Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 823

  • Le n°4 de "Confrontation", la revue qui dénonce l'islamisation de l'Europe, est sorti

    CFT 4 COUV 1.jpg

    Confrontation n°4 - Été 2018, 80 pages, 12 €

    Au sommaire :

    Page 3 : URGENCES !   

    L’éditorial de Jean-François Touzé

    Page 5 : Pauvres petits mineurs étrangers isolés

                  Julien Aubin

    Page 9 : La subversion islamo-gauchiste

                  Jean-Yves Léandri

    Page 20 : L’emprise de l’Islam depuis 1973

                     Alain Wagner

    Page 23 : Tariq Ramadan, Dr Jekhill ou Mr Hyde ?

                     José Castano

    Page 27 : Entretien avec le Carl Lang, Président du PdF

    Page 34 : Les nouveaux amis de Jupiter.

                    Jean-Gilles Malliarakis

    Page 39 : Macron face à l’immigration

                    Robert Martin

    Page 54 : Frappe en Syrie, grand spectacle...

                    Roland Lombardi

    Page 58 : Retrait des Etats-Unis de l’Accord de Vienne 

                     J-F Touzé

    Page 62 : Un peuple oublieux est un peuple qui meurt 

                     J. Guillemain

    Page 67 : La chronique de Bernard Atlan

    Page 70 : Au fil des pages…

    Jean-Yves Léandri et Agnès Claude

    2018 05 28 cft 4 pub.jpg

    Commandez-le dès maintenant en ligne cliquez ici

    Bulletin de commande cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Un mode d’emploi de la terreur islamiste

    3586137647.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Les écrits islamistes foisonnent sur Internet, en particulier ceux d’Abou Bakr Naji (1961 – 2008). Les Éditions Ars Magna ont eu l’idée de publier dans leur belle collection « Les Ultras », Management de la sauvagerie (2017, 264 p., 30 €). Rédigé en 2004 et aussi connu sous le titre de Gestion de la barbarie, ce livre explique aux combattants islamistes comment s’organiser pour mieux porter de terribles coups à leurs ennemis, à savoir les régimes nationalistes arabes, les juifs et les « Croisés »occidentaux.

    Théoricien d’Al-Qaïda, Abou Bakr Naji n’a jamais connu l’État islamique qu’il n’aurait probablement pas rejoint, car les conseils qu’il donne dans ce bréviaire terroriste diffèrent fortement de la pratique islamiste accomplie autour de Mossoul et de Raqqa. L’auteur n’hésite d’ailleurs pas à dénigrer les Frères musulmans, à contester l’islamisme révolutionnaire du défunt Soudanais Hassan al-Tourabi et à critiquer le Hamas palestinien. Il reconnaît en revanche volontiers que « cet essai […] est un large panorama qui n’entre pas dans les détails (p. 13) ».

    On ne doit pas se méprendre. Par « sauvagerie », l’auteur n’évoque pas le recours massif aux actesde terreur. Elle correspond en fait à un moment de chaos qui suit l’écroulement des sociétés et de leur encadrement civique. Les groupes armés islamistes doivent profiter de cette période de désordre pour s’emparer et contrôler un territoire précis. Cette conquête s’accompagne d’une vigoureusepropagande médiatique afin d’attirer de nouveaux volontaires. « Nous nous battons pour nous débarrasser des ennemis de l’Oumma et de leurs agents qui ont détruit la foi des pays musulmans, pillé leurs richesses, et nous ont réduits à l’état de servitude, écrit-il encore. Il est clair pour tous que cela se résume à la destruction de tous nos ennemis (p. 115). »

    Face à cette déclaration de guerre explicite, les « marches blanches », les cellules de soutien psychologique et les autres refrains aux « pas d’amalgame » et au « vivre ensemble » ne servent à rien. Il importe au contraire de lire Management de la sauvagerie pour réveiller en nous le hoplite spartiate, le légionnaire romain, le cavalier franc ou le Templier !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°82, diffusée sur Radio-Libertés, le 8 juin 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Livres • Trémolet de Villers : Tel qu’en lui-même… Jean-Marie Le Pen écrit ses mémoires

    PAR JACQUES TRÉMOLET DE VILLERS

    La lecture du premier tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen laisse une impression contrastée. L’œil attentif découvre, dans ce pavé foisonnant d’herbes et de fleurs, mais aussi d’épines, plusieurs écritures. Toutes de la même main, mais pas du même temps.

    Le début – l’enfance, les parents, les grands-parents, la Bretagne, le Morbihan, la mer, jusqu’à l’adolescence, la mort du père, l’aventure du maquis – est écrit d’une plume soignée, voire recherchée dans l’emploi de mots attachés au travail de la mer, à la terre de Bretagne, aux embruns de La Trinité-sur-Mer. C’est, de loin, la partie la plus émouvante du récit.

    Viennent ensuite les années de la corpo de droit, du quartier latin, de l’Indochine et de l’engagement volontaire dans les paras de la Légion. Le lecteur, qui a eu droit au passage de la ligne, au doublement du cap Horn par les cap-horniers, aux naufrages des marins près de Belle-Isle ou de Lorient, s’attend à ce que la même plume leur fasse revivre Saïgon, l’envoûtement de cet Extrême-Orient qui donna « le mal jaune » à tant de nos soldats, officiers, administrateurs des colonies, marins de tous grades. Le style ne suit pas – c’est raconté comme des observations techniques sur les erreurs militaires, sur la liquidation par Mendès-France. Déjà la politique l’emporte sur l’observateur, le soldat ou l’écrivain.

    L’engagement

    Au retour, c’est l’aventure Poujade, l’élection à l’Assemblée du plus jeune député de France, l’Algérie française, l’engagement à nouveau pour montrer que le député ne reste pas loin de l’effort de guerre… Mais que peut faire un chef de corps d’un lieutenant-député déjà célèbre ? C’est plus encombrant qu’autre chose. Le Pen raconte la bataille d’Alger, le problème de la torture et de la lutte contre le terrorisme. Le sujet est bien traité, mais c’est plus le député qui parle que le soldat.

    La IVe République tremble sur ses bases déjà fragiles. Le Pen, accompagné de son ami Demarquet cherche à gagner Alger, conscient que c’est là-bas que tout se passe. Ils jouent de malheur. On les prend pour de dangereux exaltés, voire des terroristes. Ils sont raccompagnés à Madrid, rappelés, raccompagnés à nouveau. Bref, l’opération est ratée. Les gaullistes raflent la mise. On connaît la suite, que l’auteur a du mal à raconter, car elle est trop douloureuse – les révoltes, l’armée, l’OAS, l’abandon des harkis, les prisons, le procès Salan.

    Vient l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Le Pen raconte qu’il présente Tixier, après avoir pensé à Lacoste-Lareymondie… s’estimant lui-même trop jeune. Tixier dépasse à peine les 5 %… C’est la déception, la rupture, puis la marche hésitante et groupusculaire vers ce qui deviendra le Front National.

    En refermant le livre nous avons, en définitive, peu appris sur l’homme. Il aime sa Bretagne et la France. Il aime les femmes et a du succès auprès d’elles. Il nous le dit, pas toujours avec discrétion. Il se marie et devient père… Mais cela ne tient pas une grande place dans sa vie : « Je passe en courant embrasser ma progéniture et mon épouse ». Il aime chanter et danser. Il aime être le premier, depuis sa plus tendre enfance. « Le Pen, c’est le Chef en breton ».

    Que reste-t-il ?

    1296237107.jpgDe ses nombreuses rencontres masculines, civiles et militaires, il ne semble pas qu’il ait jamais vraiment admiré quelqu’un : Poujade au début, mais il est vite déçu ; Hélie de Saint-Marc, mais il le trouve politiquement « petit bourgeois », « devenu vache à lait de son neveu Laurent Beccaria ». Pour l’auteur des Champs de braise et des Sentinelles du soir, c’est un peu court. Il cite sa déposition à son procès… en lui trouvant « un peu de pathos », mais quand même de la grandeur. C’est aussi un peu court.

    Tixier a fait pour Salan une plaidoirie magnifique, mais il boit trop et court trop les femmes. Il n’aurait pas dû le lancer comme candidat à la présidence de la République. C’est le regret de sa vie. D’ailleurs il était moins bon à la tribune qu’au Palais et catastrophique à la télévision. Là aussi, c’est un peu court. Pour qui a fréquenté Tixier, comme ce fut ma chance et mon honneur, ces travers ont existé – la boisson et les femmes – mais que pesaient-ils à côté du véritable génie oratoire, au Palais et à la tribune, celle des meetings plus que celle de l’Assemblée ? Tixier, par le procès Salan, est entré dans l’histoire judiciaire et dans l’histoire littéraire, à l’égal de Cicéron – voire, disait le Bâtonnier Charpentier, plus haut que Cicéron… à l’égal de Démosthène. Style noble en même temps que dépouillé, simple et efficace, à contre-pied de là où on l’attendait là où il se projetait lui-même, mémoire infaillible et péroraison sublime improvisée à l’audience, selon les réquisitions : « Le Procureur général me fournira ma conclusion » ! Ce très grand art savait se reproduire dans des affaires plus modestes, beaucoup moins glorieuses, mais servies avec le même talent. N’avoir pas vu, pour ce qu’ils étaient, Denoix de Saint Marc et Tixier-Vignancour, c’est un grave défaut de perception. Il ne peut s’expliquer que par le regard de l’auteur, beaucoup trop centré sur lui-même.

    Peut-il en être autrement dans des mémoires ? Le Pen nous donne une synthèse brillante et claire de sa vision politique, plutôt sombre, pour ne pas dire désespérée, mais tout cela, hormis l’enfance et l’adolescence, la Bretagne, les parents et la mer, reste à la surface des êtres et des événements. L’ensemble manque de recul et de profondeur. Peut-être aurait-il eu intérêt à se relire, au moins dans la seconde partie où la phrase est plus relâchée et où des erreurs de détail, inexactitudes de faits pour qui a connu ce temps, gênent la lecture.

    La fin, en revanche, les cinquante dernières pages retrouvent quelque chose de l’allant du début. Les phrases sont plus parlées qu’écrites. Mais en s’adressant directement au lecteur – « il faut que je vous explique » – Le Pen nous fait entrer dans la confidence et se livre à celui qui le lit, en toute franchise, tel qu’il est ou tel qu’il se voit : sentinelle ? Prophète ? En tout cas un personnage hors du commun et dont la liberté de parole a une vertu libératrice.

    En notre temps où s’étend « le monde clos fermé de barbelés », c’est un courant d’air frais et puissant – le vent du large – qui passe et cela fait du bien.   

    Jacques Trémolet de Villers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Marion Maréchal : « Mon projet est politique, au sens noble du terme. Vouloir former une nouvelle élite au service de la cité, c’est nécessairement politique. »

    6a00d83451619c69e20224df374d8f200b-200wi.pngMarion Maréchal a répondu aux questions de Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, et Gilles-William Golnadel, cofondateur de la web télé La France Libre

    « On a la fâcheuse habitude, en ce qui concerne les médias, de comprendre oui quand je dis non. Heureusement que c’est restreint aux médias, sinon, cela serait un peu compliqué à gérer. Au contraire, il s’agit plutôt d’acter mon retour à la vie civile avec ce projet qui est métapolitique. » « Mon projet est politique, au sens noble du terme. Vouloir former une nouvelle élite au service de la cité, c’est nécessairement politique. »

    Marion Maréchal, qui souligne la défaillance des grandes écoles chargées de former les élites, déplore aussi la diabolisation de son académie. 

    « Vous enlevez le nom le Pen, passez dans la société civile, créez une école, et malgré tout, on vous traite d’école de fachos »,. « Je pense qu’ils ont peur qu’on puisse mettre le pied dans la porte, parce que si on arrive à mettre en place une école de qualité, exigeante, […] il est évident que c’est la démonstration que la domination intellectuelle de la gauche sur l’éducation supérieure est finie. »

    « Il n’y a pas de victoire électorale possible sans au préalable une victoire culturelle, ou en tout cas l’accumulation de petites victoires culturelles qui permettent de changer l’état d’esprit des Français et d’avancer ». « Si j’utilise le terme “mâle blanc”, peu de gens s’en offusqueront dans la presse mainstream, mais si j’utilise le terme “mâle noir” ou “arabe”, tout le monde s’en offusquera. »

    « Passer d’actrice de la vie politique à spectatrice, c’est délicat. Je n’ai pas de télévision chez moi et j’ai décidé de ne plus m’imposer les démonstrations de plateaux de télévision avec toujours les mêmes profils, les mêmes sensibilités, les mêmes idées, où l’opposition n’a pas le droit de cité. Parce que je n’ai qu’une seule envie, c’est d’être sur le plateau pour porter la contradiction. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html