Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

divers - Page 312

  • Les premiers candidats aux bobards d’or sont connus

    bobards_or.jpg

    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    La 9ème édition de la cérémonie des Bobards d’Or se tiendra le 12 mars prochain. Comme à chaque printemps, seront distingués les journalistes qui ont le mieux désinformé au nom de leur idéologie politiquement correcte. La pré-sélection des bobards en lice nous est déjà dévoilée.

    Pour le « Bobard protéine », c’est un trio féminin qui est en concurrence pour la récompense.

    10 jours avant son décès, l’anthropologue militante Françoise Héritier relayait la thèse d’une de ses étudiantes. D’après cette étude, les hommes auraient organisé une carence en protéine chez les femmes en les en privant. D’où la différence de taille entre les deux sexes.

    Une théorie reprise tout de go par notre trio de candidates au Bobard d’or : Aude Lancelin, Lisa Beaujour et Nora Bouazzouni. Chacune s’appuyant uniquement sur la thèse en question pour unique source.

    Fort heureusement, d’autres médias plus consciencieux ont jugé bon de chercher la contradiction.

    Solveig Mineo a noté, sur le site Bellica, qu’aucun spécialiste en biologie évolutive n’avait soutenu cette théorie. Tandis que Peggy Sastre de Slate est allée interroger quelques personnalités en la matière. Pour eux, c’est sans appel, cette thèse est peu sérieuse et ridicule.

    Cependant, aucun correctif n’a été publié par les désinformatrices et les vidéos de propagande soutenant cette étude, vues de très nombreuses fois, restent en ligne. Dans cette histoire, il est inquiétant de voir des journalistes s’emballer pour une théorie qui flatte leur idéologie, sans jamais vérifier la plausibilité de l’information.

    Comment assister à la 9ème cérémonie des Bobards d’Or du 12 mars 2018 ?

    La cérémonie aura lieu à 19h30, au théâtre du Gymnase Marie-Bell, 38 boulevard de Bonne Nouvelle, Paris 10e. La billetterie est ouverte et accessible via le site des Bobards d’Or. Vous pouvez aussi rejoindre l’événement sur Facebook créé pour l’occasion. Enfin, vous pourrez bientôt voter pour sélectionner les meilleurs bobards que le public départagera le 12 mars.

    https://fr.novopress.info/

  • Éric Zemmour : “40 ans après, enfin la mise à mort du pédagogisme à l’école ?”

    Le rapport Villani a été présenté lundi 12 février pour restaurer le niveau en mathématiques des élèves français. Et jeudi 15 février, on en saura plus sur la prochaine réforme du baccalauréat.

    Chaque jour est un jour de souffrance. Chaque jour est une torture quotidienne. À Chaque jour sa catastrophe. À chaque jour son offense, son humiliation. Un jour, c’est la méthode syllabique, le bon vieux b.a-ba, qui revient en majesté. Un autre jour, la dictée. Et maintenant les quatre opérations. Même la division, dès le cours préparatoire !

    Demain, peut-être la fin du Bac dans une pochette surprise ? Et pourquoi pas la sélection à l’université ? C’est trop de douleur. Entendre un membre de la commission Villani dire : “L’objectif de la mission est de rompre l’engrenage dans lequel l’enseignement est plongé depuis quarante ans”. C’est plus qu’ils n’en peuvent supporter.

    L’engrenage, c’est eux. Quarante ans, c’est la durée de leur règne sur l’école. Depuis les années 70 jusqu’à aujourd’hui. Presque aussi long que le règne de Louis XIV. Au temps de leur splendeur, on les appelait les “pédagogistes”.

    Ils auraient du se méfier. Dans l’école d’avant, on apprenait que la roche Tarpéienne était proche du Capitole. La chute du sommet. Blanquer est leur bourreau. Blanquer est leur tortionnaire.

    Il les oblige à démissionner de tous leurs lieux de pouvoir. Il reconstruit pierre après pierre l’école d’avant qu’ils ont tant haïe. Il habille ce projet authentiquement réactionnaire des oripeaux de la modernité scientiste.

    https://fr.novopress.info/209574/eric-zemmour-40-ans-apres-enfin-la-mise-a-mort-du-pedagogisme-a-lecole/

  • La Russie comme vous ne l'avez jamais vue

    On les dirait sortis des plus beaux contes de la vieille Russie, et en même temps, ces clichés semblent avoir été pris hier. Ils nous montrent la réalité de ce qu'était la Russie avant 1917. Ils sont en couleurs, dès leur origine, et ils traduisent le génie tant artistique que scientifique de leur auteur : Sergueï Prokoudine-Gorski. Pour en savoir plus sur ce photographe d'exception, vous trouverez des détails en français ici. Pour vous émerveiller de ce reportage complet dans tout l'Empire au début du XXè Siècle, vous pouvez consulter ces sites, dont certains proposent des vues comparées entre la photo d'origine et ce que les lieux sont devenus aujourd'hui : 123. Ces sites sont en langue russe, il faut donc naviguer au hasard, et utiliser le traducteur de votre navigateur pour vous y retrouver. Allez-y, vous ne le regretterez pas: bon voyage dans l'espace et dans le temps !

    Russie

    0464b

    Prokudin-12-810x701

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [III]

    Chute du mur de Berlin

    Nous poursuivons la publication d'une série qui devrait faire date ; qui forme un ensemble à lire en entier : une étude de Pierre Debray parue en novembre 1985 dans le mensuel Je Suis Français, sous le titre Une politique pour l'an 2000. La lecture de ces textes expliquera aux lecteurs qui ne l'ont pas connu le rôle intellectuel important de Pierre Debray à l'Action Française dans les années 1950-2000.  Cette analyse politique, économique, sociologique et historique, menée méthodiquement, à la maurrassienne, comporte de multiples enseignements, utiles aujourd'hui à notre école de pensée. Comme un stimulant de notre réflexion sur la situation présente de la France et sur l'action que nous avons à y mener. Même si le lecteur devra tenir compte des événements et des faits intervenus au cours des trois dernières décennies.  LFAR

    1ère partie : l’Homme Masse

    3906289864.jpgLe communisme en Europe : fatalité d'un déclin

    En tous cas, un signe atteste que le processus de « démassification » est bel et bien engagé, du moins au niveau de la production. Les politologues s'interrogent sur le « déclin » du parti communiste. Celui-ci a certainement pâti de la dégradation de l'image de marque de l'U.R.S.S., du lait des événements de Pologne et de la guerre d'Afghanistan.

    « L’archipel du Goulag » de Soljenitsyne a désabusé les intellectuels mais bien d'autres livres avaient révélé l'existence des camps soviétiques, sans que les belles âmes s'émeuvent. Ce qui s'est passé en Hongrie et en Tchécoslovaquie l'emporte de beaucoup, en horreur, sur la répression, après tout timide, qui frappe Solidarnosc. Pourquoi ce brutal effondrement du mythe soviétique aujourd'hui et non il y a dix ans ou cinquante ? Ce n'est pas du communisme dont se détournent les intellectuels mais de la démocratie dont il constitue l'expression achevée. A preuve le repli peureux des « nouveaux philosophes « sur le libéralisme et le parlementarisme, donc sur une variété de féodalisme. Ils ont renoncé à changer le monde. Seuls leur importent désormais leurs intérêts de classe, la défense de leurs privilèges. Les « droits de l'homme « fournissent un alibi fort convenable à la lâcheté des intellectuels.

    Pourquoi étaient-ils communistes, communisants, compagnons de route, porteurs de valises ? Parce que, d'instinct, ils ne rêvèrent que la force. Ils sentent confusément que la force a quitté le communisme. Il la tenait de la masse et celle-ci se dissout. Lénine, en effet, a conçu les partis communistes comme des organisations militaires, dont les of­ficiers et les sous-officiers étaient chargés d'encadrer les O.S. Il avait mieux que ses rivaux, empêtrés dans le dogmatisme marxiste, analysé la situation sociale de la Russie du début du siècle. Au contraire de ce que l'on prétend d'ordinaire, elle disposait d'une industrie moins puissante, sans doute, que celle de la Grande Bretagne, de l'Allemagne et même de la France mais beaucoup plus moderne. Quand elle avait commencé à &industrialiser, elle s'était heurtée à une difficulté considérable. Elle ne possédait pas de tradition ouvrière. Faute de spécialistes, elle adopta le travail à la chaîne, qui permettait d'utiliser les moujiks, chassés de la terre par l'abolition du servage et la modernisation de l'agriculture sous l'impulsion des koulaks, ces petits propriétaires, nés de la dissolution du « mir « la communauté agraire. Grâce aux capitaux étrangers, surtout français, attirés par une main d'œuvre à bon marché : les usines se multipliaient. Entre 1900 et 1913 la production doubla. Le coup de génie de Lénine fut de comprendre que le prolétaire, tel que l'avait conçu Marx n'était qu'une catégorie hégélienne, audacieusement transposée dans l'histoire sociale, le concept de négativité absolue qui, par un renversement dialectique, devient tout à force de n'être rien. Marx, à la suite de Hegel, associait négativité et conscience de soi. Il imaginait donc le prolétaire porteur d'une conscience de classe qui lui permettait de changer le monde. Dans l'Allemagne du XIXème siècle, il existait sans doute une classe ouvrière, nombreuse et puissante mais elle n'était prolétarisée que sur les marges. Rien de semblable dans la Russie de Lénine. Le concept avait pris chair. Il existait bel et bien un prolétariat, composé de moujiks analphabètes et grossiers dont la résignation de bêtes de somme ne s'interrompait que pour de brèves et brutales révoltes. L'idée que ces misérables puissent d'eux-mêmes acquérir quelque conscience que ce soit relevait de la bouffonnerie intellectuelle. La masse que découvrait Lénine n'était nullement révolutionnaire par essence. Tout au plus aspirait-elle à être mieux payée et à travailler moins. Il convenait, pour qu'elle devienne une force, de l'encadrer de révolutionnaires professionnels, qui la dirigeraient dans le sens qu'ils voudraient.

    On s'est souvent demandé pourquoi le communisme n'avait pu s'implanter dans les pays anglo-saxons. La raison en est simple : la place était prise. La Grande Bretagne et les Etats-Unis avaient introduit le travail à la chaîne dès les premières années du siècle. Ce qui avait donné aux syndicats le temps de s'adapter. Quand éclata la révolution bolchevique, ils avaient déjà encadré la masse. Il n'en allait pas de même en France, où le travail à la chaîne n'apparaît qu'à la veille de la première guerre mondiale, qui devait le généraliser. Notre syndicalisme de métier, animé par des travailleurs hautement qualifiés, fiers de leur savoir-faire, trop individualistes pour accepter un appareil bureaucratique, était incapable, sans une profonde mutation, d'intégrer la masse. Il commençait à peine à s'adapter, quand éclata la révolution bolchevique. Les communistes avaient le champ libre. Ils en profitèrent.

    Aujourd'hui leurs bastions traditionnels s'effondrent. Mineurs ou sidérurgistes fondent, comme neige au soleil. Le P.C. poursuit depuis dix ans des combats de retardement, qui se retournent contre lui. Les compressions de personnel, faute d'être réalisées à temps, n'en deviennent que plus douloureuses. La rupture avec les socialistes est intervenue lorsque ceux-ci, le dos au mur, durent se résigner à renoncer à soutenir artificiellement des secteurs en déclin, qui avaient cessé, depuis des années d'être compétitifs. Le P.C. pouvait accepter bien des choses, pas de perdre sa base sociale.

    Il se trouve d'ailleurs enfermé dans une contradiction. Les immigrés lui fournissent ses dernières troupes de choc. S'appuyer sur eux, c'est pousser les ouvriers français vers le Front National. Essayer de rivaliser avec Le Pen, comme le firent quelques maires de banlieue, afin de retenir son électorat, non seulement risque de le couper des O.S. maghrébins mais le fait traiter de raciste par la cléricature religieuse ou laïque. Donc le P.C. se transforme en parti résiduel, qui ne se maintiendra que là où il parviendra à conserver le pouvoir municipal. Le poids des traditions l'empêchera sans doute de tomber aussi bas que son homologue allemand. Il conservera une audience marginale en tant que conservatoire des archaïsmes français.  •  (A suivre - A venir : « De Caillaux à Giscard : Le système libéral »)

    Illustration ci-dessus : Pierre Debray au rassemblement royaliste des Baux de Provence [1973-2005]

    Lire les articles précédents ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [I]

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray [II]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • Lancement de LaFranceLibre.tv

    Capture d’écran 2018-02-13 à 06.52.01

    LaFranceLibre.tv est un nouveau média de résistance, animée notamment par Gilles-William Goldnadel et André Bercoff.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Ce mot hideux de province »*

    2359497938.jpg

    par Louis-Joseph Delanglade

    On connaissait l’agacement de nombre de « continentaux » à l’égard de certaines exigences corses.

    Aujourd’hui, c’est une large majorité des sondés (environ deux tiers d’après Le Figaro du 8 février) qui approuve la fermeté du discours du chef de l’Etat à Bastia. L’exaspération provoquée par la stratégie de la frange indépendantiste paraît certes légitime, toute avancée n’étant pour elle qu’une étape d’un processus dangereux. En revanche, et même si c’est vrai d’un point de vue purement comptable, faire grief à la Corse de bénéficier de la « solidarité nationale », c’est oublier et que les Corses ont largement payé le prix du sang dans les conflits où la France s’est engagée et que c’est sans doute la nature même de notre république qui génère cette situation. 

    D’aucuns pensent que M. Macron, en l’occurrence plus politicien que politique, a voulu tirer profit de cette opinion publique. On peut en douter. Nous l’avions écrit ici même, M. Macron, tout simplement parce qu’il ne le pouvait pas, n’annoncerait pas en Corse une prise en compte des revendications de MM. Simeoni et Talamoni. Certes, avec bon sens et surtout habileté, il a reconnu la double spécificité corse, géographique et culturelle, envisageant même son inscription dans la constitution (article 72) mais pour mieux l’étouffer « dans le giron de la République ». Il est en effet avant tout le président d’une République fondée sur l’individualisme des Lumières. On décrète qu’il n’y a que des individus formant peuple (en l’occurrence formant plutôt masse) et que doit disparaître tout ce qui pourrait s’opposer à cette conception. Condamné, donc, le sentiment d’appartenance à ce que l’on a longtemps et joliment nommé la « petite patrie » provinciale. Pour mieux « émanciper » les nouveaux citoyens, on pratique la politique de la table rase. Etre « français » ce sera en fait être républicain, se reconnaître dans les « valeurs » de la République. Logique insensée qui, parce qu’elle nie toute racine, tout héritage, amène à considérer n’importe quel être humain comme un « Français » potentiel ; logique mortifère dans ses conséquences ultimes avec l’attribution du droit du sol à la progéniture de millions d’immigrantsdéracinés, devenus « enfants de la République ». 

    Ce n’est donc pas nous qui reprocherons à certains Corses de vouloir maintenir une forme assumée d’identité, en demandant la co-officialité de la langue corse et le statut de résident. Evidemment, ces demandes ont une résonance « ethnique » : tout le monde n’est pas corse, c’est ainsi. Mais ceux qui nous expliquent qu’il faut pratiquer, sur l’ensemble du territoire national,  le « vivre ensemble » avec des communautés importées, fortement ethnicisées et identitaristes, sont les mêmes qui dénient à une population originale vivant chez elle la possibilité de rester elle-même. En Corse, les Corses sont bien évidemment chez eux et, qu’on le veuille ou non, un peu plus que les autres malgré tout - sauf à traiter l’île comme les Chinois traitent le Tibet. Si les mesures demandées avaient été appliquées ailleurs en France, par exemple en Provence, ladite Provence n’en serait pas réduite à n’être plus que le prête-nom d’un territoire climatique. La vraie Provence est moribonde et la Corse ne veut pas mourir. 

    Peu ou prou, tout président de la République française est l’héritier des principes chers à Robespierre. Pour les établir, les « grands ancêtres » de 1789 ont inventé « la terreur ». Point de terreur aujourd’hui mais le résultat sera le même : après tant d’autres provinces de France, la Corse sera sacrifiée sur l’autel des valeurs d’une République radicalement hostile à tout ce qui ne serait pas elle.  L’Etat républicain est un Etat faible qui, confondant autoritarisme et autorité, craint et méprise les composantes provinciales historiques du pays. Seul un état naturellement « fort » pourrait s’accommoder d’une décentralisation de fait et de droit.  

    * André Malraux, discours d’Amiens, 19 mars 1966

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • 13 & 15 février à Montpellier et Béziers: conférences sur les mensonges antichrétiens

    Les mensonges

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html