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écologie et environnement - Page 126

  • ÉVACUATION DE NOTRE-DAME-DES-LANDES : OPÉRATION DE GUERRE

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    Cocktails Molotov, bouteilles de gaz piégées, jets d’acide, pièges à loups, bouteilles incendiaires, projectiles divers et variés : rien n’est épargné actuellement aux forces de l’ordre qui interviennent au cœur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ces techniques de guérilla, qui n’ont rien à envier à celles mises en œuvre lors des conflits armés, n’ont d’autre but que de tuer ou de blesser gravement le plus grand nombre de gendarmes possible.

    Pourtant, rien ne transparaît de cette opération de rétablissement de l’ordre. Le gouvernement filtre les informations et la presse a été soigneusement tenue à l’écart. Les rares journalistes qui avaient pu s’introduire au cœur du dispositif ont ainsi été cordialement invités à regagner leur base de départ et raccompagnés sous bonne escorte, comme il se doit. À ce jour, donc, si l’on en croit les rares témoignages qui ont pu passer les limites de la ZAD, seule une poignée de gendarmes auraient été blessés et quelques zadistes placés en garde à vue. Comme de juste, ils ont été aussitôt remis en liberté.

    Plus que jamais, la censure sévit dans notre pays, et même si l’on peut comprendre la nécessité d’une relative discrétion au sujet de cette opération, on ne peut que s’étonner de l’omerta qui entoure les violents affrontements qui se déroulent sur place. Car sur le site concerné, le nombre des blessés, de part et d’autre, ne cesse d’augmenter. À tel point que deux députés de la majorité ont demandé « une pause dans l’évacuation […] afin de permettre l’arrêt des affrontements et la reprise du dialogue pour la régularisation des situations de ceux qui veulent participer au grand projet agricole de Notre-Dame-des-Landes ». De l’aveu même des deux parlementaires, il s’agirait aussi de protéger les gendarmes qui se trouvent actuellement confrontés à des individus extrêmement violents.

    Cette situation était pourtant prévisible. Le fait d’avoir laissé s’installer durant de nombreuses années une zone de non-droit au sein de laquelle les lois de la République n’avaient plus cours ne pouvait que conduire à ce résultat. Une fois encore, ce sont les forces de l’ordre qui doivent prendre tous les risques pour pallier les errements, les contradictions, les hésitations et le manque de courage des responsables politiques qui se sont succédé dans le traitement de ce dossier.

    La gestion de Notre-Dame-des-Landes est en effet symptomatique de la manière dont nos plus hautes autorités gèrent la France depuis des décennies. Absence de projets cohérents, absence d’une véritable concertation, mépris de la parole du peuple, absence de fermeté et de courage dans les dossiers sensibles. Notre État est déliquescent, tout juste capable, sur des dossiers comme le terrorisme, les quartiers difficiles ou le grand banditisme, de se réfugier derrière de beaux discours et de piteuses mesures de circonstance. En revanche, quand il s’agit de taxer les petites entreprises, de ponctionner les retraités ou de harceler les automobilistes, il est capable de se montrer d’une grande fermeté.

    À cette heure, il n’y a donc plus qu’à espérer que Notre-Dame-des-Landes ne devienne pas le lieu d’un nouveau drame. Même si cette opération doit absolument être conduite à son terme – faute de quoi, l’État y perdrait le peu de crédit qui lui reste -, il convient de tirer les enseignements de cette faillite dans la gestion politique de ce dossier. D’autant que la France connaît bien d’autres secteurs où sont implantées des zones à défendre, ainsi qu’un nombre important de zones de non-droit.

    http://www.bvoltaire.fr/evacuation-de-dame-landes-operation-de-guerre/

  • Délogement des zadistes de Notre-Dame-des-Landes : le fiasco d’un gouvernement va-t-en-guerre en Syrie

    Le matamore Macron veut partir en guerre en Syrie… alors qu’à Notre-Dame-des-Landes, 2500 gendarmes n’arrivent pas à venir à bout de 200 zadistes retranchés, hippies mal-coiffés et autres gauchistes, no-borders et zonards de base.

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  • La permaculture expliquée aux nationalistes - Orages d'acier - 20/11/2016

  • Jeudi 26 avril, à Bordeaux, conférence d'Alban d'Arguin sur les éoliennes

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  • Opposition anti-éoliennes : PARTOUT !

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    Lire Eoliennes un scandale d'Etat cliquez ici

  • La biodiversité animale en danger : comment réagir ?

    En matière de biodiversité, les mauvaises nouvelles s'accumulent ces temps-ci : ainsi, le premier jour du printemps a vu l'annonce de la mort du dernier rhinocéros blanc mâle du Kenya (ils étaient encore 2.360 il y a cinquante ans, mais seulement 15 en 1984), dont les congénères ont disparu en quelques décennies sous les effets d'un braconnage intensif motivé par les vertus aphrodisiaques supposées de la corne de rhinocéros (une superstition asiatique sans fondement scientifique avéré), et l'évocation désolée de la très forte diminution du nombre d'oiseaux des champs, qui rappelle que ceux des villes ne sont pas en meilleure position. Dans le quotidien libéral L'Opinion, ce mercredi 21 mars, Michel Schifres résume la situation : « Premièrement : dans les campagnes françaises, les oiseaux sont en voie de disparition. En quinze ans, leur population s'est réduite d'un tiers. L'alouette décline et la perdrix n'existe plus guère. Deuxièmement : en vingt-cinq ans, 421 millions de volatiles ont disparu en Europe. Troisièmement : au Kenya, Sudan est mort à 45 ans. C'était le dernier rhinocéros mâle blanc de la planète. Cette sous-espèce est donc éteinte. » On pourrait rajouter la mort brutale de 350.000 chauves-souris chaque année en France à cause des... éoliennes ! Sans oublier la quasi-disparition des papillons dans nos campagnes, celle des petits mammifères comme les hérissons, principalement victimes de la circulation automobile, ou celle des crabes, bigorneaux ou anémones de mer que j'ai pu observer à Lancieux, sur la côte d'émeraude, depuis une vingtaine d'années... Le constat du déclin rapide et apparemment définitif pour certaines espèces animales (mais la biodiversité végétale est aussi en danger) n'est pas catastrophiste, comme voudraient le faire croire certains, il est, d'abord et concrètement, une catastrophe !

    « Et que faisons-nous devant cette hécatombe, devant cette extinction (…) ?, poursuit Michel Schifres. La réponse tient en un mot, glaçant : rien. » En quelques lignes, tout, ou presque, est dit ! L'indifférence de nos sociétés de consommation, individualistes et anthropocentriques, est terrifiante mais elle s'inscrit dans la logique du système qui, par essence, ne considère que l'utilité économique, le profit immédiat et la satisfaction instantanée des « besoins suscités », sans tenir compte, en définitive, du temps long et de la transmission du capital terrestre, minéral, végétal comme animal. Si la biodiversité animale est ici évoquée et menacée, n'oublions pas, comme nous le rappelait Claude Lévi-Strauss, que la diversité culturelle humaine est, elle aussi, victime d'un système qui se veut à la fois global et illimité, attractif et uniformisateur... 

    Mais le constat désabusé de Michel Schifres doit-il nous décourager d'espérer et d'agir ? Non, bien au contraire ! En ce domaine comme en d'autres, il n'y a pas, il ne doit pas y avoir de fatalisme, et le rôle des royalistes, attachés à la transmission des trésors du patrimoine et à leur actualisation permanente comme à leur usage mesuré, est d'alerter, de sensibiliser mais aussi d'intervenir et de proposer, dans une perspective de long terme et, parfois, dans un contexte d'urgence.

    Il faudra, un jour, écrire un « Que faire ? » de l'écologisme intégral qui n'oubliera pas sa dimension forcément politique et stratégique... Pour l'heure, et en attendant une hypothétique Monarchie qu'il faudra bien faire réellement advenir en France pour un véritable enracinement de l'écologie dans l'être même de l’État et de sa magistrature suprême, il serait fort nécessaire que le ministère de la Transition écologique réagisse en prenant quelques mesures urgentes de sauvegarde des paysages dits « naturels » et de limitation des projets d'artificialisation des terres qui ne cessent de réduire l'espace de vie des espèces d'oiseaux, en particulier dans nos campagnes. La replantation organisée de nouvelles haies et la limitation des coupes printanières le long des routes et fosséspourraient être rapidement décidées et pratiquées, pour permettre la recréation de « pouponnières d'insectes » (et les pollinisateurs ne sont pas les moins importants s'ils ne peuvent être les seuls protégés et favorisés) et les possibilités de nouvelles nichées, mais elles ne sont que quelques uns des éléments d'une politique qui se doit d'être beaucoup plus large et de poser les bases d'un nouveau rapport agricole à la nature, fondée sur l'accord entre production économique et pratique écologique, et bannissant, autant qu'il est possible, l'usage des produits chimiques hérités de M. Von Liebig et vantés par des multinationales plus intéressées à leurs profits qu'à ceux de la biodiversité.

    Le régime chinois de Xi Jinping a inscrit la « révolution écologique » au programme de ces prochaines décennies, conscient des enjeux environnementaux de demain qu'il ne sépare pas des enjeux économiques : la France, avec sa richesse écologique certaine et ses particularités propres, ne devrait-elle pas aussi envisager cette révolution-là qui lui serait beaucoup plus profitable que celle qu'elle a subie à la fin du XVIIIe siècle et qui, à bien y regarder, fut alors si peu favorable aux paysages forestiers et aux espèces animales sauvages ? Le Breton Michel Duval, dans les dernières pages de son ouvrage « Forêts bretonnes en Révolution », soulignait que « la correction immédiate des nouveaux déséquilibres internes provoqués par le contrecoup de l'instauration d'un nouvel « ordre économique mondial », est inséparable désormais du retour aux valeurs qui ont assuré longtemps à notre pays son harmonie, son originalité, sa richesse et sa diversité ». Si nous pouvons aller plus loin encore dans la critique de ce qui fonde ce nouvel ordre mondial et libéral, et remettre en cause le principe même d'une société de consommation et de croissance illimitée, nous faisons nôtre l'appel de Michel Duval à ce nécessaire « retour du Roi », pour que vive la vie, dans nos campagnes, nos forêts et nos villes, et que nous puissions revoir voler les papillons et entendre chanter les oiseaux, éternels compagnons de saint François d'Assise et de nos souvenirs heureux...

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Flaubert et notre abrutissement climatique

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    par Nicolas Bonnal

    Ex: http://www.dedefensa.org

    Je ne les ouvre jamais mais depuis deux semaines les journaux en Espagne parlent très intelligemment de trois choses : la tyrannie de Poutine, qui n’en finira jamais (pauvre occident, que va-t-il faire, heureusement la bombe, heureusement l’OTAN, etc.) ; le changement climatique (il y a du vent et de la pluie, on est en mars…) et la grève féministe, qui permet de combattre enfin le nazisme masculin – on demande des budgets au gouvernement néocon local en ce sens.

    Dans toutes ces histoires il ne s’agit que de racket.

    On a évoqué le féminisme avec Nietzsche. On le relit :

    « Il y a aujourd’hui, presque partout en Europe, une sensibilité et une irritabilité maladives pour la douleur et aussi une intempérance fâcheuse à se plaindre, une efféminisation qui voudrait se parer de religion et de fatras philosophique, pour se donner plus d’éclat — il y a un véritable culte de la douleur. »

    Cette irritabilité se reflète-t-elle dans notre obsession pour les conditions météo ?

    Sur le changement climatique je me demandais depuis combien de temps on s’abrutit ainsi ; car aucun classique ne nous emmerdait avec. Tout apparaît semble-t-il au milieu du dix-neuvième siècle : la guerre de Crimée crée la science météorologique, et Baudelaire se plaint de son ciel bas et lourd qui baisse comme un couvercle…

    On connaît mon goût pour la cuisinière (une femme géniale, qui ne connaît ni Louis-Philippe, ni république, ni Badinguet) et la correspondance de Flaubert. Je recommande le début des années 1850, qui est prodigieux (voyez ses lettres à Victor Hugo). Sur une petite tempête météo voici ce qu’il écrit notre analyse littéraire de la femme moderne :

    12 juillet 1853 – Tu auras appris par les journaux, sans doute, la soignée grêle qui est tombée sur Rouen et alentours samedi dernier.

    Désastre général, récoltes manquées, tous les carreaux des bourgeois cassés ; il y en a ici pour une centaine de francs au moins, et les vitriers de Rouen ont de suite profité de l’occasion (on se les arrache, les vitriers) pour hausser leur marchandise de 30 p 100. Ô humanité ! C’était très drôle comme ça tombait, et ce qu’il y a eu de lamentations et de gueulades était fort aussi. Ç’a été une symphonie de jérémiades, pendant deux jours, à rendre sec comme un caillou le cœur le plus sensible ! On a cru à Rouen à la fin du monde (textuel). Il y a eu des scènes d’un grotesque démesuré, et l’autorité mêlée là-dedans !

    M le préfet, etc. »

    Oui, l’administration française avec ses préfets et notre inféodation a certainement joué dans cette formation du caractère geignard et assisté – plus de lois et de taxes, et d’amendes et de menaces, pour le féminisme et la lutte contre le racisme et pour le socialisme, et tout le reste…

    Flaubert poursuit, coquin, comme James Kunstler ou Dimitri Orlov aujourd’hui :

    « Ce n’est pas sans un certain plaisir que j’ai contemplé mes espaliers détruits, toutes mes fleurs hachées en morceaux, le potager sens dessus dessous.

    En contemplant tous ces petits arrangements factices de l’homme que cinq minutes de la nature ont suffi pour bousculer, j’admirais le vrai ordre se rétablissant dans le faux ordre. Ces choses tourmentées par nous, arbres taillés, fleurs qui poussent où elles ne veulent (pas), légumes d’autres pays, ont eu dans cette rebuffade atmosphérique une sorte de revanche… »

    97711893.jpgEt il est content (Philippe Muray était euphorique au moment de la tempête du siècle en l’an 2000) :

    « Ah ! ah ! cette nature sur le dos de laquelle on monte et qu’on exploite si impitoyablement, qu’on enlaidit avec tant d’aplomb, que l’on méprise par de si beaux discours, à quelles fantaisies peu utilitaires elle s’abandonne quand la tentation lui en prend ! Cela est bon. On croit un peu trop généralement que le soleil n’a d’autre but ici−bas que de faire pousser les choux.

    Il faut replacer de temps à autres le bon Dieu sur son piédestal. Aussi se charge−t−il de nous le rappeler en nous envoyant par−ci par−là quelque peste, choléra, bouleversement inattendu et autres manifestations de la Règle, à savoir le Mal − contingent qui n’est peut−être pas le Bien − nécessaire, mais qui est l’être enfin : chose que les – hommes voués au néant comprennent peu. »

    Et Flaubert un peu plus loin souligne ce qui accompagne cette jérémiade climatique, savoir le règne des machines et la montée de notre stupidité :

    14 août 1853 – « La cloche du paquebot du Havre sonne avec tant d’acharnement que je m’interromps. Quel boucan l’industrie cause dans le monde ! Comme la machine est une chose tapageuse ! à propos de l’industrie, as-tu réfléchi quelquefois à la quantité de professions bêtes qu’elle engendre et à la masse de stupidité qui, à la longue, doit en provenir ? Ce serait une effrayante statistique à faire ! »

    Flaubert est un génie et prévoit donc les effets du taylorisme soixante-dix avant Charlot (un autre génie) :

    « Qu’attendre d’une population comme celle de Manchester, qui passe sa vie à faire des épingles ? Et la confection d’une épingle exige cinq à six spécialités différentes ! Le travail se subdivisant, il se fait donc, à côté des machines, quantité d’hommes−machines. Quelle fonction que celle de placeur à un chemin de fer ! de metteur en bande dans une imprimerie ! etc., etc. Oui, l’humanité tourne au bête. Leconte a raison ; il nous a formulé cela d’une façon que je n’oublierai jamais. Les rêveurs du moyen âge étaient d’autres hommes que les actifs des temps modernes. »

    Ici ce serait du Guénon, du Chesterton, du Bernanos : « Les rêveurs du moyen âge étaient d’autres hommes que les actifs des temps modernes. »

    On comprend que pour fuir cette connerie il se soit voué au culte de l’art, quand il était encore possible (car comment faire connaître un Flaubert aujourd’hui s’il en existait un ???) :

    « L’humanité nous hait, nous ne la servons pas et nous la haïssons, car elle nous blesse. Aimons-nous donc en l’art, comme les mystiques s’aiment en Dieu, et que tout pâlisse devant cet amour ! »

    Enfin Flaubert avait compris que notre fin de l’histoire, comme je le dis toujours, durerait des siècles :

    Je comprends depuis un an cette vieille croyance en la fin du monde que l’on avait au moyen âge, lors des époques sombres. Où se tourner pour trouver quelque chose de propre ? De quelque côté qu’on pose les pieds on marche sur la merde. Nous allons encore descendre longtemps dans cette latrine. »

    Car qui pensait qu’après Hollande détesté, la multitude élirait son ministre de l’économie ?

    Tout cela donne raison à sa cuisinière décidément :

    « J’ai eu aujourd’hui un grand enseignement donné par ma cuisinière. Cette fille, qui a vingt-cinq ans et est Française, ne savait pas que Louis-Philippe n’était plus roi de France, qu’il y avait eu une république, etc. Tout cela ne l’intéresse pas (textuel). Et je me regarde comme un homme intelligent ! Mais je ne suis qu’un triple imbécile. C’est comme cette femme qu’il faut être. »

    Sauf qu’aujourd’hui la brave fille serait abrutie par son smartphone et sa télé…

    Sources

    Nicolas Bonnal – Chroniques sur la fin de l’histoire

    Flaubert – Correspondance, 1850-1854 (ebookslib.com)

    Nietzsche – Par-delà le bien et le mal

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2018/03/13/flaubert-et-notre-abrutissement-climatique-6033954.html

  • L'Est républicain relate la conférence d'Alban d'Arguin à Fallon (70) vendredi dernier

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    En savoir plus sur la conférence cliquez ici

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  • L’éolien n’est qu’une « pompe à fric » pour escrocs avec des bénéfices scandaleux que nous payons dans le surcoût de nos factures EDF.

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    Marc Rousset

    Macron veut vendre à l’Inde 12 réacteurs, dont une centrale nucléaire de 6 réacteurs du type EPR à Jaitapur, en Inde. Début 2018, 449 réacteurs sont en fonctionnement dans le monde, et 56 en construction.

    Les énergies renouvelables, en France, ne survivent que parce que subventionnées d’une façon éhontée par l’usager. Le prix de vente de l’électricité issue de l’éolien terrestre est trois fois plus élevé que celui du nucléaire ; le solaire photovoltaïque peut être jusqu’à quinze fois plus cher. Quant à l’éolien en mer, il est six fois plus cher que le nucléaire.

    L’éolien n’est qu’une « pompe à fric » pour escrocs avec des bénéfices scandaleux que nous payons dans le surcoût de nos factures EDF. L’État garantit, en effet, un revenu de base de huit centimes par kWh. L’éolien n’est en aucune façon un investissement écologique pour le développement du pays. Combattre les éoliennes qui polluent, avec leurs matériaux et les politiciens locaux corrompus, c’est aussi préserver la beauté et l’environnement de la France.

    Les éoliennes, ainsi que les panneaux photovoltaïques, sont importés dans notre pays, ce qui accroît le déficit catastrophique de notre balance commerciale. Ce sont, de plus, des sources d’énergie intermittentes (absence de vent ou de soleil) dont la production d’électricité n’est pas stockable. Elles nécessitent donc la production d’une énergie de secours équivalente pour permettre au réseau de répondre à tout moment à la consommation, d’où (en Allemagne) les centrales de lignite polluantes dont ne parle jamais Nicolas Hulot et la nécessité de construire 4.000 kilomètres de lignes de haute tension entre l’énergie éolienne de la mer du Nord et le sud de la Bavière. Les réseaux haute tension français sont déjà construits depuis longtemps.

    Si l’EPR est une folie, pourquoi les Chinois en construisent-ils ? Pourquoi les Anglais et les Indiens sont-ils très intéressés ? Flamanville, c’est une seule fois dix milliards d’euros pour produire, pendant quatre-vingts ans, avec une disponibilité de 80 %, soit un coût d’un centime par kilowattheure. Le problème des déchets est définitivement réglé à Bure.

    Les énergies renouvelables, c’est, au contraire, un surcoût de dix milliards d’euros payés tous les ans par les contribuables français à partir de 2020. Là est le scandale ! En Allemagne, le surcoût est déjà de vingt-quatre milliards d’euros chaque année, et il ne cesse d’augmenter ! Mme Merkel ne s’est pas seulement « plantée » pour l’immigration, mais aussi pour son tournant énergétique (« Energiewende ») démagogique. À Fukushima, le nucléaire n’a causé aucun mort, contrairement au tsunami.
     
    Fermer Fessenheim entraînerait une perte d’exploitation de sept milliards d’euros pour EDF. La centrale pourrait être prolongée sans problème pour une durée de soixante ans, comme sa sœur jumelle de Bear Valley, aux États-Unis. Fermer Fessenheim, c’est supprimer 2.200 emplois non délocalisables, priver les Français d’une électricité rentable et bon marché, obliger l’Alsace à importer d’Allemagne 12 térawattheures par an.

    L’électronucléaire en France, c’est l’équivalent de vingt milliards d’euros d’importation de pétrole, dix fois moins de rejets de gaz à effet de serre qu’en Allemagne, une industrie pourvoyeuse d’emplois, exportatrice et de haute technologie, un prix compétitif d’énergie.

    Les éruptions du soleil et les éruptions volcaniques, pas le CO2(gaz carbonique), sont responsables des variations climatiques. L’avenir énergétique du XXIe siècle, pour la France, c’est en fait le nucléaire avec des réacteurs à neutrons rapides utilisant l’uranium 238 présent à 99,3 % dans l’uranium naturel, contrairement à l’uranium 235 présentement utilisé (0,7 %).

    Pour les énergies renouvelables, comme pour le réchauffement climatique, le libre-échangisme mondialiste et l’immigration, les bobards, ça suffit ! Peuple de France, réveille-toi !

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