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divers - Page 309

  • Moins de 2 mois après sa création, Le Média de Mélenchon est en crise

    6a00d83451619c69e201b8d2ddb1f1970c-250wi.jpgLe Salon Beige existe depuis bientôt 14 ans, avec peu de moyens, qui se limitent à la générosité de ses lecteurs et quelques ressources publicitaires, et des rédacteurs menant plusieurs activités de front pour faire vivre leur famille. Pas de subvention, pas de soutien politique ni médiatique. Ni même ecclésial. Malgré ses défauts (nombreux), parfois certains divergences internes (rares) mais jamais sur l'essentiel, quelques procès destinés à nous asphyxier, votre blog continue de vivre et défendre le bien commun.

    De son côté, moins de deux mois après sa création, le site d’information proche de La France insoumise, lancé avec force promotions par les médias subventionnés, traverse une crise interne. Noël Mamère a décidé de quitter Le Média, quelques jours après le limogeage de la journaliste Aude Rossigneux. Invoquant «l’atmosphère» régnant au sein du site, ainsi que son traitement du conflit syrien, l’ex-maire Europe Écologie-Les Verts de Bègles mettrait ainsi fin à son bref retour au journalisme.

    Et tout ceci se répand sur internet.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Réinfo, magazine d'information du Parti de la France du 26 février 2018

  • Les 589e Fêtes johanniques ou les contradictions des racistes et des anti-racistes

    28377671_195899551162895_3413704605148489024_n.jpg

    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres

    Que vous inspire la polémique autour des 589e Fêtes johanniques et du choix d’une jeune Française, mais de parents polono-béninois, pour incarner la Sainte ?

    La polémique était inévitable et probablement voulue par ceux qui ont choisi cette jeune fille, sachant très bien quelles réactions ils allaient déclencher ; ils ont agité un drapeau rouge à l’intention de certains Français qui ont foncé tête baissée dans la provocation. Mais pouvaient-ils rester sans réagir et, de leur point de vue, accepter sans rien dire ce qu’ils considèrent comme une aberration historique, voire même un véritable sacrilège ? Quoiqu’il en soit, au lieu d’une manifestation festive, on assiste, notamment dans les réseaux sociaux, à un déchaînement de réactions passionnelles… Les organisateurs des Fêtes Johanniques ont donc sciemment fait d’une commémoration à caractère historique et religieux une agression politique.

    Vous-mêmes, êtes vous choqué ou pas par le choix d’une métisse pour incarner Jeanne d’Arc ?

    Je préfère toujours ce qui rassemble mon peuple à ce qui le divise ; commémorer Jeanne d’Arc pouvait –  même si ces fêtes sont très locales – être un moment joyeux de recueillement de tous ; les organisateurs qui ont choisi Mathilde Edey Gamassou pour l’incarner sont entièrement responsables des polémiques et – à défaut qu’ils le reconnaissent, ne rêvons pas ! – au moins est-il permis de le dénoncer… Quant au choix d’une métisse pour entrer dans l’armure de la Sainte, la société française n’est pas régie, me semble-t-il, par des lois racistes de type de celles dites de Nuremberg, en vigueur sous le IIIe Reich : on ne peut donc légalement considérer les métis comme des citoyens de seconde zone. Constatons également que ceux qui s’indignent du choix de mademoiselle Gamassou sont pour beaucoup les mêmes qui déplorent la disparition de l’empire colonial français ; un empire où l’on faisait anônner « Nos Ancêtres, les Gaulois ! » aux petits Africains ou Asiatiques… Soit on reconnait que c’était parfaitement grotesque et donc, que le choix de Mathilde Edey Gamassou pour incarner Jeanne la Pucelle l’est tout autant, soit on l’admet, que cela plaise ou non. Et d’ailleurs, cette remarque vaut tout autant pour les nostalgiques comme pour les détracteurs de l’empire colonial français.

    Vous renvoyez donc dos-à-dos racistes et anti-racistes ?

    Comme bien souvent, les uns comme les autres sont remplis de contradictions.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le nouveau bac, diplôme pour une pensée unique?

    Fin des filières, grand oral et culture gé laissent craindre une uniformisation de la pensée par Catherine Rouvier

    Suppression des filières, grand oral et culture gé : la nouvelle formule du bac laisse craindre une uniformisation de la pensée.

    Pourra-t-on encore appeler, comme dans une série télévisée réputée, les professeurs préparant avec rigueur leurs élèves au baccalauréat, « Terminator » ? La question se pose depuis que la « terminale » est menacée par la prochaine réforme du bac.

    La « terminale », c’était l’eldorado du cancre, le rêve inatteignable du rebelle qui, de redoublement en exclusions, de « colles » en cours de rattrapage, désespérait d’aborder enfin ses rives. Terminale, tout le monde descend !

    Notre ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, propose à la place : classe de « maturité ». On ne pourra donc même plus sourire de ces adolescents boutonneux, belges ou suisses, affirmant contre toute évidence qu’ils atteignaient la « maturité ». De plus, cette nouvelle dénomination est triste, car après la maturité qu’y a t il ? La vieillesse ! Cela évoque celle de certaines provinces du Canada où les écoles secondaires sont nommées « senior high school ». Notre terrible époque a déjà tendance, sur le marché du travail,  à considérer comme « senior » celui qui a passé trente-cinq ans. Alors « senior » à 17/18 ans ! Mais cette réforme pose d’autres questions.

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  • Libérer les agriculteurs du joug administratif

    6a00d83451619c69e201bb09f5cc4b970d-250wi.pngL'IREF (Institut de Recherches Economiques et Fiscales) a publié une étude sur la crise agricole. Présentation :

    "Troisième exportateur mondial il y a encore 15 ans, la France est passée en sixième position, derrière les Pays-Bas et l’Allemagne. Cette chute de compétitivité s’accompagne d’une baisse drastique des revenus de très nombreux agriculteurs : un tiers d’entre eux a gagné moins de 350 € par mois en 2015.

    • Une véritable technostructure administrative est pourtant au chevet de l’agriculture avec près de 1 fonctionnaire pour 20 exploitations. Le contribuable finance le secteur à hauteur de 33 milliards d’euros, soit environ 100 € par ménage par mois. Il serait plus rentable pour de nombreux exploitants de toucher directement leur subvention sans travailler plutôt que de continuer leur activité.

    • En plus d’une gestion particulièrement dispendieuse, les organismes publics et parapublics tels que les SAFER, les chambres d’agriculture ou les interprofessions constituent de véritables corporations au service d’intérêts politiques ou syndicaux et au détriment de la concurrence, de l’innovation et de la liberté d’entreprendre des producteurs minoritaires.

    • Face aux dérives politiques et corporatistes de la technostructure administrative limitant la compétitivité des agriculteurs français, l’IREF propose de privatiser et mettre en concurrence la plupart des organismes la composant, d’abandonner progressivement les subventions et de limiter la réglementation pour permettre aux agriculteurs français de répondre aux enjeux de notre époque de manière durable et autonome."

    En conclusion, l’IREF fait les propositions suivantes :

    1. Le périmètre d’intervention de l’État doit être drastiquement restreint. Les missions du ministère de l’Agriculture doivent se limiter aux services administratifs propres à toute activité économique. Cela implique une réduction significative de sa taille, voire sa suppression, tout comme ses administrations déconcentrées.
    2. Comme tout entrepreneur, un exploitant doit avoir le droit de produire ce qu’il désire, en qualité et quantité souhaitées. Toute forme de contrôle monopolistique de l’offre doit être éliminée.
    3. Il est indispensable de repenser la création de normes en responsabilisant l’agriculteur tout en réduisant la réglementation. Il serait pertinent d’adopter la politique consistant à supprimer préalablement deux ou trois réglementations existantes pour toute nouvelle réglementation décidée par l’UE ou l’État. Le droit coutumier, la responsabilité civile et pénale et la concurrence normative ne devraient pas être négligés pour allier compétitivité et gestion des nuisances environnementales associées à l’agriculture.
    4. Face aux effets pervers des subventions, il est urgent de rétablir les signaux de marché, libérer le pouvoir d’achat du contribuable, laisser les exploitations les plus compétitives innover et concurrencer celles qui sont sous perfusion d’argent public. Il faudrait envisager les négociations sur la PAC post 2020 avec une stratégie de sortie progressive et définitive du financement forcé de l’agriculture européenne par le contribuable, comme cela a été fait dans plusieurs pays du monde. FranceAgriMer et l’ASP pourront alors être supprimés.
    5. Un agriculteur doit pouvoir disposer de sa propriété et des fruits de son travail comme il l’entend avec ceux qui sont disposés à échanger avec lui. En ce sens, le contrôle des structures et les SAFER peuvent être supprimés sans délai. Toute forme de soutien public à l’installation des jeunes agriculteurs doit être abandonnée.
    6. Il faut privatiser et mettre en concurrence les chambres d’agriculture tout en mettant fin à la TATFNB et aux subventions publiques qui leur sont allouées afin de ne plus faire financer la défense des intérêts particuliers d’une corporation par le contribuable. Les agriculteurs pourront ainsi retrouver leur liberté syndicale (et par conséquent celle de ne pas se syndiquer) et ne plus être soumis à un système représentatif majoritaire, contraire à la liberté d’association. Les missions administratives réalisées jusqu‘à présent par les chambres d’agriculture pourront alors être transférées aux services déconcentrés de l’État. De manière générale, toutes les activités de conseil aux agriculteurs devraient être libérées, privatisées et mises en concurrence.
    7. En violation avec la libre concurrence et la libre association, les interprofessions doivent perdre toutes leurs prérogatives légales et leur caractère contraignant. Leur financement doit rester strictement volontaire et limité à leurs membres, sans aucun lien légal ou financier avec les institutions publiques. En ce sens, les CVO et les subventions qui leur sont allouées peuvent être supprimées sans délai.
    8. La MSA, symbole de l’échec du système de retraite par répartition, doit servir d’exemple pour une réforme plus globale vers un système par capitalisation en permettant la création de fonds de pension afin d’assurer une véritable retraite aux agriculteurs. La MSA doit être privatisée et mise en concurrence pour en faire une véritable mutuelle. Les retraités actuels de ce régime peuvent être transférés au régime général. Les problèmes sociaux des exploitants les moins compétitifs ne peuvent plus faire l’objet d’une perfusion d’argent public illimitée. Les politiques protectionnistes vis-à-vis de ces exploitations doivent cesser pour que ces agriculteurs puissent envisager sereinement une restructuration ou une reconversion professionnelle.
    9. Les syndicats d’agriculteurs ne devraient recevoir aucun financement public et ne reposer que sur les cotisations volontaires de leurs membres.
    10. Enfin, pour les mêmes raisons que celles invoquées ci-dessus, les organismes publics et parapublics suivants peuvent être privatisés et mis en concurrence tandis que toute forme de soutien public ou de financement obligatoire peut être aboli pour :
      • le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER),
      • l’institut national de l’origine et de la qualité (INAO),
      • l’Office de développement de l’économie agricole d’outre-mer,
      • l’Institut français du cheval et de l’équitation,
      • le Pari mutuel urbain (PMU),
      • l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique.

    Dans son étude sur les suicides des agriculteurs, Santé publique France liste une série de facteurs aggravants pour les agriculteurs déprimés tels que les « problèmes de modernisation, de normes écologiques à respecter, de procédures administratives lourdes ou encore […] de transmission de l’exploitation ». Il est urgent de redonner le droit aux paysans d’être de véritables entrepreneurs sur leurs terres et d’éliminer la technostructure d’État dont le rôle consiste ni plus ni moins à leur casser les genoux au nom de considérations arbitraires pour leur offrir a posteriori des béquilles avec l’argent du contribuable. Une telle réforme affectera probablement lourdement les structures agricoles actuelles et accélérera la reconversion d’un certain nombre d’exploitations. Mais elle est nécessaire et plus elle sera retardée, plus l’adaptation sera violente. Les agriculteurs français disposent des terres, du climat et des talents nécessaires pour répondre aux attentes des consommateurs et pour relever les défis de notre époque. Laissons-les révolutionner l’agriculture de demain."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Jeudi 1er mars, à Poitiers, conférence sur la réinformation

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    L'invitation cliquez ici