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« Rendez à César ce qu est à César, mais tout est à César ». Ce trait d'humour grinçant résume la pensée de Georges Clemenceau, grand serviteur de l’État sans doute, mais qui s'en faisait une idée si haute qu'il n'a pas hésité à faire tirer sur des grévistes. À balles réelles
C’est dans une tranquille « bicoque » de pécheur vendéen, à Saint-Vincent-sur-Jard, que Georges Clemenceau (1841 1929) a passé le crépuscule de sa vie. Loin, bien loin des lieux qu'il enflamma : la Chambre, Beauvau, Matignon, les tranchées. Sur le lit de la cabane, l'œil est attiré par un grand aplat de couleur ambre une majestueuse peau de tigre.
Le Père Yannik bonnet, connu pour ses livres sur l’entreprise et l'éducation( Les neuf fondamentaux de l'éducation) a développé sur la pédagogie une pensée originale, nourrie de son expérience de père de sept enfants, de professionnel de l’industrie et de directeur de grande école. Ordonné prêtre après le décès de sa femme, il s'est beaucoup investi pour les écoles hors contrat. Nous l’avons retrouvé dans sa "base arrière" de Carnac, pour l’interroger sur l’avenir de l’instruction en France.
Entretien avec le Père Yannik Bonnet
Père Bonnet, certains sont tentés de penser que la question de l'éducation et de l'instruction va être réglée. Le nouveau ministre, Jean-Michel Manquer a bonne presse... Qu'en pensez-vous ?
Je suis très sceptique, parce que jusqu'à présent, aucun ministre n’a pu faire bouger Grenelle. C'est une véritable institution, un État dans l'État. Cela n’empêche pas certains professeurs, y compris dans le public de mener leur classe à leur manière. Mais l'institution est figée dans une manière de ne pas faire réfléchir les enfants, de les gaver et non pas de les nourrir. Il y a une véritable révolution à faire dans l'Éducation nationale. Mais peut-on faire une révolution avec un système aussi massif ? Personnellement, je ne le crois pas. Mais alors il faudra mettre en place un contrôle de qualité (comme on le fait pour les voitures) pas du tout directif sur les méthodes, seulement sur le résultat.
Un siècle après le putsch lénniste d'Octobre rouge, le paysage mémoriel russe est fascinant, oscilant entre scories d'une nostalgie soviétique et retour puissant d'un souvenir orthodoxe et tsariste. En 2017, que reste-t-il des fantômes de Lénine et de Nicolas II ?
Depuis quelques mois les rues moscovites et petersbourgeoises offrent le spectacle d'une foule bigarrée exhibant des icônes, des portraits du dernier tsar Nicolas II et des pancartes ornées de slogans patriotiques, traditionalistes et favorables à l'ancienne dynastie Romanov. Des Russes ordinaires défilent, précédés de popes orthodoxes. Au-dessus des têtes flotte l'ancien drapeau impérial noir, or et blanc.
Compte-rendu de la session 2020 des Lansquenets d’Europe
Malgré les nombreuses difficultés actuellement imposées par le pouvoir politique, les Lansquenets d’Europe, association continentale d’ambition métapolitique pan-européenne animée par Gabriele Adinolfi (ci-dessus lors de la réunion de 2019), ont été les seuls de la période estivale à honorer leur rendez-vous annuel dans le Midi de la France. Précisons que cette réunion se tenait dans un lieu privé, en Provence, et, le plus souvent en plein air.
Du 23 au 26 juillet 2020 se sont donc tenues leurs cinquièmes rencontres près d’Aix-en-Provence. Malgré une faible affluence due à la crise sanitaire et à ses conséquences économiques, une trentaine de personnes, venues de France, d’Italie, de Belgique, d’Espagne, des Pays-Bas, de Pologne et de Suisse, ont néanmoins tenu à s’y inscrire.
Antoine de Rivarol disait "La faveur que le gouvernement accorde aux sujets doit toujours être en raison inverse de la mobilité de leurs richesses. Ainsi celui qu’on doit favoriser le plus, c’est le laboureur… Je mets au dernier rang l’homme à argent qui, tel qu’un magicien, peut d’un trait de plume transporter sa fortune au bout du monde ; et qui, n’agitant jamais que des signes, se dérobe également à la nature et à la société… Cette maxime est fondamentale, et on peut toujours juger un ministre d’après elle". Dans un chapitre précédent, nous avions parlé de la féodalité par le mouvement des communes et dit combien celle-ci était bienfaitrice à l’époque de sa création face aux barbares envahissants. L’école républicaine la présente comme oppressive et inhumaine vis-à-vis des faibles. Ecoutons Louis Dimier : « Le préjugé révolutionnaire enseigne à ne reconnaître dans ce sort des petits que l’objet d’un devoir moral ; il y subordonne tout l’Etat. Cet intérêt particulier, dans une fonction qui ne doit considérer que les intérêts généraux, ruine l’Etat sans profit pour ceux qu’on lui préfère. Ceux-ci pâtissent deux fois de la Révolution : de l’impuissance à laquelle son erreur la condamne et de la banqueroute sociale à laquelle elle aboutit » (« Les Préjugés ennemis de l’Histoire de France »). Imaginons un instant, les hommes vivant cette époque, construire des cathédrales, élever des familles nombreuses, subir les fléaux de la guerre et les épidémies… Parcourir pour les compagnons, la France entière… Poser une pierre ici, tailler un meuble là. La mobilité géographique des hommes de ce temps est impressionnante, autant pour les chevaliers que pour les simples ouvriers. La fabrication des vêtements, les tapisseries, les meubles et articles divers se vendaient et se vendent encore dans le monde entier.
Lisons sous la plume d’Alain Decaux, ce que l’école n’apprend pas sur nos rois : « L’Ancien régime avait su, par le jeu savant des dimanches et des jours fériés, équilibrer de façon très remarquable le travail et le repos. Il y avait les saints romains, les saints nationaux et les saints locaux : tous, excellent prétexte à interrompre le travail. M.Patrice Boussel, dans sa passionnante et si amusante Histoire des Vacances (Berger-Levrault, éditeur), à laquelle il faut obligatoirement se référer dès qu’on aborde ces sujets, nous dit qu’au XVIe siècle on comptait une soixantaine de fêtes chômées, outre les dimanches. Au XIIIe siècle, les ouvriers parisiens exerçant la profession de tréfileurs d’archal (Fil de laiton) bénéficiaient de vacances d’un mois. » Certes, c’était l’exception, mais « avec des semaines de travail d’environ quatre jours, l’ouvrier du Moyen-âge avait joui à la fin de l’année d’une période de repos plus longue que celle à laquelle on parvient en additionnant les jours de repos hebdomadaires, les jours fériés et les congés payés. »
Philippe Conrad reçoit André Posokhow qui se penche sur les raisons de l’effondrement de l’armée française pendant l’offensive allemande en mai et juin 1940, provoquant une défaite aussi soudaine qu’inattendue. Les réalités fondamentales du désastre – tenant à plusieurs causes – seront démontrées : notamment la faiblesse de dirigeants pacifistes qui menèrent une politique néfaste du point de vue militaire comme industriel, réarmant le pays trop tardivement, accumulant les erreurs stratégiques et diplomatiques, choisissant comme généralissime des Forces armées, Maurice Gamelin, fauteur d’un attentisme coupable. Au cours de l’émission, André Posokhow développera également les conditions de l’armistice du 22 juin 1940 et ses conséquences.
Nous ne sommes pas la afin d'idéaliser une époque qui comportait ses scandales et notre ami Marion Sigaut à travers ses dénonciations de l'hopital général et des jansénistes a sortis des archives les vérités lumineuses éteignant celles des "lumières"... On peut toujours donner une interprétation tendancieuse aux évènements historiques mais il reste les faits, les documents d’archive, les édits, les actes notariés, les dossiers des jurandes et droits coutumiers, les guildes et libertés régionales à découvrir dans les greniers, mairies ou églises, comme dormant quelquefois chez des particuliers…
Ces faits représentent l’honneur de la mémoire du passé comme du respect de nos anciens, qui de la haut n’apprécient pas que l’on dénature leur histoire…
Nous allons tenter d’apporter quelques lumières sur la vie de nos ancêtres qui, et vous le comprendrez aisément en écoutant, n’est pas enseigné dans nos écoles, la ripoublique n’y survivrait pas !
La révolution communale, l'humanisme et le caractère populaire des rois de France.
Nous avons interrogé l'essayiste Hervé Ryssen sur la dimension souvent planétarienne et militante du cinéma (tant américain qu'européen) Un puissant outil de sidération des masses (depuis la naissance du 7e Art - cf. Eisenstein, Jean Renoir, Leni Riefenstahl et bien d'autres).
propos recueillis par le CREA
Hervé Ryssen, vous avez souvent analysé le cinéma. Dans différents chapitres de vos livres, vous montrez comment Hollywood travaille à détruire la société européenne...
En plein délire mémoriel Black Lives Matter, des statues de l’Empereur Napoléon ont récemment été attaquées, vandalisées à la peinture rouge. La raison ? Napoléon a rétabli l’esclavage en 1802… provoquant ainsi 200 ans plus tard la colère de certains. Pourquoi le Premier consul a-t-il fait ce choix ? Dans quel contexte ? Quelles en ont été les conséquences réelles ? Et surtout, ces militants savent-ils que l’Empereur a également aboli la traite des noirs en 1815 ? C’est l’objet de cet épisode qui se propose, comme toujours, de remettre les choses en perspective afin d’éviter la surenchère idéologique et les interprétations faussées de l’Histoire pour des raisons bassements politiques.