Si Vladimir Poutine se gausse autant du renforcement des sanctions contre la Russie annoncé jeudi par les Occidentaux, c’est d’abord, bien sûr, parce que le Kremlin a depuis longtemps déjà anticipé celles-ci, notamment en se tournant vers d’autres partenaires économiques. Mais aussi parce qu’il est parfaitement conscient qu’à ce petit jeu, les Européens ont en réalité davantage à perdre qu’à gagner. En effet, destinées surtout à cacher l’incroyable incapacité de l’UE, de l’OTAN et de l’ONU à s’opposer concrètement à l’expansionnisme de l’ogre moscovite, ces sanctions, non seulement auront leur pendant du côté russe, mais affecteront en outre gravement, par répercussion, les économies de tous les pays membres de l’UE. A commencer, hélas, par la nôtre.
économie et finance - Page 207
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La guerre en Ukraine va coûter cher aux Français – Gaz, pétrole, métaux, agriculture…
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« 8.5% l’inflation officielle selon « l’indice européen des prix à la consommation ! » L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce que vous allez lire ici est la réalité, comme à chaque fois. C’est une source officielle comme à chaque fois.
Cette source officielle c’est l’IPCH, un indice d’inflation finalement assez peu connu.
Les plus vieux comme moi qui ont connu le monde d’avant, celui des francs, des cabines téléphoniques et des télés noir et blanc (quand il y avait seulement une télé) se souviennent des critères de Maastricht et de l’arrivée de l’euro. Dans mes toutes jeunes années j’ai eu la chance d’accompagner le « Coordinateur euro » d’une grande banque française. Nous étions en 1997. Le traité de Maastrciht avait été signé après un référendum où le « oui » était passé tout juste. Avant que les particuliers ne voient l’euro dans leur quotidien les activités de marché devaient « basculer » vers l’euro bien avant.
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Politique & Eco n°332 : Des folies de la BNP à la prochaine crise financière
Pour « Politique & Eco », Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Pierre Chevallier, analyste financier. Une crise majeure est en cours de développement. Elle est la suite logique du coronavirus. En effet, les banques centrales sont obligées de relever leurs taux de base en particulier pour contrer l’inflation, ce qui va provoquer comme toujours en pareilles circonstances, une récession qui sera amplifiée par les défauts de paiement en dollars de grandes banques européennes…
L’exemple de la BNP à partir de ses comptes
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Au secours l'eurocalypse revient. Crise de l'euro saison 2!
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La Cour des Comptes alerte sur la bombe à retardement de l'endettement de la France (ou "mur de la dette")
Voici la courte chronique de Raphaël Ebenstein, sur France info, ce samedi 19 février, qui se passera de trop longs commentaires : le Système nous a amené à une dette de la France qui représentera en fin d'année 2.970 milliards d'euros, soit 113% du PIB.
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Déficit commercial, échec de la "politique libérale", Macron chez Poutine, Crise en Ukraine, Canada.
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Entretien avec Agnès Verdier-Molinié 2/2 : « Nous sommes les champions du monde de la dépense sociale »
Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation iFRAP, le think tank dédié à l'analyse des politiques publiques et laboratoire d'idées, traque depuis des années les dépenses inutiles, les fausses promesses et les politiques des gouvernants. Dans un livre très riche, documenté et chiffré, Le vrai état de la France, publié aux Éditions de l’Observatoire, elle veut donner aux Français qui s'apprêtent à choisir par leur vote le prochain président de la République les éléments indispensables à un choix éclairé. Pour Boulevard Voltaire, au moment où la candidature d'Emmanuel Macron aux présidentielles se dessine, Agnès Verdier-Molinié tire un bilan sévère des cinq années écoulées. Nous vous proposons ici la suite de l'entretien publié hier (à retrouver ici).
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Entretien avec Agnès Verdier-Molinié 1/2 : « Notre croissance est financée à crédit »
Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation iFRAP, le think tank dédié à l'analyse des politiques publiques et laboratoire d'idées, traque depuis des années les dépenses inutiles, les fausses promesses et les politiques des gouvernants. Dans un livre très riche, documenté et chiffré, Le vrai état de la France, publié aux Éditions de l’Observatoire, elle veut donner aux Français qui s'apprêtent à choisir par leur vote le prochain président de la République les éléments indispensables à un choix éclairé. Pour Boulevard Voltaire, au moment où la candidature d'Emmanuel Macron aux présidentielles se dessine, Agnès Verdier-Molinié tire un bilan sévère des cinq années écoulées.
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L'équation piégée du 25 avril
Quel que soit le chef de l'État que nous élirons le 24 avril, un nouveau gouvernement sera constitué. Il sera modifié en fonction de législatives dont personne ne peut plus prédire qu'elles donneront un résultat s'alignant, comme c'est devenu l'usage, sur celui de la présidentielle. Le pouvoir exécutif se trouvera dès le 25, et plus encore après la désignation de l'Assemblée nationale devant une équation budgétaire qui ne laissera plus de place à la démagogie.
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Les Gafam monopolisent la publicité numérique
Même si Meta (ex Facebook) souffre en bourse, ce sont les GAFAM qui dévorent les presque 8 milliards d’euros de la publicité numérique en France.