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écologie et environnement - Page 121

  • Climat : l’obscurantisme est en marche

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    La preuve que la relativité générale d’Einstein (de 1915) est une calembredaine est que, en 1933, trente physiciens allemands déclarèrent leur mépris pour cette élucubration. Einstein leur répondit qu’une erreur relevée par un seul d’entre eux suffisait… Les 700 scientifiques cités, entre autres, par Libération seraient-ils, comme les scientifiques allemands en 1933, sortis du domaine de leurs compétences pour témoigner de leur parfait conditionnement par les médias soumis ? De fait, aucun physicien n’a jamais prouvé un rôle particulier du gaz carbonique (CO2) dans le climat. Certains ont cherché ce rôle mais il n’a pas été trouvé, pas plus que l’erreur dans la théorie de la relativité générale. Des physiciens comme Allmendinger, Holmes et beaucoup d’autres ont montré que le CO2 ne joue aucun rôle dans le climat.

    Alors, d’où vient cette élucubration « Le CO2 augmente à cause des actions humaines et nous risquons de voir la planète surchauffer, il est temps d’agir ! » ? Pourquoi toutes ces marches, ces manifestations ? Pourquoi ces actions voulues par nos responsables ?

    Le prix Nobel Svante August Arrhenius a émis l’hypothèse de l’effet de serre du CO2 en 1896. Il n’a jamais pu faire de mesures dans l’atmosphère. Cette théorie oubliée a été exhumée par l’ONU en 1986 pour créer une nouvelle terreur après celle que nous entretenions envers le monde soviétique… et le truc marche ! L’homme doit vivre dans la terreur, il doit craindre le danger et tenter de s’en protéger, et ceci comme tout être vivant.

    Depuis toujours, la terreur est exploitée par les puissants – sorciers, religions, tyrans… – qui ont l’intelligence de nous contrôler et de s’enrichir grâce à cette terreur. Les indulgences du Moyen Âge sont un exemple bien connu. Combien de basiliques Saint-Pierre pourrait-on construire à Rome avec la fortune de ceux qui s’enrichissent grâce aux « énergies renouvelables » ?

    Le seul grand pays qui produisait son énergie électrique proprement était la France ! J’étais convaincu que jamais elle n’abandonnerait son nucléaire, qu’elle serait fière de son ingéniosité et de la prévoyance du général de Gaulle. Las ! Le couple centrales au gaz-éoliennes, où les centrales au gaz doivent fournir 60 à 80 % de la production d’électricité, couple promu par des « écolos » comme Nicolas Hulot, entraîne une explosion de la pollution comme on observe dans le pays le plus pollué d’Europe, l’Allemagne. Allemagne qui persiste et signe. Il est vrai que Siemens s’enrichit… et Siemens n’est pas la seule entreprise à bien se remplir les poches.

    Le conditionnement « terreur – processions », comme au Moyen Âge, est efficace. Vrai qu’on ne parle plus de « processions » mais bien de « marches », vrai, aussi, que le résultat sera atteint, il n’y a pas de limite à la naïveté humaine ni à la convoitise de certains riches.

    Claude Brasseur

    http://www.bvoltaire.fr/climat-lobscurantisme-est-en-marche/

  • L'écologie nécessaire aujourd'hui pour demain.

    La démission retentissante de Nicolas Hulot intervient après un été compliqué pour le président Emmanuel Macron et une dégradation certaine des conditions climatiques en de nombreux endroits de la planète, résumée par une double page dans Aujourd'hui en France du dimanche 2 septembre dernier : chaleurs inhabituelles dépassant parfois pour de courtes périodes de canicule les 50 degrés en Afrique du nord et au Proche-Orient, mais aussi en Californie, ou 40 à Taïwan mais aussi en certains endroits du sud de la France, tandis que la Norvège a, au nord du Cercle polaire, connu une température inédite de 33 degrés, ce qui en a surpris plus d'un, en particulier dans la communauté scientifique ; élévation de la température de l'eau dans l'Océan Atlantique de 2,8 degrés ; sans oublier les épisodes de violentes précipitations en Inde, au Japon ou à Hawaii... Si l'on se contente de regarder le cas de la France, l'on constate que l'été 2018, avant même d'être terminé, est désormais reconnu comme le deuxième été le plus chaud de l'histoire de la météorologie française avec 3,2 °C au-dessus des moyennes saisonnières, juste devant l'été précédent, ce qui semble indiquer une tendance plutôt qu'un accident. Bien sûr, il faut rester prudent devant ces constatations et c'est l'avenir qui confirmera ou infirmera cette impression d'un réchauffement climatique global et qui la transformera en une réalité indéniable aux yeux de tous : cela n'empêche pas de craindre cette tendance climatique et de chercher à la combattre, ou à en inverser le dangereux cours, non seulement et égoïstement pour nous mais surtout et plus encore pour les générations à venir, présentes et à naître.

    Or, il faut bien reconnaître que les populations et les sociétés ne semblent pas avoir pris la véritable mesure de la situation et des périls qu'elle fait courir à la vie sur la planète, qu'elle soit humaine, animale ou végétale. L'électrochoc provoqué par le départ du populaire Nicolas Hulot ne semble pas avoir, pour l'heure, changé grand-chose au rapport de nos contemporains à l'environnement, ni à la société de consommation, cette « grande prédatrice » de la planète et de ses richesses, et les mêmes personnalités politiques qui ont versé une larme de crocodile sur l'ancien ministre « trop sensible » sont les mêmes qui poursuivent sans mesure leur politique d'artificialisation des terres arables et d'abattage des arbres « gênants », comme c'est le cas du maire de Rennes, Madame Appéré, émue par la révolte de M. Hulot quand, dans le même temps, elle condamne sans rémission les superbes arbres de l'avenue Janvier pour de fausses raisons esthétiques et de mauvais arguments économiques... Un exemple parmi des centaines d'autres du double discours des élus pour lesquels le béton silencieux vaut mieux que les arbres bruissants et bruyants d'oiseaux !

    Cette forte impression, peut-être pessimiste diront certains, de l'impossibilité d'une réaction générale et massive des populations tient au fait qu'elles semblent trop prisonnières, désormais, d'un système de société de consommation qui utilise à la fois la séduction (par la mode, la publicité et le crédit) et la diabolisation des alternatives ou des modèles de société « traditionnelles » c'est-à-dire enracinées et soucieuses de transmettre aux générations futures sans perdre leur âme : quand Margaret Thatcher s'écriait, face aux critiques du libéralisme anglo-saxon, « There is no alternative », son propos ne se limitait pas au domaine économique mais il concernait aussi le modèle, la matrice même d'une société fondée sur la croissance (et son idéologie), l'accumulation démesurée et le refus des limites naturelles.

    Quels sont les leviers d'une action écologique d'ensemble efficace ? Bien sûr, les associations environnementalistes, les personnalités et les individus, les communautés de base (familles, quartiers, communes, professions, etc.) peuvent (et doivent) jouer un rôle dans la sensibilisation de nos concitoyens et dans l'opposition aux projets mettant en péril la biodiversité ou les paysages, et l'exemple fameux de la contestation à Plogoff, confirmé, bien des années après, par celui de Notre-Dame-des-Landes, montre que le pire n'est pas toujours certain, et c'est tant mieux ! Mais, de ces victoires écologiques (plus encore qu'écologistes, en fait) très médiatiques, il est aussi une leçon majeure à retenir : c'est le politique qui a toujours le dernier mot, parfois pour le meilleur mais souvent aussi pour le pire, particulièrement quand l’État et les pouvoirs publics sont inféodés aux puissances financières ou économiques, par intérêt ou par fatalisme. En cela, la République, par essence, ne peut être aussi libre qu'une Monarchie royale dans laquelle la magistrature suprême de l’État est libre du joug de l'élection qui est d'abord, aujourd'hui, celui de l'Argent. Il est un autre avantage de la Monarchie, c'est son enracinement dans une histoire longue que le général de Gaulle résumait par la formule « L'avenir dure longtemps », et qui oblige le Roi (ou la Reine) à maintenir aussi complet que possible et, autant que faire se peut, enrichi, un patrimoine destiné aux générations suivantes : « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », pourrait dire le souverain du moment conscient et appliqué à remplir ses devoirs d’État, par un « égoïsme familial » bien compris qui rejoint le Bien commun de tous.

    « Si vous avez résolu d'être écologiste, la raison vous impose d'être royaliste », pourrait-on conclure simplement. S'il y a une urgence écologique, c'est par la Monarchie royale qu'elle peut trouver le moyen institutionnel de s'incarner, par cette « écologie intégrale » qui porte couronne, sceptre et main de justice, et qui peut ordonner, au sens fort du terme, une politique et une pratique écologiques de long terme, sur la durée qui reste la meilleure alliée d'une stratégie environnementale et climatique, y compris sur la scène internationale.

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1509:lecologie-necessaire-aujourdhui-pour-demain&catid=52:2018&Itemid=63

  • Fake news en série sur le climat : que fait le ministère de la Vérité de M. Macron ?

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    M. Macron veut instituer un contrôle des informations pour ne laisser passer que celles que lui et ses serviteurs jugeront conformes à la « vérité » (qui sera sans doute contestable). Cependant, il existe un domaine où il n’interviendra jamais et où, pourtant, les fausses nouvelles pullulent : le réchauffement climatique.

    En une semaine, nous avons appris que des glaces millénaires se fissuraient au large du Groenland, que le climat était sur le point de s’emballer et qu’en 2100, les températures monteraient non pas de 2 °C, mais de 5 °C, que 700 « spécialistes » intimaient au gouvernement français de prendre des mesures contre le réchauffement climatique : bref, on nous prédit une apocalypse de feu et un enfer sur Terre.

    « Repentez-vous, mes frères, car vous avez péché » : voilà les sermons que prononçaient, jadis, les prêtres et les moines. Avec la peur de châtiments terribles après la mort, ils maintenaient le peuple dans une terreur sacrée. La propagande anti-réchauffement est exactement du même ordre. Nous devons expier nos fautes passées, « culpabiliser » au maximum et vivre dans la peur de lendemains épouvantables.

    Or, une série de nouvelles certifiées par des organismes officiels vient de tomber, contredisant les « âneries » qui font régulièrement la une des médias. La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration/Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique) est un organisme qui dépend de la NASA et qui indique les températures relevées par satellite. Or, selon la NOAA, malgré une « canicule » en été sur l’Europe de l’Ouest et du Nord, nous sommes en net repli par rapport à 2017, 2016, 2015, années très chaudes où nous avons connu un phénomène El Niño. En 2018, l’élévation de températures est comprise entre 0,5 °C et 0,8 °C par rapport à la moyenne du vingtième siècle. En 2015, nous étions, pour la même période, à 1,15 °C de plus. Nous avons donc « perdu » un tiers du réchauffement. La courbe de 2018 suit exactement celle de 2010. Visiblement, l’augmentation des températures patine, mais personne n’en a parlé dans les médias, bien au contraire. Dépasserons-nous 2 °C en 2100 ? Ce n’est pas sûr.

    Quant à la banquise qui, paraît-il, va bientôt disparaître, selon un organisme danois officiel qui indique chaque jour l’étendue des glaces arctiques, en 2018, le minimum sera de 5,2 millions de km2, en progression par rapport à 2015, 2016 et 2017, et bien plus que du minimum de 4,67 millions observé en 2007 et celui de 2012 (3,57). Qui en parle ? Personne ! La prétendue débâcle des glaces anciennes dont les journaux se sont fait l’écho fin août n’est qu’un phénomène temporaire comme il y en a toujours eu depuis la nuit des temps.

    Un grand nombre de civilisations se sont effondrées à cause d’un changement brusque des conditions climatiques, souvent en moins de dix ans. Par exemple, la brillante civilisation maya a été balayée en quelques années par une sécheresse terrible qui a frappé l’Amérique centrale entre 800 et 1400. En dix ans, selon les sagas islandaises, les Vikings du Groenland ont été coupés de l’Europe par l’apparition d’icebergs sur les routes maritimes qu’ils empruntaient et qui étaient, jusqu’alors, libres de glaces. Le climat a toujours changé et brutalement. Le CO2 (gaz carbonique) est-il vraiment responsable de la petite élévation de température que nous connaissons ? Le doute est permis ! N’oublions pas que le Spitzberg, île norvégienne couverte actuellement d’une banquise, a connu à un moment un climat tropical plus chaud que celui de l’Afrique actuel. Nous en sommes encore loin et nous avons de la marge !

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/fake-news-en-serie-sur-le-climat-que-fait-le-ministere-de-la-verite-de-m-macron/

  • La valse des vautours, par Etienne Defay

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    Le pourri, la sectaire et l’anonyme.

    François de Rugy est un homme heureux. Ecologiste, candidat malheureux aux primaires du PS avec moins de 4% des voix, il avait trahi ses engagements en ne soutenant pas le vainqueur de la primaire Benoît Hamon et avait préféré Emmanuel Macron. Bien lui en a pris. Elu avec l’étiquette de la majorité présidentielle, il devint président de l’Assemblée nationale. Poste qu’il quitta ce mardi 4 septembre pour un ministère d’Etat. Celui de l’Ecologie. Le Vert revient à ses premiers amours, c’est beau comme une boucle bouclée.

    Mais en coulisse, sa succession au Perchoir est déjà bien disputée. Si le nom d’Hugues Ranson avait été évoqué un temps, celui de Richard Ferrand semble, à l’heure où nous écrivons, beaucoup plus certain. L’actuel président du groupe parlementaire de La République En Marche et éphémère ministre de la Cohésion des territoires a de quoi sabrer le champagne. Alors qu’il se trouve enlisé dans une sombre affaire de conflit d’intérêt, Richard Ferrand a une magnifique occasion de prendre de la hauteur en occupant le Perchoir. Une nomination qui aurait en revanche le mérite d’en finir avec l’illusoire république irréprochable.

    C’est ce qu’a pensé visiblement l’association Anticor, qui, pour relancer l’affaire, a déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile. De quoi relancer une affaire qui s’était calmée avec un classement sans suite prononcé par le parquet de Brest le 13 octobre 2017.

    Ferrand à la tête de l’Assemblée nationale ? Ce serait visiblement le souhait du prince tant la rivalité entre Ferrand et Rugy commençait sérieusement à plomber l’ambiance au sein de la majorité. Il devra néanmoins faire avec une double candidature face à lui. Premièrement, celle du député de l’Isère Cendra Mttin. Cette chef d’entreprise spécialisée en RH peut se targuer d’être l’élue de la majorité la plus assidue avec pas loin de 60% de présence lors des votes, vu le chiffre on n’ose imaginer le taux de participation des cancres. Deuxièmement, celle de la présidente de la commission des lois Yaël Braun-Pivert. Si cette dernière n’a, à notre connaissance, aucune affaire aux basques, elle traîne en revanche un passif avec l’affaire Benalla et sa gestion calamiteuse des auditions. Nul doute que depuis le Perchoir, elle offrira une cible de choix aux députés de l’opposition.

    Ainsi donc, un beau casse-tête à venir pour l’exécutif et un très mauvais signal envoyé au législatif. Car si le Perchoir vous place à la tête du législatif, il est maintenant de notoriété publique qu’il constitue en réalité un tremplin vers l’exécutif. Là où se situe véritablement le pouvoir. L’occasion de rappeler aux députés la faiblesse de leur rayon d’action et surtout le peu de considération du président Rugy pour ce poste. Néanmoins, avec un président au plus bas dans les sondages et la double défection des deux ministres les plus appréciés du gouvernement, l’occupant du Perchoir devra composer avec une majorité au bord de la crise de nerfs et une opposition déterminée à se refaire les dents.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 05 septembre 2018

    https://fr.novopress.info/211791/la-valse-des-vautours-par-etienne-defay/

  • Après Benalla, Hulot démasque la macronie, par Ivan Rioufol

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    L’affaire Benalla, qui a éclaboussé le président cet été, a mis au jour la perpétuation du monde ancien construit sur le fait du prince et les privilèges du clan. L’affaire Hulot, qui ébranle à nouveau le pouvoir avec la démission surprise du ministre de la Transition énergétique, illustre pour sa part la constance de la vieille politique-spectacle et sa vacuité. Le nouveau monde, promis par Emmanuel Macron, se révèle être le recyclage de pratiques dépassées et détestables. “Make our planet great again”, avait lancé le chef de l’Etat en juin 2017, en mimant son aspiration à devenir le leader mondial de l’écologie. “Je ne veux plus me mentir”, lui a répondu, mardi matin sur France Inter, celui qui avait été présenté comme “une prise de guerre” quand il était entré au gouvernement il y a plus d’un an.

    Hulot, en claquant la porte sans préavis et aussi brutalement, fait comprendre sa dénonciation des faux semblants produits par la théâtrocratie macronienne. Cette grande mascarade n’est évidemment pas une découverte pour ceux qui, dès le départ, ont pointé le cynisme et l’insincérité du chef de l’Etat. Après la désillusion d’une partie de la droite, échaudée par les pratiques népotiques de Macron, voilà une partie de la gauche qui est prise à son tour par le doute après les aveux de tromperie du ministre écolo. Le socle présidentiel, qui avait largement aimanté les uns et les autres, a pris un sérieux coup dans l’aile.

    Nicolas Hulot a expliqué ses difficultés à affronter les défis écologiques en déclarant : “On s’évertue à entretenir voire à réanimer un modèle économique marchand qui est la cause de tous ces désordres”. Cette critique du libéralisme, fauteur de désordres écologiques, est de ces idées toutes faites qui restent à démontrer. Nombreux sont les acteurs privés qui pallient les insuffisances de l’Etat, qui lui-même peut devenir un acteur zélé des désastres. S’il est un ennemi de l’écologie, c’est le progressisme dont se réclament les idéologues Verts. Une écologie bien comprise est d’abord une démarche conservatrice : celle qui vise à protéger les ressources, les espèces, les paysages.

    Le progressisme n’aime pas la limite. Il reste dans une fuite en avant qui légitime le bétonnage des sols, l’urbanisation à outrance, l’agression des sites. C’est pour amadouer Hulot que Macron a avalisé le programme off-shore des éoliennes. Des sites maritimes superbes risquent demain d’être défigurés par des champs d’éoliennes de 200 mètres de haut qui viendront saccager des horizons maritimes, comme entre Noirmoutier et l’île d’Yeu (62 éoliennes de 202 mètres chacune, sur 112 km2, à 11 km des côtes). L’écologiste Antoine Waechter parle, à propos du développement de l’éolien terrestre, d’une “escroquerie intellectuelle et politique” et dénonce “les spéculateurs du vent”. Hulot n’est pas l’écolo que l’on croit.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 29 août 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Zemmour : « Les écologistes sont partisans du local pour les salades et du global pour les hommes. Ils dénoncent le libre-échange, mais refusent la fermeture des frontières aux migrants »

    CHRONIQUE – Alors qu’ils ont réussi à imposer nombre de leurs idées dans le débat public, les écologistes sont travaillés en permanence par des contradictions existentielles insolubles.

    (…) Ils sont contre la mondialisation capitaliste, dénoncent les traités de libre-échange, mais interdisent la fermeture des frontières aux migrants.

    Ils sont partisans du local pour les salades et du global pour les hommes. Ils exaltent le droit des peuples indiens à défendre leur identité en se fermant aux autres, mais traitent de fascistes et de racistes le peuple français ou ses voisins européens qui ont le même désir.

    Ils sont affolés à juste titre par l’exploitation excessive des ressources naturelles, mais se refusent à voir que la première raison en est l’explosion démographique sur la planète. (…) Leurs contradictions sont innombrables et finissent par les rendre inaudibles, incompréhensibles, odieux.

    Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1067589-zemmour-les-ecologistes-sont-partisans-du-local-pour-les-salades-et-du-global-pour-les-hommes-ils-denoncent-le-libre-echange-mais-interdisent-la-fermeture-des-frontieres-aux-migrants

  • La démission de Nicolas Hulot une catastrophe nationale ? Faut rire !

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    On le sait : la démission de Nicolas Hulot a été pour ainsi dire latente, continûment, du premier au dernier jour d'exercice de ses fonctions ministérielles.

    Il ne fait aucun doute que le président de la République le savait, l'acceptait, comme prix du coup de com’ qu'avait été l'entrée d'Hulot au Gouvernement.  Le Gouvernement et les journalistes le savaient aussi. C'était l'épée de Damoclès de Nicolas Hulot. Elle est tombée mardi matin. 

    Sa démission a été théâtralement annoncée et présentée comme une catastrophe nationale â un pays qui en risque de si graves et de si sérieuses ! Elle n'était qu'un acte de goujaterie. On ne craint ni la ridicule dramatisation de l'insignifiance, ni de prendre la dite insignifiance pour un événement considérable. Il ne l'est en rien, de la plus expresse évidence. 

    Journaliste, homme de spectacle et de télévision - comme Donald Trump - il feint de prendre sa décision en direct sur France Inter, chaîne de ses débuts, temple de toutes les formes de la cléricature et du militantisme médiatique gauchards. Au mépris de tous les usages, de tous les protocoles, de l'État qu'il a prétendu servir, de la fonction présidentielle, qu'il dit respecter et dont il se fiche, etc. Comme de la pure et simple courtoisie. Nicolas Hulot s'estime au-dessus de ces contingences. Il signe son mépris du Politique et en manifeste la déchéance. D'ailleurs, Emmanuel Macron fera son éloge à Copenhague deux jours plus tard ... 

    Que dire de Nicolas Hulot ? Pas grand-chose qui ait rapport avec les intérêts de la France, sinon qu'il faut toujours se méfier des saintes-nitouches, de ceux à qui l'on donnerait le Bon Dieu sans confession. Ils ont souvent à confesser de bien plus lourds péchés que le commun des mortels.  Le monde médiatique - dont il est une créature - n'a cessé d'encenser Nicolas Hulot. Il a fait sa popularité, dont on sait qu'il a tiré beaucoup d'argent. Pour Nicolas Hulot, deuxième ministre le plus riche du Gouvernement, l'écologie militante semble avoir été d'abord une affaire de rapport. Nous nous garderons de le juger. Mais d'autres le font : son patrimoine déclaré (7,5 millions d'euros), ses neuf véhicules à moteur (six voitures, deux scooters, un bateau), ses nombreux déplacements en hélicoptère, ont fait jaser. Claude Allègre, vrai scientifique et malheureux ministre, le traitait d'escroc. Pascale Mitterrand, la petite-fille du défunt président, l'accuse de l'avoir violée. Les petits-saints aux mains pures ne sont pas toujours tout blancs. Passons. 

    Reste une question que nous poserons sans la traiter car il y faudrait au minimum un autre article : faut-il un ministère de l'écologie, avec le risque que cette dernière ne soit qu'idéologie utopique et abstraite, pur concept, démagogie obligée, coup de com’ permanent ? Ne vaudrait-il pas mieux que des cellules en charge des réels aspects écologiques des dossiers soient constituées au sein des ministères où se décident des choses concrètes : Agriculture et alimentation, Industrie, Transports, Santé,  « Territoires » … etc. ? 

    Nous sommes aussi sensibles que tout un chacun aux beautés de la nature, à la qualité de la vie et des créations humaines, à l'avenir de la planète... Nous refusons en revanche que ce souci fondamentalement légitime soit transmué en idéologie utopique, en soutien à la marginalité de certains, et, en fin de compte, en démagogie, spectacle, enjeu électoral, et tout ce qui s’ensuit. 

    Nicolas Hulot était archétypique de cette écologie-là. On ne nous fera pas prendre sa démission pour une catastrophe nationale.   

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Vendredi 31 août (18 h - 21 h) : ALBAN D'ARGUIN INVITÉ DE RÉMI BONNEVIALLE SUR RADIO COURTOISIE

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  • Départ de Nicolas Hulot : la fin du macronisme

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    Il est tellement courant de se moquer de Laurent Wauquiez qu’on en oublie, au passage, de reconnaître qu’il est certainement le commentateur le plus juste des soubresauts du macronisme. Dimanche, lors de son discours de rentrée du mont Mézenc, il a parlé de la fin du « mythe »Macron.

    Avec le départ de Nicolas Hulot, qui ne pouvait rester au gouvernement davantage après la nouvelle couleuvre que le Président voulait lui faire avaler avec ses mesures en faveur des chasseurs, le macronisme n’est plus qu’un juppéisme économique. Terne et décevant comme fut le prototype.

    Après cet été meurtrier 2018, le macronisme est nu, et mort. L’illusion que notre énarque inattendu allait, tel un magicien, répondre aux attentes profondes de catégories très disparates s’est dissipée en cette fin d’été 2018. Ces groupes ne furent, pour lui, que des niches électorales à séduire. Mais certains Français ont voulu y croire.

    Après la fin du macronisme moral, avec les affaires Ferrand, Benalla, Kohler et Nyssen, voici donc la fin du macronisme écologique. Le départ de Nicolas Hulot coûtera autant à Emmanuel Macron, en termes de popularité et de crédibilité, que sa nomination lui avait apporté.

    Au bout de seize mois de pouvoir, Emmanuel Macron commence à descendre les marches de son piédestal. Il y en aura d’autres, car Emmanuel Macron a beaucoup embrassé. Et mal étreint. Au-delà de la démission probable de Mme Nyssen dans les prochaines semaines, il y aura – entre beaucoup d’autres – une nouvelle ambiguïté qui, tôt ou tard, éclatera au grand jour : avec un petit recueil des Fables de La Fontaine, le ministre Blanquer – le plus populaire du gouvernement Philippe – avait fait croire que les grands textes, les classiques et la langue française étaient enfin de retour. Mais ce n’étaient que des mots. En effet, la réalité est que, non seulement M. Blanquer n’a pas mis fin à toutes les errances de Mme Vallaud-Belkacem, mais que sa réforme du baccalauréat sabre ce qui valorisait encore nos humanités mal-aimées.

    Le détricotage de la fragile construction macronienne à laquelle ressemble désormais ce quinquennat sera riche d’enseignements pour la droite. Il ne lui servira à rien, comme le fit Emmanuel Macron – qui imita en cela le Nicolas Sarkozy de 2007 -, de chercher à séduire un large spectre fait d’électorats aux attentes contradictoires. Les Français seront demandeurs de cohérence et d’actions fortes sur les thèmes majeurs qui sont au centre de leurs attentes. On ne leur fera pas deux fois le coup du « en même temps ».

    Nicolas Hulot est parti sur ces mots : « Je ne veux plus me mentir. » Et sur une vraie cohérence politique. La question est, désormais, posée aux Français qui, par défaut ou par peur, en votant pour lui ou en s’abstenant, ont porté Emmanuel Macron au pouvoir : allez-vous continuer à vous mentir plus longtemps ?

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/depart-de-nicolas-hulot-la-fin-du-macronisme/

  • Monsieur Hulot part en vacances

    6a00d83451619c69e2022ad3669c46200c-250wi.pngRéaction de Bernard Antony :

    "C’est dans l’avion le menant au Danemark qu’Emmanuel Macron a appris tôt ce matin la démission de son cyclothymique ministre Nicolas Hulot.

    Monsieur Hulot en vacances, ce ne sera pas une catastrophe. Certes, ce dernier n’avait sans doute pas tort sur tous les dossiers et notamment sur ceux d’une agriculture par trop devenue une sous-production des industries chimiques à force de course à la productivité et à l’épuisement des sols avec les fâcheuses conséquences sanitaires que l’on sait.

    Quoi qu’il en soit, la déficience majeure de Nicolas Hulot, c’est qu’il n’a jamais été, c’est qu’il n’a jamais voulu être un défenseur de l’écologie fondamentale, celle du respect, d’abord, de la vie humaine. Car y a-t-il acte plus fondamentalement anti-écologique et inhumain que le meurtre de l’enfant à naître, que la privation de son droit de naître à l’enfant conçu ? Car une société où l’on érige l’avortement non seulement comme un droit mais comme une valeur, une société, où le mal de la mort infligée à l’être le plus innocent qui soit est exalté comme un bien en une absolue inversion du sens de la liberté, n’est-elle pas vouée à son propre avortement collectif, à sa radicale Interruption Volontaire de Civilisation ?

    Monsieur Macron est en politique un personnage pervers pouvant tenir des discours contradictoires mais dont les décisions de gouvernement sont pour la plupart nuisibles. Il peut quelquefois à l’occasion citer quelque pensée de la philosophe et mystique de l’enracinement Simone Weil ou exalter la mémoire de Soljenitsyne. Mais il puise hélas davantage dans le modèle idéologique de Simone Veil et, avec une Marlène Schiappa, vouloir une politique nihiliste abominable de déconstruction familiale et sociale.

    Dans le droit fil de la politique destructrice de son ancien chef et prédécesseur François Hollande, il entend d’évidence parachever le démantèlement de ce qu’il y avait de plus nécessaire et juste dans notre édifice social, à savoir le système des allocations familiales. Celui-ci fut une grande œuvre du catholicisme social, celle du patronat chrétien pendant la guerre de 1914 (Emile Romanet) et des syndicats ouvriers chrétiens, qui allaient en 1919 se confédérer dans la CFTC, ce en réaction à l’idéologie individualiste du libéralisme et à celle collectiviste du socialisme.

    Après la scandaleuse limitation sous Hollande des déductions fiscales proportionnelles au nombre de tous les enfants d’une famille, voici que l’on annonce désormais leur non-indexation sur le coût de la vie. 

    En résumé, on va continuer à payer les « IVG » mais on va de moins en moins aider les familles. C’est bien là la politique de ce que j’ai désigné dès l’an dernier comme le phénomène de « franc-macronnerie », non pas pour le plaisir d’un jeu de mot mais parce que significatif de l’imprégnation des idées de Macron par les thèmes essentiels des idéologies dominantes dans les principales obédiences maçonniques (Grand-Orient, Grande Loge, Droit Humain, Libre Pensée et autres).

    Mais laissons donc pour aujourd’hui M. Macron auquel le départ de M. Hulot aura en quelque sorte rendu le service indirect de capter l’attention des médias, la détournant au moins pour un temps des péripéties de l’affaire Ben Allah."

    L'annonce de son départ sur France-Inter en dit long sur la manière de gouverner, sur l'absence de "vision", de "but", de "chemin". Et ça ne vaut pas que sur l'écologie.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/monsieur-hulot-part-en-vacances.html