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écologie et environnement - Page 123

  • Le Puy de Fou invente encore un concept bio et utile : le corbeau anti-mégots

    Il fallait y penser : 

    "Certains sont déjà entrés en action, les autres vont commencer leur besogne à partir de lundi… Six corbeaux, spécialement dressés pour le ramassage des mégots et des déchets, participeront dès la semaine prochaine au nettoyage du parc de loisirs du Puy du Fou, a indiqué vendredi son président, Nicolas de Villiers.

    « L’objectif n’est pas simplement de nettoyer, car les visiteurs sont globalement respectueux de la propreté, mais aussi de mener une action pédagogique », montrant que « la nature elle-même peut nous apprendre à faire attention à l’environnement », a-t-il expliqué.

    L’idée a germé, « il y a plusieurs années, dans l’esprit de l’un des fauconniers du parc, à partir de l’observation des oiseaux », a raconté Nicolas de Villiers. Christophe Gaborit, spécialiste de l’affaitage (dressage) des rapaces, a donc « inventé une petite boîte », contenant d’un côté des croquettes, « dont raffolent les corbeaux », et offrant de l’autre un espace vide, destiné à « accueillir des mégots, ou autres petits déchets », a poursuivi Nicolas de Villiers.

    Lorsque le corbeau dépose un mégot dans la boîte, un mécanisme se déclenche, et une croquette lui est délivrée. « Motivés par la récompense », les corbeaux ont « vite compris comment fonctionnait le jeu », s’est-il réjoui. L’installation a ensuite été réorganisée de manière à ce qu’une seule boîte, « de la taille d’une brouette », permette à tous les oiseaux de déposer leur butin et à Christophe Gaborit de jouer les « chefs d’orchestre ».

    L’espèce sélectionnée, le corbeau « freux », est un oiseau « particulièrement intelligent », qui « lorsqu’il est dans une atmosphère affective porteuse, aime communiquer avec l’homme et établir une relation avec lui par le jeu ». Ces oiseaux sont « très rapides » : en moins de trois quarts d’heure, un corbeau est capable « de remplir un seau », a-t-il ajouté".

    Lahire

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  • L’éolien industriel, ses mensonges et ses nuisances

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    « L’Écologie Citoyenne Mondialiste, une entreprise de destruction »

    30063821.jpgPar André Posokhow

    Industrie. La France sacrifie les uns après les autres ses plus beaux fleurons industriels. Le nucléaire française va y passer comme tout le reste, au profit d’histrions et de profiteurs, étrangers pour la plupart.

    Environ 7000 éoliennes industrielles ont été érigées en France à la fin de 2017. Après le Grenelle de l’environnement, ce sont la Transition énergétique du couple Hollande-Royal et les ambitions macronniennes qui promeuvent les Énergies Renouvelables (ENR) et qui nous menacent de 20 000 à 25 000 aérogénérateurs, doux nom technique des éoliennes, de plus !

    Compte tenu des autorisations accordées ou sur le point de l’être, des régions comme la Champagne, la Picardie, la Bourgogne, le Languedoc ou un département comme l’Aveyron peuvent être considérés comme sinistrés pour au moins 20 ans.

    En réalité l’éolien industriel, loin d’apporter une solution de premier rang à la problématique énergétique de la France, en constitue un boulet.

     Ses nuisances et ses retombées sur l’environnement constituent une menace pour les habitants de nos campagnes.

     Affaire financière, il est incompatible avec le bien commun et l’intérêt général.

     Enfin, il reflète étroitement une idéologie profondément hostile à notre société et à notre civilisation.

    L’éolien industriel et les citoyens

    Un bobard, fallacieux et impudent mais efficace, des promoteurs pour placer leurs machines est celui d’une électricité éolienne de proximité et décentralisée. En réalité, les éoliennes produisent d’une manière éparpillée une électricité vendue à EDF et centralisée au sein du réseau national, voire européen.

    Aujourd’hui, les aérogénérateurs en projet dépassent couramment les 200 m, soit les 2/3 de la Tour Eiffel ou 5 fois la hauteur des châteaux d’eau. Leur impact visuel représente une atteinte pesante à la beauté de nos paysages et également au patrimoine culturel et architectural de notre magnifique pays. Comme l’a écrit Jean-Louis Butré, président de la Fédération Environnement Durable (FED) dans son livre Éolien, une catastrophe silencieuse : « Les éoliennes, du fait de leur gigantisme, dévorent le paysage et cannibalisent l’espace. »

    Les impacts sur l’environnement sont dévastateurs. Un parc éolien requiert un socle de béton de 1500 tonnes par machine qui restera pour l’éternité. Ce parc exige des voies d’accès élargies, des grillages de protection, des ateliers, des hangars. Il faut raser des haies, couper des arbres. Ce sont des espaces naturels considérables qui sont industrialisés et livrés inutilement à la cupidité des promoteurs, alors que l’urbanisation et la bétonisation de notre pays progressent à grands pas.

    Un parc éolien fait du bruit et émet des infrasons. De nombreux riverains sont incommodés, voire rendus malades par la proximité de ces engins industriels. Les témoignages de certains d’entre eux sont impressionnants et ce sont des centaines d’études de scientifiques, d’acousticiens et de médecins qui, à l’étranger, démontrent l’existence de ces nuisances et leurs effets sur la santé des riverains.

    Le rapport de l’Académie de Médecine de mai 2017 estime cependant que si l’éolien terrestre « ne semble pas induire directement des pathologies organiques, il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains ».

    Ce rapport de l’Académie de médecine est important. Même s’il est prudent et nuancé, il constitue un pas de plus vers la reconnaissance du risque sanitaire de l’éolien, grossièrement nié en France par les promoteurs, les pouvoirs publics et leurs fonctionnaires.

    En moyenne, les propriétaires de terrain encaissent au titre du bail qu’ils signent avec les promoteurs entre 5 000 et 10 000 € par éolienne et par an. L’oligarchie gouvernante affame les ruraux et certains se sauvent en bradant leurs terres et notre sol. Or, en cas de défaillance de la microsociété du promoteur qui contracte avec le propriétaire, celui-ci risque alors de se retrouver tout seul face à l’exigence de démantèlement des éoliennes en fin de vie et à des promoteurs défendus par des cabinets d’avocats spécialisés.

    A priori, personne n’a envie d’investir dans un bien immobilier situé à proximité d’un parc éolien, ce qui ne peut qu’avoir des conséquences sur sa valorisation. Des témoignages écrits d’agents immobiliers et de notaires sont éloquents. Des décisions de justice vont dans ce sens. Une étude récente réalisée en Angleterre par la London School of Economics sur une base statistique très large démontre la réalité de cette dépréciation que nient les promoteurs.

    L’implantation d’éoliennes dans nos campagnes engendre des désaccords de fond entre les pour et les contre, des jalousies entre ceux qui en bénéficient et ceux qui en pâtissent. Ces désaccords débouchent sur des clivages humains jusque dans les familles et des rancœurs profondes destinées à durer. Lettres anonymes, pneus crevés, munitions à sangliers dans les boites à lettres, menaces et injures en plein tribunal dont j’ai été personnellement témoin, prolifèrent.

    L’éolien industriel, le bien commun et l’intérêt général

    Le cadre de l’invasion éolienne actuelle est celui de la Loi sur la Transition énergétique (TE) de l’année 2015, lancée par ce fleuron de l’histoire politique française que fut le couple Hollande-Royal. Bornons-nous à en commenter simplement trois des principaux objectifs.

    Diminuer la consommation de l’énergie de 50% en 2050 par rapport à 2012, alors que, depuis la crise de 2008, elle n’a baissé que de 0,06%/an avec une croissance du PIB de 0,6%/an, apparaît intenable.

    Proposer la baisse d’un tiers de l’énergie nucléaire, soit l’arrêt en 10 ans de 23 des 58 réacteurs existants apparait d’un irréalisme criminel.

    Il serait absurde de vouloir réduire drastiquement les émissions de CO2 de la France. Michel Gay rappelle dans son livre Au diable les énergies renouvelables ! que, grâce au nucléaire et à l’hydroélectricité, notre électricité est produite à 90% sans CO2. Nous sommes la nation prix d’honneur dans ce domaine et la TE nous traite comme le cancre.

    Transition énergétique, ENR et éolien industriel sont inséparables. Le nucléaire et les énergies fossiles étant diabolisés, l’hydroélectricité ayant atteint ses limites de développement, les pouvoirs publics sont conduits à faire le choix idéologique de l’éolien industriel.

    L’ADEME, organisme étatique de propagande en faveur des ENR et en particulier de l’éolien industriel, dans son rapport Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050, prévoit de multiplier par dix l’implantation d’éoliennes en 2050, pour représenter 63% de la production nationale d’électricité au lieu de 4 à 5%, ce qui représenterait au minimum 60 000 éoliennes, c’est-à-dire une éolienne tous les 10 km2 du sol national.

    Et, pourtant, écologie et éolien industriel sont incompatibles. Si l’on en croit l’écologiquement correct, l’éolien est un moyen de production propre et écologique. Rien n’est plus faux et l’éolien est un gros producteur de CO2 et de pollution.

    Comme le souligne J. L. Butré, le faible rendement de l’éolien conduit à compenser les baisses de production par l’utilisation de centrales thermiques au gaz et, en Allemagne, au charbon et même au lignite, hautement polluantes. 

    L’éolien industriel est néfaste pour notre économie, car ce n’est pas une énergie à haut rendement.

    La production d’électricité éolienne dépend du vent qui souffle de manière intermittente, aléatoire et largement imprévisible. C’est ce qui explique que le rendement moyen ou taux de charge de l’éolien terrestre en France ne dépasse pas 24%, contre parfois plus de 80% pour une centrale nucléaire.

    Les promoteurs affirment que le coût de l’éolien est concurrentiel avec celui du nucléaire estimé par le rapport de la Cour des Comptes de 2014 autour de 60€/MWh, néanmoins appelé à augmenter sensiblement dans le cadre des EPR.

    Comme le montrent J. L. Butré, Alban d’Arguin, sur la base d’un rapport Montaigne de 2008, et surtout une remarquable et récente étude de l’IFRAP, le véritable coût complet du MWh de l’éolien terrestre pourrait être évalué entre 160 et 180 €. En effet, il faut tenir compte du coût des centrales thermiques qui suppléent les fluctuations du vent, des réseaux de distribution, des réseaux intelligents et enfin du stockage de l’énergie, éléments bien entendu oubliés par les groupes de pression éoliens.

    La France a longtemps été à la pointe du secteur de l’énergie, notamment nucléaire, et EDF est encore le premier producteur mondial. Aujourd’hui, cette société nationale est en crise et son existence menacée.

    Il faut souligner les deux décisions que prit Bruxelles vers 1990 :

      libéraliser le marché de l’électricité pour obtenir celle-ci à bon marché ;

     favoriser les énergies renouvelables (ENR) grâce à des aides publiques.

    Il en résulta des distorsions de concurrence et la coexistence d’un secteur concurrentiel avec un secteur administré (solaire et éolien) qui bénéficie d’aides publiques et d’une priorité d’accès au réseau, avec notamment la baisse des prix de gros du marché sur lequel EDF vend son électricité nucléaire.

    Les énergies subventionnées ont déstabilisé celles qui ne le sont pas et constituent une des principales causes de la crise du secteur énergétique français, pourtant un de nos quelques points forts économiques.

    Il y a 7 000 éoliennes en France dont les composants fondamentaux : pales, mat, rotor etc., sont importés de Chine, du Danemark et d’Allemagne ! Cette activité de construction énergétique ne peut que peser sur notre commerce extérieur déjà en souffrance. Oui, l’éolien procure des emplois, mais hors de France. Aujourd’hui l’éolien n’emploie en France que 10 000 à 20 000 personnes.

    Le coût financier de l’éolien terrestre est dispendieux, car il s’agit d’une affaire lourdement subventionnée. Afin d’encourager l’éolien, celui-ci a été rendu artificiellement rentable depuis le début des années 2000, les opérateurs ayant bénéficié jusqu’en 2017 d’un tarif de rachat obligatoire par EDF très avantageux.

    Le coût pour le consommateur est de plus en plus lourd. Afin de compenser le coût que représente pour EDF ce tarif de rachat, l’électricien a été autorisé à facturer une « Contribution au Service Public de l’Electricité » (CSPE) aux consommateurs, qui fut en réalité une taxe cachée et silencieuse.

    Quant au coût global de l’éolien industriel, il fait partie de la gabegie nationale. J. L. Butré estime qu’en 2030, le programme éolien qu’envisagent les pouvoirs publics représentera un investissement à venir de 42 Md€, auquel il faudrait ajouter 40 Md€ pour le renforcement des réseaux de transport et de distribution.

    Le rapport accablant de la Cour des Comptes de 2018 sur le soutien des énergies renouvelables fait apparaitre un chiffre de 121 Md€ qui représente le montant du soutien auquel s’est engagé l’Etat jusqu’en 2046 pour les contrats signés avant 2017 au bénéfice des producteurs d’énergie renouvelable électrique.

    Ces dépenses inutiles, dont les bénéfices sont captés par des affairistes, ne peuvent que creuser davantage le trou abyssal des dépenses publiques. En revanche, toutes les ressources financières qui se déversent dans l’éolien font défaut aux investissements dans les ENR du futur, ce qui handicape la recherche qui permettrait de les promouvoir.

    L’éolien est ainsi une affaire purement financière de subventions et de retours juteux sur investissements pour des affairistes ; et un communiqué de la FED a dénoncé l’éolien qui est « devenu l’activité des affairistes qui écument quotidiennement le territoire. Des milliards d’euros en provenance de fonds opaques sont investis dans ce business ».

    En juin 2014, le Service central de prévention de la corruption (SCPC) a dénoncé la corruption dans l’éolien industriel comme « un phénomène d’ampleur » et « une dérive grave ». En effet de nombreuses prises illégales d’intérêt de la part d’élus locaux soudoyés et trompés par des promoteurs ont abouti à des condamnations.

    Il existe également des scandales financiers, notamment en Allemagne, où un grand groupe éolien qui pratiquait le financement participatif des ENR, a fait faillite et spolié des épargnants.

    Les alibis des ENR et de l’éolien industriel

    La cause des énergies renouvelables et de l’éolien industriel repose sur quatre alibis que dénonce Alban d’Arguin dans son livre Éoliennes, un scandale d’État.

    Le premier est celui du réchauffement climatique. Derrière cette thèse, il y a, selon l’auteur, une peur millénariste et irrationnelle exacerbée par les médias en charge de guider le troupeau au profit de l’oligarchie dominante, relayés par des militants écologistes politiques, de pseudo-scientifiques corrompus, des gouvernants complices ou pleutres et des affairistes avides de profits faciles.

    L’autre alibi pour promouvoir les ENR et l’éolien est la thèse de l’extinction très prochaine des sources d’énergie fossile.

    Ce mythe du « peak oil » se trouve aujourd’hui contredit clairement par les découvertes récentes et continues de gisements gigantesques de pétrole, comme celui au large du Brésil en 2008. Les réserves mondiales prouvées de pétrole représentent un ratio de près de 60 ans qui a doublé en 30 ans, sans tenir compte des découvertes à venir. Il en va de même de l’uranium, dont les gisements connus sont loin d’être exploités, et surtout du charbon et du gaz naturel.

    Le troisième alibi des ENR est celui de l’opposition au nucléaire qui est essentiellement politique et nous vient de l’extrême gauche et des écologistes dont l’opposition se trouve en contradiction avec leur phobie des gaz à effet de serre.

    Comme M. Gay, A. d’Arguin réfute les deux peurs des antinucléaires : le spectre de l’accident nucléaire et celui du traitement des déchets. Mais, surtout pour lui, le combat contre le nucléaire est celui du « Parti de l’étranger ». Il pose la question suivante : et si le parti écologiste, comme la Commission européenne, n’était que le faux nez d’une Allemagne réunifiée, sûre d’elle-même, tirant sa puissance de son mercantilisme brutal, qui verrait dans l’énergie l’opportunité d’imposer sa domination industrielle à son voisin français ?

    L’objectif affiché de la transition énergétique est bien la diminution des gaz à effet de serre, origine supposée du réchauffement climatique. D’un seul coup, apparaissent les incohérences et plus spécialement celles de la TE allemande.

    L’Allemagne a renoncé au nucléaire pour le remplacer par les ENR. Or, non seulement les émissions de CO2 n’ont pas diminué, mais elles ont augmenté du fait de la construction de 23 centrales au charbon et au lignite, particulièrement polluantes.

    Mieux, l’Allemagne, 6e contributeur de CO2 de la planète, alors que la France n’est que le 18e, pollue gravement l’Europe et la France ; ses centrales au lignite crachent à pleine capacité des particules fines.

    Alors, pourquoi cette hypocrisie ? Pourquoi cette escroquerie, à la fois financière et morale ? La réponse se trouve dans ce qu’A. d’Arguin appelle « l’Écologie Citoyenne Mondialiste ».

    L’Écologie Citoyenne Mondialiste (ECM)

    Cette prétendue écologie est le reflet d’une idéologie profondément hostile à notre société et notre civilisation, et un levier de subversion du monde occidental.

    Dans les dernières années du bloc communiste sont apparues des ONG chargées d’affaiblir l’Occident en cultivant la peur millénariste du nucléaire. « Green Peace » en est évidemment un exemple. Parallèlement, l’idéologie libertaire de mai 68 a fait se lever des générations de gauchistes actifs qui ont nourri les courants du trotskysme, de l’ultra-gauche radicalisée, de la gauche parlementaire et rejoint les rangs de l’écologie politique.

    Le gauchisme écologiste a convergé avec l’universalisme mondialiste. Celui-ci a pris le relais de l’idéologie communiste. Ses quatre projets mondiaux majeurs touchent le libre-échangisme commercial, la liberté des flux financiers, les flux de personnes, c’est-à-dire l’explosion migratoire, et le contrôle des énergies à l’échelle planétaire sous l’égide de l’ONU et de ses périphériques. C’est dans cette perspective que les écologistes politiques de l’ECM cherchent à mondialiser le climat et les énergies, et à imposer des ENR dont ils connaissent les conséquences potentiellement funestes sur nos économies et nos territoires.

    Il y a également convergence de l’ECM avec les grandes firmes prédatrices du capitalisme sauvage et mondialiste. L’astuce de base consiste à proclamer qu’il s’agit d’une nouvelle et grande politique environnementale destinée à « sauver la planète ». Les promoteurs peuvent ainsi prétendre être guidés par des idéaux écologiquement corrects, alors qu’ils sont simplement intéressés par le profit pur et simple.

    Les pères verts, prêtres d’une écologie radicale, prêchent l’ascétisme dans une vie future meilleure. Leur idéal est la sobriété forcée et la repentance des péchés commis par les hommes à l’encontre de la planète. Ils se nourrissent de l’angoisse naturelle des populations et de leur peur de l’avenir.

    Cinq noms peuvent être cités :

    • Al Gore, le truand selon Claude Allègre, qui produisit un film « catastrophe » reconnu par la justice anglaise comme malhonnête.

    • Cohn-Bendit, voué à la destruction de nos pays et qui vanta avec des chiffres fantaisistes la transition énergétique allemande dans un débat sur France 2.

    • Yves Cochet, ministre du gouverement Jospin qui fut à l’origine du prix de rachat très favorable imposé à EDF de l’électricité éolienne, ouvrant ainsi la porte à la cupidité des promoteurs.

    • Cécile Duflot, qui a réclamé en 2015 l’érection de 20 000 à 50 000 éoliennes.

    • Denis Baupin, « le moraliste » bien connu, qui déposa un amendement visant à accorder aux éoliennes géantes le régime de la simple déclaration.

    L’Écologie Citoyenne Mondialiste est une entreprise de destruction. Selon M. Gay, sa logique de pouvoir se cache derrière des prétextes idéologiques et peut se résumer ainsi : pour que la planète soit vivable, nos sociétés centrées sur la science, productivistes et consuméristes ont rendu indispensable une transition énergétique. Afin que celle-ci aboutisse, il faut mettre fin au système industriel, capitaliste et technologique, et rompre avec le paradigme de la croissance qui le caractérise.

    Le procédé est simple : détruire ce qui fonctionne pour le remplacer par des moyens qui conduisent à des impasses techniques et économiques, comme par exemple l’éolien. La société moderne capitaliste n’y résistera pas et implosera de l’intérieur. Le but recherché sera atteint. C’est bien vers un changement de société, axé sur le rationnement et la contrainte réglementaire, que les idéologues utopistes de l’ECM veulent conduire les populations de nos vieux pays.

    Avec ce changement de société, c’est bien une nouvelle civilisation de décroissance et de médiocrité matérielle qui constitue l’objectif final.

    En conclusion, je souhaiterais introduire une réflexion très personnelle. Le patriotisme et l’amour de son pays reposent, entre autres, sur l’attachement aux paysages familiers et aux sites de sa jeunesse et de sa vie familiale. En revanche, peu nombreux sont ceux qui garderaient intact cet attachement si nos campagnes étaient totalement industrialisées, saccagées et polluées par des dizaines de milliers de machines industrielles de 200 m de haut. N’est-ce pas là l’un des objectifs dissimulés que visent les déracinés de l’ECM et les ennemis des nations ?   

    André Posokhow, administrateur de la FED

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le concept de « dette écologique » n’est pas scientifique

    Lu dans Minute :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La cause des arbres. Partie 1 : les arbres, climatiseurs des villes.

    Mercredi matin, sur RMC, un spécialiste des changements climatiques expliquait qu'un arbre, par sa simple existence, équivalait à l'efficacité de cinq climatiseurs : en période de fortes chaleurs, l'argument peut être entendu plus facilement et largement, peut-être, qu'en temps normal. Or, dans certaines villes et dans des communes périphériques où le bitume marque l'envahissement « rurbain », les arbres sont souvent victimes de politiques qui se veulent d'aménagement quand elles ne sont, trop souvent, que d'arrangements commerciaux ou « économiques ». Ainsi, à Rennes, ville devenue « trop minérale » et qui met des arbres maigrelets en pots, sans enracinement, sur des places passantes souvent irrespirables l'été, la municipalité de Gauche n'a visiblement pas connaissance des qualités indéniables des arbres et la récente canicule ne lui a, non moins visiblement, rien appris, poursuivant ainsi dans sa politique « arboricide », depuis, hier, la place Hoche jusqu'à l'avenue Janvier dans quelques mois : l'abattage des beaux arbres sexagénaires de cette dernière voie est programmé pour l'automne, semble-t-il, sans que les cautions « écologistes » de la majorité municipale ne s'en émeuvent...

    Et pourtant ! Un récent hors-série de La Vie-Sciences, encore en kiosques, est entièrement consacré aux arbres, et mérite lecture attentive. Ainsi, on y lit, sous la plume du botaniste Francis Hallé, quelques éléments qui montrent tout l'intérêt des arbres face au réchauffement climatique et à ses effets en milieu urbain : « Chacun sait bien qu'il trouve de la fraîcheur sous un arbre et encore plus dans un sous-bois. L'ombre coupe des effets du soleil, mais elle n'est pas seule responsable de la chute des températures. Cette dernière vient surtout de l'évaporation. Les arbres sont comme de formidables mèches : depuis leurs racines, l'humidité monte dans la plante, l'hydrate et finalement s'évapore par le haut, ce qui rafraîchit l'atmosphère. » Ce ne sont donc pas les misérables arbres en pot, à peine esthétiques, qui peuvent jouer le rôle de climatisation que les populations demandent parfois au cœur d'un été brûlant, puisqu'ils n'ont guère de racines, prisonniers qu'ils sont de leur carcan de plastique ou de bois peint.

    Dans la même revue, le géographe Bruno Sirven complète le propos de son prédécesseur : « En ville, l'arbre habite le milieu le plus hostile : air et sol viciés, chaleur, éclairage permanent, vandalisme, pare-chocs... Ses bienfaits sont particulièrement appréciés des citadins, car il leur rend la ville plus hospitalière.

    « Pour des raisons climatiques, d'abord. L'arbre abrite, il domine et offre un second toit aux immeubles. Il ombrage les terrasses et les jeux de boules, les foires et les marchés, et accompagne trajets et flâneries. Il fait chuter les températures estivales et combat les îlots de chaleur (jusqu'à 10 ° C). Que seraient nos villes sans ce parasol hors-pair ? Plus qu'un écran, il capte et diminue l'énergie solaire, ventile et hydrate l'air, le décrasse des gaz, suies, pollens et autres particules délétères. Il l'oxygène, l'ionise et même l'assainit en diffusant des molécules aseptisantes. » 

    Ce rôle majeur de climatiseur naturel, mais qui n'est pas le seul bénéfique des arbres comme on peut le voir et le constater en se promenant sous leurs branches et feuillages, ne peut désormais être négligé par les édiles locaux, de Rennes comme d'ailleurs, et il devrait amener aussi les villes à envisager une replantation massive de rangées d'arbres, en prévision d'un avenir que nombre de scientifiques, pas encore démentis par les faits, nous annoncent marqué par un sensible réchauffement climatique (même si nous savons que, en histoire du climat, comme en histoire tout court, l'imprévu est toujours possible, pour le meilleur comme pour le pire). Jean de La Fontaine, en son temps, a tout dit de cette politique qui s'enracine (c'est le cas de le dire !) dans la durée, celle-là même que néglige trop souvent le « temps démocratique » : dans sa fable intitulée « Le Vieillard et les trois jeunes Hommes », il raconte l'histoire de cet octogénaire qui plantait des arbres quand les jeunes gens moquaient cette action dont il ne tirerait, croyaient-ils, aucun intérêt, eu égard à son grand âge. « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », affirme le vieil homme... Une politique « dynastique », en somme, qui pourrait profiter aux générations suivantes, et cela sur plusieurs décennies, voire siècles selon les espèces d'arbres envisagées.

    Aussi, la volonté municipale d'abattage des arbres de l'avenue Janvier à Rennes, qui va à l'encontre de ce que les scientifiques prônent et de ce qu'il est raisonnable de faire ici et ailleurs, maintenant et demain, apparaît comme une absurdité écologique et, plus encore, un crime contre l'esprit et la raison : s'y opposer, c'est encore le meilleur moyen, ici et maintenant, de défendre la cause des arbres, et d'assurer celle des hommes !

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Fabien Bouglé : « Plus le gouvernement développe ses projets d’éoliennes, plus il cristallise la résistance ! »

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    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

    Fabien Bouglé* analyse les raisons de la montée en puissance de la fronde anti-éoliennes, qui rassemble des personnes de toutes tendances, y compris des zadistes. Il revient aussi sur les différentes pollutions produites par les éoliennes et la véritable catastrophe que représenterait l’éolien côtier.

    La fronde anti-éolienne prend de l’ampleur et revient dans la presse. Qui sont les anti-éoliennes ?

    Le combat éolien regroupe une sociologie très diverse, de l’extrême gauche à l’extrême droite et de la droite à la gauche. On retrouve à gauche des anarchistes et des mélenchonistes, et à droite, des châtelains et des personnes qui souhaitent préserver les paysages et le patrimoine architectural.

    Plus le gouvernement développe ses objectifs en matière d’éolien, plus il cristallise la résistance à l’éolien, qui devient une véritable guerre.

    Les éoliennes profitaient jusqu’ici d’une image écologique. Y a-t-il une prise de conscience sur la réalité de l’empreinte écologique des éoliennes ?

    En réalité, derrière les éoliennes, il y a une véritable pollution.

    La fabrication des éoliennes nécessite des terres rares qui sont ponctionnées en Chine.

    Le recyclage des fibres de carbone des éoliennes est impossible. Les déchets des éoliennes allemandes sont balancés dans des décharges en Afrique.

    Concernant le fonctionnement lui-même des éoliennes, cela génère de la pollution. On croit souvent que les éoliennes fonctionnent tout simplement avec le vent. C’est totalement faux. L’éolienne fonctionne en moyenne 20 à 25 % du temps. On est donc obligé de compenser l’intermittence du vent pendant les 75 % restant par de l’énergie thermique, gaz, pétrole ou charbon. C’est pour cette raison que plus l’Allemagne a fabriqué d’éoliennes, plus elle a produit de gaz à effet de serre. En France, c’est exactement la même chose. Depuis la mise en place de la politique de l’éolien, la France continue d’augmenter sa production de gaz à effet de serre.

    L’image de l’éolien écologique est totalement écornée. La notion de ‘’pollution éolienne’’ était jusqu’à présent maîtrisée par quelques initiés de polytechniciens et d’ingénieurs qui en connaissaient le fonctionnement. Cette notion de pollution éolienne est désormais démocratisée, dans les villes comme dans les campagnes, tout milieu socioculturel confondu, grâce notamment au développement de la littérature sur le sujet. C’est la raison pour laquelle on constate désormais une augmentation de la contestation et une forte résistance face à l’éolien en France.

    Cela fait 10 ans que les éoliennes sont installées en France. La pollution sonore et visuelle est assez évidente. Cette autre pollution peut-elle également expliquer le regain de contestation actuel ?

    Lorsqu’on est un bobo parisien, qu’on se balade en France et qu’on voit une éolienne à 20 km, on peut trouver cela joli une fois de temps en temps.

    Je vous rappelle que la distance limite légale entre une éolienne et une habitation en France est de 500 mètres seulement, alors que d’autres pays ont prévu des limites bien plus importantes.

    Lorsqu’on habite dans un village et qu’on a une éolienne à 500 mètres de son habitation, on subit de plein fouet la gêne qu’induit ces monstres d’acier de 200 mètres de haut, pâles comprises, qui émettent des infrasons. Les nuisances pour la santé ont d’ailleurs été démontrées au travers du syndrome de l’éolien particulièrement documenté en Allemagne. Les gens des champs, ceux qui subissent de plein fouet l’installation des éoliennes commencent à être saturés.

    L’effet de saturation des éoliennes a d’ailleurs été souligné par dix députés, toutes tendances confondues, La République en Marche, l’UDI et Les Républicains. Ils ont contesté cette politique à outrance d’installation des éoliennes.

    C’est la raison pour laquelle, on constate une résistance accrue de cette lutte contre la pollution éolienne. Cette pollution visuelle extrêmement importante vient en effet s’ajouter à la pollution technique due à l’intermittence du vent. Et elle aurait une part encore plus importante si les éoliennes côtières venaient à être effectivement installées au bord de notre magnifique littoral français. En effet, monsieur Macron veut faire construire six centrales éoliennes côtières de plus de 200 mètres de haut à quelques kilomètres des côtes. J’espère que le projet ne se fera pas, mais si c’était le cas, cela dégraderait de façon épouvantable le littoral français et aura sans aucun doute un impact extrêmement négatif sur le tourisme. C’est un très grand danger.

    * Conseiller municipal de Versailles - Groupe d’opposition Versailles Familles Avenir, Porte-parole du réseau Ulysse, réseau national anti-éolien.

    Pour information :

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    NDLR : sur le scandale éolien, lire (et faire lire)  le livre choc d'Alban d'Arguin 

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/08/08/fabien-bougle-plus-le-gouvernement-developpe-ses-projets-d-e-6071180.html

  • Fake canicule

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    Canicule, canicule : elle a tout envahi, tous les journaux, toutes les infos et, donc, deux tiers des départements français, dont le mien, dans le Sud-Ouest et la chaude vallée de la Garonne. J’avais connu celle de 2003. Et, donc, celle-ci, dans la même petite ville, à la même période, dans la même maison. Et depuis une semaine, ma perception de l’événement est en décalage complet avec ce qu’en disent les médias et, en partie, Météo France.

    Mon ressenti subjectif ? Jamais les températures n’ont atteint les sommets de 2003, et les nuits et les petits matins ont toujours permis de rafraîchir les maisons. Dois-je vous avouer que j’ai dû mettre une veste ce matin à 7 h car j’avais froid sur ma terrasse en écrivant ce papier et en lisant, dans Le Monde, ce qui est, vu d’ici, une « fake news » : « La canicule atteint son pic, la baisse des températures attendue pour jeudi » ? Ici, la température a commencé à baisser – et fortement – dès ce lundi matin. En 2003, tout était chaud, les sols à l’intérieur, les nuits, les murs, et il était impossible de se promener en ville ni le matin tôt ni le soir tard. Il n’y avait pas d’air. Or, cette année, même dans les après-midis les plus chauds, nous avons toujours bénéficié d’un air qui changeait la donne, nous avons toujours pu sortir et profiter de la fraîcheur de la rivière et de la campagne alentour qui se répandait jusqu’en ville – ce qui n’était pas le cas en 2003.

    Mais vous me direz que ceci n’est que ma perception subjective, forcément erronée. Regardez donc les chiffres de Météo France. Justement, j’ai régulièrement constaté que ses prévisions avaient été surévaluées et qu’au final, les températures réellement enregistrées étaient inférieures à celles prévues. Tant mieux ! Et tout le monde sait que la prévision météorologique n’est pas une divination exacte. Et puis on comprend qu’après les ratages de 2003 et la persistance des comportements inconscients, les autorités et Météo France préfèrent surestimer le phénomène face à une opinion toujours prompte à chercher un responsable.

    Mais ici, jamais les 37° n’ont été atteints, et les 35° que très rarement dépassés. Les matinales n’ont jamais été supérieures à 21°. Or, c’est là le critère fondamental – et bien choisi, d’ailleurs – pour parler de canicule : quand les nuits n’arrivent plus à rafraîchir et que ces températures nocturnes stagnent à 25°. Jamais nous ne nous sommes retrouvés dans cette situation. Pour ce lundi, on m’annonce 18°/37° (et la minimale vient d’être révisée après-coup à 17° : j’avais bien raison d’enfiler ma veste !). Demain : 20°/32°. Mercredi : 17°/27°. Jeudi : 15°/23°. Vendredi : 14°/27°. Vous avez dit canicule ? Elle est déjà finie et, en fait, n’a jamais commencé. Ici, il n’y a eu ni la durée ni l’intensité ni la chaleur nocturne qui définissent le phénomène.

    Enfin, dernière objection : vous me direz que j’ai eu la chance de vivre cette « canicule » dans une petite ville, dans une maison avec jardin et, peut-être, dans une oasis de la carte des 67 départements. À vous de nous dire (dans vos commentaires sur Facebook ou sur Twitter) ce qu’il en était chez vous, dans ces 66 autres départements placés en « vigilance canicule ». Mais, pour moi, c’était déjà les conditions de ma canicule de 2003, et là, c’était vraiment la canicule, dans mon vécu comme dans les chiffres. Pas la fake canicule de 2018.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/fake-canicule/

  • Éoliennes : 30 millions de tonnes de béton pour sauver la biodiversité

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    Par Jean-Louis Butré, Président de la Fédération Environnement Durable ♦

     À l’horizon 2025, 30 millions de tonnes de béton armé vont être coulés dans le sol de la France pour implanter 20.000 éoliennes programmées par Nicolas Hulot. Comment accepter un tel double langage d’un ministre de l’Environnement qui a déclaré solennellement vouloir protéger la biodiversité de la France et lutter contre l’artificialisation des sols à grands effets d’annonces médiatiques et de shows écologiques ?

    Huit milles éoliennes couvrent déjà la France. Pour implanter les vingt mille éoliennes terrestres prévues à l’horizon 2025 par la Transition Énergétique, Nicolas Hulot a autorisé sans l’avouer que 30 millions de tonnes de béton qui ne seront jamais enlevées, soient déversées dans le sol français, par 1,2 million de « camions-toupies ».

    En effet un socle d’éolienne terrestre est fabriqué en coulant dans le sol 1 500 tonnes de béton sur une armature composée d’un treillis de ferraille mise dans une cavité creusée par des bulldozers et des pelleteuses. Une telle quantité de béton armé est nécessaire pour la « fixer » car elle peut maintenant culminer en bout de pales à 235 mètre de haut et supporter une nacelle de plus de 70 tonnes.

    Des accidents spectaculaires qui se multiplient dans toutes les régions du monde depuis les premières machines arrivent en fin de vie, montrent que lorsqu’elles explosent elles projettent à plus de 500 m de distance des morceaux de pales ou de nacelles pesant dans certains cas plusieurs centaines de kilogrammes.

    Le socle d’une éolienne a un diamètre d’environ 10 mètres et une épaisseur de l’ordre du mètre. Les 1 500 tonnes de béton armé qui le composent sont enterrés à plus d’un mètre de profondeur. Pour implanter 20.000 éoliennes, c’est un train de 12.000 km (le tiers de la circonférence terrestre) de camions toupies qui vont déverser 30 millions de tonnes de béton dans le sol de la France. Pour une seule éolienne, 60 camion toupies de 25 tonnes de béton chacun sont nécessaires pour la réalisation de ce socle.

    Dans la grande majorité des cas, les routes n’existant pas, il faut aussi les construire et pour cela détruire des chemins traditionnels, raser les haies, couper de arbres. On peut affirmer que les socles d’éoliennes sont l’équivalent de véritables blockhaus plantés dans les champs n’importe où et plus particulièrement dans les zones vierges en ou la nature était intacte.

    Le béton ne sera jamais enlevé. Qui va payer ce saccage écologique ?

    Au bout des 15 ans, durée de vie d’une éolienne, seul le démontage est prévu, et encore pour un montant insuffisant (le septième de la somme en réalité nécessaire). Là aussi, ce sont les propriétaires de terrains, les agriculteurs et les communes qui seront grugés (*) alors qu’elles qui avait cru faire une bonne affaire. Même si l’éolienne est démantelée, le béton, lui, ne sera jamais enlevé.

    En effet, en France il n’existe aucune obligation légale pour enlever ce béton du sol, ce qui est écologiquement absolument scandaleux, montrant encore une fois que l’éolien est une affaire d’argent et qu’il été totalement abandonné par les divers gouvernements depuis 2001 aux lobby des promoteurs du vent qui si fichent comme l’an quarante de la biodiversité et dont seul objet et de faire le plus vite possible le maximum de profits sans se soucier des problèmes futurs.

    C’est pour cette raison en outre que la Fédération Environnement Durable (FED) demande un moratoire éolien. Un ministre ne peut prôner la protection de l’écologie et passer son temps à la bafouer.

    Jean-Louis Butré 03/08/2018

    (*) Le cout du démantèlement pour une éolienne est de 350.00 euros. Le promoteur est tenu de mettre de côté 50.000 euros. Si un agriculteur a gagné 150.000 euros sur 15 ans de loyer pour avoir accepté de louer son terrain, il risque en réalité de se retrouver grugé s’il doit payer le démantèlement. La perte pourrait s’élever pour lui à 150 000 euros.

    Source : Metamag

    https://www.polemia.com/eoliennes-30-millions-de-tonnes-de-beton-pour-sauver-la-biodiversite/

  • Ecologie : les peurs et les profits

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    Alban d'Arguin

    À partir de l’exemple des éoliennes et de l’énergie qu'elles sont censées produire, Alban d'Argun, dans un livre très précis, met en cause les juteux fromages de l’écologie citoyenne. Il déplore la paresse d'esprit qu nous empêche de penser à côté de l’écolo-correctness.

    ENTRETIEN avec l’abbé G de Tanoùarn

    Pourquoi vous êtes-vous passionné pour la question particulière des éoliennes ?

    Il me semble que ce cas particulier est aussi un cas emblématique de ces scandales d'État devant lesquels trop souvent aujourd'hui, tout le monde reste muet. Si je remonte un peu dans le temps, disons dans une vie antérieure, je tenais une chronique que j’avais placée sous le signe des lemmings, ces petits rongeurs de l'Europe Scandinave, qui se reproduisent très rapidement. Lorsqu'ils sont trop nombreux, ils organisent leur suicide collectif en se jetant par centaines de milliers, du haut des fjords. Ils meurent en se débattant dans l’eau glacée. Eh bien ! Je me demande parfois si les hommes, aujourd'hui, ne cherchent pas à imiter ce sinistre destin des lemmings. Nous nous laissons mener sans réagir par les idées correctes, qui cachent souvent des scandales d'État. Nous nous détruisons nous-mêmes collectivement, comme si nous étions fatigués de vivre… L’écologie en général nous présente bien quelque chose de cet instinct de mort qui anime régulièrement les lemmings au cours de leur histoire.

    Prenons une grande cause écologique : la lutte contre le réchauffement climatique représente non pas cette théâtralisation de la mort que vous stigmatisez, mais bien une lutte pour la vie, pour l'avenir de l'espèce.

    Le sujet du réchauffement est relativement neuf, il émerge dans les années 90, alors que, pour la première fois dans l'histoire, des données permettant de décrire le climat au niveau planétaire s'accumulent. Très vite, l'ONU s'en empare et, autour des années 2000, elle en fait une grande cause mondiale. La canicule de 2003 en Europe fournira largement un argumentaire, qui est, ne nous y trompons pas, un argumentaire de culpabilisation. Autre chose en effet est de constater des cycles plus ou moins chauds au cours de l'histoire, on sait bien que le climat change. Le Groenland au Moyen Âge est la « terre verte » où paissent des vaches. En revanche, on parle du XVIIe siècle en Europe comme d'une petite période glacière. Vous noterez que le problème des écologistes d'aujourd'hui n’est pas dans ces différentes sautes d'humeur du climat. Leur problème est d’établir et de blâmer la responsabilité humaine dans ces changements climatiques. C'est la dimension anthropique du réchauffement qui intéresse le GIEC, le groupe d'étude international sur le climat. Les Instances internationales cultivent une peur irrationnelle et millénariste, exacerbée par les valets médiatiques, nouveaux pasteurs en charge de guider et paître le troupeau pour la « caste » Vous voyez que nous ne sommes, pas si loin des lemmings et de leur certitude de la mort !

    Vous avez écrit tout un chapitre sur le réchauffement climatique et sur les scandales qui ont marqué le développement de la propagande réchauffiste. Je laisse nos lecteurs découvrir les révélations que vous nous faites. Mais prenons la question des énergies fossiles : ne faut-il pas économiser ces énergies, en laisser pour nos descendants ?

    On sous-évalue les ressources de la terre. Bien sûr le pétrole s’épuisera un jour que nul ne connaît, remplacé par d’autres sources d’énergie qui nous sont peut-être encore inconnues. Notez quand même qu'entre 1994 et 2014 l’analyse des réserves mondiales montre une progression supérieure à 50 % des réserves de pétrole prouvées. De même le gaz les réserves connues sont au plus haut dans l'histoire de son exploitation. Mais surtout, les recherches en cours sur la fusion nucléaire pourraient dans les années à venir remplacer l'uranium par d’autres types d'énergie quasi inépuisables à travers d'autres types de réacteurs, dits de quatrième génération permettant une réutilisation de l'uranium. Si nous avons la force de démentir les Cassandre et autres oiseaux de malheur, vous comprenez combien de mythes sont en train de s’effondrer la voiture électrique, dont, en réalité, les batteries sont très polluantes, l'exploitation à grande échelle de schiste bitumineux, mais au risque de détruire des kilomètres de paysage etc. La vraie écologie, l’écologie chrétienne refuse elle d'exploiter les peurs. Elle est faite de confiance dans l'ordre du monde et dans le Créateur.

    Mais enfin, cette grande énergie de substitution qu'est le nucléaire est aussi une énergie dangereuse ?

    On crée une peur panique de l’énergie nucléaire au nom de son utilisation militaire. En réalité, il y a très peu d'accidents avec le nucléaire. Citons les deux derniers Tchernobyl et Fukushima. Tchernobyl, en Ukraine, est dû aux négligences d'un pouvoir totalitaire à l’agonie. Quant à Fukushima, au Japon, il ne faut pas oublier que ce n’est pas d'abord un accident nucléaire, puisqu'à l’origine, il s'agit d'un raz-de-marée, lequel raz-de-marée a eu des conséquences sur la centrale de Fukushima. Pour le reste, le nucléaire est une énergie propre, qui ne rejette pas de C02, qui ne fait pas de mal à la couche d ozone. L’Allemagne y a renoncé progressivement. Le résultat ne s’est pas fait attendre aujourd'hui, avec ses vieilles centrales thermiques, c'est le plus gros pollueur d'Europe. Je ne parle même pas du nuage de particules fines et de cendre qui est cancérigène, remontant jusque sur Paris. En fait d’écologie, nous avons des mensonges d'État, qui forment une propagande mensongère.

    Au moins l'éolien, contre lequel vous êtes parti en guerre, est une énergie gratuite ?

    Pas du tout. Certes le vent est une énergie gratuite, mais le développement de l'éolien n'a pas fini de nous coûter cher. Gérard Mestrallet, président d'Engie, a vendu la mèche lors d'un sommet à Montréal au Canada « L'île veut être verte affirme-t-il, donc elle construit 1000 mégawatts d'éoliennes C'est très bien, surtout quand il y a du vent, c'est-à-dire 30 % du temps Mais comme les consommateurs veulent de l'électricité tout le temps, il faut construire à côté de ces éoliennes 1000 mégawatts de turbines à gaz, qu'on peut mettre en route comme des mobylettes quand il n'y a pas de vent et les éteindre quand il y a du vent ». En clair, avec ces turbines à gaz ressurgies du passé, au lieu de lutter contre le gaz à effets de serre, on va en produire encore plus. Ainsi, les éoliennes s'avèrent polluantes, ce n'est pas un paradoxe, c'est un fait.

    Mais alors, si vous avez raison, pourquoi ce consensus autour des éoliennes ?

    Tout simplement parce que les pollueurs traditionnels ont intérêt au développement d'énergies incomplètes, comme l'éolien, pour pouvoir caser leurs vieilles centrales. L'un des principaux lobbies pro-éolien, la Compagnie du vent (un nom qui ne s'invente pas !), a été racheté par Engie. Voyez, tout le monde y trouve son compte ! Je ne parle pas du marché que constitue la vente et la maintenance des éoliennes, par des fleurons comme Greensolver, Boralex, Enerco, Siemens, Nordex. L'Allemagne est grande exportatrice dans le business des énergies renouvelables. Sur 15 milliards de chiffre pour les entreprises allemandes, 4 milliards auraient été réalisés à l'ex-port. Vous voyez tout le monde y gagne.

    Et en France ?

    En France, c'est bien entendu l'argent l'État qui finance et le déficit et les appétits uns et des autres. L'EDF est le client unique l'industrie éolienne. Elle doit acheter l'ensemble de la production, même lorsqu'elle n'en pas besoin, et même si des concurrents fournisseurs lui propose l'électricité à un prix moindre. La commercialisation de l'électricité obtenue par éolienne représente une vraie petite bulle financière ! Voilà pour ce qui est de la politique de l'État. Mais les particuliers ne sont en reste. Il existe un service, lié au ministère la Justice, le Service Central de Prévention la Corruption, qui a très tôt tiré le signal d'alarme. En juin 2014, ce service d'État écrit « Le développement de l'activité éolienne semble s'accompagner de nombreux cas de prises illégales d'intérêts impliquant les élus locaux ». Il note aussi un système de subvention qui confine à ce qu'il nomme « une corruption légale ». « Pour le seul site de Noirmoutier, subventions annuelles allouées aux pêcheurs et aux communes littorales seront de 7,5 millions d'euros » pour avoir le droit de placer des éoliennes. À ce prix-là, qui ne serait pas d’accord pour manifester les bons sentiments de la doxa politiquement correcte ? Cette mascarade politico-financière se déroule sous nos yeux alors même que le système français actuel, fondé sur le nucléaire, est un des moins polluants au monde.

    Alban d'Arguin a fait des études d'histoire de droit public. Il a réalisé une carrière de management et de direction générale à l'international dans un grand groupe financier. Retiré aujourd'hui dans l'ouest de la France où il travaille à la restauration d'un domaine entouré vergers anciens, il est passionné par les questions environnementales. Son livre Eolienne. un scandale d'État est édité par la revue Synthèse nationale (20 €).

    monde&vie  12 juillet 2018

  • Taxe carbone : la « défense du climat » menace de plonger une partie du monde dans la famine, montre l’IIASA

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    La taxe carbone et l’attirail interventionniste qui s’abat sur nos économies sous prétexte de « défense du climat » pourraient bien avoir l’effet inverse de celui (prétendument) recherché, montre une étude de l’International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA). Cet institut basé à Laxenburg en Autriche, fondé en 1972 par un accord américano-soviétique pour réfléchir sur les problématiques mondiales, a établi qu’une mesure générale contraignante censée combattre le supposé réchauffement climatique d’origine humaine, telle qu’une taxe carbone étendue au monde entier, pourrait avoir des conséquences graves sur l’agriculture. Au point d’engendrer davantage de famine et d’insécurité alimentaire que l’impact supposé du changement climatique lui-même.

    La « défense du climat », prétexte pour imposer la taxe carbone 
    Le jacobinisme mondial prend prétexte de l’effet supposément réchauffant de la hausse du taux de carbone dans l’atmosphère – sans jamais considérer que son augmentation entraîne une accélération de la croissance des plantes – pour généraliser la taxe carbone. Premier pas vers un changement de cap, l’IIASA prône des politiques plus « participatives », en d’autres termes plus adaptées et plus souples. C’est un coin enfoncé dans le dogme de « défense du climat », d’autant plus remarquable qu’il provient d’une institution globaliste avant l’heure.

    Lire la suite sur Réinfo TV

  • Dans le n° de juillet du mensuel "Monde et vie", un grand entretien avec Alban d'Arguin sur son livre "Eoliennes, un scandale d'Etat"...

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