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écologie et environnement - Page 121

  • Transition écologique : l’enfumage présidentiel

    Comme d’habitude, la mise en scène est soignée. Il s’agit d’associer à la « transition écologique » la jeunesse et donc l’avenir.
    Le « jeune » Président promet d’aller plus vite, plus fort et plus loin pour répondre à l’inquiétude et à l’espérance de son jeune public, à qui l’on a seriné que la Terre était en danger et que chacun pouvait « sauver la planète » en y mettant du sien. 
    Mais que signifie, en réalité, cette promesse de faire plus encore ? 
    Le pouvoir a reculé devant le mouvement des gilets jaunes sur un point bien précis qui est l’augmentation de la « taxe carbone », prévue au 1er janvier 2019. 
    S’agit-il donc de remettre « en marche » le processus d’augmentation ? 
    Si tel est le cas, il faut dénoncer le scandaleux mensonge qui est le fil rouge de la démarche macronienne : faire croire que la transition écologique est une priorité pour notre pays et justifier par là une augmentation insupportable de la pression fiscale au détriment des plus pauvres pour tenter d’équilibrer une économie en tous points déficitaire.
    La France ne produit que 1 % du gaz carbonique planétaire (moins de 300 millions de tonnes) grâce, notamment, à son électricité d’origine nucléaire et hydraulique. 
    Les énergies renouvelables et intermittentes n’y joueront jamais qu’une part marginale. 
    Autrement dit, la politique française n’aura aucun poids sur la transition énergétique mondiale, tandis que la Chine (9 milliards de tonnes !) et l’Inde continueront de construire de nouvelles centrales thermiques au charbon qui augmenteront la production de CO2
    L’Allemagne elle-même a abandonné le nucléaire et s’est lancée dans une absurde quête du renouvelable. 
    Le résultat est calamiteux : les Allemands paient leur électricité deux fois plus cher que les Français, doivent importer la nôtre et polluent davantage que nous en raison de leur recours massif au thermique.
    Si le CO2 ne doit pas être une préoccupation française – si tant est qu’il le soit pour la planète dans le cadre d’un réchauffement climatique qui est loin d’être prouvé -, pourquoi donc cette insistance du pouvoir et d’une grande majorité des politiciens à nous en rebattre les oreilles ? 
    Tout simplement, parce que c’est le moyen le plus hypocrite pour faire rentrer de l’argent dans les caisses d’un État dispendieux qui ne connaît plus de budget en équilibre depuis les années 1970. 
    Les Français paient mais sans trop s’en apercevoir, et quand ils s’en rendent compte, on leur dit que c’est pour la bonne cause. 
    En 2014, Hollande étant Président, et Macron son principal conseiller économique, a été instaurée la taxe carbone. 
    Intégrée comme « composante carbone » aux taxes sur les produits énergétiques, sur le gaz naturel et sur le charbon, et soumise à la TVA, cette taxe était d’autant moins perceptible qu’elle était d’abord faible (de 7 euros la tonne) et qu’elle a été cachée par la baisse du prix du pétrole à la production. Mais, tout aussi discrètement, la petite bête a grimpé jusqu’à 44,6 euros en 2018 et devait atteindre 86 euros en 2020, puis 100 en 2022, pour couronner la fin de mandat de son auteur qui y avait vu l’utile financement du CICE à l’origine. 
    Malheureusement pour lui, l’augmentation prévue pour 2019 (55 euros), dont l’annonce a coïncidé avec une hausse du prix du pétrole, a fait découvrir le subterfuge à tous ceux dont les dépenses contraintes pèsent sans cesse davantage sur leur budget, notamment lorsqu’il s’agit de ces Français périphériques obligés de se déplacer dans leur voiture personnelle.
    La révolte était donc parfaitement légitime. 
    L’enfumage présidentiel l’est d’autant moins qu’il associe à un bavardage mensonger un matraquage lui aussi sélectif, beaucoup plus dissuasif à l’encontre des gilets jaunes qu’il ne l’est quand, du haut des immeubles d’un « quartier sensible », on balance parpaings et cocktails Molotov sur la police, comme c’est le cas à Grenoble depuis quatre jours. 
    Que le donneur de leçons à l’Europe entière au nom des valeurs et des principes se soit fait remonter les bretelles par Mme Bachelet, ex-présidente du Chili, et haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, en raison de la violence de la répression policière contre les gilets jaunes, avait un goût d’arroseur arrosé, ou plus justement de super-menteur démasqué, qui ne manquait pas de sel…
    Christian Vanneste

  • L'industrialisation du bio : un piège mortel pour l'agriculture biologique.

    lys racines.jpgLe Salon de l’Agriculture bat son plein, avec son lot de promenades électorales et de cris d’enfants devant les animaux exposés, et il accueillera sans doute plus de 650.000 visiteurs, heureux pour certains de retrouver des odeurs d’avant, de celles du temps où chacun avait un parent paysan, un temps de plus en plus lointain pour une nostalgie de plus en plus imaginaire… Pourtant, la France possède encore plus de 27 millions d’hectares de Surface agricole utile (SAU), dont 2 millions d’agriculture biologique, ce qui n’est pas si mal mais encore insuffisant et bien moins qu’il y a un siècle quand l’agriculture n’était pas encore chimique et pétrolière. Mais la conversion de nombreux cultivateurs et éleveurs au bio est freinée par les retards de l’administration pour financer les aides promises, ce qui fragilise certains de ces nouveaux convertis et provoque la colère (éminemment légitime) de nombre de ceux-ci. D’autre part, une autre menace pèse sur les producteurs en agriculture biologique, c’est l’industrialisation qui risque bien de changer la nature même de cette forme d’agriculture réputée (et espérée) plus respectueuse de la nature comme des productions elles-mêmes.

    Les grandes multinationales et les adeptes du capitalisme libéral, souvent fanatiques du Tout-Marché, ont saisi tout l’intérêt, pour leurs revenus de demain, du bio, et l’offensive pour imposer leur modèle et mettre la main sur cette agriculture est largement commencée, au grand dam de ceux qui, comme les écologistes intégraux (1), préconisent une agriculture à taille humaine, vivante et « naturelle », une agriculture qui suit le rythme des saisons et laisse du temps au temps, une agriculture fondée sur le local et les circuits courts.

    L’article de Jean-Francis Pécresse, paru dans Les échos (vendredi 22 février 2019), est tristement révélateur (et laudateur !) des appétits et des intentions du « capitalisme vert » qui n’est jamais que le même capitalisme « mondialisationniste » qui a gaspillé les ressources de la planète et ne raisonne qu’en termes de profits et de dividendes, selon la sinistre logique franklinienne du « Time is money ». Bien sûr, il se cache derrière le « consumérisme, défenseur des consommateurs », et il fera illusion, sans doute, profitant de la paresse intellectuelle d’un vaste public qui ne demande qu’à consommer encore et toujours en se donnant une vague bonne conscience « écologiste » (sic !). Et M. Pécresse, en bon libéral, nous fera encore et toujours le coup du « libre choix » qui, à bien y regarder, n’est jamais que le choix que le système agroalimentaire fera pour vous, « pour votre bien », forcément et faussement, en définitive… Eternelle ruse du globalitarisme !

    « Puisque cette agriculture respectueuse de l’environnement arrive à maturité, qu’un modèle économique semble exister avec des consommateurs prêts à payer plus cher, pourquoi faudrait-il se priver d’industrialiser le bio ? » : M. Pécresse nous refait le coup de la modernisation des années 1960-80 qui a entraîné l’endettement massif des paysans ; l’emploi massif des intrants phytosanitaires et le remplacement de l’énergie animale par l’énergie fossile et pétrolière, fortement polluante de l’atmosphère comme des eaux et des terres ; la destruction des paysages agricoles traditionnels par le remembrement dévastateur et la construction de hangars infâmes pour concentration de volailles ou de porcins condamnés à ne jamais voir ni herbe ni soleil avant le jour de leur abattage ; la dépendance des producteurs aux grands groupes semenciers et aux fournisseurs d’énergie ; « la fin des paysans », en somme et selon la triste expression du sociologue Henri Mendras… Veut-on vraiment refaire les mêmes erreurs avec les mêmes conséquences mortifères pour l’agriculture et les agriculteurs, pour les petites et moyennes exploitations, pour l’équilibre même des zones rurales ? Cela ne me semble pas souhaitable et, au-delà, cela me paraît condamnable.

    Mais, d’ailleurs, M. Pécresse ne se cache pas derrière son petit doigt et il souhaite la fin du modèle initial de l’agriculture biologique, trop rigoureux à son goût et, bien sûr, à celui des grands acteurs de l’agroalimentaire : « Au sein du monde agricole, la nouvelle ligne de démarcation (…) passe entre ceux qui veulent à tout prix conserver des exploitations bio de petite dimension, à taille humaine, obéissant à des cahiers de charges toujours plus stricts, et ceux qui entendent, au contraire, développer des exploitations bio à grande  échelle, soumises à des obligations et des contrôles un peu moins sévères qu’aujourd’hui. (…) Il y a certainement une forme d’idéalisme dans le combat des puristes du bio (…) qui aimeraient que le label garantisse mieux le bien-être animal ou l’exclusion de toute semence hybride. » Le propos de M. Pécresse est inquiétant et nous alarme sur la possible confiscation du bio par les grands profiteurs de l’agroalimentaire, avec des critères de moins en moins proches de la nature et du respect des paysages et de la biodiversité : car, qu’est-ce, par exemple, qu’une semence hybride, sinon une graine « dont la particularité est de ne pas repousser. De fait, les paysans deviennent dépendants des semences qu’ils doivent racheter car les variétés hybrides sont travaillées en laboratoire de manière artificielle afin de produire en grande quantité.(2) » Ainsi, l’agriculture bio tomberait complètement sous la coupe de grands groupes semenciers ou agroalimentaires, et cela ruinerait tous les efforts de ceux qui souhaitent une agriculture plus soucieuse de l’environnement, de la biodiversité végétale comme animale et d’un modèle plus familial, mais aussi de l’indépendance maximale des producteurs, quelle que soit la taille de leur exploitation ou, pour nombre de particuliers, de leur potager. Là encore, ce n’est pas souhaitable !

    Et tout cela est annoncé et écrit par M. Pécresse sous le titre « Industrialiser le bio pour le démocratiser», qui nous rappelle, a contrario, la colère de Georges Bernanos qui avait bien saisi que la démocratie politique, celle qui se dit « représentative » dans nos sociétés contemporaines et loin des modèles antiques ou médiévaux, n’est rien d’autre que le règne légal du capitalisme, bien loin des libertés souhaitables et nécessaires des peuples de France. Il semble que les écologistes intégraux aient, aujourd’hui comme demain, le devoir de défendre le modèle d’une agriculture biologique fondé principalement (3) sur les petites unités, familiales ou villageoises, et sur la volonté de « redéploiement rural » sur notre territoire national, condition de la vie et de la respiration de notre nation, sans méconnaître pour autant mais sans forcément valoriser la métropolisation « jacobine » qui, depuis quelques décennies, « dessèche » la France… 

    Notes : (1) : formule synonyme de royalistes si l’on se réfère à la naissance de la théorie de l’écologisme intégral au début des années 1980 sous la plume de Jean-Charles Masson, dans la publication de l’époque de l’Union Royaliste Provençale.

    (2) : extrait d’un article d’Anne-Sophie Novel, « Il y a bio et bio… », publié dans Le 1, 25 octobre 2017.

    (3) : ce soutien à la petite et moyenne exploitation agricole ne signifie pas un refus des grands domaines, mais plutôt la volonté d’un équilibre et d’une équité territoriales comme sociales, et le souhait d’une présence agricole plus nombreuse en emplois et en activités dans des campagnes (et, pourquoi pas demain, au cœur des villes) aujourd’hui menacées de désertification humaine comme d’uniformisation paysagère.

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1545:lindustrialisation-du-bio-un-piege-mortel-pour-lagriculture-biologique&catid=53:2019&Itemid=64

  • Au moment où s'ouvre le Salon de l'Agriculture, le Parti de la France présente ses 12 propositions pour le monde rural :

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    Jean-François Touzé, secrétaire national du PdF
    En dix ans un tiers des exploitations agricoles à disparu en France dans l'indifférence générale y compris celle des syndicats censés les représenter mais fonctionnant de plus en plus comme les mandants de leurs propres intérêts ou de ceux exclusifs des grandes exploitations. Entre un tiers et la moitié des exploitants gagnent moins de 350 euros par mois, l'immense majorité des éleveurs touchant moins de 1 000 euros. 75 % des exploitants à la retraite touchent une pension inférieure à 450 euros mensuels. Tous les deux jours, un agriculteur se suicide. Voilà le quotidien, voilà la réalité de notre monde paysan.
    Au moment où s'ouvrent les portes du Salon de l’agriculture 2019 et où Emmanuel Macron, lors de son inauguration samedi, toujours dans l'incantation, s'est autoqualifié de « patriote de notre agriculture », les Français attachés à notre ruralité sont en droit d'exiger des actes.
    Le Parti de la France demande à l'Exécutif de s'engager sur douze points essentiels.
    1. Alléger la pression administrative et normative pesant sur les exploitations et procéder au gel de toute nouvelle évolution réglementaire risquant de générer de nouvelles charges.
    2. Réduire le coût du travail, notamment saisonnier, pour permettre aux employeurs agricoles d'être compétitifs par rapport à leurs concurrents européens.
    3. Permettre par la loi un rééquilibrage équitable entre les intérêts des agriculteurs, des industries de transformation, et surtout ceux de la grande distribution en mettant un coup arrêt aux pratiques et méthodes de cette dernière trop souvent établies sur la base du fait accompli. C'est aux producteurs qu'il appartient de fixer les prix.
    4. Limiter le développement et les effets de l'agriculture cellulaire encouragée par les multinationales de l’industrie agro alimentaire et les fonds de pension anglo-saxons.
    5. Légiférer contre l'accroissement des accaparements de terres fertiles par des groupes étrangers sans rapport avec le domaine de l'agriculture et, à l'inverse, prendre des mesures pour assurer la transmission et les successions dans la pérennité des exploitations et chaque fois que cela est possible, dans le cadre familial.
    6. Promouvoir la qualité française par l’instauration d'un label de référence tout en agissant dans le cadre de la Politique Agricole Commune pour une protection des productions communautaires, le refus des traités commerciaux qui ouvrent les portes à des produits qui ne respectent pas les normes imposées à nos agriculteurs, et une dynamisation de nos exportations.
    7. Stopper le processus en cours de transfert des aides européennes à l’agriculture vers un budget dédié à l'accueil des migrants.
    8. Garantir le versement dans des délais raisonnables des aides promises par la Commission européenne et par les Régions aux exploitants, en particulier aux producteurs laitiers qui font le choix du bio.
    9. Mettre fin à l'agribashing. Nos compatriotes agriculteurs sont de plus en plus en proie à des campagnes incessantes de dénigrement sur les thèmes de la pollution, de la malbouffe, de la maltraitance animale, alors que l'agriculture française est exemplaire dans sa réduction des traitements phytosanitaires et des pesticides, comme dans sa recherche de qualité. Ces campagnes doivent cesser tout comme doivent cesser les actions pro véganisme.
    10. Développer la recherche pour une agriculture française de la précision et de l'excellence
    11. Soutenir les filières à forte potentialité comme les céréales, la viticulture et les produits laitiers.
    12. Mettre fin aux sanctions contre la Russie qui, en suscitant des mesures de rétorsion contre l'Europe et donc contre la France, met en péril de nombreuses exploitations, touchant en particulier les filières du porc, du lait et des fruits et légumes.
  • Visite du salon de la transition énergétique de Lyon

  • Politique & Eco N° 203 : Le nucléaire, avenir énergétique de la France ?

    Olivier Pichon reçoit Bruno Comby, polytechnicien, ingénieur, président de l’Association des écologistes pour le nucléaire.
    1) Le paradoxe iconoclaste du nucléaire, énergie écologique : démonstration !
    2) EDF, Areva, l’EPR pour garder à la France son indépendance et sa puissance.
    3) Les énergies alternatives : éolien, photovoltaïque… Un coût élevé pour un rendement faible, la voiture électrique et le stockage de l’électricité.

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n-203-le-nucleaire-avenir-energetique-de-la-france

  • Vent d’État sur les éoliennes

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    Boulevard Voltaire cliquez ici

    À l’heure de la transition écologique, tous les moyens sont bons pour afficher une intention salvatrice pour la planète ; à tel point que c’est parfois le bon sens même qui en pâtit.

    Le gouvernement a affiché son intention de doubler le parc éolien d’ici 2030.

    Cette politique est très loin de faire l’unanimité, et ce, pour de multiples raisons. Devant le musellement des instances judiciaires, la contestation s’est invitée dans le grand débat. Les problématiques liées aux éoliennes sont variées.

    Pour parler d’écologie – car c’est le cœur du sujet -, il convient de rappeler que la réalisation d’une éolienne nécessite une fondation de 1.200 tonnes de béton armé qui, au fil du temps, vient polluer les sols en rejetant des alcalins et diverses substances chimiques s’infiltrant dans les nappes phréatiques. La durée de vie d’une éolienne est de vingt à trente ans, après quoi les constructeurs rechignent à les recycler ou à les démonter. Quand bien même ils s’y emploieraient, les fondations ne peuvent être réutilisées. Les émanations de gaz carbonique (CO2) ne sont pas en reste puisque l’acheminement des pièces détachées pour la construction des éoliennes nécessite de faire des milliers d’allers-retours et d’aménager de larges voieries jusqu’au pied des éoliennes. Une fois construites, celles-ci ne fonctionneront, en moyenne, qu’à 24 % de leur puissance. Pour assurer les besoins réguliers de fourniture d’électricité, des turbines à gaz doivent prendre le relais, ce qui n’est ni propre ni renouvelable.

    La faune est également touchée. Les oiseaux subissent des troubles en raison des infrasons dégagés par les éoliennes et il n’est pas rare qu’ils viennent s’écraser sur les hélices démesurées de l’installation.

    La création d’éoliennes supplémentaires est perçue comme superflue par les économistes. La France n’a aucun besoin supplémentaire d’électricité. EDF revend donc à perte l’électricité qu’elle est contrainte, par l’État, d’acheter. Ladite perte est répercutée sur le consommateur. Si l’on compare le volume d’investissement nécessaire pour l’application de la loi du 17 août 2015 (1) relative à la transition énergétique et celui nécessaire pour prolonger de vingt ans la vie des centrales nucléaires actuelles, le surcoût de la première solution est de 84 milliards d’euros. Ce surcoût sera, à terme, répercuté, encore une fois, sur le consommateur (2).

    Les éoliennes étant construites à l’étranger, la valeur ajoutée et les emplois que cela génère profitent à des pays étrangers.

    On ne saurait parler d’éoliennes sans évoquer l’impact sur le capital esthétique du pays. Il est difficile de ne pas voir ces géants qui culminent, pour certains, à 240 mètres de haut. Le tourisme et le cadre de vie des Français sont indéniablement impactés.

    Le cadre de vie des Français en est d’autant plus impacté que, pour les riverains qui habitent à proximité, subir les nuisances sonores et les risques que présentent sur la santé les émanations d’infrasons s’avère particulièrement pénible.

    Face à ces nombreuses problématiques, c’est devant la Justice que s’est portée, dans un premier temps, la contestation. Le taux de recours contre l’installation d’éoliennes est de 70 % environ. Pour court-circuiter ces actions en Justice, le gouvernement a adopté un décret, le 29 novembre 2018, prévoyant que les opposants aux projets éoliens ne pourront plus saisir les tribunaux administratifs mais devront s’adresser directement aux cours administratives d’appel. Cette mesure est particulièrement odieuse au regard du taux de recours en ce qu’elle s’oppose au principe du double degré de juridiction. Ce décret a été précédé d’une consultation publique qui lui était défavorable à 95 %, ce qui n’a pas, pour autant, semblé émouvoir le gouvernement.

    Encore une fois, la politique aveugle du gouvernement fait croître l’exaspération de la population. Les dégradations et l’empêchement des installations d’éoliennes sont de plus en plus fréquents. On aurait pu croire que le soulèvement des gilets jaunes aurait servi de leçon, mais le temps ne fait rien à l’affaire…

    Notes :

    (1) Loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte.

    (2) « Le grand débat, dernière chance d’obtenir l’arrêt de la prolifération des éoliennes », Patrice Cahart, Le Figaro, 30/1/2019.

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  • LA POLICE DE LA PENSÉE VEUT FAIRE FERMER LE COMPTE FACEBOOK D'ALBAN D'ARGUIN

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    Depuis des années, Alban d'Arguin mène un combat exemplaire contre l'implantation des éoliennes en France. La parution, en 2017, de son livre-choc, Éoliennes un scandale d'État cliquez ici, a eu un énorme retentissement grâce, en partie, au innombrables relais qu'il a obtenu sur les réseaux sociaux. 

    Le lobby affairiste pro-éolien l'a bien compris et, aujourd'hui, il demande la fermeture du compte d'Alban d'Arguin. Tel Youtube fermant arbitrairement la chaine des Brigandes dont la chanson Saletés d'éoliennes va dans le même sens, Facebook risque de donner satisfaction aux saccageurs de nos campagnes.

    Nous appelons tous nos lecteurs à réagir contre ces minables manoeuvres visant à priver les combattants non-conformistes de leurs moyens d'expressions en leur manifestant leur solidarité en leur écrivant sur leurs comptes FB cliquez là ou, mieux encore, en diffusant leurs livres (ou CD) autour d'eux. Demain, il sera trop tard...

    S.N.

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  • SAMEDI 16 FÉVRIER, ANGERS : CONFÉRENCE D'ALBAN D'ARGUIN SUR LE SCANDALE ÉOLIEN

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  • Jean-Yves Le Gallou : « Si le réchauffement climatique est dû à l’homme, alors il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration ! »

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    Le réchauffement climatique est-il une réalité ? Et si oui, l’Homme est-il en cause ? Dans cet entretien pour Polémia, Jean-Yves Le Gallou répond à ces questions… brûlantes !

    Un phénomène observable incontestable

    Polémia : Tout d’abord, est-ce que le réchauffement climatique est une réalité ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est assurément une réalité en Europe. C’est une réalité depuis la sortie du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux siècles. On voit par exemple que les glaciers reculent en Europe et dans d’autres parties du monde.
    Il y a donc incontestablement un phénomène réel et qu’on peut d’ailleurs observer à vue humaine quand on se rend dans les Alpes. A Chamonix, par exemple, les phénomènes glaciaires amplifient l’impression que l’on peut avoir du réchauffement. On voit incontestablement que les glaciers fondent et que des éboulements ont lieu suite au dégel du permafrost.
    Donc, oui, à vue humaine, il y a réchauffement climatique.

    Polémia : Est-ce que ce réchauffement climatique est global et touche l’ensemble de la planète ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est aussi assez probable. Mais c’est plus difficile à établir de manière certaine.
    Il y a un certain nombre d’études qui tendent à montrer que le température moyenne du globe augmente mais un certain nombre de scientifiques posent la question de savoir quelle est la pertinence du sens de « moyenne climatique mondiale ». Comment l’établit-on ? Sur quelle durée ? Comment on agrège les données partielles dans le temps ? C’est une vraie question épistémologique.

    La température a toujours varié !

    Polémia : Si l’on part du principe que la température augmente, est-ce inévitablement un drame total ou bien existe-t-il quelques bénéfices ?

    Jean-Yves Le Gallou : Il y a deux choses à prendre en compte. D’abord, dans le temps, la température – en tout cas là on l’on peut avoir des éléments permettant de l’apprécier – a toujours varié !

    L’exemple des Alpes est particulièrement parlant. Les glaciers reculent depuis 1830, voire même 1780. Ils ont ré avancé de 1945 à 1975 et reculent à nouveau depuis.
    Mais, aujourd’hui, il y a des cols qui sont encore en glace et où pourtant les troupeaux passaient à sec au Moyen-Âge ou à l’époque romaine ! Il y a toujours eu des alternances de périodes de chaud et de froid.

    Polemia : Alors, est-ce que le réchauffement est catastrophique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Pas nécessairement ! La révolution néolithique était une conséquence du réchauffement et l’émergence vers la civilisation que nous connaissons est postérieure à la fin de l’âge glaciaire !

    On peut même voir des effets positifs au réchauffement. On peut rester en terrasse plus longtemps car il fait chaud plus longtemps. En général, on a tendance à préférer les climats méditerranéens aux climats océaniques car ils sont plus chaleureux et souvent jugés plus agréables à vivre.

    Sur le plan des conséquences, il peut y avoir des conséquences négatives et positives.

    Par exemple, un pays comme la Russie voit plutôt d’un bon œil le réchauffement climatique qui augmenterait la production de blé et libérerait des routes maritimes.

    Ce qui est inquiétant, c’est qu’un homme de médias comme Verdier, qui était le Monsieur Météo du service public, ait tout simplement été viré car il avait évoqué certains aspects positifs du réchauffement climatique.

    C’est dramatique ! Quand on vire un présentateur météo lorsque ses convictions climatiques ne conviennent pas, on se pose la question de savoir dans quel pays on est…

    Le réchauffement climatique, un argument politique bien pratique

    Polémia : Est-ce qu’il y a des effets négatifs ?

    Jean-Yves Le Gallou : Certainement. Mais on parle sans savoir. C’est beaucoup utilisé comme argument pour faire passer des politiques publiques.
    Si on vous parle d’un problème mondial, on va légitimer une « gouvernance » mondiale plus forte. Et si on vous parle d’un problème majeur cela va permettre d’imposer de nouvelles taxes. Et puis le catastrophisme climatique c’est aussi un moyen de contrôle des populations. Certains sujets sont interdits, d’autres deviennent obsessionnels.

    On va aussi vous dire qu’on est obligé d’accepter l’immigration car il y a des problèmes climatiques.

    Je pense qu’il y a derrière tout cela une malhonnêteté foncière. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est dans l’épaisseur du trait. Par rapport aux extrêmes climatiques (tempêtes, canicules, grands froids, etc.) le léger réchauffement qu’on a pu constater ne change pas grand-chose.

    D’ailleurs, il y a eu, il y a quelques années, une étude officielle de plusieurs ministères (Agriculture, Environnement, Intérieur) sur l’impact du réchauffement climatique sur les feux de forêt en France.

    Un impact a été trouvé, susceptible d’entraîner une extension des feux de forêt vers la façade atlantique mais pas pour maintenant, seulement à horizon 2035 ou 2050. Pourquoi une telle distance dans le temps ? Parce qu’il y a une énorme inertie !

    Donc, quand on nous parle aujourd’hui de migrations climatiques, c’est un mensonge total !

    Peut-être qu’il pourrait y avoir des déplacements de population liés au changement climatique. Peut-être. Mais dans 20 ou dans 30 ans minimum ! Quand on dit que cela se passe aujourd’hui, on ment, on fait de la propagande !

    Le vrai problème est que, derrière une observation qu’on peut considérer comme probable, on ne sait pas si l’origine est anthropique, volcanique ou astronomique…

    Peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !

    Polémia : Pour le GIEC et ceux qui s’en réclament, le rôle de l’homme est quand même prépondérant.

    Jean-Yves Le Gallou : Ça, c’est la doxa politico-médiatique ! Je pense que c’est très difficile de parler de consensus scientifique pour une raison très simple : tous ceux qui ont une opinion différente n’ont accès ni aux médias ni aux crédits de recherche !

    Il y a un certain nombre de scientifiques qui défendent la thèse du réchauffement d’origine anthropique mais il y a aussi d’autres scientifiques qui  mettent en avant deux facteurs naturels majeurs : le volcanisme et le rôle de l’astre solaire. Deux facteurs qui ne dépendent pas de l’homme.

    La thèse officielle est celle d’une origine anthropique. Cependant, je crois que, dans la pensée européenne, peut-être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !

    Je ne dis pas que la thèse du réchauffement anthropique est fausse. Mais il est difficile de la dire vraie puisque il existe un interdit qui pèse sur la thèse contraire.

    Il faudrait équilibrer les crédits de recherche pour arriver à une situation honnête. Sachant qu’une bonne partie de ce qu’on présente comme les résultats scientifiques du GIEC sont quand même des modèles mathématiques qu’on fait tourner.

    Un climatologue aujourd’hui, c’est quelqu’un qui est derrière son ordinateur et qui fait tourner des modèles.
    Or, un modèle repose sur les données qu’on a choisi d’y intégrer.Avoir un culte fétichiste de ce genre de recherches est parfaitement dangereux. On trouve… ce qu’on veut trouver.

    Polémia : Faut-il parler de réchauffement climatique ou de dérèglement climatique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Parler de réchauffement climatique, c’est relativement objectif. Le dérèglement climatique c’est de la propagande : on joint dans le même mot un phénomène – le réchauffement qui s’inscrit dans un cycle climatique de plus ou moins longue durée – et des extrêmes catastrophiques qui ont toujours existé. Le tout dans un grand confusionnisme ! Ainsi sous l’oreille béate des médias François Hollande avait rangé les tsunamis parmi les conséquences du « dérèglement climatique » (sic). Rappelons qu’un tsunami a pour origine un tremblement de terre,c’est-à-dire la tectonique des plaques. Rien à voir avec le temps qu’il fait. On voit bien à travers cet exemple à quel point le conformisme étouffe l’esprit critique.

    Lutter contre le mondialisme et l’immigration

    Polémia : Est-ce que, malgré tout, l’extraction massive des matières comme le pétrole ou le gaz – très longtemps prisonnières du sol – ne joue pas un rôle dans le réchauffement climatique ?

    Jean-Yves Le Gallou : Ce qui est vrai, c’est que des éléments carbonés prisonniers du sol depuis des millénaires voire des millions d’années, sont extraits et vont être extraits.
    Cette extraction joue-t-elle un rôle dans le réchauffement climatique ? C’est une autre question.

    Ce qui est certain quant à l’impact de l’homme sur la nature, c’est la disparition d’un certain nombre d’espèces animales. Mais cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique !

    Polémia : Généralement, les populations conscientisées sur le réchauffement climatique sont les populations européennes et notamment les élites. Est-ce que certaines autres populations (chinoises, indiennes, etc.) ne polluent pas aujourd’hui plus que les Européens ?

    Jean-Yves Le Gallou : Bien sûr, tout est centré sur la culpabilisation des Européens, y compris pour faire accepter l’immigration…

    Or, si l’on accepte que le carbone est mauvais, le problème, c’est le rejet de carbone, c’est l’empreinte carbone.
    A ce moment-là, il faut évidemment lutter contre deux choses. Il faut d’abord s’opposer au mondialisme qui entraîne la multiplication des échanges commerciaux mondiaux mais il faut aussi lutter contre l’immigration !

    En effet, l’empreinte carbone d’un Africain en Afrique est évidemment bien inférieure à celle d’un Africain en Europe !

    Donc, si on voulait prendre des mesures efficaces pour limiter l’empreinte carbone moyenne de l’humanité, il faudrait notamment empêcher l’immigration et même organiser la remigration. Et limiter le libre-échange.

    Entretien avec Jean-Yves Le Gallou 23/01/2019

    https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-rechauffement-climatique-homme-immigration/

  • Zoom : Thibault Kerlirzin – Greenpeace : Organisation de manipulation mondiale ?

    Elle est sans doute l’une des ONG les plus connues, Greenpeace pare tous ses combats des plus beaux et des plus philanthropiques atours… Dans son ouvrage, Thibault Kerlirzin, spécialiste de la guerre économique nous livre une analyse au scalpel des actions de l’ONG. Choix des cibles, financements et communication, vous saurez tout des rouages bien huilés d’une entreprise qui fait parfois de l’écologie un business lucratif.

    https://www.tvlibertes.com/thibault-kerlirzin-greenpeace-organisation-de-manipulation-mondiale