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culture et histoire - Page 805

  • Patrimoine • Que faire cet été ? Le Puy du Fou : le beau, le bien, le vrai. Le plus fou, c’est son succès !

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    C'est un bel et bon conseil que Gabrielle Cluzel nous donne pour cet été, avec son talent et son bon-sens habituels. [Boulevard Voltaire, 5.06]. Suivons-le ! 

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel participe - d'ailleurs toujours brillamment - à certains de nos colloques et conférences, dont quelques unes sont les siennes propres.   LFAR

    Ainsi, donc, la moisson continue : alors que la saison bat son plein, TripAdvisor vient de classer le Puy du Fou troisième meilleur parc mondial, et en tête du classement en France et en Europe.

    Le classement, explique Ouest-France, est fixé par un algorithme qui prend en compte quantité et qualité des évaluations des parcs d’attractions du monde entier. Bref, non seulement la foule se presse, mais elle ressort éblouie par le « Miracle de saint Philbert », le « Secret de la lance », le « Mystère de La Pérouse », le « Dernier Panache », le « Signe du triomphe », ou encore la « Renaissance du château »…

    Et le Puy du Fou, c’est en effet tout cela à la fois.

    Un mystère : comment une France biberonnée à Hanouna peut-elle goûter l’élégance, la culture, la profondeur, la piété dont est pétri le Puy du Fou ?

    Un miracle : et en plus, ça fonctionne !

    Un secret : qui n’appartient qu’à Philippe de Villiers mais dont on devine cependant une clé : parler aux tripes et au cœur, dans une communion de toutes les générations.

    Une renaissance : celle de l’esprit français.

    Un signe : en vingt… combien, au fait ? Encore combien d’années ? Quand la France, ayant retrouvé fierté, dignité et identité, sera à nouveau ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être – et n’en déplaise aux bonnets de nuit, cela arrivera -, on dira que le Puy du Fou permettait, pardi, de le prévoir et qu’il n’y avait que les aveugles ou les idiots pour ne pas s’en apercevoir.

    Un panache : il faut bien dire que cet immense cortège, tantôt recueilli, tantôt trépidant, de chevaliers, de mousquetaires, de moines, de gentes dames, de soldats, de paysans, a une sacrée gueule, la vache !

    L’Histoire de France est peuplée de serviteurs fidèles qui, dans l’adversité, quand le tonnerre gronde, les alentours sont assiégés et que le sol semble se dérober sous les pieds, enveloppent à la hâte une relique, un statue, un joyau, un symbole, ou même le Saint-Sacrement pour l’emporter au fond des bois, le préserver et continuer à l’honorer dévotement le temps que l’ennemi passe sa route et que le calme revienne. Philippe de Villiers est le serviteur fidèle, et son précieux dépôt l’âme française. Et quand la foule vient se presser de plus en plus nombreuse, comme aujourd’hui au Puy du Fou, c’est que, pour le trésor, l’heure de retrouver triomphalement sa châsse approche. Le nom d’un des prochains spectacles du Puy du Fou mériterait de contenir, pour que la litanie soit complète, le mot espérance.

    Grands-parents, si vous ne deviez faire, avec vos petits marmousets, cet été, qu’une seule activité, ce serait celle-là : ils y trouveront de quoi devenir des hommes, et vous de quoi (re)devenir des enfants.  

     Ecrivain, journaliste Son blog

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/03/livres-que-faire-cet-ete-le-puy-du-fou-le-beau-le-bien-le-6070439.html

  • Les Bestofes – Le Samedi Politique

    YouTube censure TV Libertés. Qu’importe ! Retrouvez tout l’été les meilleurs moments des émissions de la chaîne. Et pour commencer, gros plan sur un des programmes a succès de TV Libertés :”Le Samedi Politique”. 40 émissions de la saison résumées par Elise Blaise en 20 minutes.

     
  • SORTIE DU N°49 (été 2018) DE LA REVUE "SYNTHÈSE NATIONALE"

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    AU SOMMAIRE DU N°49 (été 2018) :

    P 2 : ÉDITORIAL  Roland Hélie

    P 4 :  SORTIR DE L’EUROPE ? Arnaud Menu

    P 6 : LA DÉSINFORMATION PAR LE DÉTAIL Bernard Plouvier

    P 11: AFFAIBLIR LES MÉDIAS AUX ORDRES 

    P 15 : LEXIQUE ANTI-SUBVERSIF Éric Delcroix

    P 22 :  QUE DEVIENT SERGE AYOUB ? Rencontre avec Basile Tomé

    P 28 : ENTRETIEN AVEC VINCENT VAUCLIN (DISSIDENCE FRANÇAISE)

    P 33 : LA CHRONIQUE BARBARE Philippe Randa

    P 35 : NON AUX ÉOLIENNES Aristide Leucate

    P 38 : L’AVENIR INCERTAIN DES BLANCS SUD-AFRICAINS Jean-Claude Rolinat

    P 44 : ERDOGAN VOILÀ UN ENNEMI Jean-François Touzé

    P 48 : IL Y A 30 ANS : DÉCÈS DE ROMUALDI ET D’ALMIRANTE Massimo Magliaro

    P 52 : UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE Charles-Henri d’Elloy

    P 58 : UN GRAND ENTRETIEN AVEC JEAN-PIERRE COUSTEAU Clothaire de La Rue

    P 72 : LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

    P 75 : LES EXPOS VISITÉES PAR Scipion de Salm

    P 80 : REÇUS, LUS ET APPRÉCIÉS 

    P 82 : LES PAGES LITTÉRAIRES Georges Feltin-Tracol, Daniel Cologne

    P 93 : LA VIE DE SYNTHÈSE NATIONALE Activités de l’association

    106 PAGES : 12 € (+ 4 € de port)

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  • Le Zoom à la découverte d’Etretat (2ème partie)

    TV Libertés multiplie reportages et documentaires. Franck Tanguy, l’animateur de “Têtes à Clash”, vous invite à visiter un petit joyau de Normandie : Etretat. Pour se faire, il a fait appel à un historien spécialiste de la ville : Jean-Pierre Thomas. Instructif et rendu splendide grâce aux images des drones de TV Libertés.

    Pour Revoir la première partie

     
  • Quand le Parti communiste touchait l’argent de Moscou

    argent du PCF.jpgC’est à partir des années 1950 que la DST acquiert la conviction qu’elle peut remonter les filières du financement occulte du PCF par son homologue soviétique. Deux raisons à cela. D’abord, en 1952, la brigade financière de la DST que vient de créer le commissaire Jean-Paul Mauriat effectue à Paris une perquisition à la Banque commerciale pour l’Europe du Nord (BCEN), banque alimentée à 98% par des capitaux de la Gosbank, la banque d’État soviétique. Une semaine durant, sous l’œil flegmatique de son directeur, Charles Hilsum, la DST photographie par milliers les documents comptables et apprend comment fonctionne le circuit financier communiste. De plus, en 1962, grâce à son adjoint Robert Xoual, le commissaire Louis Niquet, patron de la section Manipulation (E2) de la DST, entrera en contact avec un ancien résistant comme lui, qui a été victime d’une purge au sein de la direction du PCF : Auguste Lecœur, l’ex-secrétaire de l’organisation que L’Humanité a appelé le « flic Lecœur » en 1954, sans savoir qu’un jour il livrerait les secrets intimes du Parti. 
         Ce qu’il révèle confirme que, dès sa création fin 1920, le PCF n’a certes pas croulé sous « l’or de Moscou », comme le dit la presse anticommuniste, mais qu’il a reçu de manière constante, comme tous les partis frères, une aide non négligeable via l’internationale communiste (Komintern), dont le PCF a été jusqu’en 1943, date de sa dissolution par Staline, la section française. 
    Jérôme, Gosnat, Plissonnier : les hommes des finances 
    Le système de réseaux qui permet l’acheminement de fonds au Parti français plonge donc ses racines avant même sa fondation, à la naissance du Komintern en 1919. Sa section des liaisons internationales (OMS) distribue des fonds secrets en décembre 1919, sous forme de pierres précieuses en provenance des bijoux du tsar, pour une valeur de 2,5 millions de roubles (l’équivalent de 800 000 euros actuels), au militant Fernand Loriot afin que son groupe organise un travail fractionnel au sein de la SFIO, provoquant la scission du Congrès de Tours, le 30 décembre 1920, et la naissance de la Section française de l’internationale communiste (SFIC), futur PCF. 
         Chaque section du Komintern possède ses structures propres, des sociétés écran pour gérer ces fonds afin de financer, sinon la révolution, du moins le bras de fer que constitue la « lutte des classes » contre les « deux cents familles » possédantes. 
         A la direction du PCF, des spécialistes s’occupent de ces finances. C’est le cas de Michel Feintuch, alias « Jean Jérôme », juif originaire de l’ex-Galicie autrichienne, qui va jouer un rôle essentiel pendant la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 1980. Vient ensuite Georges Gosnat, qui a organisé en 1936, avec Jean Jérôme, la compagnie France-Navigation, dont la flotte achemine les militants des Brigades internationales en Espagne. Trente ans plus tard, Georges Gosnat tient les cordons de la bourse et gère l’entrelacs d’entreprises liées au PCF ainsi que les subventions venues d’URSS. Ancien communiste, puis directeur dans les années 1970 du journal Politique-Hebdo, Paul Noirot précise leur rôle dans ses mémoires : « Le pouvoir politique de l’argent est, dans le parti, infiniment plus grand qu’on ne l’imagine. Des hommes comme Georges Gosnat, pratiquement trésorier à vie, ou comme Jean Jérôme, grand maître du commerce et de la banque, disposent, par ce qu’ils savent et ce qu’ils font, d’une influence réelle sans rapport avec leurs responsabilités officielles. » 
         Dans ce cadre, un troisième homme clef apparaît à partir des années 1950 : Gaston Plissonnier, à la fois « éminence grise » des secrétaires généraux successifs – Waldeck Rochet, Georges Marchais, Robert Hue – et homme des liaisons directes avec les services soviétiques, qui lui ont d’ailleurs donné le nom de code de « LANG ». Le système financier que gère la troïka Gosnat-Jérôme-Plissonnier couvre aussi les relations avec un groupe d’entreprises commerciales qui ont l’exclusivité des rapports avec les pays communistes, reversant des fonds au PCF, ce qui constitue une forme détournée de subvention. La plus connue, Interagra, est dirigée par Jean-Baptiste Doumeng, le « milliardaire rouge ». 
    Deux millions de dollars par an sous Brejnev 
    Dans les années 1950, les fonds soviétiques parviennent grâce au Fonds syndical international d’aide aux organisations ouvrières auprès du Conseil des syndicats roumains, une société écran qui distribue des subventions aux partis communistes d’Europe occidentale. En 1954, sous Nikita Khrouchtchev, le PCUS achemine 5 millions de dollars au PCF. Mais dix ans plus tard, en 1964, cette somme se réduit à 2 millions et restera à ce niveau pendant toute l’ère Brejnev (1964-1982). Le PCF demeure toutefois le deuxième parti subventionné d’Europe, après le Parti communiste italien (PCI)
         Le système d’approvisionnement varie. Une filière habituelle est celle de la BCEN, dirigée à Paris dans les années 1970 par l’ancien député Guy de Boysson, et surtout l’homme charnière, le vice P-DG Vladimir Ponomarev, cousin de Boris Ponomarev, chargé des liaisons du PCUS avec les partis frères. En 1979, le journaliste d’extrême droite Jean Montaldo publie Les Secrets de la banque soviétique en France (Albin Michel), un livre fondé sur les archives bancaires de la BCEN qu’il affirme avoir ramassées dans « 243 sac [poubelles] qui traînaient sur la chaussée »... En tout cas, les secrets de la BCEN, jadis percés par la DST, sont étalés au grand jour. Et l’on comprend comment des fonds sont virés de Moscou sur des comptes français. 
         Autre conduit qui sera révélé après la chute de l’URSS : des émissaires du 5ème département (France) du 1er directoire du KGB convoient des sommes dans des valises à double fond. En cas de sommes très importantes (comme en période électorale), le 14ème département, spécialiste des opérations ultrasensibles, se charge de transférer l’argent. Il arrive aussi que des émissaires d’autres pays de l’Est jouent un rôle dans ces transferts financiers. Ainsi, après la chute du Mur de Berlin en 1989, Armin Riecker, ancien diplomate espion est-allemand, expliquera comment en 1979, basé à Paris, il avait été chargé d’apporter une « mallette bourrée d’argent » à Ghislaine, la secrétaire de Gaston Plissonnier... 
    Les « chemises spéciales » signées Plissonnier 
    Désormais, le nom du dirigeant bourguignon, surnommé le « secrétaire perpétuel », va apparaître dans tous les documents trouvés dans les archives soviétiques, après la chute du communisme à l’Est. La presse russe publie des documents issus de l’ancien sérail communiste. C’est ainsi que l’on retrouve les « chemises spéciales » (osobie papki, OP), estampillées « top secret » avec des quittances : ainsi, l’OP du 21 août 1978 contient une quittance signée par Gaston Plissonnier pour un million de dollars au profit du PCF (d’autres enveloppes, moins importantes, sont destinées aux partis des Caraïbes et de La Réunion). Au total 20 millions sont distribués pour les partis frères. 
         Au début des années 1980, les budgets baissent encore. Que s’est-il passé ? D’une part, le PCUS n’arrive plus à contrôler la direction et la politique des partis d’Europe, et ne voit pas pourquoi il continuerait à servir de « vache à lait ». D’autre part, avec l’accession de Mikhaïl Gorbatchev au pouvoir, et sa politique de Glasnost (transparence), on assiste à une révision totale des relations entre partis communistes. Puis à la chute finale. 
         En témoigne, la dernière année où le PCF reçoit des subsides, un courrier adressé à Mikhaïl Gorbatchev par un de ses adjoints : « Gaston Plissonnier a fait savoir que Georges Marchais lui a demandé de solliciter auprès de vous une aide supplémentaire pour le PCF. Cette demande concerne l’élection présidentielle de 1988. [ ...] Dans ces conditions, a dit Gaston Plissonnier, nous nous tournons vers notre frère, le PCUS, comme c’était la coutume dans le passé, pour qu’il nous accorde une aide supplémentaire de 10 millions de francs. » Anatoli Dorynine répond à Plissonnier qu’il est « possible de satisfaire partiellement les camarades français », non sans lui rappeler qu’ils ont déjà reçu, en 1987, 2 millions de dollars du Fonds international d’assistance aux organisations ouvrières et de gauche. In fine, le PCF devra se contenter d’un million de dollars. Et tandis que ce dernier redevient progressivement, par sa taille, le petit parti des années 1920, ses militants nouvelle manière affirment désormais que leur indépendance n’a pas de prix. 
    Rémi Kauffer, Histoire secrète de la 5ème République

  • Du 20 au 26 août à Sées (61) : université d'été d'Académia christiana

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  • Le mythe des « deux ordres privilégiés »

    trois ordres ancien régime.jpgToute personne était privilégiée 

    La répartition de la société en ordres n’est qu’un aspect de la philosophie du droit, sous-jacente à l’Ancienne France, qui se manifeste par le principe généralisé du privilège. Le droit est conçu comme l’attribution d’une chose extérieure à une personne en fonction de son mérite (dignitas) ; il repose sur une définition grecque (Aristote, Ethique à Nicomaque, Livre V) et romaine de la justice consistante à rendre à chacun ce qui lui revient. 
         Ainsi, le principe d’organisation sociale repose sur le rôle rempli par la personne (persona). Dans la relation de la partie (la personne) et du tout (la société), l’égalité recherchée est géométrique : la justice est distributive. Le privilège est donc un droit attribué à une personne individuelle ou collective en compensation d’une charge remplie au service de la chose publique ou d’une activité concourant au bien commun. 
    Chaque sujet du roi, c’est-à-dire chaque personne relevant en dernier ressort de sa justice, participe aux privilèges, dispose des franchises et libertés des différents corps sociaux auxquels il appartient : famille, paroisse, ville, province, profession, ordre. S’il entre dans les ordres religieux, il est protégé par les privilèges de l’Église, comme celui du for, mais doit assurer la pacification du royaume par la diffusion de la morale et de l’instruction. S’il naît dans une famille anoblie, il hérite de ses titres, à condition de participer à la défense de l’ordre public dans les domaines militaire et judiciaire. S’il exerce une profession réglementée, il obtient les avantages de ce métier afin de contribuer efficacement à la prospérité du pays. 
         Le paysan, quant à lui, à la catégorie qui représente l’immense majorité de la population du royaume. Il est libre et n’est pas attaché à la terre ; cependant, son statut juridique découle surtout des privilèges de la circonscription territoriale dans laquelle il vit, seigneurie et paroisse. 
         Enfin, chacun peut être particulièrement distingué : c’est le cas, par exemple, lors d’un octroi de lettres d’anoblissement. Le sujet du droit dans l’Ancien Régime n’est donc pas l’homme mais la personne, individuelle et collective. Ce ne sont pas les hommes qui sont inégaux mais leurs activités qui sont plus ou moins élevées : l’échelle des biens (ordre religieux, ordre politique, ordre économique) entraîne la hiérarchie sociale (clergé, noblesse, tiers état). 
    Dans son discours inaugural des États généraux de Blois de 1576, le chancelier de Birague explique que l’ordre du royaume repose sur le principe d’une juste distinction sociale et donc sur une hiérarchie complémentaire : « La police et économie de la Monarchie de France, consiste en plusieurs points, concernant tant l’ordre, degré, et qualités qui doivent être entre les personnes, que les règlements qui doivent être dans les choses publiques et privées... Est nécessaire qu’en premier lieu les personnes soient policées et rangées en bon ordre, pour commander et obéir chacun en son degré respectivement, et pour tenir la main à l’observation des lois, et règlements »
    Guillaume Bernard, Mythes et polémiques de l’histoire