Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 592

  • Ces Afro-Américains qui possédaient des esclaves

    Ces Afro-Américains qui possédaient des esclaves

    Dans Présent, Alain Sanders nous rafraîchit la mémoire :

    […] Ainsi a-t-on commencé à rappeler, même dans la presse serve, que l’esclavage a été pratiqué par les Noirs pendant des siècles. Pour leur compte d’abord, puis en revendant leurs esclaves, raflés au fin fond de la brousse, aux négriers européens sur les côtes. Sans la complicité de ces chefs et roitelets africains, rien n’aurait été possible. Sur le sujet, on lira avec profit l’essai d’Arnaud Raffard de Brienne, La Désinformation autour de l’esclavage (Atelier Fol’Fer).

    Ainsi a-t-on commencé, bien timidement certes, n’empêche, à évoquer le rôle des négriers arabo-musulmans (ce que la Taubira avait choisi d’étouffer pour ne pas stigmatiser Mohamed et ses congénères…). Du VIIe au XXe siècle, les Arabo-Musulmans exportèrent de 8 à 12 millions de Noirs vers le monde islamique, en connivence avec les middlemen noirs africains.

    Lire la suite

  • Rues débaptisées, histoire défigurée !, par Clément Martin (Les Identitaires)

    La réponse à Black Lives Matter, vient d’expliquer Emmanuel Macron, ne sera pas le déboulonnage : « Plutôt que de déboulonner, je vous propose de construire ». Cent noms de soldats africains ont été référencés par la secrétaire d’Etat aux Armées, Geneviève Darrieussecq : « Les noms, les visages, les vies de ces héros d’Afrique doivent faire partie de nos vies de citoyen libres parce que sans eux, nous ne le serions pas ».

    Des villes, comme Bandol, avaient déjà commencé : le maire a inauguré en janvier la première « Place des Libérateurs-africains », en hommage à cinq combattants d’Algérie morts en 1944. Cette tendance ne date pas du mouvement BLM mais de l’idéologie de la discrimination positive mise en place sous Nicolas Sarkozy, servile plagieur de l’affirmative action américaine. « La France sait ce qu’elle doit à l’Afrique, elle lui exprimera sa gratitude », avait-il déclaré en annonçant que les contingents des pays d’Afrique noire défileront le 14 juillet 2010 sur les Champs Élysées.

    Lire la suite

  • La pensée des Lumières : nécessité d'un droit d'inventaire (II)

    Les Lumières de France

    En  France, il y a deux périodes des Lumières l'une va de la Régence, cette « révolution tranquille », jusqu'à Montesquieu et L'esprit des lois (1748), l'autre plus doctrinaire, celle des philosophes à partir de 1750, avec les débuts de L'Encyclopédie (1751). C'est une période marquée par des penseurs aussi différents que Voltaire, Rousseau, Diderot.

    Montesquieu défend le principe d'un ordre naturel contre le contractualisme, qui est aussi un constructivisme, de Hobbes. Mais l'ordre naturel selon Montesquieu n'est pas le prolongement d'un ordre divin, c'est un ordre humain et donc faillible. Les lois sont particulières aux habitudes humaines et ne peuvent donc être universalisées.

    Pour La Mettrie (1709-1751), le corps est une machine mais surtout une chimie complexe. La pensée est elle-même une machine productrice de signes. Pour lui, les grandes aspirations humaines ne doivent pas être idéalisées, elles correspondent tout simplement à des fonctions chimiques et biologiques. « Le corps n'est qu'une horloge dont le nouveau chyle [résultat de la digestion] est l'horloger » (L’homme-machine, 1748).

    Le comte de Buffon, anobli par Louis XV, n'est pas un théoricien des Lumières mais son projet dans le domaine de l'anatomie le rattache à l'ambition encyclopédique de son temps : rassembler toutes les connaissances, décrire - les espèces, comprendre les différences de mœurs et d'habitat. Il partage cette ambition notamment avec Daubenton et avec le suédois Linné.

    Lire la suite

  • Le 14 juillet... Rétablir la vérité historique, tout simplement.

    6a00e54f0f7ad688340263e9564394200b-800wi

    Cette année, la célébration du 14 juillet est… minimale, covid-19 oblige. Mais n’est-ce pas l’occasion, justement, de renouer avec l’étude de l’histoire, pas forcément celle des manuels de l’éducation nationale (parfois bien mal nommée…), mais celle qui cherche à connaître, à vérifier, à comprendre et, parfois, à éviter les pièges tendus par l’actualité et les rumeurs qui, elles non plus, ne s’arrêtent jamais, au grand dam de l’intelligence et de la mesure. Les royalistes, comme le rappelait le philosophe Pierre Boutang, « n’ont plus de querelle avec le 14 juillet » devenu une célébration de l’armée et de la nation française plus encore que de la République, mais ils sont attachés à ne pas laisser dire n’importe quoi et soucieux de rétablir quelques vérités, non par esprit de revanche, mais par souci d’exactitude et pour démonter quelques mythes sur lesquels s’appuie le Pays légal pour justifier sa domination sur le pays tout entier… 

    Lire la suite

  • La pensée des Lumières : nécessité d'un droit d'inventaire (I)

    Plus de 250 ans après le lancement de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert 1751 , que reste-t-il des Lumières ? Un mythe et beaucoup d'ambiguïtés.

    Le mythe, c'est l'idée que l'usage de la raison a été inventé par les Lumières. C'est très excessif. C'est faire peu de cas des Grecs, des Romains, des Renaissants et même des théologiens. Mais il reste un acquis de la pensée des Lumières : l'idée que les hommes font leur histoire et qu'ils en ont la responsabilité. Les Lumières le disent et l'intègrent dans le développement de leur pensée. « Bien et mal coulent de la même source » écrit justement Jean-Jacques Rousseau. Cette source, c'est l'homme, avec sa grandeur. Et ses limites. En outre, les Lumières n'ont pas inventé la notion de bien commun mais elle fut présente chez la plupart de leurs penseurs. Ce qui les distingue d'un certain libéralisme individualiste.

    Le mythe des Lumières doit donc être ramené à ses justes proportions, celui d'un mouvement qui a d'abord séduit les élites du royaume. « Les penseurs des Lumières n'ont rien compris à la Révolution » remarque Jean-Marie Goulemot, professeur à l'université de Tours (Adieu les philosophes. Que reste-t-il des Lumières ?, Seuil, 2001. C'est justement la grande faiblesse des Lumières : leur culte du progrès, à la notable exception de Rousseau, s'est accompagné d'une incompréhension ou mécompréhension de l'histoire - peut-être à l'exception, elle aussi plus que notable de Voltaire. En d'autres termes, les penseurs les plus importants du XVIIIe siècle sont irréductibles à la catégorie des Lumières.

    Lire la suite

  • Un "Qui suis-je ?" consacré au navigateur malouin Jacques Cartier signé Rémi Tremblay

    Jacques-Cartier.jpg

    Décidément, la collection "Qui suis-je ?" des éditions Pardès ne cesse pas de s'enrichir de nouveaux titres. Après le Drieu de Thierry Bouclier cliquez ici, voici un nouveau personnage disséqué cette fois par notre ami québécois Remi Tremblay, sans doute le mieux placé pour cela, puisqu'il s'agit du navigateur malouin Jacques Cartier.

    Voici l'entretien qu'il a accordé à Renaud Demers du site EuroLibertés cliquez là.

    Avril 1534, Jacques Cartier, Breton originaire de Saint-Malo mandaté par le Roi de France, part à la découverte de ce qui deviendra ultimement la Nouvelle-France, puis le Québec. Si la fondation de la Nouvelle-France est davantage attribuée à cet autre grand explorateur qu’est Samuel de Champlain, quelles sont les grandes contributions de Jacques Cartier ?

    Sans Jacques Cartier, on peut aisément croire qu’il n’y aurait pas eu de Champlain, pas eu de Nouvelle-France, pas eu de Québec et que l’Amérique aurait été anglo-saxonne au nord, espagnole et portugaise au sud.

    Rarement un homme seul a eu autant d’impact que Jacques Cartier dans l’histoire du monde. Ce n’est pas François 1er qui mandata Cartier pour entamer son long périple vers l’ouest, mais Cartier, qui ayant atteint l’âge de la retraite, exprima son souhait de partir vers l’ouest au souverain français qui lui donna son aval. Sans lui, on peut douter qu’il y aurait eu une volonté de la France de continuer les explorations partielles entreprises par Jean de Verrazano sur le littoral américain.

    Lire la suite

  • L'incroyable saga de l'Amérique française et les conséquences de sa perte

    Aujourd’hui, peu d'Européens en sont conscients, les États-Unis pourraient parler français ! L'histoire en a décidé autrement suite à une incroyable saga et à une injustice. Il s'en est même fallu de très peu dans les années 60 du XXe siècle pour que Montréal devienne anglophone, que le fait français disparaisse complètement du continent nord-américain, que les Canadiens français deviennent les dernière tribus indiennes francophones d'Amérique. Comment en est-on arrivé là ?

    Le premier hasard malheureux de l'histoire et du déterminisme géographique a voulu que Jacques Cartier prenne possession en 1534, au nom du roi de France, de Gaspé beaucoup trop au nord du continent américain, et remonte ensuite le cours du Saint-Laurent jusqu'à Hochegala (actuellement Montréal fondé en 1642). Les Anglais, eux, avec les pèlerins du Mayflower (1620) et le démantèlement des possessions hollandaises (New York, Delaware, New Jersey) s'établirent au sud, beaucoup plus attractif pour le peuplement et l'activité économique, grâce à des apports britanniques, hollandais, suédois et allemands. Par la suite, les colonies anglaises plus fortement peuplées n'eurent de cesse d'éliminer par la force les possesseurs français.

    Lire la suite

  • Sortie chez Via Romana d'un nouvel essai de Michel Geoffroy : "La nouvelle guerre des mondes"...

    la-nouvelle-guerre-des-mondes.jpg

    La note de l'éditeur :

    Nous sommes en guerre, déclare Michel Geoffroy, et ce quatrième conflit succède à la guerre froide.

    Une véritable guerre des mondes car elle voit s’opposer différentes représentations du monde incarnées chacune par sa civilisation et parce qu’elle a le monde pour enjeu.

    Cette quatrième guerre oppose les États-Unis, bras armé de la superclasse mondiale et nation messianique, aux civilisations émergentes de l’Eurasie, qui contestent de plus en plus leur prétention à diriger le monde, rejetant un Occident aux valeurs décadentes.

    Lire la suite