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divers - Page 123

  • Sondages caniculaires : la personnalité politique préférée des Français n’est ni Castex ni Macron mais…

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    Un mois après le remaniement, les sondeurs ont dû réaligner leurs petits chevaux – et quelques juments, aussi – sur la ligne de départ. De nouvelles têtes dont il s’agit de mesurer la popularité toute fraîche : Dupond-Moretti, Bachelot et, bien sûr, le nouveau Premier ministre . Dans ce style de configurations, il y a toujours un effet « tout nouveau tout beau ».

    Curieusement, Jean Castex, un parfait inconnu avant que son poste de M. Déconfinement ne le déconfine de son territoire pradois, ne produit pas un grand effet sur les Français : pour sa première participation au baromètre YouGov pour Le HuffPost, le nouveau Premier ministre Jean Castex enregistre 31 %. Quasiment le niveau d’, qui ne gagne qu’un point (à 30 %). L’effet remaniement semble avoir été très limité, sans doute neutralisé par les inquiétudes sur la seconde vague, la crise économique et les attaques au couteau qui deviennent quasi quotidiennes.

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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 5/5

    Plus généralement : « bonum est amandum », le bien est à aimer; s'il est possible de faire respecter et aimer le bien par des personnes sans leur accord, et même contre leur volonté peccamineuse, alors il faut bien évidemment user de coercition pour le faire, parce que le libre arbitre n'est pas l'essence de la volonté, il n'en est que l'attribut; on n'a pas une volonté (appétit rationnel) pour jouir du privilège de prendre des décisions, on prend des décision pour satisfaire aux réquisits objectifs de la nature (rationnelle) de la volonté, c'est-à-dire de cette volonté par nature ordonnée à des biens dont le libre arbitre ne décide pas, parce qu'il ne crée pas la bonté des biens qu'il choisit. Mais il se trouve que certains biens ne peuvent être appétés sans être dénaturés que s'ils sont subjectivement choisis. Donc il n'est pas possible d'ordonner les volontés individuelles à ces biens autrement qu'en faisant dépendre cette ordination de leurs choix subjectifs. Usons d'un exemple simple pour l'illustrer :

    Objectivement, la personne humaine vouée au mariage, trop souvent gâtée par les préjugés et les passions, n'est pas tou jours la mieux placée pour se choisir le conjoint le plus adéquat. Nombreuses sont les unions conjugales si déséquilibrées qu'elles en viennent à engendrer des désordres privés tels qu'ils compromettent médiatement la santé de l'État. Est-ce à dire pour autant que c'est à l'Etat que reviendrait le soin de régler, comme le voulait Platon, les unions conjugales ? Nullement, parce qu'il est définitionnel du mariage d'être librement consenti, d'être subjectivement voulu si l'on forçait les gens à se marier, le sacrement du mariage serait invalide, parce que le mariage est don réciproque, don de soi à l'autre, abnégation des conjoints ablative de leur indépendance différentielle en vue d'une fusion qui, pour se concrétiser sans être ablative des personnes qui se donnent, doit être productrice d'une progéniture en laquelle les époux sont un (ne faire qu'une seule chair); or, pour se donner, il faut se posséder, et il faut être libre pour se posséder , il n'est pas de don qui ne soit librement consenti, il n'est pas de mariage qui ne soit librement contracté Pour autant, le respect des libertés en matière d'unions conjugales ne fait pas de la vie de couple et de la vie familiale la raison et la fin de l'autorité de l'État. Le raisonnement qui vient d'être exposé s'applique à l'éducation des enfants et au choix de la confession religieuse.

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  • La question scolaire : L'enseignement, une affaire privée ? 3/5

    La mère aime son enfant au point de lui sacrifier sa vie, elle l'aime en se rapportant à lui et non en le rapportant à elle, elle ne fait pas de lui l'instrument de sa jouissance privée, elle se subordonne à son épanouissement; mais cela n'empêche pas qu'elle trouve son propre épanouissement, ainsi son bien - et son bien le plus propre -, dans le service de son enfant, dans l'exercice de son dévouement, aimer l'autre d'un amour d'amitié c'est l'aimer comme un autre soi même, c'est l'aimer non en se voulant du bien, mais en lui voulant du bien, mais cela n'empêche pas que l'être aimé soit lui-même un bien appétible, et qu'il soit aimable de l'aimer, épanouissant pour celui qui aime - ainsi appétible de vouloir le bien de l'autre; le rigorisme apparent du kantisme cèle un individualisme honteux, parce qu'il ne conçoit la recherche du bien que sur le mode de l'égoïsme, et c'est pourquoi il en appelle, pour fonder la morale, à un principe axé non sur la recherche du bien objectif (il est en effet immoral d'être égoïste), mais sur celle de la « bonne volonté », ou volonté d'agir par devoir, c'est-à-dire volonté capable de s'autodéterminer sans référence au bien, en vertu de sa seule liberté; qu'est-ce à dire, sinon que la liberté de la volonté devient une fin en soi, et que la fin du politique est la pure liberté ? Mais le politique peut-il encore longtemps demeurer politique s'il est finalisé par la liberté qui aura tôt fait de s'émanciper de la norme du politique pour s'éprouver en son absoluité ? La morale kantienne, en son austérité de surface, rendant impossible l'amitié, n'est qu'une modalité grandiloquente (nos contemporains libertaires et « philosophes républicains » patentés ne s'y sont pas trompés) de l'anarchisme individualiste.

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  • D'un conservatisme l'autre... les leçons de l'histoire (2017)

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    Olivier Dard, professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne et spécialiste incontesté de l'histoire des droites, me reçoit avec sa simplicité habituelle et son éternel sourire, dans un café du XVe arrondissement. C'est un véritable tour d'horizon des conservatismes qu’il  nous offre au fil de la conversation.

    Le conservatisme est un mot « interdit » en France depuis la fin du XIXe siècle. Ce vocable regroupe, pourtant, des tentatives politiques très différentes d'un pays à l’autre, permettant un véritable inventaire des ressources politiques de l'Occident. Dans le Dictionnaire du conservatisme qu'ils viennent de publier, Frédéric Rouvillois, Olivier Dard et Christophe Boutin proposent au lecteur que le psittacisme des médias importune, une autre manière de faire de la politique, leur découvre des valeurs retrouvées, mais aussi, loin de tout immobilisme, les projets inventifs du passé qui peuvent servir à l'avenir.

    Dialogue avec Olivier Dard

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  • Le maurrassisme est-il devenu un simple « objet d’étude historique » ?, par Philippe Lallement.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    L‘été militant du blog quotidien de l’Action française rencontre un succès certain.

    La première série de Christian Franchet d’Esperey, issue de la revue laboratoire d’idées «  La Nouvelle Revue Universelle  », a été reprise par plusieurs blogs royalistes dont « lafautearousseau   ». Reprise aussi sur les réseaux sociaux dans plusieurs groupes royalistes Face Book comme celui des «  anciens AF – RN  » crée par les anciens de la Génération Maurras ou «  Le cercle des Camelots du roi  » ou «  Les amis de l’Alliance Royale  ».

    C’est sur l’excellent groupe de l’historien Philippe Delorme «  Les compagnons du lys  » qu’elle a donné lieu à un commentaire du sociologue Michel Michel, mesurant à sa juste valeur le caractère stratégique de la rubrique de Christian Franchet d’Esperey  : Une demarche d’aggiornamento c’est-à-dire de mise au jour. Celle-ci est maintenant reprise avec le commentaire de Michel, sur « lafautearousseau ». Succès !

    Michel regrette l’usage du terme «  Aggiornamento  » utilisé par Christian Franchet d’Esperey mais le rédacteur en chef de la NRU n’a fait que reprendre Olivier Dard dans son excellent travail de «  maurrassisme hors les murs  ». Dans le n° 67 de la NRU, Philippe Lallement avait rendu compte de l’approche d’Olivier Dard. Sa lecture permettra d’éclairer le texte de Franchet et le commentaire de Michel. A vous de juger. (NDLR)

    Le maurrassisme est-il devenu un simple « objet d’étude historique » ?
    PHILIPPE LALLEMENT

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  • Marion Maréchal et Eric Zemmour : identité et conservatisme [Rediffusion]

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    Tout les différencie. L’âge, le sexe, les origines, le métier, le parcours et même le style… La plume de fer du polémiste contre le gant de velours de l’ancienne députée, devenue directrice d’un institut de formation. Le nom de l’un claque, le prénom de l’autre évoque la douceur. Tout les différencie ? Mais peu les oppose ! Et leur présence à la même tribune, samedi 28 septembre, pour la Convention de la Droite, est explosive ! Elle affole les réseaux sociaux, polarise les médias et fera remplir la salle, indépendamment des zakouskis qui accompagneront l’événement. Pourquoi ?
    Parce que l’un comme l’autre incarnent un double rejet et une promesse.

    Eric Zemmour et Marion Maréchal : un même rejet de Macron

    Ils incarnent d’abord le rejet absolu du régime Macron : c’est à dire la mise en œuvre – par la répression policière et judiciaire, la propagande et la censure – d’une entreprise de déconstruction et de rupture.

    • Rupture avec les lois de la vie avec la PMA et la GPA. Rupture avec les lois de l’histoire avec la destruction des frontières, l’immigration de masse, la soumission à l’islamisation et la délocalisation.
    • Rupture avec les libertés avec l’adoption de lois et de pratiques de plus en plus liberticides.
    • Rupture avec le réel avec les délires subventionnés qu’ils soient néo féministes, « antiracistes », antispécistes, « indigénistes », pédagogistes ou transsexualistes.

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  • Vive Juan Carlos !

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    Par Jarente de Senac

    L’ex-roi Juan Carlos ne pouvait pas tenir longtemps face à une presse démocratique qui cherche des poux dans la tonsure à tout ce qui sort des clous pseudo égalitaires, des fausses fraternités et d’une liberté surveillée par une doxa droit de l'hommiste.

    A la mort de Franco, le pays aurait pu sombrer dans une nouvelle guerre civile en raison d’un parti communiste qui avait relevé la tête et de socialistes qui nous la jouaient républicains dans sa version 1936. Franco passa le relai au jeune roi Juan Carlos, ce qui mit tout le monde d’accord. A la place d’un bouffon, il nomma un Premier ministre. On connaît la suite, les socialistes s’en sont mis plein les fouilles, la droite tomba dans un libéralisme idiot, mais le roi évitait toujours aux Espagnols de se foutrent sur la gueule. L’Eglise espagnole, n’en parlons pas, elle est toujours du côté d’un manche proche du bénitier. .

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  • Pour une pédagogie de la personne

    Le Père Yannik bonnet, connu pour ses livres sur l’entreprise et l'éducation( Les neuf fondamentaux de l'éducation) a développé sur la pédagogie une pensée originale, nourrie de son expérience de père de sept enfants, de professionnel de l’industrie et de directeur de grande école. Ordonné prêtre après le décès de sa femme, il s'est beaucoup investi pour les écoles hors contrat. Nous l’avons retrouvé dans sa "base arrière" de Carnac, pour l’interroger sur l’avenir de l’instruction en France.

    Entretien avec le Père Yannik Bonnet

    Père Bonnet, certains sont tentés de penser que la question de l'éducation et de l'instruction va être réglée. Le nouveau ministre, Jean-Michel Manquer a bonne presse... Qu'en pensez-vous ?

    Je suis très sceptique, parce que jusqu'à présent, aucun ministre n’a pu faire bouger Grenelle. C'est une véritable institution, un État dans l'État. Cela n’empêche pas certains professeurs, y compris dans le public de mener leur classe à leur manière. Mais l'institution est figée dans une manière de ne pas faire réfléchir les enfants, de les gaver et non pas de les nourrir. Il y a une véritable révolution à faire dans l'Éducation nationale. Mais peut-on faire une révolution avec un système aussi massif ? Personnellement, je ne le crois pas. Mais alors il faudra mettre en place un contrôle de qualité (comme on le fait pour les voitures) pas du tout directif sur les méthodes, seulement sur le résultat.

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