
Préface d’Éric Hazan
Ce que tout révolutionnaire doit savoir de la répression, Victor Serge
Photo de la couverture : policiers en civil lors des manifestations CPE de 2006
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« J’ai mal à l’Espagne » : la célèbre phrase de Miguel de Unamuno continue de résonner avec la même intensité dans un pays où elle préludait déjà à une série de crises qui n’ont cessé de le déchirer jusqu’aux dernières menées séparatistes catalanes.
Cependant, loin de s’abandonner au sentiment tragique d’une grandeur irrémédiablement passée ou de se résigner à l’accueil touristique de masse sur fond de corruption immobilière, de prévarication politique et de décadence monarchique, la petite maison d’édition espagnole EɅS a courageusement relevé le défi du dépassement du clivage partisan, entretenu par une « caste » politique locale d’une insigne médiocrité, en faisant le pari d’un réarmement culturel d’inspiration néo-droitière à la française. A l’instar d’EɅS – déesse de l’aurore en grec qui annonce la venue de son frère Hélios, le soleil – la maison d’édition entend résolument contribuer à la renaissance culturelle européenne.
Dans un pays où l’opposition nationale a du mal à s’extirper de la référence incapacitante au Franquisme et où la référence européenne obligatoire fait bon marché de l’idiosyncrasie espagnole, les éditions EɅS participent d’une réévaluation du passé éloignée aussi bien du nationalisme de clocher que de l’européisme systémique béat, avec la volonté de contribuer à la résolution de la lancinante question de savoir « comment être européens sans cesser d’être espagnols ».
Rien d’étonnant donc à ce que la collection Synergias, inaugurée par l’ouvrage éponyme de Robert Steuckers, s’enrichisse aujourd’hui d’un livre consacré à « Dominique Venner, l’envoyé d’Homère », sous la forme d’un recueil de 22 contributions qui vont d’Alain de Benoist ou Jean-Yves Le Gallou, à Michel Lhomme – que nos lecteurs connaissent bien – en passant par Jesús Sebastián Lorente, Carlos X Blanco ou Juan Pablo Vitali, pour ne citer qu’eux.
Contrairement aux attentes d’un lecteur français, le point de départ du recueil ne se présente pas comme un hommage – même si on le sent poindre en conclusion – que comme l’invite à connaître le personnage en remontant le cours de sa vie à partir d’un suicide qui ne laisse pas de surprendre « ceux pour qui Dominique Venner incarnait l’idéal grec de mesure et de sérénité stoïque, au terme d’une trajectoire marquée en ses débuts par un activisme ardent ».
De fait, le suicide de Dominique Venner, même pour un identitaire espagnol, ne va pas de soi : il s’agit, précise l’avertissement, d’essayer de comprendre le suicide de l’historien et écrivain Dominique Venner qui mit tragiquement fin à ses jours le 21 mai 2013 en la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
L’ouvrage invite à dépasser les simples formules de « sacrifice ou immolation », prononcés par ses proches autant qu’il met en garde contre « l’utilisation idéologique abusive à laquelle cette mort, de manière presque inévitable, se prête ».
Prévention donc à l’encontre des mésusages de la mémoire historique et prévenance à l’égard de la figure de Venner, le livre invite à examiner à nouveaux frais la figure de celui qui « a voulu faire de son suicide un acte publique, un acte politique qui peut s’analyser sans faire injure à sa mémoire ni cracher sur sa tombe ».
Qui fut réellement Dominique Venner ? Quelle lecture politique ou métapolitique convient-il de faire de son suicide ? Comment et pour quoi a-t-il lutté ? Quelle est réellement son histoire ? ».
Outre la qualité des signatures qui nous sont familières, les contributions des auteurs qui gravitent autour de la Nouvelle Droite espagnole ont le mérite d’inciter le lecteur français à confronter sa pensée à celle de ses voisins ibériques, que ce soit sur la question du « régionalisme » (appelé significativement là-bas « nationalisme « ) ou sur celle du retour du sacré, sous la forme du suicide sacrificiel d’un personnage hors normes – notre « envoyé d’Homère » – ou de l’ordalie d’une Guerre Civile qui continue de hanter les Espagnols et au miroir de laquelle nous sommes tous invités, en tant qu’Européens, à nous regarder.
Lucas Navarro
Tribune reprise du site Metamag
De Jaurès à juin 40 ...
Voici un remarquable retour sur l'histoire du XXe siècle présentée et analysée par Bernard Pascaud, dans le cadre de notre colloque Maurras, l'homme de la politique, tenu à Marseille, samedi 21 avril dernier. Titre de cette intervention : Maurras, l'homme de la paix.
Bernard Pascaud, est président de la Restauration Nationale. Bonne écoute ! LFAR
Réalisation de la vidéo : Paul Léonetti
Colloque Maurras - l'homme de la paix from Lafautearousseau on Vimeo. (40 minutes)
Ecoutez l'émission
Roland Hélie interrogeant Hervé Le Pouriel
Hervé Le Pouriel, Arnaud Menu (directeur de Radio Libertés), Roland Hélie et Philippe Randa
Oswald Mosley (1896-1980), issu d’une vieille famille anglaise, avait commencé une brillante carrière politique dans les années 1920. Il fut d’abord élu député conservateur. Cependant, sensible à la question sociale, il rejoignit deux ans plus tard le Parti travailliste pensant que celui-ci répondrait plus a ses aspirations.
Mais il fut rapidement déçu et irrité par la mascarade démocratique entre les deux partis dominants qui caractérisent le système politique outre-Manche. Cela d’autant plus que, un peu partout en Europe, et en particulier en Italie et en Allemagne, une nouvelle conception révolutionnaire de l’Etat ne le laissait pas indifférent. C’est ainsi qu’en 1931, il créa l’Union fasciste britannique, un mouvement qui allait vite faire parler de lui et secouer la Grande Bretagne…
Dans cette nouvelle livraison des Cahiers d’Histoire du nationalisme, Rémi Tremblay, a qui nous devons déjà un précédent numéro (le n°12) consacré à Adrien Arcand et au fascisme canadien, nous raconte l’histoire de cet homme au destin extraordinaire qui fit trembler l’oligarchie britannique.
Avec une présentation de Franck Buleux.
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Comment le département de l’Aube s’est-il peuplé depuis les « premiers paysans » du Néolithique, vers 5200 avant J.C., jusqu’au « prince de Lavau » (450 avant J.C.), dont la découverte de la tombe a livré des trésors ? Réponse donnée grâce aux opérations archéologiques. Dont les résultats sont présentés dans l’exposition « Arkéoaube », très pédagogique et interactive, organisée à Troyes.
Depuis 1990, quelque 1000 diagnostics archéologiques et 200 fouilles ont été menés sur le territoire du département de l’Aube. Ces opérations, entreprises notamment à l’occasion de grands chantiers (autoroutes, centre de congrès…), ont permis d’en préciser l’histoire sur plus de quatre millénaires.
« Venus par l’Europe centrale et le bassin des Carpates, les premiers colons néolithiques sont arrivés dans ce qui correspond au territoire du département vers 5200 avant notre ère », explique Nicolas Dohrmann, directeur des archives et du patrimoine au conseil départemental de l’Aube et commissaire général de l’exposition Arkéoaube. Ce territoire est situé à une position très favorable, au croisement de routes migratoires et commerciales majeures. « De plus, en raison de l’absence de reliefs, il ne présente pas d’obstacles pour l’installation humaine, avec un sol propice à l’agriculture et des ressources minérales comme le silex et le fer », poursuit le directeur des archives.
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