont singulièrement endurcis ». On peut se demander pourquoi elle se pose encore une telle question quelque cinq ans après la fin de la Terreur comme si les cœurs n’avaient pas encore cicatrisé. Xavier Martin répond, citant Stendhal : « La malhonnêteté et la licence effrénée furent les traits dominants de la société de 1797 à 1800 ». Avec son cynisme ordinaire, Napoléon nous donne la clé qui manifeste à quel point la France est abîmée par la Révolution : en 1798, il confie à son frère Joseph son intention de devenir « bien vraiment égoïste » parce que, dit-il, « je suis ennuyé de la nature humaine ». Cet ennui produira plus tard des centaines de milliers de morts...

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  • Les Cahiers de psychologie politique : Samuel Tomei, « Du bon usage du populisme », compte-rendu de l’ouvrage « Faut-il avoir peur de l’homme providentiel ? » d’Alexandre Dorna

    Homme-providentiel-Dorna.pngLes démocraties vacillent et ceux qui les gouvernent semblent aussi impuissants que craintifs face au bruit et à la fureur, au tumulte et au fracas – la paraphrase est tentante… Et, après Hugo, on pourrait, pour résumer le sentiment des élites, solliciter Marx – « un spectre hante le monde : le spectre du populisme » – ou encore Jaurès : « le populisme porte la dictature comme une nuée dormante porte l’orage »… Car « populisme », « charisme », « homme providentiel » ont mauvaise presse. Autant de notions dont se sert l’oligarchie régnante pour disqualifier ses adversaires quand ils l’accusent de trahir les intérêts du peuple – notions utiles car efficaces et dispensant de toute réflexion.

    Cependant, la caricature est-elle sans le moindre fondement ? Certainement pas, répond Alexandre Dorna à la fin de son dernier ouvrage, Faut-il avoir peur de l’homme providentiel ? (1), mais les détracteurs du populisme « non seulement excluent les causes et déforment les faits, mais également se dispensent de l’examen des conséquences ».

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  • Pierre SIDOS, combattant historique de la cause nationaliste, est décédé

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    Pierre Sidos en juin 2010 lors d'un banquet organisé par Synthèse nationale à Paris.

    A la fin des années 1940, Pierre Sidos fut (avec ses frères François, Jacques et Henri) l'un des premiers à relever l'étendard du camp nationaliste en créant le mouvement Jeune nation. Celui-ci fut dissous, alors qu'il était à la pointe du combat pour l'Algérie française, à la fin des années 1950. Pierre Sidos participa alors au lancement du Mouvement Occident puis, en avril 1968, il créa l'Œuvre française qu'il présida jusqu'en 2010, année au cours de laquelle il en confia la direction à Yvan Benedetti. Fidèle à sa ligne nationaliste et catholique, il défendit toute sa vie les idées de sa jeunesse ainsi que la mémoire de sa famille qui a beaucoup donné pour la France. 

    Un an jour pour jour après son frère François cliquez ici, il est décédé vendredi muni des sacrements de l'Eglise et entouré de sa famille.

    A plusieurs reprises, il participa à nos réunions de Synthèse nationale et il m'invita aussi à certaines qu'il avait organisées.

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  • Guerre de 1870 : Bazeilles, la dernière cartouche

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    Il y a 150 ans, les 31 août et 1er septembre 1870, s’est déroulée la bataille de  qui allait donner ses lettres de gloire et de noblesse aux troupes de marine. Pour les historiens, elle fonde le mythe des troupes de marine, comme Camerone, sept ans plus tôt, avait forgé celui de la Légion.

    Le 1er septembre, au son de la musique, le général Ludwig von der Tann-Rathsamhausen (1815-1881) et ses Bavarois pénètrent sur la place de l’église de Bazeilles tandis que, dans les rues voisines, ses soldats, munis de torches incendient les maisons bazeillaises. 423 maisons sur 463 que compte la petite bourgade sont détruites par les Prussiens. Les Bavarois passent 43 habitants par les armes. Cependant, les combats ne sont pas terminés. Bien que grièvement blessé, le commandant Lambert organise une ultime résistance. Sur ses ordres, les marsouins de la division bleue transforment l’auberge Bourgerie en un bastion retranché, en fortin, pour enrayer la progression des troupes prussiennes, les Bavarois. Cette maison est la dernière encore debout sur la route qui mène à Sedan. Au-dessus de la porte, une enseigne : « Bourgerie, vin, bière, eau de vie ». Avec le capitaine Delaury et les sous-lieutenants Escoubet et Saint-Félix, le capitaine Bourgey organise la défense, cependant que le mouvement général continue.

    La dernière cartouche

    Pour les marsouins, il s’agit de tenir le plus longtemps possible afin de protéger le repli et de retarder l’avance ennemie jusqu’au retour offensif de la division depuis Balan.

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