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culture et histoire - Page 631

  • LES BOBARDS D'OR – Les Reportages du Média pour Tous

  • Rome brûle, et demain sera un nouveau monde par Luc Brunet

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    Cet article est de Luc Brunet, consultant à Moscou, et membre du comité de rédaction de Europe Solidaire. L'original est sur son blog, référencé ci-dessous

    https://www.lbs-letter.com/

    Rome brûle, et demain sera un nouveau monde

    J'ai constaté une évolution étonnante dans la musique que j'écoute au cours des dernières semaines. Beaucoup de chansons et de groupes de la vague Punk sont revenus dans à mémoire et j'ai recommencé à les écouter, comme par exemple les Stranglers. Rome is burning, No Future, etc ... 

    Ce retour de vieilles chansons est-il lié au COVID-19? Je pense que oui. Ce que nous voyons actuellement n'est pas simplement un virus qui se propage à travers le monde, sans être vraiment un tueur en termes absolus. Au mieux, il tue les personnes âgées et les personnes ayant un problème de santé majeur existant. Dans une certaine mesure, quelque chose qui pourrait être bien accueilli par les gestionnaires de fonds de pension ou les eugénistes qui plaident pour une réduction de la population.

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  • Charles Maurras : le retour ?

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    Dans cette période du confinement, une étrange alternative existe sur le plan médiatique.

    Une hypertrophie de la dérision, un culte des fous rires ou une focalisation sur les larmes.

    Ou le droit, comme nous vivons au quotidien une expérience hors norme, de nous intéresser à des sujets inédits ou à des personnalités en général exilées, ostracisées, méconnues.

    Il faut remercier la nouvelle Revue Universelle qui publie un passionnant numéro sur "Le nouvel âge du maurrassisme" avec des contributions notamment d'Alain Finkielkraut ou d'Eric Zemmour.

    Pourquoi ?

    Parce qu'il convient de saluer tout ce qui cherche à réduire l'inculture générale, historique, littéraire et politique.

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  • Résister au libéralisme ?

    Heidegger ou Spiegel ? Non, Alain de Benoist au Figaro Magazine 1.jpeg

    Face à l'hégémonie intellectuelle du libéralisme, François Huguenin en appelle aux communautariens américains et à leurs compagnons de route néo-orthodoxes.

    Les conservateurs européens n'ont plus aujourd'hui grand-chose à opposer au libéralisme triomphant. Partout sur le continent, l'Etat a perdu pied face au travail de sape de la mondialisation, partout, les grandes orthodoxies religieuses ont renoncé à leurs prétentions au magistère universel partout ou presque la société civile a achevé de se déliter dans un individualisme navrant, et n'a plus de valeurs alternatives à opposer à l'utilitarisme consumériste érigé en vertu cardinale par les nouveaux maîtres du monde.

    Sur le plan intellectuel, le constat est plus accablant encore à l'exception de quelques combattants d'arrière-garde désespérément marginalisés - on pense à Michéa, Debray, Legendre ou Le Goff - il n'existe plus de voix dissonante dans le concert ronronnant de la doxa progressiste. Alors même que la conjoncture économique et sociale ouvre de multiples fenêtres de tir aux attaques d'un antilibéralisme renouvelé, jamais la contestation de l'idéologie dominante n'a semblé aussi tiède et aussi stéréotypée.

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  • De la technocratie et de la Terreur

    6a00d8341c715453ef025d9b43f410200c-320wiIl aura fallu une demi-journée ce 3 avril au très emblématique préfet Lallement pour chercher à retirer ses propos. Ils resteront pourtant dans les annales : ils doivent en effet nous inciter à réfléchir au régime tel qu'il fonctionne, à ce mélange de technocratie et de souvenirs de la Terreur dans lequel la république se complaît.

    À en croire, un beau matin, ce technocrate glacial et incompétent "ceux qui sont aujourd'hui hospitalisés, qu'on trouve dans les réanimations, sont ceux qui au début du confinement ne l'ont pas respecté. Il y a une corrélation très simple". Quelques heures plus tard, on lui fit comprendre, sans doute de la part de la si compétente Mademoiselle Sibeth que cette déclaration faisait tache.

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  • Heidegger au Spiegel ? Non. Alain de Benoist au figaro Magazine

    Heidegger ou Spiegel ? Non, Alain de Benoist au Figaro Magazine.jpegAlain de Benoist, chef de file de la Nouvelle Droite, a accompagné les premiers pas du Figaro Magazine… quand il n'était pas interdit de penser dans le supplément du célèbre quotidien Anthologie.

    Qui lit Le Figaro Magazine aujourd'hui ? On l'achète encore par habitude, pour rehausser les pieds de lampe, tromper son ennui dans les salles d'attente et justifier le tri sélectif. Autant feuilleter un annuaire glamour sur papier glacé ou le catalogue des ventes de l'hôtel Drouot, avec des notices de Claire Chazal en guise d'expertise de commissaire-priseur. Louis Pauwels, qui l'avait lancé en 1977 ne pouvait certes pas imaginer que « son » magazine deviendrait un tel désert de significations, même si en évinçant au début des années 80 les membres de la Nouvelle Droite auxquels il avait fait appel pour doter son « bébé » des meilleurs pédagogues, il avait clairement indiqué la marche à suivre à ses successeurs.

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  • Pouvoir de la mafia, mafia du pouvoir...

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    J'aime les découvertes, les surprises que permet le confinement.

    Après avoir vu l'admirable film qu'était "Le Traître" de Marco Bellocchio (mon billet du 3 novembre 2019), j'ai encore plus été passionné par le juge Giovanni Falcone (GF) et par sa lutte exemplaire et courageuse contre Cosa Nostra. A laquelle celle-ci a cru mettre fin en l'assassinant le 23 mai 1992, parce que directeur des Affaires pénales au ministère de la Justice depuis le 13 mars 1991, GF avait l'intention de créer une brigade antimafia. Cosa Nostra n'avait pas oublié non plus l'absolue et spectaculaire réussite, dont GF avait été le principal artisan, du Maxi-Procès de Palerme, terminé en 1987.

    Le hasard a fait que dans cette période obligatoire de repli, j'ai lu deux livres sur Giovanni Falcone, "Giovanni Falcone, un seigneur de Sicile", une belle biographie sensible écrite par David Brunat. Et le livre résultant des entretiens de Marcelle Padovani avec GF, où cette grande journaliste spécialiste de tout ce qui se rapporte à l'Italie le fait parler à la première personne : "Cosa Nostra".

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  • Toujours la quête (L'Ethique de la Reconquête), par Frédéric Poretti-Winkler.

    Du héros celte combattant à demi nu au soldat chrétien d’abord nommé « miles » avant de devenir chevalier, une longue tradition s’égrène dans notre mémoire. La pureté même dans la personne de Baudouin IV, roi lépreux, reste l’exemple de la « geste des francs », tandis qu’au loin vient à nos oreilles, les sons mélodieux de la harpe de Carril : « Que ton ombre, ô Carril, soit heureuse au sein de tes tourbillons ! ». Où sont passés les récits de jadis, où errent les bardes de nos forêts profondes où les elfes bataillent les gobelins.

    Gardons protégées nos forêts où les daims se reposent sur les doux tapis de mousse au clapotis des sources protégeant la Dame du lac. Laissons nos esprits s’évader dans ces mondes de chimères et merveilleux, ils nous permettent d’enchanter nos quotidiens moroses et affutent nos espérances. Les aïeux nous transmettent l’épée qu’il nous faut découvrir en nous afin d’affronter le mal qui écume le monde. Le chevalier se tourne vers la bienveillance, comme l’esprit de charité, la protection des faibles, le désintéressement. Il accomplit ses devoirs dans l’esprit de la perfection sociale : « Toi, chevalier, Droite épée en l’austère forêt, Tu vas continuer ta marche. Aussi longtemps que durent les hommes, Imperturbable, imaginaire, éternel. » (J. L. Borgès, Eloge de l’ombre)

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