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divers - Page 310

  • MÉMOIRES DE JEAN-MARIE LE PEN : LA PRESSE S’ATTAQUE À SES LECTEURS

    À défaut de pouvoir empêcher le succès de ses Mémoires, une certaine presse, qui n’est pas la plus objective, s’en prend aux lecteurs de Jean-Marie Le Pen en utilisant des procédés que la défunte Stasi n’aurait pas reniés. C’est ainsi que, dans sa version numérique du 2 mars, un quotidien recense « ce que les lecteurs de Jean-Marie Le Pen ont également acheté », d’après les indications données par le site Amazon.

    Dans un bandeau initial, ces cinq titres : Autres pamphlets, de Louis-Ferdinand Céline, Le Grand Remplacement, de Renaud Camus, Le Suicide français, d’Éric Zemmour, L’Ordre et le Désordrede Charles Maurras, Mon Testament politique et privé, d’Adolf Hitler. Un échantillon sans doute destiné à insinuer que les lecteurs de Le Pen sont tous d’incorrigibles fachos.

    Pour paraître faire un travail de journaliste, l’auteur de ce brillant article déclare avoir contacté Amazon, qui « n’a pas souhaité répondre à [ses] questions sur le fonctionnement de ces recommandations ». En revanche, il n’hésite pas à affirmer péremptoirement que « les thèmes défendus par l’homme politique controversé depuis des décennies semblent coller à ceux de ses lecteurs ».

    Et de préciser que Charles Maurras est un « antisémite d’extrême-droite assumé et Vichyste notoire », que même Marine Le Pen a pris ses distances avec les thèses de Renaud Camus, que son père qualifie la torture en Algérie d’« interrogatoires spéciaux » et autres amabilités pour discréditer ce ramassis de factieux.

    Il n’oublie pas d’écorcher L’Histoire de France de l’historien Jean-Christian Petitfils, cher « aux adeptes de l’identité nationale ». Bizarrement, il ne cite pas Notre patrie, de Charles Péguy, De Lattre, d’Ivan Cadeau, ni L’Archipel du goulag, d’Alexandre Soljenitsyne. Encore moins Rivière sans retour, film avec Robert Mitchum. Sans doute ces exemples ne s’adaptaient-ils pas suffisamment à sa démonstration simpliste ?

    Ce n’est pas parce qu’on lit un ouvrage d’Hitler qu’on est nazi, tout comme on n’est pas nécessairement marxiste parce qu’on lit Marx. Quant à Maurras, dont il rappelle avec délectation qu’il a été retiré du Livre des commémorations 2018, l’auteur de l’article ne l’a manifestement pas lu. Sans quoi il saurait qu’il fut profondément anti-allemand et hostile aux collaborationnistes.

    Ce qu’il y a de sûr, c’est que l’emploi de citations hors contexte ou de formules assassines ne suffit pas à faire un bon journaliste. Ce type de papier est un exemple de ce qu’il ne faut pas faire si l’on veut garder quelque crédit : sectarisme, désinformation, amalgame, insinuation, voire délation. Tous procédés qui sont plus le propre des régimes totalitaires que de la liberté de l’esprit.

    La curiosité intellectuelle, ça existe ! Elle vaut toujours mieux que l’adhésion aveugle à la pensée unique, qui dispense de penser et de réfléchir.

    http://www.bvoltaire.fr/memoires-de-jean-marie-pen-presse-sattaque-a-lecteurs/

  • JEAN-MARIE LE PEN : « ÊTRE PUPILLE DE LA NATION M’A PROFONDÉMENT MARQUÉ. IL ME SEMBLAIT QUE J’AVAIS PLUS DE DROITS ET PLUS DE DEVOIRS »

    Jean-Marie Le Pen vient de publier le premier tome de ses mémoires : « Fils de la nation ».

    Marin, président de la corpo, député poujadiste, officier de Légion, candidat à la présidentielle… Jean-Marie Le Pen dit, dans son livre, avoir eu « mille vies ». Bien des aspects en sont méconnus par le grand public qui ne connaît que l’homme politique « honni ». Jean-Marie Le Pen les évoque au micro de Boulevard Voltaire, multipliant les anecdotes et les rapprochant de l’actualité, avec cette verve et ce talent si particuliers que lui ont reconnus jusqu’à ses plus farouches adversaires. 

    http://www.bvoltaire.fr/etre-pupille-de-nation-profondement-marque-me-semblait-javais-plus-de-droits-plus-de-devoirs/

  • Agro-industrie, malbouffe, cancer ! Fréquence Orages d'acier - 06/03/18

  • Jean-Marie Le Pen : des mémoires qui en disent long, par Francis Bergeron

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    9064-20180306.jpg« Bonjour Madame, je cherche l’autobiographie de Jean-Marie Le Pen, je ne la vois pas en rayon.

    « Le livre de Monsieur Le Pen ? Nous avons tout vendu, me chuchote la libraire d’Argenton-sur-Creuse. Nous sommes en rupture de stock. J’ai demandé un “réassort”, nous les recevrons la semaine prochaine. »

    Le premier tirage, à 50 000 exemplaires, a été vendu dès sa sortie. L’ouvrage est numéro un des ventes d’Amazon. 10 000 exemplaires ont été écoulés en ligne presque instantanément. Un retirage de 50 000 exemplaires est en cours. Et ce n’est pas fini. Les ventes ne font que commencer. Il s’agit seulement du premier des deux tomes prévus. En volume de ventes, « le menhir » pourrait bien battre les actuels champions, Astérix et Obélix.

    Guillaume de Thieulloy, qui dirige les éditions Muller, a la sérénité des vieilles troupes, malgré cette extraordinaire déferlante. Le manuscrit de Le Pen a été refusé par les « gros » éditeurs, soit pour des motifs idéologiques, soit du fait de la réaction de tel ou tel auteur maison. Amélie Nothomb, par exemple, a menacé de quitter Albin Michel si Le Pen y était publié. La famille Nothomb est pourtant une famille belge historiquement liée à l’extrême droite du pays. Le chantage de cette dame montre pour le moins que la liberté d’expression est une notion qui lui est étrangère.

    Certains éditeurs pensaient que Le Pen n’irait pas au bout de ses mémoires, compte tenu de son âge et du travail que représente l’écriture d’un tel livre, et ont refusé l’aventure. Mais Le Pen est en passe de déjouer tous les pronostics et le second tome est déjà annoncé pour 2019, prévu pour traiter de la période allant de 1972 à aujourd’hui.

    Un public qui lit plus que la moyenne

    Les experts de l’édition prédisaient enfin des ventes modestes. Le journal Le Monde, toujours bien informé, était en mesure de révéler que le livre ne se vendrait pas, car les électeurs et sympathisants du FN « ne sont pas de gros lecteurs ». C’est évidemment mal connaître cet électorat. Le public FN est au contraire un public qui lit sans doute beaucoup plus que la moyenne, ne serait-ce que parce qu’il ne trouve pas, à la radio, à la télévision, dans les grands médias, le reflet de ses propres opinions. Le Monde dans cette affaire, comme les grosses maisons d’édition, tous ont été victimes du « syndrome Trump ». Donald Trump ne pouvait pas être élu parce que les grands médias de la côte Ouest le détestaient. De même, le livre de Le Pen ne pouvait se vendre puisque ses électeurs sont des « sans-dents », pour parler comme M. Hollande. Les médias ayant cultivé à outrance l’image du beauf lepéniste, l’idée que ces électeurs sachent lire dépassait leur entendement.

    En fait, c’est tout le contraire : les plus grosses ventes de livres politiques sont aujourd’hui celles d’ouvrages d’auteurs classés ou réputés de la droite de conviction. On pense à Jean Sévillia, à Laurent Obertone, à Lorant Deutsch, à Patrick Buisson et sa Cause du peuple (75 000 exemplaires vendus le premier jour), à Philippe de Villiers et son livre Le Moment est venu de dire ce que j’ai vu (225 000 exemplaires), à Eric Zemmour (300 000 exemplaires pour son Suicide français) etc. Jean-Marie Le Pen emprunte à son tour le chemin des best-sellers. Ce qui est une bonne nouvelle. Rappelons qu’il a autorisé dès jeudi dernier Présent à publier en avant-première des bonnes feuilles de Fils de la Nation, qui est donc le titre de ce premier tome.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/