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économie et finance - Page 196

  • L'oppression économique (texte de 2013)

    Le système économique français est tout orienté par la volonté d'un contrôle étatique permanent sur l'individu. Depuis la loi Le Chapelier de 1791 aux récents efforts fiscaux, tout est fait pour que le citoyen atomisé soit en permanence dépendant.

    La première loi emblématique de la révolution est celle qui supprime toute possibilité de s'organiser : « il n’est permis à personne d'inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de coopération ». Toute forme d'association est forcément réactionnaire puisqu'elle coupe l'individu de l’État, et donc dresse un écran entre le pouvoir et le sujet. Cette vision paranoïaque de la communauté comme rempart contre l'absolutisme démocratique va profondément marquer notre histoire puisqu'il faudra attendre la fin du XIXe pour que les syndicats soient autorisés.

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  • Pauvreté et destruction de la famille

    Le Secours Catholique-Caritas France publie jeudi 12 novembre son rapport statistique annuel État de la pauvreté en France 2020. Constats et analyses sur la précarité issus de l’observation sur l’ensemble du territoire national de plus de 55 400 situations (sur les 1 393 000 personnes accueillies en 2019).

    Pour son rapport 2020 qui alerte sur la dégradation du niveau de vie des plus pauvres, l’association a complété son étude d’une enquête approfondie sur leur budget, pointant les privations quotidiennes et les arbitrages impossibles auxquels ils sont confrontés : chauffer le logement ou se nourrir, acheter un habit pour la rentrée ou payer la facture d’électricité.

    La part des mères isolées reste trois fois plus importante dans les accueils du Secours Catholique que dans la population générale. Elles sont souvent jeunes, avec des enfants en bas âge, et ont des ressources insuffisantes pour faire face aux dépenses de la vie courante : 42 % sont au chômage, non indemnisé dans six cas sur dix et de longue durée dans les trois quarts des situations.

    https://www.lesalonbeige.fr/pauvrete-et-destruction-de-la-famille/

  • Le jour de l’annonce du vaccin anti-Covid, l’action Pfizer bondit de 7 %… son PDG en vend pour 5,6 millions de dollars

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    De nombreux médias américains ont révélé, le mercredi , qu’Albert Bourla, le PDG de Pfizer, avait vendu, lundi 9 novembre, pour 5,6 millions de dollars d’actions du laboratoire américain.

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  • La postmodernité, nouveau cadre du Système ? 4/4

    À l'instar de la techno-utopie et du mythe scientiste qui servirent d'arme idéologique à la modernité, le relativisme et l'hyper-individualisme sociétal et culturel continuent d'homogénéiser et de naturaliser la vision libre-échangiste de l'ordre mondial, la théocratie libérale. Dans le même sens, Fredric Jameson met l'accent sur la signification du moment historique de la pensée postmodern(4). Tout en y recherchant une « logique » centrifuge, il inscrit le postmodernisme dans la dynamique culturelle du capitalisme tardif. La postmodernité serait l'avatar du consumérisme culturel qui correspond bien, depuis la phase fordiste et postindustrielle de l'économie mondiale, à l'accomplissement de la phase du capitalisme tardif, cognitif, voire de séduction évoquée par Michel Clouscard en s'appuyant sur les ressorts culturels et la société de spectacle(5) pour mieux se reproduire en tant que système d'exploitation.

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  • La postmodernité, nouveau cadre du Système ? 3/4

    États-Unis, puissance postmoderne de tutelle

    Comme on l'a vu lors des émeutes interraciales de Ferguson, les États-Unis, puissance postmoderne de tutelle, est elle-même confrontée à des replis et des lignes de fractures raciales et communautaristes que la postmodernité croyait avoir proscrits, grâce aux bienfaits pacificateurs du marché et de la société de consommation. Il serait loisible de vérifier la pertinence de la thèse postmoderne de l'écroulement des systèmes de pensée modernes dans le cadre de l'outillage conceptuel contemporain des relations internationales. Si l'on parle volontiers, parfois trop aisément, de l'archaïsme du fait national, de la fin du modèle moderne de l’État-nation, le débat postmoderne sur le pouvoir politique porte toujours sur la capacité d'exercer la souveraineté, la capacité d'exercer une action sur la scène internationale.

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  • Zemmour/C News : Il nous faut aujourd'hui un Colbert et un Louis XIV...

    De l'émission d'hier soir, il faudrait tout raconter. On retiendra juste les 2 points suivants :

    1. Marc Menant a proposé dans son hommage à De Gaulle une très faible et très décevante relation de la visite de De Gaulle à Franco. Vous en saurez plus et mieux en consultant la dernière entrée de notre Ephémeride du 8 juin : 1970 : Le général de Gaulle rend visite au général Franco.


    (A Guy Bertran de Balanda, à l'origine de cette chronique télévisuelle)...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/11/09/zemmour-c-news-il-nous-faut-aujourd-hui-un-colbert-eu-louis-6275875.html

  • La postmodernité, nouveau cadre du Système ? 1/4

    Forgé par le philosophe français Jean-François Lyotard, le mot de « postmodernité » entendait résumer le désenchantement suscité par notre époque en même temps que l'hédonisme nihiliste. Auteur de La modernité à l'épreuve de l'image. L'obsession visuelle de l'Occident (L'Harmattan), l'écrivain franco-croate Jure Vujic voit dans la postmodernité une nouvelle arme idéologique au service de la théocratie libérale.

    L'histoire des civilisations et l'anthropologie culturelle ont plus d'une fois démontré que chaque civilisation s'enracine dans une certaine vision du monde, une Weltanschaung singulière, qui repose sur un système de croyance, idéologique ou religieux. La culture d'une nation, son système d'éducation, son système juridique et politique spécifique sont indéniablement imprégnés par son héritage culturel et historique. Afin de mieux comprendre une société, on se réfère à la vision du monde qui la fonde, qui lui donne un sens. Au Moyen Âge, la religion chrétienne était le système de pensée dominant, alors que le siècle des Lumières et l'avènement de la modernité rationaliste et scientiste ont ouvert la voie aux grands systèmes de pensées idéologiques totalitaires et matérialistes du XXe siècle, qui s'appuyaient sur les fameux récits de la modernité, en tant que grands modèles de compréhension et d'interprétation de l'histoire.

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  • « Et si Trump était élu, et si le vaccin ne marchait pas ! » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Je sais, je sais, vous allez me dire mais Charles « cessez toujours de broyer du noir », « Charles laissez nous fêter l’élection de Biden, et l’arrivée du vaccin », « laissez-nous souffler un peu » !!

    Je veux bien vous laisser souffler, mais dans votre masque histoire que vous ne contaminiez pas, et en restant bien sagement confiné chez vous ! Tout de même restons sérieux.

    Au delà de la plaisanterie, il s’est passé deux choses hier.

    Les marchés ont commencé à fêter la victoire de Biden et… une promesse de vaccin qui fonctionnerait dans 90 % des cas a été rendue publique.

    Le résultat a été immédiat.

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  • Accord universel pour le laxisme monétaire : « tempête parfaite » à l’horizon, par Marc Rousset.

    La Bourse de Paris a clôturé, vendredi, en baisse de 0,46 %, mais a affiché sa meilleure performance depuis cinq mois en bondissant de 7,98 % sur la semaine, suite à la perspective d’une entrée de  à la Maison-Blanche avec une majorité sénatoriale républicaine pour paralyser ses actions malfaisantes en économie. Une victoire à la Pyrrhus avec retour au blocage qu’a connu Obama.

    Trump a perdu, avec un très faible pourcentage d’écart, Biden ayant axé sa campagne sur le thème du Covid-19, de faible importance pour l’avenir d’une nation : la peur de mourir des Occidentaux individualistes.

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  • La mondialisation, stade suprême de l'expansion du capitalisme (texte de 2014) 4/4

    Des gouvernements privés de leur souveraineté

    Les partisans de la mondialisation affirment que le commerce stimule la croissance, alors qu'historiquement c'est bien plutôt la croissance qui a stimulé le commerce. Loin que la libéralisation des échanges commerciaux profite à tous les pays, et qu'il existe un fort lien entre ce commerce et la croissance mondiale, c'est le contraire qui est vrai la croissance est en relation inverse avec le degré d'ouverture au commerce international. De même, ce n'est pas l'austérité, mais au contraire un haut niveau de protection sociale qui favorise l'expansion économique. On rappellera en outre que le PIB, qui ne mesure que ce qui est vendu, comptabilise positivement toute activité économique même lorsqu'elle a été provoquée par une catastrophe. Incapable de prendre en compte l'épuisement des ressources naturelles et les destructions induites par la mondialisation, il ne mesure pas tant la richesse que le degré de marchandisation d'une économie qui possédait auparavant un secteur non marchand. Quant aux vertus du libre-échange, on en connaît les limites(13).

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