Pour télécharger, cliquez ICI
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Pour télécharger, cliquez ICI
N'en déplaise à des stéréotypes qui ont la vie dure, la droite américaine, y compris sous ses formes radicales, ne se réduit pas à la bigoterie des fondamentalistes, ni au folklore du Ku Klux Klan. À travers quelques figures clefs, tour d'horizon d'une droite qui pense.
Alors que la scène intellectuelle d'outre-Atlantique est encore dominée par le Liberalism, « cette mouture spécifiquement américaine de progressisme, d'idéalisme et de social-démocratiel », tout commence par un grand livre, paru en 1953. Il a pour auteur Russell Kirk (1918-1994) et pour titre The Conservative Mind : From Burke to Eliot. Kirk y redéfinit l'esprit conservateur et s'efforce de retracer la généalogie d'un conservatisme anglo-américain. Celui-ci a pour père fondateur Edmund Burke, dont le soutien aux colons révoltés contre la couronne britannique doit être interprété comme un attachement traditionaliste à la liberté, par opposition à la passion de l'égalité, au millénarisme et au messianisme des Jacobins, qui révulsaient Burke et font horreur à Kirk. À l'autre extrémité de la chaîne, la présence du dramaturge et poète Thomas S. Eliot, l'auteur de La Terre gaste et de Meurtre dans la cathédrale, prix Nobel en 1948, vient rappeler que, selon Kirk et la mentalité conservatrice, les hommes sont gouvernés par leurs émotions bien plus que par leur raison, et souligner l'importance de la dimension esthétique dans la défense des institutions et coutumes.
Né en Suisse est naturalisé Français, Alexandre Yersin est le premier à avoir isolé le bacille de la peste, en 1884 à Hong Kong. Jouissant d’une véritable vénération au Viêt Nam, il est pourtant totalement inconnu en Europe malgré ses découvertes capitales. Formé à l’Institut Pasteur, il se lasse vite de la monotonie des laboratoires et s’engage comme médecin militaire en Indochine. Il en profite pour explorer les hauts-plateaux de la région, mais aussi, bien-sûr, pour mener ses recherches sur le bacille de la peste. Avec des moyens dérisoires, il parvient à l’isoler en 1884, avant de se consacrer pleinement au développement du pays, au service des populations locales. Retour sur le parcours agité d’un médecin-aventurier.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-alexandre-yersin-un-francais-vainqueur-de-la-peste
Il y a 45 ans les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche et allaient massacrer près de la moitié de sa population…
C’est le 17 avril 1975 que la capitale du Cambodge tomba aux mains des maquisards du Front uni national du Kampuchéa (FUNK). L’entrée de l’armée révolutionnaire fut acclamée par des dizaines de milliers d’intellectuels, de journalistes, de politiciens et de philosophes occidentaux qui se réjouissaient de la chute du gouvernement Lon Nol.
Après avoir célébré la chute de Dien Bien Phu et l’abandon de l’Algérie aux terroristes du FLN, les intellectuels et journalistes français vont une fois de plus se distinguer dans l’innommable.
Lire et diffuser l'Aristoloche cliquez ici
Bon an mal an, le complexe de supériorité des Européens s’est retourné en complexe d’infériorité. Des bancs de l’école à ceux de l’Université, c’est toute une époque qui est prié de relire l’histoire coloniale à la lumière de la déchéance européenne. Une Europe symboliquement jugée à Nuremberg et qui instruit elle-même son propre procès à charge. Un cas clinique de masochisme post-colonial qui réclame un traitement d’urgence.
Est-ce que Chesterton pressentait la vague de repentance européenne quand il disait que le monde était plein d'idées chrétiennes devenues folles ? Peut-être. Mais le monde est finalement bien trop petit pour loger cette inépuisable soif de mortification. Pauvre Europe qui n'en finit pas de commémorer, non pas son glorieux passé, mais l'accablant passif (de la Shoah, du colonialisme, de l'impérialisme). Mea culpa, mea maxima culpa. Pauvre Europe sortie brisée de 1945 et qui n'a plus la volonté de prendre date avec l'histoire, tirant au contraire une gloire trouble de son ethnomasochisme, preuve de sa (nouvelle) moralité. En un mot, malade de son pénitentialisme et de sa morale humanitaro-sulpicienne - plus mièvre encore que celle qui faisait horreur à Léon Bloy.