
Planter une éolienne ou installer des panneaux solaires, c’est supposé présenter un bénéfice écologique. Tout comme de remplacer sa chaudière au fioul par une pompe à chaleur. Ou encore privilégier l’achat d’un produit en vrac et d’une origine locale à celui trop emballé qui vient de loin. Ou, enfin, de désherber à l’huile de coude plutôt qu’au célèbre poison vendu par une multinationale américaine rachetée par un groupe de chimie allemand. Parfois, ce bénéfice écologique est discutable, complexe à évaluer, peut-être même indéterminable. D’autres fois, il relève de la pure mascarade, comme les éoliennes et les panneaux solaires qui font rouvrir des centrales à charbon quand Apollon et Éole ont mieux à faire ailleurs.



