
écologie et environnement - Page 80
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La fiction climato-apocalyptique
Ingénieur polytechnicien et diplômé de Sc-Po, spécialiste de l’environnement et des transports, Christian Gerondeau a publié de nombreux ouvrages, dont certains sont traduits dans le monde anglo-saxon. Il vient de publier La religion écologiste – Climat, CO2, hydrogène : la réalité et la fiction. Dans cet ouvrage il démonte les intox répandues sur le réchauffement climatique, la nocivité du CO2 et autres balivernes électriques manipulées par le GIEC. -
Pourquoi l’agriculture intensive nous entraîne vers le transhumanisme
Non seulement l’agriculture moderne pollue les sols, ruine leur richesse nutritive et met à mal la biodiversité, mais elle entraîne également un bouleversement complet des valeurs.
Dans un monde où les entreprises transnationales spécialisées dans l’agrochimie et la pharmaceutique s’associent pour couvrir le marché mondial de pesticides et de plantes génétiquement modifiées, la biodiversité mais aussi les valeurs traditionnelles attachées à la terre ne sont plus qu’un vague souvenir. Doit-on regretter ce changement de paradigme ? Alors que l’Institut Iliade consacre son prochain colloque le 25 avril 2020 au thème de « La Nature comme socle », nous publions cette contribution consacrée à un livre de Manasobu Fukuoka, La Révolution d’un seul brin de paille, où le sage japonais nous invite à une réflexion toute orphéique face aux dérives promothéennes d’une humanité hors-sol…
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La religion écologiste : « Si on ne se repent pas, on va en enfer ! » (video)
Le Premier ministre a annoncé, la semaine dernière, l’abandon du projet de loi qui intégrait dans l’article 1er de la Constitution la préservation de l’environnement. Cette révision constitutionnelle, rappelons-le, devait être soumise à référendum.
Fin de la récréation ? Pour Christian Gerondeau, connu comme un « climato-sceptique », le gouvernement a bien fait.
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La responsabilisation environnementale de l'Etat comme des citoyens est une nécessité.
Peut-on encore sauver la planète ? Et qui en a vraiment envie, pourrait-on rajouter si l’on est complètement désabusé ? Malgré les récents événements climatiques qui ont frappé nos voisins européens avec une violence qui nous paraît inédite, peu de choses semblent bouger, et la société de consommation a déresponsabilisé et infantilisé des populations qui ne pensent, désormais, qu’à leur nombril quand il faudrait voir plus haut.
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Dix ans pour rien !
Bertrand de Saint-Vincent
Dix ans que ça dure. A Nantes, la cour d’appel administrative vient d’annuler les autorisations d’un parc éolien dans les Côtes d’Armor, en raison de son impact négatif sur le paysage. Les travaux avaient déjà démarré et la société responsable a annoncé se tourner vers le Conseil d’État. Près de Saint-Brieuc, malgré la colère croissante des pêcheurs, l’érection de soixante-deux mâts de 207 mètres de haut a été validée le long de côtes labélisées Grand Site de France. Dans le Nord, la Belgique saisit la justice pour tenter de faire annuler un vaste projet offshore du côté de Dunkerque... Quel gâchis ! De temps, d’argent, d’énergie. À quoi servent les dirigeants s’ils sont incapables de fixer une ligne claire sur un point aussi fondamental que la politique énergétique de la France ? À nourrir l’abstention. Malgré les recours, les dossiers alarmistes, les critiques étayées, les éoliennes continuent, dans un va-et-vient chaotique, à tracer leur sillon de laideur inutile. Coulés dans le béton, nourris de métaux rares, à l’extraction polluante, alimentés par des centrales à gaz, ces candides moulins à vent persistent à faire figure de sauveurs de la planète. Tous les rapports sur leurs limites – faible rendement, coût exorbitant, impact désastreux sur le patrimoine et l’environnement – n’y font rien. Aux yeux de leurs partisans les plus acharnés, ces encombrants pylônes demeurent le seul moyen d’avancer sur la voie magique de la neutralité carbone. Quoi qu’il en coûte.
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Nature, culture, génétique : une anthropologie réaliste pour une écologie à l’endroit
De vibrants appels à « sauver la planète » résonnent aujourd’hui de toutes parts : ils ne sont dénués ni d’arrière-pensées politiques, ni d’incohérences. Peut-on en effet dénoncer les ravages provoqués par la production de masse et la société de consommation sans renoncer au mythe du progrès et du développement indéfinis ? Déplorer les effets environnementaux de la mondialisation et prôner dans le même temps la mise en place d’une gouvernance mondiale ? Souligner les conséquences désastreuses de la dérégulation économique libérale et vanter les mérites d’une vision libertaire de l’homme et de la société ?
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Cherchez l’erreur…
Ça commence par la décision de nos autorités d’interdire tous les véhicules à essence et diésel à partir de 2030 (ça n’est que dans 9 ans) et de les remplacer principalement par des véhicules électriques. Quelle belle idée !
Sauf que :
1/ le prix d’achat d’un véhicule électrique reste aujourd’hui plus élevé que son équivalent thermique (parfois de façon conséquente), d’autant que les aides à la conversion pour significatives qu’elles soient sont toutes prévues à la baisse et de plus en plus plafonnées ce qui entraine des délais d’amortissement à la hausse;
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Eoliennes ? Mauvaise pioche
Entretien avec Jean-Marc Jancovici, polytechnicien et spécialiste des problèmes liés à l’énergie, qui dénonce depuis longtemps cet entêtement antinucléaire des Verts. A la tête du Shift Project, il nous rappelle que « les éoliennes et les panneaux solaires n’ont pas servi à décarboner le pays ».
Entretien au Figaro Magazine du 9/07/2021
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Le Conseil d’État lance un ultimatum au gouvernement sur le climat : l’étrange dérive
Récemment, le Conseil d’État, la plus haute juridiction administrative française, vient d’enjoindre à l’État de prendre les mesures nécessaires pour obtenir la réduction de 40 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Cette décision est correcte sur le plan du droit et loufoque sur le plan politique. Elle est un des nombreux exemples actuels qui montrent le divorce entre « l’État de droit » et l’État souverain avec, comme toujours dans ce cas, le risque d’un enfant abandonné, en l’occurrence la démocratie.
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Le GIEC, la grande manipulation
Le 23 juin dernier, quelques éléments contenus dans le rapport du GIEC (plus précisément dans le résumé pour les décideurs – SPM) , encore à l’état de brouillon, fuitaient dans la presse.
Propos alarmistes qui annoncent un certain nombre de conséquences à venir en raison d’un réchauffement climatique, prévu par les projections de modèles numériques dont la crédibilité est encore et toujours très douteuse.
« C’est une fable que tu nous as racontée, dit avec mépris le berger peul. – Oui, répliqua le chasseur de crocodiles, mais une fable que tout le monde répète ressemble fort à la vérité ! » (J. et J. Tharaud, La Randonnée de Samba Diouf, Fayard, 1927)