culture et histoire - Page 628
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L'hérésie cathare au Moyen Âge
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Spiritisme, Histoire et Croyance ( extrait 30 min ) - Cycle des Arts Occultes
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Tolkien… Les songes nous guident (2)?, par Fréderic Poretti-Winkler.
Le chemin de la libération est clair, il se désigne sous le nom du Roi, mais pas n’importe lequel, celui qui possède des valeurs et qui est à cheval, aurait dit Bernanos. Celui qui vient du fond de nos consciences, sang divin de la terre du peuple et qui symbolise la chevalerie éternelle, dont nous sommes les serviteurs, « peuple et Roi » sont de droit divin disait Marcel Jullian. En 1943, s’adressant à son fils Christopher, Tolkien dit : « Mes opinions politiques penchent de plus en plus vers l’Anarchie (au sens philosophique, désignant l’abolition du contrôle, non pas des hommes moustachus avec des bombes), ou vers la Monarchie « non constitutionnelle ».
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Tolkien...les songes nous guident, par Frédéric Poretti-Winkler.
"Les mythes que nous tissons, même s’ils renferment des erreurs, reflètent inévitablement un fragment de la vraie lumière, cette vérité éternelle qui est avec Dieu. » (J.R.R Tolkien)
Comment ne pas remonter au fond des âges dits « obscurs », qui ne sont en fait que la possibilité du tout, de l’humain comme des éléments de la création. De ces instants d’une nature non policée aux confins des mondes où règnent encore les divinités et dieux multiples, aux premières pénétrations du christianisme. On découvre alors l’extrême adaptation des sociétés naissantes, aux périls et risques nombreux, comme aux aventures merveilleuses. C’est là que parmi les forêts vivent encore Elfes et Trolls, Gobelins et Orques divers.Ces mondes de l’imagination, des contes et légendes, nous habitent, enfin, pour ceux dont l’esprit s’évade et s’envole. Ceux pour qui la vie demeure dans le regard et l’écoute des merveilles de la nature, l’essence de la vie. Pour ceux dont la dimension du monde n’est pas que matérialiste, dont l’invisible est multiple, étendu et souverain. Ce monde que Tolkien nous a décrit et qui vit à travers ses ouvrages mais pas que…
Dans « La Communauté de l’anneau (Le Seigneur des Anneaux, Tome 1) », Tolkien s’exprime à travers ses personnages : « Tout ce qui est or ne brille pas. Tous ceux qui errent ne sont pas perdus. Le vieux qui est fort ne dépérit point. Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel. Des cendres, un feu s'éveillera. Des ombres, une lumière jaillira ; Renouvelée sera l'épée qui fut brisée, Le sans-couronne sera de nouveau roi. » Une émission récente mettait en valeur la vie de Tolkien : « Le fantastique fait puiser dans la réalité afin d’être fascinant » (A la recherche du Hobbit, Les Mondes de Tolkien). Tolkien nous fascine, faisant de son œuvre un hymne à la nature, à travers ses interprétations des contes et légendes médiévales revisités par son esprit fertile. Les dessins fantastiques qui inspirèrent les décors sont « une sorte d’alchimie, de mélange entre deux choses, il faut que la forme soit imaginative et fabuleuse mais que la matière, les textures et les couleurs soient réelles. Donc il faut regarder, regarder » dit l’excellent dessinateur John Howe. Celui-ci, parcoure les espaces presque inviolés de la Nouvelle Zélande où furent tournés les scènes du Seigneur des anneaux de Peter Jackson. Tolkien fait partie de notre univers comme de nos idées proches. Il exprime ses pensées à travers ses œuvres, comme il désigne l’adversaire dans les combats du « Seigneur des Anneaux ». L’adversaire est ce monde industriel, celui d’une course effrénée, dénoncé jadis par Bernanos, qui pervertit les paysages et détruit l’environnement comme nos vies. Dans Le Silmarillion, au chapitre 8, dans « Le Crépuscule de Valinor », on peut y lire : « Alors la Lumière Noire d’Ungoliant s’étendit jusqu’à noyer les racines des Arbres et Melkor s’élança sur la colline. D’un coup de sa lance de ténèbres, il blessa chaque arbre jusqu’au cœur d’une plaie béante et la sève se mit à couler comme du sang et se répandit sur le sol. Ungoliant alors aspira la sève et vint coller son bec noir sur les blessures jusqu’à ce qu’elles fussent exsangues. Puis le poison mortel qui courait dans ses veines vint envahir les Arbres et dessécha les racines, les branches et les feuilles, et ils moururent. Ungoliant avait encore soif et se jeta sur les Citernes de Lumière pour les assécher. A mesure qu’elle buvait, son corps exhalait des vapeurs noirâtres et s’enflait d’une manière si monstrueuse et gigantesque que Melkor lui-même fut pris de peur ». C’est le fruit du Libéralisme, de l’argent-maître, qui corrompt comme soumet les peuples à l’esclavage comme à la numérotation des êtres. -
Journal du chaos
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Les Brigandes - L'Amour Toujours
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Justice en coronavirus, par Jacques Trémolet de Villers.
L’actualité judiciaire, évidemment, c'est le coronavirus, c'est-à-dire le néant : audiences supprimées, greffiers absents, délais de procédure repoussés. Seules demeurent les audiences pénales d'urgence sur les mises en liberté, par lesquelles les autorités aux abois envoient les prisonniers se faire confiner ailleurs.
Cette situation dite exceptionnelle nous change peu puisque voici plusieurs semaines que les avocats en grève faisaient renvoyer toutes les affaires. L’après, dit le président de la République, ne sera pas comme l’avant. On veut bien le croire. Quand tout ce retard va déferler, il va falloir mettre les bouchées doubles. Notre magistrature est-elle prête pour soutenir cet assaut ? On déplore aujourd’hui l’état de misère dans lequel ont été laissées les urgences hospitalières. On déplorera la vétusté, le manque de moyens, l’abandon de la Justice.
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La première contre-révolution
De nombreux historiens, moins sages analystes que propagandistes, ont souvent cantonné l'étude de la contre-révolution à l'éloge des vertus religieuses de la chouannerie ou à l'exégèse des maîtres de la théocratie. Cela a longtemps suffi à la droite « catholique et française toujours », cette ancienne droite de Mac Manon annexant les réactions au despotisme révolutionnaire à sa propre défense du trône de droit divin et de l'infaillibilité pontificale. Comme cela confortait l'histoire jacobine, trop heureuse d'assimiler l'opposition intellectuelle à la Révolution à de l'obscurantisme clérical ou à de l'illuminisme providentialiste, tout en réduisant les révoltes populaires contre l'absolutisme républicain à n'être qu'un combat d'arrière-garde livré par une coalition d'hobereaux et de paysans fanatisés.
En étudiant les idées, les doctrines et les stratégies du parti aristocratique (le « Parti noir » entre 1789 et 1791, La Première contre-révolution de Jacques de Saint-Victor vient réviser judicieusement cette vision étroite de la résistance à la Révolution et ouvre un champ d'explorations intellectuel fertile pour qui veut dépasser l'horizon politique républicain. Cet essai nous révèle un continent méconnu de la pensée politique française aux racines vénérables et aux intuitions souvent lumineuses, un courant d'idées aussi éloigné de l'économisme libéral que du fétichisme de l'Etat et du volontarisme jacobin.
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MAIS OÙ EST L'ARGENT DES COLONIES ?
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L'héritage pourri du maoïsme
On devrait toujours se méfier quand les hommes de l'État parlent de pédagogie. Or un certain catastrophisme ambiant semble encouragé par une partie des pouvoirs publics. Cette tendance se voit aggravée par les médias. Elle incite hélas trop de nos contemporains à attendre leur salut des autoritarismes... à commencer par celui de Pékin pour faire face à cette crise actuelle du virus chinois où ce régime porte pourtant la plus grande part de responsabilité.
Gardons nous donc d'envier en quoi que ce soit les pouvoirs totalitaires. Leurs réussites, apparentes et mensongères, fugaces et factices se payent toujours au prix fort.
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