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culture et histoire - Page 803

  • Retour sur le krach boursier de 1929

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    Reportage sur le krach boursier de 1929 dont bien peu d’enseignements ont été tirés.

  • Lu dans Présent : Guide sulfureux du Paris « réac & facho », Anne Hildago ne va pas aimer !

    2130389052.jpgPhilippe Randa

    Anne Hidalgo aimerait tant chasser tous les « mal-pensants », « mal-engagés », « mal-repentants » des rues d’une capitale sur laquelle elle entend régner si dictatorialement ; mal lui en a pris,  en février dernier, lorsqu’elle voulut interdire à l’Académicien Michel Déon, Ancien secrétaire de rédaction à L’Action française de Charles Maurras, d’être inhumé dans cette capitale française qu’il aimait tant : elle dû capituler « en rase-Paname » sous la bronca que cette vilenie suscita.

    Il est donc certain qu’elle ne goûtera guère le Guide sulfureux du Paris « réac & facho » de Patrick Parment qui vient de paraître aux « Bouquins de Synthèse nationale » : cet ancien journaliste du Figaro Magazine, aujourd’hui collaborateur à la revue  Synthèse nationale et au site EuroLibertés, par ailleurs rédacteur en chef du pertinent Journal du chaos (sur internet) a en effet répertorié les rues de la Capitale, arrondissement par arrondissement, pour nous y faire revivre « écrivain, intellectuel, artiste, éditeurs, partis journaux, hommes politiques et autres curiosités » qui y ont été domicilié…

    Ce guide fourmille d’anecdotes tragiques ou cocasses, de rappels historiques ou de souvenirs émouvants qui ne laisseront aucun lecteur curieux indifférent : de la rue de Beaune où Jean-Marie Le Pen installa sa société (la SERP, spécialisée dans le chant de tradition) au Boulevard de Sébastopol (siège du Parti des Forces nouvelles, rival du Front national dans les années 80, alors domicilié, lui, rue de Suresnes), en passant par la rue Jean-Jacques Rousseau où vit le jour Le Choc du mois, fondé (entres autres) par Patrick Buisson, François Brigneau, Marc Dem et Jean Bourdier avec toute une génération de jeunes journalistes « modérément de gauche » qui firent (et font encore) les beaux jours de la presse non-conformiste (Éric Letty et Nicolas Gauthier, notamment)… et bien sûr, la rue d’Amboise, resté depuis 1982 l’adresse de ce quotidien « nationaliste, identitaire et catholique français » que vous êtes en train de lire, qui a bien failli disparaître il y a peu et que ses lecteurs ont sauvé (encore merci à tous !).

    C’est un magnifique Devoir de Mémoire auquel Patrick Parment s’est attelé avec une méticulosité, une patience et un talent qu’aurait de toute évidence salué son ami Emmanuel Ratier, à la mémoire duquel ce guide est dédié.

    Guide sulfureux du Paris « réac & facho », Patrick Parment, Les Bouquins de Synthèse nationale, 396 pages, 27 euros (pour commander ce livre : cliquez ici ou écrire à l’éditeur : Synthèse nationale 9, rue Parrot – CS 72809 – 75012 Paris (correspondance uniquement)

    Article publié dans le quotidien Présent cliquez là du 5 août 2018

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/08/08/lu-dans-present-guide-sulfureux-du-paris-reac-facho-anne-hil-6071188.html

  • Les Bestofes – Perles de Culture

    TV Libertés a compilé pour vous les meilleurs moments de l’émission “Perles de Culture” pour l’année 2017-2018. Artistes, historiens, écrivains, critiques cinématographiques, certains célèbres, les autres à découvrir, les invités d’Anne Brassié font l’éloge de la culture française d’hier et d’aujourd’hui.

    Pour revoir des anciens épisodes de Perles de Culture, Cliquez ici

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/08/24619/bestofes-perles-de-culture

  • Les Bestofes – Perles de Culture

    TV Libertés a compilé pour vous les meilleurs moments de l’émission “Perles de Culture” pour l’année 2017-2018. Artistes, historiens, écrivains, critiques cinématographiques, certains célèbres, les autres à découvrir, les invités d’Anne Brassié font l’éloge de la culture française d’hier et d’aujourd’hui.

    Pour revoir des anciens épisodes de Perles de Culture, Cliquez ici

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/08/24619/bestofes-perles-de-culture

  • La cause des arbres. Partie 1 : les arbres, climatiseurs des villes.

    Mercredi matin, sur RMC, un spécialiste des changements climatiques expliquait qu'un arbre, par sa simple existence, équivalait à l'efficacité de cinq climatiseurs : en période de fortes chaleurs, l'argument peut être entendu plus facilement et largement, peut-être, qu'en temps normal. Or, dans certaines villes et dans des communes périphériques où le bitume marque l'envahissement « rurbain », les arbres sont souvent victimes de politiques qui se veulent d'aménagement quand elles ne sont, trop souvent, que d'arrangements commerciaux ou « économiques ». Ainsi, à Rennes, ville devenue « trop minérale » et qui met des arbres maigrelets en pots, sans enracinement, sur des places passantes souvent irrespirables l'été, la municipalité de Gauche n'a visiblement pas connaissance des qualités indéniables des arbres et la récente canicule ne lui a, non moins visiblement, rien appris, poursuivant ainsi dans sa politique « arboricide », depuis, hier, la place Hoche jusqu'à l'avenue Janvier dans quelques mois : l'abattage des beaux arbres sexagénaires de cette dernière voie est programmé pour l'automne, semble-t-il, sans que les cautions « écologistes » de la majorité municipale ne s'en émeuvent...

    Et pourtant ! Un récent hors-série de La Vie-Sciences, encore en kiosques, est entièrement consacré aux arbres, et mérite lecture attentive. Ainsi, on y lit, sous la plume du botaniste Francis Hallé, quelques éléments qui montrent tout l'intérêt des arbres face au réchauffement climatique et à ses effets en milieu urbain : « Chacun sait bien qu'il trouve de la fraîcheur sous un arbre et encore plus dans un sous-bois. L'ombre coupe des effets du soleil, mais elle n'est pas seule responsable de la chute des températures. Cette dernière vient surtout de l'évaporation. Les arbres sont comme de formidables mèches : depuis leurs racines, l'humidité monte dans la plante, l'hydrate et finalement s'évapore par le haut, ce qui rafraîchit l'atmosphère. » Ce ne sont donc pas les misérables arbres en pot, à peine esthétiques, qui peuvent jouer le rôle de climatisation que les populations demandent parfois au cœur d'un été brûlant, puisqu'ils n'ont guère de racines, prisonniers qu'ils sont de leur carcan de plastique ou de bois peint.

    Dans la même revue, le géographe Bruno Sirven complète le propos de son prédécesseur : « En ville, l'arbre habite le milieu le plus hostile : air et sol viciés, chaleur, éclairage permanent, vandalisme, pare-chocs... Ses bienfaits sont particulièrement appréciés des citadins, car il leur rend la ville plus hospitalière.

    « Pour des raisons climatiques, d'abord. L'arbre abrite, il domine et offre un second toit aux immeubles. Il ombrage les terrasses et les jeux de boules, les foires et les marchés, et accompagne trajets et flâneries. Il fait chuter les températures estivales et combat les îlots de chaleur (jusqu'à 10 ° C). Que seraient nos villes sans ce parasol hors-pair ? Plus qu'un écran, il capte et diminue l'énergie solaire, ventile et hydrate l'air, le décrasse des gaz, suies, pollens et autres particules délétères. Il l'oxygène, l'ionise et même l'assainit en diffusant des molécules aseptisantes. » 

    Ce rôle majeur de climatiseur naturel, mais qui n'est pas le seul bénéfique des arbres comme on peut le voir et le constater en se promenant sous leurs branches et feuillages, ne peut désormais être négligé par les édiles locaux, de Rennes comme d'ailleurs, et il devrait amener aussi les villes à envisager une replantation massive de rangées d'arbres, en prévision d'un avenir que nombre de scientifiques, pas encore démentis par les faits, nous annoncent marqué par un sensible réchauffement climatique (même si nous savons que, en histoire du climat, comme en histoire tout court, l'imprévu est toujours possible, pour le meilleur comme pour le pire). Jean de La Fontaine, en son temps, a tout dit de cette politique qui s'enracine (c'est le cas de le dire !) dans la durée, celle-là même que néglige trop souvent le « temps démocratique » : dans sa fable intitulée « Le Vieillard et les trois jeunes Hommes », il raconte l'histoire de cet octogénaire qui plantait des arbres quand les jeunes gens moquaient cette action dont il ne tirerait, croyaient-ils, aucun intérêt, eu égard à son grand âge. « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », affirme le vieil homme... Une politique « dynastique », en somme, qui pourrait profiter aux générations suivantes, et cela sur plusieurs décennies, voire siècles selon les espèces d'arbres envisagées.

    Aussi, la volonté municipale d'abattage des arbres de l'avenue Janvier à Rennes, qui va à l'encontre de ce que les scientifiques prônent et de ce qu'il est raisonnable de faire ici et ailleurs, maintenant et demain, apparaît comme une absurdité écologique et, plus encore, un crime contre l'esprit et la raison : s'y opposer, c'est encore le meilleur moyen, ici et maintenant, de défendre la cause des arbres, et d'assurer celle des hommes !

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Le commando d'Extrême-Orient (Dam Sam) dans le conflit algérien

    L'histoire du commando Dam San, le Commando d'Extrême-Orient, débarqué à Oran le 6 avril 1956, est celle d'Indochinois en guerre, loin de leur pays, au service de la France. Ils étaient paysans, montagnards des plateaux du Centre-Vietnam, Nungs, Thos, Thais, Cambodgiens, Vienamiens du Nord, du Centre, du Sud. Tous étaient des volontaires, animés de l'espoir de mériter par leur sang, la qualité de Français. C'est la chanson d'une geste moderne, racontée par leur chef. L'amertume que l'on y trouve correspond aux difficultés rencontrées, non pour mourir, mais pour devenir Français.


    13 janvier 1959 : Le Commando présentant les armes au général Raoul Salan 
    Incorporé au 22e RIC en 1956, le Commando mena des embuscades et patrouilles près de la frontière marocaine et effectua des contrôles de villages.
    Devenu réserve opérationnelle aux ordres du colonel commandant le secteur de Marnia, il connut une grande variété de missions et prit part à de nombreux combats. Parmi les opérations les plus spectaculaires de cette période, il faut citer les assauts suivants, qui valurent à l'unité un élogieux témoignage de satisfaction du général commandant la 12e DI :
    - djebel Fillaoussene , le 15 juillet 1956 et le 17 avril 1957,
    djebel Kroun, le 22 juillet 1956,
    le Kef, le 8 octobre 1956,
    Taffessera, le 25 mai 1957,
    djebel Aimar, le 5 juillet 1957,
    Du 4 janvier au 14 mai 1958, le Commando fut affecté au secteur de Guelma, tenu par le 151e RIM, puis intégré au groupement mobile du 1er REP aux ordres du colonel Jeanpierre. Il se distingua tout particulièrement :
    le 21 janvier 1958, au combat d'Hammam Ouled Ali,
    le 24 janvier 1958, à l'assaut de Kef Fernane, où la prise de quinze armes dont une mitrailleuse, lui valut les félicitations du général de corps d'armée de Constantine.
    le 18 mars 1958, au djebel Marjoum, avec la prise de quatre armes
    le 29 mars 1958, au Chabet Ben Saïd, avec la prise de seize armes dont trois mitrailleuses
    les 29 et 30 avril 1958 au douar Hanencha, avec la prise de vingt huit armes, dont trois fusils mitrailleurs sans compter diverses actions contre les bandes locales.

    1959 : Les sergents-chefs Man et Bick en opération
    Du 19 septembre 1958 au 1er juin 1960, affrontée à la guérilla parcellaire, l'unité fut affectée au secteur de Tenès et ses montagnes côtières, où elle adopta la doctrine des commandos de chasse. Elle y livra plusieurs combats :
    9 mars 1959, au Bissa, prise de cinq armes
    1er avril 1959, dans l'Oued Dalia, prise de cinq armes dont un fusil mitrailleur
    14 mars 1960, au djebel Nador, prise de quatre armes
    le 1er avril 1960, sur le djebel Rregoun, prise de quatre armes, dont un fusil mitrailleur
    le 13 avril 1960, au djebel Tabedouret, prise d'une arme.
    Au terme de quatre années de guerre, le Commando Dam San fut dissous à Alger, à l'issue d'une émouvante prise d'armes qui se déroula au camp de Beni Messous le 12 juin 1960. Il comptait vingt quatre tués. Les corps de vingt d'entre eux furent regroupés au cimetière militaire d'El Alia, deux furent inhumés en France et deux furent réclamés par leur famille en Indochine. Ses membres d'origine indochinoise rejoignirent le 1er RPIMa de Bayonne. Les cadres européens furent mutés en France et en Algérie.
    L'histoire de ce Commando, phalange de vaillants tirailleurs indochinois embarqués pour la France en 1956, est celle d'une véritable expérience d'intégration. Elle reflète l'enthousiasme des anciens colonisés pour un certain visage de la Mère-Patrie, l'inquiétude des derniers représentants de la France avant l'évacuation, le désespoir des volontaires trop vite placés au contact des difficultés de l'assimilation, le renouveau de leur équilibre mental au fur et à mesure qu'ils sentirent recréer autour d'eux le cadre franco-indochinois nécessaire à leur évolution.
    Les pages de gloire de cette unité, qui figura parmi les plus célèbres d'Algérie, ne feront pas oublier son drame profond, et les perspectives d'avenir de ces jeunes gens, qui ont voulu dévorer deux mille ans et douze mille kilomètres dans une seule existrence d'homme. Extrait du livre "Le Commando d'Extrême-Orient" écrit par le général Guy SIMON en mars 1963. PC FNCV

    Août 1958 - Le Commando d'Extrême-Orient en vacances à Paris 
    "Compagnons, j'ai voulu vous parler de ces choses 
    Et dire en quatre mots pourquoi je vous aimais 
    Lorsque l'oubli se creuse au long des tombes closes, 
    Je veillerai du moins, et n'oublierai jamais. 
    Si parfois dans la jungle où le tigre vous frôle, 
    Et que n'ébranle plus le recul du canon, 
    Il vous semble qu'un doigt se pose à votre épaule, 
    Si vous croyez entendre appeler votre nom. 
    Soldats qui reposez sous la terre lointaine 
    Et dont le sang donné me laisse des remords, 
    Dites-vous simplement: "C'est notre capitaine 
    Qui se souvient de nous et qui compte ses morts"." 
    Capitaine de Borelli 
    Tuyen Quang, le 3 mars 1885

  • Dans Présent d'aujourd'hui : un article sur "le Guide sulfureux du Paris réac et facho" de Patrick Parment

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    Lire Présent cliquez ici

    Chez votre marchand de journaux : 1 € 30 

     
     
  • Les Bestofes – Livre-Libre

    TV Libertés a repris les meilleurs moments de son magazine “Livre-Libre”, animé par Gilbert Collard. L’avocat et homme politique reçoit célébrités et inconnus du grand public pour mettre en lumière leur ouvrage.

    Pour revoir les épisodes de livre libre, cliquez ici

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/07/24616/bestofes-livre-libre

  • La nation française, mais aussi la civilisation européenne

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle 

    La nation est en danger et la droite nouvelle doit se positionner clairement comme son défenseur. Mais, dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, les nations européennes ne peuvent pas faire face seules aux dangers qui les menacent. Ce n’est qu’en constituant un pôle de puissance qu’elles pourront défendre leur civilisation et s’assurer un avenir digne de leur histoire. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que la droite nouvelle se positionne comme une force attachée non seulement à la nation française mais aussi à l’Europe et à sa civilisation.

    La droite nouvelle doit défendre la nation

    La droite nouvelle doit en effet défendre notre nation d’abord. Mise en cause par les entreprises idéologiques du Système, la nation est attaquée de toutes parts. Elle est mise en cause par l’Europe bruxelloise qui ne construit pas une souveraineté européenne mais cherche à la fondre dans un grand melting pot mondial. La nation est également menacée par une immigration massive et incontrôlée qui s’apparente de plus en plus à une colonisation à rebours détruisant notre identité et déracinant notre peuple sur sa propre terre. Aussi, la droite nouvelle doit-elle se positionner clairement comme le défenseur de la nation. La nation qui demeure, au-delà de la famille, la communauté fondamentale, celle qui donne aux hommes leur place dans l’espace et dans le temps.

    Le monde, devenu multipolaire, est soumis au choc des civilisations

    Pour autant, dans le monde d’aujourd’hui, ce positionnement national, aussi important soit-il, n’est pas suffisant. Car nous ne sommes plus au siècle dernier, encore moins au XIXe siècle, lorsque les nations européennes se querellaient pour la domination de la planète. Nous vivons dans un monde différent, caractérisé par l’émergence de nouvelles puissances et soumis au choc des civilisations. En effet, les grandes nations, telles la Chine ou l’Inde, fortes de leur assise continentale, de leur population innombrable et du dynamisme de leur économie, s’imposent désormais sur la scène mondiale. Or, toutes ces entités émergentes, y compris le monde musulman solidaire dans le cadre de l’Oumma islamique, affirment avec assurance leur propre civilisation.

    Les nations européennes n’ont un avenir que toutes ensemble

    Dans ce monde nouveau, les vieilles nations d’Europe ne font plus le poids prises isolément. Leurs dimensions, tant territoriale, démographique que militaire et même économique, ne sont plus à la hauteur des enjeux actuels. En revanche, prises toutes ensemble, elles représentent une force considérable capable de rivaliser avec les plus grandes des puissances émergentes.

    De surcroît, les peuples européens partagent une même civilisation dont ils ne ressentent pas toujours la réalité mais qui constitue pourtant l’essentiel de leur univers. Car les Européens se distinguent des autres pôles de puissance par une identité commune qui est beaucoup plus forte que les différences culturelles qui peuvent les séparer les uns des autres. Aussi, pour rester fidèles à leur génie propre, les nations européennes doivent-elles se rassembler autour de leur héritage commun. Ce faisant, elles pourront retrouver collectivement la puissance qui garantit l’indépendance, la souveraineté et l’identité.

    La droite nouvelle doit s’affirmer européenne et civilisationnelle

    La droite nouvelle doit donc se positionner clairement comme européenne, non pas au sens où l’entendent les européistes, mais dans l’esprit d’une Europe puissance.  Il ne s’agit en aucun cas de cautionner l’organisation bruxelloise qui n’assume ni ne défend la civilisation dont les États qui la composent sont les héritiers. Il s’agit en réalité d’œuvrer, comme le propose par ailleurs Ligne droite, à l’émergence d’un pôle de puissance européen sous la forme d’une confédération libérée de la bureaucratie européiste et dirigée par les États ( lire un texte à ce sujet ). Une démarche qui doit s’appuyer sur la dimension européenne de notre identité pour faire face à la réalité civilisationnelle des défis d’aujourd’hui. Tant il est vrai que la plupart des menaces que subissent les nations européennes, qu’il s’agisse de l’immigration, du terrorisme, de la concurrence économique sauvage ou de l’américanisation de notre société, relèvent toutes d’un antagonisme civilisationnel.

    Un positionnement national et européen

    Ce positionnement national et européen de la droite nouvelle est donc stratégique et doit innerver l’ensemble de son projet de redressement. Ainsi, par exemple, l’impératif de préférence nationale doit-il être étendu à la notion de préférence civilisationnelle. De même, le renouveau du patriotisme doit-il se traduire par l’émergence d’un authentique patriotisme européen. C’est en effet à travers cette vision civilisationnelle que la droite nouvelle sera crédible dans son projet. C’est grâce à ce positionnement qu’elle apparaîtra comme seule capable de défendre les valeurs et les idées de la droite tout en prenant en compte le monde d’aujourd’hui. Une démarche qui assure la synthèse entre tradition et modernité.

    Ligne droite considère que son positionnement national et européen constitue pour la droite nouvelle le gage le plus important de l’efficacité et de la pertinence de son projet.

    Ligne droite 06/08/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/nation-francaise-civilisation-europeenne-ligne-droite/