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culture et histoire - Page 630

  • L'anthropologie de Charles Maurras, avec Axel Tisserand sur Radio Courtoisie.

    Axel Tisserand nous présente le coeur de l'oeuvre de Charles Maurras : sa philosophie de l'homme et de la cité. Il aborde les problèmes contemporains en montrant comment l'anthropologie politique de Maurras, nourrie des principes aristotélo-thomistes, peut permettre de discerner les impasses de notre temps (transhumanisme, gender, relation de l'homme et de la femme), et de les surmonter.
    Charles Maurras - le "scribe consciencieux" et le "guetteur mélancolique" a mis au point cette vision de l'être fini (et donc ouvert à la transcendance) et sait bien que le mépris de la finitude mène, à terme, à l'autodestruction au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
    Une vision qui doit permettre aux jeunes esprits, amoureux de la vérité et avides de servir le bien commun, égarés dans ce monde, d'avoir une nourriture à leur faim.

    Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

    http://ekouter.net/l-anthropologie-de-charles-maurras-avec-axel-tisserand-sur-radio-courtoisie-4860?fbclid=IwAR1BBhmjMNyczVo-usSjCv5D_TLQXYRDifcs0wctrQuLMbC6WFT6ezIfnFE

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/18/l-anthropologie-de-charles-maurras-avec-axel-tisserand-sur-r-6221052.html

     

  • Une époque diabolisée : La légende noire du Moyen-Âge

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    La légende noire du Moyen-Àge.jpegAvec le poids que lui donne une indiscutable autorité scientifique, Jacques Heers, l'un des plus éminents médiévistes français, entreprend de tordre le cou à quelques vieux clichés qui constituent, sur l'époque dont il est spécialiste, une véritable désinformation historique.

    Pour avoir été directeur du département d'études médiévales de la Sorbonne, Jacques Heers est bien placé pour le savoir un tissu d'erreurs, et plus encore de malhonnêtetés, est trop souvent véhiculé sur cette période clef, fondatrice de notre histoire, qu'est le Moyen-Âge. S'étendant sur un millénaire, il constitue le terreau sur lequel s'est développée, au fil des siècles, l'identité française. C'est une bonne raison pour s'intéresser à lui d'un peu près. Or ce Moyen-Âge est, depuis longtemps, vilipendé, mis en accusation époque d'obscurantisme et de ténèbres - qu'aurait heureusement dissipés la glorieuse ère des Lumières, génitrice de la Révolution - le Moyen-Âge aurait été par excellence le temps d'infâmes abus ou, au minimum, d'un archaïsme barbare. Bref, l'antithèse du progrès, tant sur le plan social que politique, économique ou culturel.

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  • Aux sources de l'identité allemande

    Aux sources de l'identité allemande?.jpegL’Allemagne va-t-elle enfin briser la chape de Culpabilisation qui lui a été imposée par les vainqueurs de 1945 ? Signes des temps : un professeur de l'Université de Munich invite ses compatriotes à trouver, dans leur histoire, les fondements de leur identité nationale et les fils conducteurs de leur destin.

    Tandis que les manifestations de rejet des immigrés dans l'ex-Allemagne de l'Est suscitent le rituel lamento des média et des politiciens déguisés, sans vergogne, en moralistes, la montée du Mark, parallèle à la dégringolade du dollar, réveille les fantasmes germanophobes de certains. Déjà, en février dernier, Le Point titrait, pour faire frissonner ses lecteurs, « L'Europe sera-t-elle allemande ? ». Tout récemment, Alfred Grosser faisait un amer constat : « Le fantasme de l'Allemagne est entretenu par les média français. » Il est plus sain et plus utile, pour comprendre l'Allemagne d'aujourd'hui, de s'interroger sur son destin historique et sur les fondements de son identité.

    C'est ce qu'a entrepris Thomas Nipperdey, professeur d'histoire à Munich, en publiant des Réflexions sur l’histoire allemande constituées d'essais qu'il est bon de lire en parallèle à sa récente et volumineuse Histoire de l'Allemagne, malheureusement non traduite, encore, en français (1). Nipperdey appartient à cette génération d'historiens allemands qui, adolescents à l'époque du national-socialisme, cherchent aujourd'hui à retrouver le sens profond et les fils conducteurs de l'histoire de leur peuple. En refusant la chape de culpabilisation, imposée par les vainqueurs de 45, qui a paralysé, stérilisé pendant longtemps l'intelligentsia allemande. « Les historiens, assure Nipperdey, ne sont ni des théologiens ni des métaphysiciens, ils n'ont pas à spéculer sur la culpabilité éternelle et la juste punition. On doit laisser à Dieu le soin de prononcer le Jugement dernier. Invoquer Auschwitz, ce qui revient chez nous à imputer la responsabilité d'homicide volontaire, c'est en outre rester complètement à côté de la question. »

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  • DUMÉZIL EST-IL UNE SORCIÈRE ?

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    Six ans après la mort de Georges Dumézil, des communistes mal repentis s'obstinent à faire le procès en sorcellerie de celui qui fut le grand spécialiste des études indo-européennes. Alain de Benoist, qui l’a bien connu et qui est l'un de ceux qui ont contribué à le faire connaître au grand public, répond aux questions du Choc.

    Le Choc du Mois : Didier Éribon vient de publier, sur le grand spécialiste des études indo-européennes que fut Georges Dumézil, un livre (Faut-il brûler Dumézil ?) qui abonde en révélations sur des aspects peu connus de son existence. On apprend par exemple qu'il fut maurrassien dans les années vingt, mais aussi qu'il adhéra en 1936 à la franc-maçonnerie et fut pour cette raison révoqué par Vichy en 1941, ce qui ne l'empêcha d'ailleurs pas, ayant été réintégré fin 1942, de passer deux ans plus tard devant une commission d'épuration ! Vous avez personnellement connu Dumézil. Que pensez-vous de cet ouvrage ?

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  • Quand le mythe devient fondateur d'une nation

    Quand le mythe devient fondateur d'une nation.jpegSix écrivains irlandais ont entrepris, chacun à sa manière propre, de nous restituer un des plus anciens mythes de leur patrie celtique : la tragique destinée de Deirdre, qui va semer le désordre dans le royaume d'Ulster mais deviendra, au fil des âges, la personnification même d'une nation éternellement rebelle, lancée dans une recherche éperdue d'elle-même, selon le droit imprescriptible des peuples nés pour être libres et fiers.

    Tout livre, comme toute légende, offre plusieurs lectures. En deux volumes, de longueur inégale mais qui totalisent près de six cents pages, les éditions Artus nous incitent à « revisiter » le mythe de Deirdre.

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  • Indochine quand tu nous tiens…

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    Ceux qui n'ont pas vécu en Extrême-Orient éprouvent toujours quelque difficulté à comprendre et plus encore à partager la passion qu'éprouvent pour l'Indochine, ses paysages et ses habitants ceux qui ont naguère séjourné en ce pays. Ils apparaissent tous frappés par la même maladie - que le romancier Jean Lartéguy a fort bien évoquée en Intitulant un de ses livres Le mal jaune.

    À jamais marqués dans leur chair et dans leur âme par une sorte de révélation de nature quasi religieuse, même si un aspect sexuel y semble toujours présent, ces revenants, à la nostalgie aussi tenace qu'une dysenterie amibienne, se taisent souvent sur ces années de feu, de soleil et de pluie. Parfois, comme saisis d'une fièvre contagieuse, Ils veulent nous entraîner dans la fumerie de leurs hantises et de leurs souvenirs.

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  • Majestés cantaliennes

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    Distantes, sévères, attendries ou souffrantes, ces dames nous viennent des chapelles et des églises de la Haute-Auvergne, de ce pays volcanique où les monts du Cantal dressent leurs arrondis féminins et formant, depuis la nuit des temps, le sanctuaire d'un monde rude et secret.

    Taillées dans le bois ou dans la pierre, par des mains restées anonymes, elles sont près d'une centaine, réunies au musée du Luxembourg, à l'initiative de l'Association des amis du patrimoine de la Haute-Auvergne, pour une exposition qui ne peut laisser indifférent.

    Malgré l'usure des siècles et leurs formes souvent naïves, elles disent la permanence de la foi d'un peuple. La plus émouvante et la plus insolite : Notre-Dame du Vauclair. L'austère beauté de cette statuette polychrome dégage une force qui tient probablement aux traits plus « primitifs » que ceux de Notre-Dame de Claviers glorifiée par Malraux.

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  • Perles de Culture n°245 : Un conte médiéval européen


    Frédéric Pic et Arthur de Watrigant évoquent les sorties cinéma de la semaine. Anne Brassié reçoit ensuite Rémi Usseil pour son roman graphique : « Le chevalier au cygne » publié chez Adelbart.

    https://www.tvlibertes.com/perles-de-culture-n245-un-conte-medieval-europeen

  • Une révolution à principes

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    La « Révolution conservatrice » est trop souvent perçue comme un pré-fascisme. Et même s'ils ne tombent pas dans ce travers, certains auteurs mettent en doute la valeur des principes sur lesquels elle fondait son opposition au national-socialisme. Peut-on être à la fois antilibéral et antinazi ? Un remarquable ouvrage dirigé par Louis Dupeux, La Révolution conservatrice dans l'Allemagne de Weimar, permet d'avancer quelques éléments de réponse.

    Il s'agit en fait de la reprise de deux numéros datant de 1982 et 1984 de la Revue d'Allemagne consacrés aux thèmes « Révolution conservatrice et modernité » et « Révolution conservatrice et national-socialisme ». Cet ordre a été repris dans ce livre, qui contient de surcroît des textes alors publiés en langue allemande et quelques études inédites. Le résultat est un fort volume où l'on retrouve, entre autres, outre celle de Louis Du-peux, le spécialiste du national-bolchevisme, les signatures de Denis Goeldel, auteur d'une biographie de Moeller van den Bruck : de Julien Hervier, qui a mis en parallèle les œuvres de Jünger et de Drieu La Rochelle, « deux individus contre l'histoire »; ou de Gilbert Merlio, grand connaisseur de l'œuvre de Spengler. Cet ouvrage apparaît donc d'ores et déjà comme l'un des éléments essentiels pour la compréhension de cette famille de pensée, en attendant la publication de celui d'Armin Mohler, La Révolution conservatrice, paru en Allemagne en 1950 et dont la traduction française devrait voir le jour aux éditions Pardès dans les tout prochains mois.

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