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culture et histoire - Page 808

  • SORTIE DU N°49 (été 2018) DE LA REVUE "SYNTHÈSE NATIONALE"

    1691809348.jpgAU SOMMAIRE DU N°49 (été 2018) :

    P 2 : ÉDITORIAL  Roland Hélie

    P 4 :  SORTIR DE L’EUROPE ? Arnaud Menu

    P 6 : LA DÉSINFORMATION PAR LE DÉTAIL Bernard Plouvier

    P 11: AFFAIBLIR LES MÉDIAS AUX ORDRES 

    P 15 : LEXIQUE ANTI-SUBVERSIF Éric Delcroix

    P 22 :  QUE DEVIENT SERGE AYOUB ? Rencontre avec Basile Tomé

    P 28 : ENTRETIEN AVEC VINCENT VAUCLIN (DISSIDENCE FRANÇAISE)

    P 33 : LA CHRONIQUE BARBARE Philippe Randa

    P 35 : NON AUX ÉOLIENNES Aristide Leucate

    P 38 : L’AVENIR INCERTAIN DES BLANCS SUD-AFRICAINS Jean-Claude Rolinat

    P 44 : ERDOGAN VOILÀ UN ENNEMI Jean-François Touzé

    P 48 : IL Y A 30 ANS : DÉCÈS DE ROMUALDI ET D’ALMIRANTE Massimo Magliaro

    P 52 : UN TRAIN PEUT EN CACHER UN AUTRE Charles-Henri d’Elloy

    P 58 : UN GRAND ENTRETIEN AVEC JEAN-PIERRE COUSTEAU Clothaire de La Rue

    P 72 : LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta

    P 75 : LES EXPOS VISITÉES PAR Scipion de Salm

    P 80 : REÇUS, LUS ET APPRÉCIÉS 

    P 82 : LES PAGES LITTÉRAIRES Georges Feltin-Tracol, Daniel Cologne

    P 93 : LA VIE DE SYNTHÈSE NATIONALE Activités de l’association

    106 PAGES : 12 € (+ 4 € de port)

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  • Le Puy de Fou invente encore un concept bio et utile : le corbeau anti-mégots

    Il fallait y penser : 

    "Certains sont déjà entrés en action, les autres vont commencer leur besogne à partir de lundi… Six corbeaux, spécialement dressés pour le ramassage des mégots et des déchets, participeront dès la semaine prochaine au nettoyage du parc de loisirs du Puy du Fou, a indiqué vendredi son président, Nicolas de Villiers.

    « L’objectif n’est pas simplement de nettoyer, car les visiteurs sont globalement respectueux de la propreté, mais aussi de mener une action pédagogique », montrant que « la nature elle-même peut nous apprendre à faire attention à l’environnement », a-t-il expliqué.

    L’idée a germé, « il y a plusieurs années, dans l’esprit de l’un des fauconniers du parc, à partir de l’observation des oiseaux », a raconté Nicolas de Villiers. Christophe Gaborit, spécialiste de l’affaitage (dressage) des rapaces, a donc « inventé une petite boîte », contenant d’un côté des croquettes, « dont raffolent les corbeaux », et offrant de l’autre un espace vide, destiné à « accueillir des mégots, ou autres petits déchets », a poursuivi Nicolas de Villiers.

    Lorsque le corbeau dépose un mégot dans la boîte, un mécanisme se déclenche, et une croquette lui est délivrée. « Motivés par la récompense », les corbeaux ont « vite compris comment fonctionnait le jeu », s’est-il réjoui. L’installation a ensuite été réorganisée de manière à ce qu’une seule boîte, « de la taille d’une brouette », permette à tous les oiseaux de déposer leur butin et à Christophe Gaborit de jouer les « chefs d’orchestre ».

    L’espèce sélectionnée, le corbeau « freux », est un oiseau « particulièrement intelligent », qui « lorsqu’il est dans une atmosphère affective porteuse, aime communiquer avec l’homme et établir une relation avec lui par le jeu ». Ces oiseaux sont « très rapides » : en moins de trois quarts d’heure, un corbeau est capable « de remplir un seau », a-t-il ajouté".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Dossier Rockefeller (Gary Allen)

    dossier-Rockefeller.jpgGary Allen (1936-1986) est un journaliste indépendant américain, diplômé de l’université Stanford et de l’université de l’Etat de Californie. Ses recherches l’ont conduit à prendre conscience des objectifs réels des Rockefeller, loin de la version officielle qui nous les présente comme des milliardaires philanthropes.

    Ce Dossier Rockefeller qu’il a lentement et méticuleusement constitué a été publié aux Etats-Unis en 1976, accompagné d’une préface de Lawrence P. Mc Donald, membre du Congrès.

    Le Dossier Rockefeller ne relève pas de la fiction. C’est un exposé synthétique terrifiant au sujet de la décision prise par les Rockefeller et leurs affidés de créer un gouvernement mondial, au-delà de tout clivage politique gauche-droite. Ce livre se distingue des autres ouvrages publiés sur cette famille par le fait qu’il ose révéler et démontrer comment les Rockefeller et leurs proches ont, depuis des décennies, scrupuleusement suivi une stratégie mettant à contribution leur puissance économique afin de prendre le contrôle de l’Amérique dans un premier temps, puis ensuite celui du monde entier.

    Ce livre extrêmement bien documenté met en évidence l’incroyable maîtrise par le clan Rockefeller de vastes pans de l’économie mondiale (banques, compagnies d’assurances, sociétés de transport, énergie,…), soit par la possession d’actions dans des sociétés, soit par l’influence des services de fiducie des banques Rockefeller. En outre, le répertoire complet de tous les mouvements, organismes, publications et établissements favorables à un gouvernement mondial et contrôlés en coulisse par le réseau des Rockefeller et du CFR dépasse l’imagination.

    Par ailleurs, ce livre souligne la capacité d’adaptation des Rockefeller à toutes les situations, sachant tirer parti de la gauche comme de la droite pour faire avancer son plan machiavélique.

    Le Dossier Rockefeller, Gary Allen, éditions Hades, 300 pages, 23 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

    http://www.medias-presse.info/le-dossier-rockefeller-gary-allen/96088/

  • Sénèque et notre temps

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    Sénèque est par excellence le penseur du présent perpétuel. Toutes les tares de son empire romain, trop romain, sont les nôtres. Extrait de notre prochain livre : la sagesse transgressive de Sénèque, ou comment supporter des temps insupportables.

    C’est la fameuse, c’est l’éternelle lettre XCV, citée par Joseph de Maistre dans la deuxième soirée de Saint-Pétersbourg… dénonciation d’une civilisation monstrueuse dite romaine et regret du bon vieux temps frugal… La civilisation procèderait en raffinement (comparer la France de Macron à celle de Louis XIV), mais alors à quel prix…

    « Sans doute, comme vous le dites, cette sagesse de nos aïeux était grossière, surtout à votre naissance, ainsi que tous les autres arts qui avec le temps se sont raffinés de plus en plus. Mais aussi n’avait-on pas besoin alors de cures bien savantes. L’iniquité ne s’était ni élevée si haut, ni propagée si loin : à des vices non compliqués encore des remèdes simples pouvaient résister. »

    Sénèque regrette bien entendu l’avènement de la « grande bouffe », de notre « orgie romaine ».

     « Aujourd’hui il faut des moyens de guérir d’autant plus puissants que les maux qui nous attaquent ont bien plus d’énergie. La médecine était autrefois la science de quelques herbes propres à étancher le sang et à fermer les plaies ; depuis, elle est arrivée insensiblement à cette infinité de recettes si variées. Ce n’est pas merveille qu’elle ait eu moins à faire sur des tempéraments robustes, non encore altérés, nourris de substances digestibles que ne viciaient point l’art et la sensualité. »

    Tout repose sur l’excitation de la faim ; tout, c’est-à-dire le déclin physique de l’humanité :

    « Mais dès qu’au lieu d’apaiser la faim, on ne chercha qu’à l’irriter, et qu’on inventa mille assaisonnements afin d’aiguiser la gourmandise, ce qui pour le besoin était un aliment devint un poids pour la satiété. »

    Et Sénèque se sert à merveille de l’accumulation :

    « De là cette pâleur, ce tremblement de nerfs qu’a pénétrés le vin, ces maigreurs par indigestion, plus déplorables que celles de la faim ; de là cette incertaine et trébuchante démarche, cette allure, comme dans l’ivresse même, constamment chancelante ; de là cette eau infiltrée partout sous la peau, ce ventre distendu par la malheureuse habitude de recevoir outre mesure ; de là cet épanchement d’une bile jaune, ces traits décolorés, ces consomptions, vraies putréfactions d’hommes vivants, ces doigts retors aux phalanges roidies, ces nerfs insensibles, détendus et privés d’action ou mus par soubresauts, et vibrant sans relâche. Parlerai-je de ces vertiges, de ces tortures d’yeux et d’oreilles, du cerveau qui bouillonne comme un fourmillement, et des ulcères internes qui rongent tous les conduits par où le corps se débarrasse ? »

    1426185638.jpgComparaison avec le bienheureux temps jadis point marqué par le règne de la quantité gastronomique et calorique :

    « On était exempt de ces fléaux quand on ne s’était pas encore laissé fondre aux délices, quand on n’avait de maître et de serviteur que soi. On s’endurcissait le corps à la peine et au vrai travail ; on le fatiguait à la course, à la chasse, aux exercices du labour. On trouvait au retour une nourriture que la faim toute seule savait rendre agréable. Aussi n’était-il pas besoin d’un si grand attirail de médecins, de fers, de boîtes à remèdes. Toute indisposition était simple comme sa cause : la multiplicité des mets a multiplié les maladies. Pour passer par un seul gosier, vois que de substances combinées par le luxe, dévastateur de la terre et de l’onde ! »

    Et en effet on dévaste le monde. Avant l’ère moderne et industrielle, l’empire romain fut la cause d’une intense dévastation.

    Puis Sénèque s’en prend aux femmes modernes et jouisseuses ; en se masculinisant elles attrapent des maladies des hommes ! Comparaison terrible, que reprendra Juvénal dans sa sixième satire :

    « Le prince, et tout à la fois le fondateur de la médecine, a dit que les femmes ne sont sujettes ni à la perte des cheveux ni à la goutte aux jambes. Cependant et leurs cheveux tombent et leurs jambes souffrent de la goutte. Ce n’est pas la constitution des femmes, c’est leur vie qui a changé : c’est pour avoir lutté d’excès avec les hommes qu’elles ont subi les infirmités des hommes. Comme eux elles veillent, elles boivent comme eux ; elles les défient à la gymnastique et à l’orgie ; elles vomissent aussi bien qu’eux ce qu’elles viennent de prendre au refus de leur estomac et rendent toute la même dose du vin qu’elles ont bu ; elles mâchent également de la neige pour rafraîchir leurs entrailles brûlantes. Et leur lubricité ne le cède même pas à la nôtre : nées pour le rôle passif (maudites soient-elles par tous les dieux !), ces inventrices d’une débauche contre nature en viennent à assaillir des hommes. »

    Et face au vice la médecine devient impuissante. La femme en perd les privilèges de son sexe :

    « Comment donc s’étonner que le plus grand des médecins, celui qui connaît le mieux la nature, soit pris en défaut et qu’il y ait tant de femmes chauves et podagres ? Elles ont perdu à force de vices le privilège de leur sexe ; elles ont dépouillé leur retenue de femmes, les voilà condamnées aux maladies de l’homme. »

    Après c’est la formule célèbre : compte nos cuisiniers. 

    « Nos maladies sont innombrables ; ne t’en étonne pas ; compte nos cuisiniers. Les études ne sont plus ; les professeurs de sciences libérales, délaissés par la foule, montent dans une chaire sans auditeurs. Aux écoles d’éloquence et de philosophie règne la solitude ; mais quelle affluence aux cuisines ! Quelle nombreuse jeunesse assiège les fourneaux des dissipateurs ! »

    2538469425.jpegEt d’évoquer la pédophilie festive de nos romains diners :

    « Je ne cite point ces troupeaux de malheureux enfants qui, après le service du festin, sont encore réservés aux outrages de la chambre à coucher. Je ne cite point ces bandes de mignons classés par races et par couleurs, si bien que tous ceux d’une même file ont la peau du même poli, le premier duvet de même longueur, la même nuance de cheveux, et que les chevelures lisses ne se mêlent point aux frisées. »

    Citons la remarque de Joseph de Maistre sur cette page prodigieuse, immortelle :

    « Avez-vous présente par hasard la tirade vigoureuse et quelquefois un peu dégoûtante de Sénèque sur les maladies de son siècle?

    Il est intéressant de voir l'époque de Néron marquée par une affluence de maux inconnus aux temps qui la précédèrent. »

    Sénèque évoque la frénésie meurtrière de l’État… 

    « Notre frénésie n’est pas seulement individuelle, elle est nationale : nous réprimons les assassinats, le meurtre d’homme à homme ; mais les guerres, mais l’égorgement des nations, forfait couronné de gloire ! La cupidité, la cruauté, ne connaissent plus de frein : ces fléaux toutefois, tant qu’ils s’exercent dans l’ombre et par quelques hommes, sont moins nuisibles, moins monstrueux »

    Et Sénèque de souligner que ces massacres sont légaux, politiques, encouragés par le sénat :

    « …mais c’est par décrets du sénat, c’est au nom du peuple que se consomment les mêmes horreurs, et l’on commande aux citoyens en masse ce qu’on défend aux particuliers. L’acte qu’on payerait de sa tête s’il était clandestin, nous le préconisons commis en costume militaire. Loin d’en rougir, l’homme, le plus doux des êtres, met sa joie à verser le sang de son semblable et le sien, à faire des guerres, à les transmettre en héritage à ses fils, tandis qu’entre eux les plus stupides et les plus féroces animaux vivent en paix. »

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    L’homme vit et tue en insecte. A côté de cela se développe l’apathie (l’anesthésie, dit l’historien Stanley Payne des citoyens d’aujourd’hui). L’apathie a suivi comme toujours la libération sexuelle ou autre ; et elle est dure à corriger :

    « Quant aux esprits émoussés et obtus ou que leurs habitudes dépravées dominent, il faut un long travail pour que leur rouille s’efface. Au reste, si l’on élève plus vite à la perfection les âmes qui tendent au bien, on aidera aussi les âmes faibles et on les arrachera à leurs malheureux préjugés en leur enseignant les dogmes de la philosophie dont l’importante nécessité est si visible. Il y a en nous des penchants qui nous font paresseux pour certaines choses, téméraires pour d’autres. On ne peut ni arrêter cette audace, ni réveiller cette apathie, si l’on n’en fait disparaître les causes, qui sont d’admirer et de craindre à faux. »

    Un remède après ce constat de désespoir ? Il faut un noble but pour se protéger :

    « Il faut se proposer un but de perfection vers lequel tendent nos efforts et qu’envisagent tous nos actes, toutes nos paroles, comme le navigateur a son étoile pour le diriger dans sa course. Vivre sans but, c’est vivre à l’aventure. Si force est à l’homme de s’en proposer un, les dogmes deviennent nécessaires. Tu m’accorderas, je pense, que rien n’est plus honteux que l’homme indécis, hésitant et timide, qui porte le pied tantôt en arrière, tantôt en avant. C’est ce qui en toutes choses nous arrivera, si nos âmes ne se dépouillent de tout ce qui nous retient en suspens et nous empêche d’agir de toutes nos forces. »

    Nicolas Bonnal

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/08/02/seneque-et-notre-temps-6070237.html

  • Louis XVI, cet inconnu ... Allez, on révise son histoire de France !

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    Louis XVI préparant l’expédition La Pérouse 

    Oui, c’est Louis XVI qui l’a fait : le saviez-vous ?

     Louis XVI décida de soulager son peuple en le dispensant du droit de Joyeux avènement, impôt perçu à chaque changement de règne.

    • Louis XVI, créa le corps des pompiers.

    • Louis XVI, autorisa l’installation de pompes à feu, pour approvisionner Paris en eau de manière régulière.

    • Louis XVI, créa un mont-de-piété à Paris pour décourager l’usure et venir en aide aux petites gens.

    • Louis XVI, abandonna aux équipages de ses vaisseaux le tiers de la valeur des prises qui lui était réservé en temps de guerre.

    • Louis XVI, décida d’aider l’abbé de l’Épée dans son œuvre pour l’éducation des « sourds-muets sans fortune » auquel il enseignait un langage par signes de son invention. Le Roi lui versa alors une pension de 6000 livres sur sa propre cassette, contre l’avis de l’archevêché qui soupçonnait cet homme de jansénisme.

    • Louis XVI, dota l’école de Valentin HAUY pour les aveugles.

    • Louis XVI, donna l’ordre à ses commandants de vaisseaux de ne point inquiéter les pêcheurs anglais et obtint la réciproque pour les pêcheurs Français.

    • Louis XVI, donna le droit aux femmes mariées et aux mineurs de toucher eux-même leur pensions sans demander l’autorisation de leur mari ou tuteur.

    • Louis XVI, ordonna aux hôpitaux militaires de traiter les blessés ennemis « comme les propres sujets du Roi » 90 ans avant la 1ère convention de Genève !

    • Louis XVI, décida d’abolir le servage et la main morte dans le domaine royal et le droit de suite qui permettait aux seigneurs de faire poursuivre les serfs ou mainmortables qui quittaient leur domaine.

    • Louis XVI, ordonna l’abolition de la question préparatoire et préalable (torture).

    • Louis XVI, accorda le premier, le droit de vote aux femmes dans le cadre de l’élection des députés à l’assemblée des états généraux.

    • Louis XVI, décida de faire construire à ses frais, des infirmeries « claires et aérées » dans les prisons.

    • Louis XVI, s’inquiéta du sort qui était réservé aux prisonniers détenus en préventive de par leur inculpation, avant le procès. Par ailleurs, il décida de leur accorder une indemnité ainsi qu’un droit d’annonce dans le cas où leur innocence serait reconnue lors de leur procès (sujet d’une étonnante actualité) !

    • Louis XVI, supprima de très nombreuses charges de la maison de Roi (plus du tiers).

    • Louis XVI, permit aux femmes d’accéder à toutes les maîtrises.

    • Louis XVI, finança tous les aménagements, de l’hôtel-Dieu pour que chaque malade ait son propre lit individuel.

    • Louis XVI, employa le premier, l’expression « Justice sociale ».

    • Louis XVI, fonda un hôpital pour les enfants atteints de maladies contagieuses, aujourd’hui nommé : « Hôpital des enfants malades »

    2632849525.jpg• Louis XVI, créa le Musée des Sciences et Techniques, futur Centre National des Arts et Métiers.

    • Louis XVI, fonda l’École des Mines.

    • Louis XVI, finança sur ses propres fonds, les expériences d’aérostation des frères Montgolfier. (Photo).

    • Louis XVI, finança également les expériences de Jouffroy pour l’adaptation de la machine à vapeur à la navigation.

    • Louis XVI, exempta les Juifs du péage corporel et autres droits humiliants.

    • Louis XVI, accorda sept millions aux victimes du froid excessif en 1784.

    • Louis XVI, accorda des pensions de retraites, à tous ceux qui exerçaient une profession maritime.

    • Louis XVI, demanda l’établissement annuel de la balance du commerce.

    • Louis XVI, créa le droit de propriété des auteurs et compositeurs de musique.

    • Louis XVI, accorda l’état-civil aux non-catholiques.

    • Louis XVI, créa l’Ecole de musique et de danse de l’Opéra de Paris et le musée du Louvre.

    9782868391438-fr-300.jpgSource : « Louis XVI a la parole » de Paul et Pierrette GIRAULT de COURSAC, éd de l’OEIL, 1997..

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/10/histoire-louis-xvi-cet-inconnu-%C2%A0-allez-on-revise-son-histo-6071651.html

  • Commémoration de la bataille d’Amiens : un absent qui ne fait pas honneur à la France…

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    Au moment où j’écris ces lignes, ni Emmanuel Macron ni Édouard Philippe ne devraient assister aux cérémonies marquant le centenaire de la bataille d’Amiens. On aurait prié le ministre des Armées de revenir de vacances pour représenter la France chez elle en terre picarde. Car, jusqu’à ces derniers jours, l’information circulait que la nation à qui incomba, en 1918, la mission historique de commander en chef les armées alliées en la personne du maréchal Foch serait représentée par un simple secrétaire d’État, Mme Geneviève Darrieussecq, chargée des Anciens Combattants. On se pince !

    Certes, le nom de cette bataille, qui débuta le 8 août 1918, est bien moins connu des Français que ceux de la Marne ou Verdun. Mais cette bataille, où combattirent côte à côte Français, Britanniques, Australiens, Canadiens et Américains, fut décisive pour les alliés. Elle ouvrit, en effet, la voie à d’autres victoires durant les cent jours qui conduisirent au 11 novembre. « Jour de deuil de l’armée allemande », écrivit dans ses mémoires le général Ludendorff, chef d’état-major général adjoint des armées impériales. Une bataille qui coûta, en trois jours, la vie à 46.000 soldats alliés. Lorsque les Amiénois, évacués en mars 1918, reviendront, ils trouveront une ville en ruine : de mars à août, c’est près de 900 bombes et 11.000 obus qui se sont abattus sur la cité picarde. Une miraculée dans ces décombres : la cathédrale, joyau du gothique flamboyant !

    La Grande-Bretagne, elle, est à la hauteur de l’événement commémoré : le prince William, duc de Cambridge, représentant la reine, ainsi que le Premier ministre britannique Theresa May sont présents. Le président de la République française, chef des armées, Amiénois de naissance qui plus est, non. Le maire UDI d’Amiens, Brigitte Fouré, a bien tenté de justifier, au micro de RFI, cette absence : « Je pense que pour les Britanniques, la date du 8 août est une date extrêmement importante, mais il ne vous échappe pas que le 8 août est en pleine période creuse dans la vie politique française. » Vacances, j’oublie tout, plus rien à faire du tout ? Ils auraient quand même pu attendre septembre, en 1918, pour lancer cette offensive…

    Le week-end dernier, Emmanuel Macron, en bras de chemise, forcément accompagné de Brigitte, jouait au cicérone, devant des caméras complaisantes (la vidéo court sur les réseaux sociaux), en faisant justement visiter le fort de Brégançon au Premier ministre britannique, tel un nouveau riche montrant sa dernière acquisition à des amis. On échappa de peu à la visite des toilettes et, soigneusement, curieusement, nous fut épargné le zoom sur le nouveau bassin aquatique hors-sol que le Président s’est fait construire.

    Puisque c’est les vacances – service minimum oblige, donc -, mon papier s’arrêtera là. Emmanuel Macron n’assiste pas aux commémorations de la bataille d’Amiens. Il doit avoir piscine au fort de Brégançon. Il y a des matins où on aimerait être britannique.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/commemoration-de-la-bataille-damiens-un-absent-qui-ne-fait-pas-honneur-a-la-france/